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Internet
« Rechercher par exemple "site officiel de X site pirate" ne donne aucun résultat pertinent. En revanche, cela fait remonter dans les recherches des sites non officiels (et aux intentions souvent bien plus malhonnêtes) empruntant le nom de ceux plus connus. »
« Un internaute âgé de dix-neuf ans […] a été condamné le 5 janvier 2022 à quatre mois de prison ferme – qu'il purgera chez lui avec un bracelet électronique – rapporte France Bleu. Il a été reconnu coupable de menace de mort pour avoir menacé de tuer des députés, sans citer de parlementaires en particulier. »
« Particularité de ce dossier […] : l'internaute utilisait donc un VPN (réseau privé virtuel) en pensant être totalement incognito ou, du moins, assez incognito pour décourager quiconque de chercher à l'identifier. Plus exactement, selon BFM TV, ce sont "des" VPN qui étaient utilisés, mais le nom de ces services ne sont pas renseignés. »
« L'affaire soulève la question des promesses commerciales des VPN qui jurent de ne rien conserver de leurs clients. Dans les faits, il peut y avoir un décalage par rapport à certaines obligations légales. C'est ce que le cas Proton Mail a illustré, lorsqu'il a fallu fournir des adresses IP à la police, alors que le service a fondé sa notoriété sur la confidentialité. Depuis, ProtonMail a ajusté son discours. »
« En l'espèce, Proton Mail n'avait pas l'intention de risquer de se mettre hors la loi ou d'enfreindre ses obligations, pour répondre aux espoirs des internautes qui croyaient que le service serait pour toujours une boîte noire impénétrable. Si une identification via l'un des VPN utilisés par l'internaute de dix-neuf ans a effectivement eu lieu, on suppose que le service a eu la même réflexion. »
« Particularité de ce dossier […] : l'internaute utilisait donc un VPN (réseau privé virtuel) en pensant être totalement incognito ou, du moins, assez incognito pour décourager quiconque de chercher à l'identifier. Plus exactement, selon BFM TV, ce sont "des" VPN qui étaient utilisés, mais le nom de ces services ne sont pas renseignés. »
« L'affaire soulève la question des promesses commerciales des VPN qui jurent de ne rien conserver de leurs clients. Dans les faits, il peut y avoir un décalage par rapport à certaines obligations légales. C'est ce que le cas Proton Mail a illustré, lorsqu'il a fallu fournir des adresses IP à la police, alors que le service a fondé sa notoriété sur la confidentialité. Depuis, ProtonMail a ajusté son discours. »
« En l'espèce, Proton Mail n'avait pas l'intention de risquer de se mettre hors la loi ou d'enfreindre ses obligations, pour répondre aux espoirs des internautes qui croyaient que le service serait pour toujours une boîte noire impénétrable. Si une identification via l'un des VPN utilisés par l'internaute de dix-neuf ans a effectivement eu lieu, on suppose que le service a eu la même réflexion. »
« Mastercard et Visa ont annoncé que leurs cartes de crédit ne pourraient plus être utilisées dans l'immédiat pour effectuer des paiements sur le site Pornhub, accusé de diffuser des vidéos pédopornographiques et de viols. Un récent article du New York Times affirme que, parmi les 6,8 millions de nouvelles vidéos publiées sur le site chaque année, "beaucoup montrent des abus perpétrés sur des enfants et de la violence non consentie". »
« Pour Mastercard, la décision est définitive. "Notre enquête au cours des derniers jours a confirmé le fait que le site enfreignait nos normes interdisant les contenus illicites", a expliqué un porte-parole du groupe jeudi. En conséquence, Mastercard a demandé aux établissements financiers faisant le lien entre le site Pornhub et son réseau de ne plus effectuer les connections. Visa de son côté a "suspendu" ses liens avec Pornhub "en attendant la fin d'une enquête en cours". "Nous nous efforçons avec vigilance d'éradiquer les activités illégales sur notre réseau, et nous encourageons les établissements financiers avec qui nous coopérons à vérifier régulièrement que les commerçants avec qui ils travaillent respectent nos normes", a souligné une porte-parole. »
« Pornhub […] réfute les accusations du quotidien et a qualifié jeudi les décisions de Mastercard et Visa "d'extrêmement décevantes" puisqu'elles interviennent deux jours après la présentation d'une série de mesures destinées à lutter contre les contenus illégaux. »
« Pour Mastercard, la décision est définitive. "Notre enquête au cours des derniers jours a confirmé le fait que le site enfreignait nos normes interdisant les contenus illicites", a expliqué un porte-parole du groupe jeudi. En conséquence, Mastercard a demandé aux établissements financiers faisant le lien entre le site Pornhub et son réseau de ne plus effectuer les connections. Visa de son côté a "suspendu" ses liens avec Pornhub "en attendant la fin d'une enquête en cours". "Nous nous efforçons avec vigilance d'éradiquer les activités illégales sur notre réseau, et nous encourageons les établissements financiers avec qui nous coopérons à vérifier régulièrement que les commerçants avec qui ils travaillent respectent nos normes", a souligné une porte-parole. »
