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« La petite enceinte connectée d'Orange a tenu moins d'un an avant que l'opérateur ne la débranche en octobre dernier. Aujourd'hui, l'entreprise donne quelques précisions sur la fin de carrière prématurée de l'appareil et surtout, annonce un remboursement intégral pour tous les possesseurs de Djingo. Les clients Livebox ou Open pouvaient acheter l'appareil à 99 euros. Pour tous les autres, il était facturé 149 euros. Pour bénéficier de ce remboursement, il faut avoir acheté l'enceinte dans une boutique Orange ou sur le site de l'opérateur. […] Les enceintes retournées seront intégralement recyclées. L'arrêt du service est programmé pour le 31 mars 2021. À partir de cette date, on ne pourra plus rien demander ni à l'assistant maison, ni à Alexa qui était l'autre assistant intégré. De fait, les derniers Djingo ne pourront guère servir que de presse-papiers. »
La malédiction des objets connectés a encore frappé ! Plus aucune mise à jour n'est développée pour la première génération du pont Philips Hue, lancée en 2015, si bien que ses fonctionnalités se réduisent peu à peu.
« Cela a déjà démarré avec le contrôle à distance des ampoules connectées », rapporte Phonandroid: « le pont de première génération n'étant plus capable de se connecter à Internet, il est maintenant nécessaire d'être connecté en Wifi sur le même réseau que le pont pour allumer, éteindre ou changer la couleur d'une ampoule » ; et « cela continue maintenant avec une autre fonction » : « dès aujourd'hui, l'application pour smartphone Hue Bridge n'est plus compatible avec l'assistant vocal de Google ».
Aussi Philips conseille-t-il à ses clients de faire un nouvel achat ; « selon la marque, ce pont de deuxième génération, "à l'épreuve du futur", ne subira pas le même sort ». On attend de voir.
Selon Sam Azzemou, « l'arrêt de la connectivité, du support technique et de la compatibilité avec certains services est un exemple flagrant d'obsolescence programmée ». C'est toutefois méconnaître une acception courante de l'obsolescence programmée, et surtout sa définition légale : dans le cas présent, Philips n'a commis aucun sabotage ; il n'en pèche pas moins par sa passivité, que les choses soient claires !
« Cela a déjà démarré avec le contrôle à distance des ampoules connectées », rapporte Phonandroid: « le pont de première génération n'étant plus capable de se connecter à Internet, il est maintenant nécessaire d'être connecté en Wifi sur le même réseau que le pont pour allumer, éteindre ou changer la couleur d'une ampoule » ; et « cela continue maintenant avec une autre fonction » : « dès aujourd'hui, l'application pour smartphone Hue Bridge n'est plus compatible avec l'assistant vocal de Google ».
Aussi Philips conseille-t-il à ses clients de faire un nouvel achat ; « selon la marque, ce pont de deuxième génération, "à l'épreuve du futur", ne subira pas le même sort ». On attend de voir.
Selon Sam Azzemou, « l'arrêt de la connectivité, du support technique et de la compatibilité avec certains services est un exemple flagrant d'obsolescence programmée ». C'est toutefois méconnaître une acception courante de l'obsolescence programmée, et surtout sa définition légale : dans le cas présent, Philips n'a commis aucun sabotage ; il n'en pèche pas moins par sa passivité, que les choses soient claires !
« Pour le moment, c'est un modèle où l'utilisateur n'est pas totalement libre de ses choix qui domine. Comme nous le clamions il y a deux ans, le lien profond entre matériel et logiciel dans ces écosystèmes est l'un des problèmes. La dépendance aux comptes un autre. Et les acteurs locaux, qui ont la critique facile vis-à-vis des acteurs américains, feraient sans doute mieux de balayer devant leur porte sur le sujet, tant ils montrent qu'eux aussi trouver rapidement des intérêts à ne pas laisser leurs clients totalement libres de leurs choix. »
« Car un système domotique bien pensé, à l'ancienne ou non, sur un protocole réseau ou non, se doit de respecter quelques règles. Certes, il se doit d'être simple de configuration et d'usage. Mais il doit aussi être capable de fonctionner sans compte, de manière locale, sans nécessiter l'usage d'un appareil ou d'un écosystème en particulier. »
« L'utilisateur doit pouvoir "changer de crèmerie" sans avoir à perdre d'appareils au passage. En ce sens, les API ouvertes en complément des applications mobiles proposées par les constructeurs sont une bonne pratique, puisqu'elles permettent une intégration à différents outils tiers par les développeurs. Libérant de fait l'utilisateur. »
« Car un système domotique bien pensé, à l'ancienne ou non, sur un protocole réseau ou non, se doit de respecter quelques règles. Certes, il se doit d'être simple de configuration et d'usage. Mais il doit aussi être capable de fonctionner sans compte, de manière locale, sans nécessiter l'usage d'un appareil ou d'un écosystème en particulier. »
« L'utilisateur doit pouvoir "changer de crèmerie" sans avoir à perdre d'appareils au passage. En ce sens, les API ouvertes en complément des applications mobiles proposées par les constructeurs sont une bonne pratique, puisqu'elles permettent une intégration à différents outils tiers par les développeurs. Libérant de fait l'utilisateur. »