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En soutien aux Gilets jaunes, il avait diffusé une affiche avec le slogan suivant : « La police vous parle tous les jours sur BFM TV. » Cela lui a valu une lourde condamnation. C'était, a-t-il expliqué, un clin d’œil à Mai 68. De fait, BFM TV étant la première chaîne d'information, il est vrai qu'elle joue plus ou moins le rôle qui était jadis celui de l'ORTF. Mais selon le TGI de Marseille, cela porte atteinte à son image… Un verdict ahurissant !
Un homme aurait été placé en garde à vue pour avoir prononcé à deux reprises le mot « guillotine » tandis qu'il chahutait un député de la République en marche. Le procureur dénonce des « menaces contre un élu de la nation ». Tout ça pour ça ?
Selon le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), France 5 aurait manqué de rigueur en cataloguant à l'extrême droite l'Union populaire républicaine (UPR) – un parti souverainiste dont le chef est considéré comme un véritable gourou par ses militants aux idées volontiers complotistes.
Sans doute ce message lui a-t-il été dicté, mais on s'étonne quand même qu'il l'ait été en ces termes : « Je vais arrêter mes activités de vidéo en direct, me rectifier, tirer les amères leçons de cette affaire, réfléchir sur moi-même et accepter pleinement d'être rééduquée en matière d'idéologie politique et de patriotisme. »
« Les défenseurs des libertés font valoir depuis longtemps que le concept d'association de malfaiteurs terroriste érige en crimes des idées. La France n'a jamais pris ce genre de critiques très au sérieux, de même qu'elle a refusé de prendre en considération les remises en cause de sa loi contre la négation de l'Holocauste. […] Les Français, dont la liberté d'expression n'a jamais été trop protégée, n'ont pas de scrupules à interdire les opinions les plus répugnantes. »
« Mettons-nous deux secondes à la place de Google et Facebook. Croyez-vous qu'ils vont accepter de payer les éditeurs de presse pour avoir le droit de renvoyer leurs utilisateurs vers chez eux ? […] Le texte ne va que les convaincre d'accélérer la plate-formisation, c'est-à-dire l'obligation de fait pour les éditeurs de presse d'héberger directement les contenus sur les plate-formes de Google, Apple et Facebook. »
En cause : la censure automatisée des contenus potentiellement protégés par le droit d'auteur ; et surtout le contrôle des liens hypertextes, qui ne pourraient plus être partagées en toute liberté.
C'est une experte de l'ONU qui l'affirme : « L'utilisation de définitions trop larges et imprécises servant de base pour réglementer l'accès et l'utilisation de la plateforme Facebook peut conduire à une mise en œuvre discriminatoire, à une censure excessive et à un refus arbitraire en matière d'accès et d'utilisation des services. »
Selon François-Bernard Huyghe, « la loi servira moins à protéger l'opinion, en démontrant des manœuvres ou des maquillages […] qu'à creuser le fossé idéologique entre médias classiques et contestation sur les réseaux sociaux ».
Janusz Korwin-Mikke avait assimilé les immigrés à des « déchets humains ». Par ailleurs, il avait expliqué que les femmes devaient gagner moins que les hommes « parce qu'elles sont plus faibles, plus petites et moins intelligentes ».
Des enfants ne sauraient être employés pour balancer de grenades sur le visage du Christ. Ainsi en a décidé un préfet, désavoué par le ministre de la Culture, qui dénonce une « atteinte au droit à la liberté de création ».
Cela n'a vraisemblablement rien à voir avec les chahuts d'extrême droite. Selon la préfecture, l'arrêté controversé n'empêchait pas que la scène soit jouée. Cela étant, peut-être l'État devrait-il laisser les parents décider.
Une fédération locale de la Libre-Pensée l'avait déjà suggéré. Mais L'Humanité l'affirme de façon plus catégorique : « au Mans, le préfet préfère l'Action française ». C'est tout à fait grotesque.
Lu dans Les Échos : « Désormais, les atteintes à la dignité du souverain ou de sa proche famille relèvent d'infractions comme celles en vigueur envers les personnes investies de l'autorité publique […] ou en mission de service public. »
En France ou aux États-Unis, on n'envisage pas les choses de la même façon : « Steve Huffman a décidé pour son site web de suivre à la lettre de premier amendement de la constitution américaine qui protège la liberté d'expression. »