« Pornhub […] réfute les accusations du quotidien et a qualifié jeudi les décisions de Mastercard et Visa "d'extrêmement décevantes" puisqu'elles interviennent deux jours après la présentation d'une série de mesures destinées à lutter contre les contenus illégaux. »
« Lorsque l'on évoque les vulnérabilités du monde numérique, on pense souvent aux cyberattaques. Mais le côté matériel est lui aussi vulnérable, et il est assez facile de s'en rendre compte. En octobre 2015, l'Algérie s'est retrouvée privée de 80 % de ses capacités d'accès à Internet pendant près d'une semaine. La cause ? La simple bévue de l'équipage d'un navire qui avait jeté puis relevé son ancre là où passait un câble stratégique pour cet usage. Deux ans plus tard, en juillet 2017, le même scénario se reproduit au large de la Somalie, où un porte-conteneurs a privé accidentellement la Somalie d'Internet trois semaines durant. Ces deux exemples ne sont que les cas les plus récents, puisque l'on compte bien d'autres coupures accidentelles d'Internet par rupture de câble depuis le début des années 2000. La fragilité est réelle. […] Le CNES soutient un projet de câble sous-marin qui lui permettrait de communiquer de la Guyane vers la Métropole sans passer par les États-Unis, pays de son concurrent direct Space X. »
« Dans ces appels à une régulation des réseaux sociaux, un thème prend une place de plus en plus importante : celui de l'anonymat, derrière lequel peuvent se cacher les multiples intervenants sur ces réseaux. De nombreuses voix s'élèvent en effet pour dénoncer cet anonymat, qui favoriserait de multiples méfaits et porterait gravement atteinte à la démocratie et aux principes fondamentaux de transparence, d'engagement et de responsabilité citoyenne. Il démontrerait une absence de courage et une forme d'irresponsabilité citoyenne de la part des internautes, qui seraient ainsi naturellement portés à ne pas assumer leurs propos et à en négliger les possibles conséquences. Ainsi, l'anonymat favoriserait l'agressivité, l'expression de la haine, le harcèlement en ligne et l'apologie du terrorisme. »
« Pour la députée française Laetitia Avia, initiatrice de la proposition de loi contre la haine en ligne, "l'anonymat sur les réseaux sociaux encourage un sentiment d'impunité pour ceux qui s'autorisent à harceler, humilier et insulter". Linus Torwalds, le créateur de Linux, va même jusqu'à considérer les réseaux sociaux comme une "poubelle" dans laquelle les internautes peuvent, en se retranchant derrière l'anonymat, déverser leurs ordures. Ce rôle néfaste de l'anonymat semble d'ailleurs confirmé par plusieurs recherches, comme l'étude de 2017 du Pew Research Center, selon laquelle 89 % des adultes américains estiment que l'anonymat facilite la cruauté et le harcèlement en ligne. »
« C'est pourquoi nombreux sont ceux qui demandent que soit mis fin à ce statut d'anonymat des utilisateurs des réseaux sociaux. Parmi eux, le président français Emmanuel Macron n'a pas hésité à affirmer, dès 2018, qu'il fallait "aller vers une levée progressive de toute forme d'anonymat". On ne peut certes qu'approuver les appels à la responsabilité citoyenne de chacun, responsabilité qui exige transparence et courage. Toutefois, est-ce bien l'anonymat qui est ici en question ? Le doute s'impose à ce sujet. »
« Tout d'abord, ceux qui appellent à la disparition de l'anonymat semblent confondre anonymat et pseudonymat. En effet, les utilisateurs des réseaux sociaux numériques y interviennent non pas de manière totalement anonyme, mais en utilisant un pseudonyme. Or, ceux qui souhaitent s'exprimer sous un pseudonyme sur des plateformes telles que Twitter, Instagram ou Whatsapp doivent préalablement s'enregistrer sur la plateforme avec leur identité civile. Il est donc possible de remonter à l'utilisateur en cas de violation de la loi. En outre, chaque utilisateur d'internet est identifiable grâce à son adresse IP, soit le numéro d'identification attribué automatiquement à tout périphérique relié à internet. Sauf cas exceptionnels, il est donc possible d'identifier celui qui se trouve derrière un pseudonyme. »
« Pseudonymat ne signifie donc pas impunité, cela pour autant, bien évidemment, que les États mettent en place les moyens technologiques et judiciaires nécessaires au repérage des contenus illicites, à leur retrait rapide par les plateformes ainsi qu'à l'identification et à la poursuite de leurs auteurs. Bien que d'importants efforts doivent encore être entrepris en ce sens, de nombreuses condamnations pénales sont d'ores et déjà intervenues contre des internautes s'étant exprimés de manière délictueuse sur les réseaux sociaux. »
« Par ailleurs, une interdiction pure et simple de tout anonymat ou pseudonymat ne porterait-elle pas atteinte à la liberté d'expression ? Ne favoriserait-elle pas l'autocensure des internautes et ne réduirait-elle pas l'espace de liberté que constitue internet ? Ne deviendrait-il pas plus difficile d'exprimer des opinions contraires à la pensée dominante, sous peine de s'exposer à des agressions ? Interdire l'anonymat ne pourrait-il pas favoriser le harcèlement de ceux qui s'expriment sur les réseaux sociaux et prennent position sur des sujets clivants (orientation politique, sexuelle, religieuse) ? En outre, une telle interdiction ne pourrait-elle pas mettre en danger les lanceurs d'alerte ? »
« Pour la députée française Laetitia Avia, initiatrice de la proposition de loi contre la haine en ligne, "l'anonymat sur les réseaux sociaux encourage un sentiment d'impunité pour ceux qui s'autorisent à harceler, humilier et insulter". Linus Torwalds, le créateur de Linux, va même jusqu'à considérer les réseaux sociaux comme une "poubelle" dans laquelle les internautes peuvent, en se retranchant derrière l'anonymat, déverser leurs ordures. Ce rôle néfaste de l'anonymat semble d'ailleurs confirmé par plusieurs recherches, comme l'étude de 2017 du Pew Research Center, selon laquelle 89 % des adultes américains estiment que l'anonymat facilite la cruauté et le harcèlement en ligne. »
« C'est pourquoi nombreux sont ceux qui demandent que soit mis fin à ce statut d'anonymat des utilisateurs des réseaux sociaux. Parmi eux, le président français Emmanuel Macron n'a pas hésité à affirmer, dès 2018, qu'il fallait "aller vers une levée progressive de toute forme d'anonymat". On ne peut certes qu'approuver les appels à la responsabilité citoyenne de chacun, responsabilité qui exige transparence et courage. Toutefois, est-ce bien l'anonymat qui est ici en question ? Le doute s'impose à ce sujet. »
« Tout d'abord, ceux qui appellent à la disparition de l'anonymat semblent confondre anonymat et pseudonymat. En effet, les utilisateurs des réseaux sociaux numériques y interviennent non pas de manière totalement anonyme, mais en utilisant un pseudonyme. Or, ceux qui souhaitent s'exprimer sous un pseudonyme sur des plateformes telles que Twitter, Instagram ou Whatsapp doivent préalablement s'enregistrer sur la plateforme avec leur identité civile. Il est donc possible de remonter à l'utilisateur en cas de violation de la loi. En outre, chaque utilisateur d'internet est identifiable grâce à son adresse IP, soit le numéro d'identification attribué automatiquement à tout périphérique relié à internet. Sauf cas exceptionnels, il est donc possible d'identifier celui qui se trouve derrière un pseudonyme. »
« Pseudonymat ne signifie donc pas impunité, cela pour autant, bien évidemment, que les États mettent en place les moyens technologiques et judiciaires nécessaires au repérage des contenus illicites, à leur retrait rapide par les plateformes ainsi qu'à l'identification et à la poursuite de leurs auteurs. Bien que d'importants efforts doivent encore être entrepris en ce sens, de nombreuses condamnations pénales sont d'ores et déjà intervenues contre des internautes s'étant exprimés de manière délictueuse sur les réseaux sociaux. »
« Par ailleurs, une interdiction pure et simple de tout anonymat ou pseudonymat ne porterait-elle pas atteinte à la liberté d'expression ? Ne favoriserait-elle pas l'autocensure des internautes et ne réduirait-elle pas l'espace de liberté que constitue internet ? Ne deviendrait-il pas plus difficile d'exprimer des opinions contraires à la pensée dominante, sous peine de s'exposer à des agressions ? Interdire l'anonymat ne pourrait-il pas favoriser le harcèlement de ceux qui s'expriment sur les réseaux sociaux et prennent position sur des sujets clivants (orientation politique, sexuelle, religieuse) ? En outre, une telle interdiction ne pourrait-elle pas mettre en danger les lanceurs d'alerte ? »
« Responsables politiques, journalistes et commentateurs déplorent régulièrement la passivité des plateformes en matière de coopération judiciaire ou policière. 68 % des officiers interrogés par Europol se disent, a contrario "satisfaits", "très satisfaits" ou "extrêmement satisfaits" de leurs relations avec elles. »
Choqué par des « messages haineux, racistes, incitant à la violence » qui, selon lui, « n'ont pas leur place sur les réseaux sociaux », le député Buon Tan (LREM) affirme que « c'est la responsabilité des plates-formes comme Twitter France que de faire respecter la loi, de toute urgence ».
De notre point de vue, Twitter se doit simplement de respecter la loi. Et non de la « faire respecter ». Nuance subtile mais essentielle. Au moins la volonté de déléguer des fonctions régaliennes au Gafam est-elle désormais clairement assumée…
Soit dit en passant : c'était bien la peine de développer une application anti-Covid dysfonctionnelle sous prétexte, précisément, d'échapper à leur influence !
De notre point de vue, Twitter se doit simplement de respecter la loi. Et non de la « faire respecter ». Nuance subtile mais essentielle. Au moins la volonté de déléguer des fonctions régaliennes au Gafam est-elle désormais clairement assumée…
Soit dit en passant : c'était bien la peine de développer une application anti-Covid dysfonctionnelle sous prétexte, précisément, d'échapper à leur influence !
« La presse française reste fortement dépendante de Google pour le trafic de ses sites, selon une étude publiée par le groupe de communication Heroiks. L'entreprise française a lancé l'an dernier un indice, le "Search dependence index" (SDI), qui mesure la dépendance des sites internet aux moteurs de recherche, et donc principalement à Google. […] En septembre, cet indice a atteint en moyenne 41,5 pour les trente-cinq principales marques françaises de médias, contre 40,5 un an plus tôt. Les situations sont toutefois très variables entre les marques de médias, celles s'appuyant sur une communauté très fidèle et un clair leadership ayant une faible dépendance à Google (comme L'Équipe à 16,2 ou Radio Classique à 10,4), contrairement à d'autres comme L'Express (61,6) ou VSD (75,9). »
« Vers une proposition de loi "visant à encadrer la modération des contenus sur Internet" ? Selon nos informations, un tel texte est en préparation. […] Son dépôt n'est pas acté pour l'instant, le gouvernement évaluant son opportunité. »
« "La lutte contre la haine, la lutte contre le terrorisme, la création au fond d'un ordre public commun de l'internet sont aussi importants que l'innovation technologique et que la liberté, car il n'y a pas de liberté sans ordre public", a exposé le 22 septembre dernier Emmanuel Macron devant l'Assemblée générale des Nations Unies. "C'est à nous de le créer par un engagement international et je ne crois pas que la protection de la liberté d'expression puisse s'accommoder du discours terroriste, des discours de haine, de l'anonymat qui couvre en quelque sorte la désinhibition de la violence. Cet agenda est essentiel pour nous tous et toutes. Nous continuerons d'y agir avec force" a insisté le chef de l'État. »
« "La lutte contre la haine, la lutte contre le terrorisme, la création au fond d'un ordre public commun de l'internet sont aussi importants que l'innovation technologique et que la liberté, car il n'y a pas de liberté sans ordre public", a exposé le 22 septembre dernier Emmanuel Macron devant l'Assemblée générale des Nations Unies. "C'est à nous de le créer par un engagement international et je ne crois pas que la protection de la liberté d'expression puisse s'accommoder du discours terroriste, des discours de haine, de l'anonymat qui couvre en quelque sorte la désinhibition de la violence. Cet agenda est essentiel pour nous tous et toutes. Nous continuerons d'y agir avec force" a insisté le chef de l'État. »
« Tous les matins à 7 heures, les habitants de la commune d'Aberhosan, au Pays de Galles, n'avaient plus accès à Internet. Après dix-huit mois d'enquête, des ingénieurs ont réussi à découvrir d'où venait le problème : une vieille télévision, rapporte la BBC. Le signal de l'ancien appareil interférait avec le haut-débit du village. »
Le journaliste Marc Endeweld publie dans Le Média une longue enquête consacrée aux soutiens macronistes de Qwant, qualifié de par son auteur. Il y révèle que la Direction interministérielle du numérique estimait dans son audit que le moteur de recherche "souffre de plusieurs limitations : une difficulté à passer à l'échelle, notamment en termes de nombre de pages web traitées ; une difficulté à gérer un rafraîchissement fréquent des pages web déjà visitées pour en capturer les modifications ; une impossibilité d'utiliser l'index en temps réel pour les recherches des utilisateurs". Le document, qui n'a jamais été rendu public, n'est pas diffusé mais en partie révélé. En annexe, l'analyse technique des auditeurs assistés de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), du ministère des Armées et de l'École normale supérieure "se fait à la fois plus sévère et précise" écrit notre confrère. »
Et donc, parce que Qwant n'est pas parfait, on devrait en occulter les qualités, et prôner la préférence américaine, y compris pour l'administration française ?
Et donc, parce que Qwant n'est pas parfait, on devrait en occulter les qualités, et prôner la préférence américaine, y compris pour l'administration française ?
« La Plate-forme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements compte aujourd'hui vingt-huit enquêteurs (policiers et gendarmes), chiffre l’Intérieur dans une réponse parlementaire. Au sein de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC), Pharos exploite internet-signalement.gouv.fr qui permet à quiconque de signaler des contenus illicites en ligne. Une cellule composée de six enquêteurs des questions terroristes, en ayant aux manettes, la procédure administrative de retrait, blocage et déréférencement des sites internet à caractère terroriste. six autres enquêteurs ont intégré une cellule spécialisée en matière de droit de la presse et de discriminations. »
Les vagues puissantes de la loi de Wirth s'accompagnent parfois de quelques reflux. Un exemple : « le nouveau Facebook.com bénéficie d'un code plus récent, ce qui le rend bien plus rapide sur navigateur que l’ancienne interface ». Autrement dit : « actions, clics et transitions entre les pages sont plus fluides». De fait, remarque Numerama, « c'est peut-être le point qui fera basculer la plupart des […] utilisateurs ». Et sans doute cela rendra-t-il moins pressant le besoin de changer d'ordinateur pour certains utilisateurs. Si votre machine se montre poussive, passez vite à la nouvelle interface !
Des dizaines de milliers de foyers coupés du réseau ; des serveurs inaccessibles ; des commerçants qui ne pouvaient plus recevoir aucun paiement par carte bancaire… Et pas seulement pendant quelques minutes ! Chez nous, cela a peut-être duré trente-six heures…
« Les câbles en fibre optique qui forment l'infrastructure des réseaux de télécommunications modernes sont régulièrement coupés accidentellement lors de travaux de voirie. Mais les actes malveillants délibérés sur ces équipements sont rarissimes. » Soit. La fragilité du réseau n'en est pas moins très inquiétante.
« Selon une source judiciaire, le Parquet national anti-terroriste s'est "tenu informé de la situation" et reste "attentif au phénomène", sans être chargé de l'enquête. » C'est la moindre des choses !
« Les câbles en fibre optique qui forment l'infrastructure des réseaux de télécommunications modernes sont régulièrement coupés accidentellement lors de travaux de voirie. Mais les actes malveillants délibérés sur ces équipements sont rarissimes. » Soit. La fragilité du réseau n'en est pas moins très inquiétante.
« Selon une source judiciaire, le Parquet national anti-terroriste s'est "tenu informé de la situation" et reste "attentif au phénomène", sans être chargé de l'enquête. » C'est la moindre des choses !
Dès lors que des images ont été diffusées sur une chaîne de télévision, Youtube croit pouvoir en attribuer les droits à celle-ci. Illustration avec des extraits du jeu vidéo Tekken 7, qui se sont retrouvés censurés au nom du groupe Canal Plus – lequel n'avait pourtant rien demandé.
« Mettons-nous deux secondes à la place de Google et Facebook. Croyez-vous qu'ils vont accepter de payer les éditeurs de presse pour avoir le droit de renvoyer leurs utilisateurs vers chez eux ? […] Le texte ne va que les convaincre d'accélérer la plate-formisation, c'est-à-dire l'obligation de fait pour les éditeurs de presse d'héberger directement les contenus sur les plate-formes de Google, Apple et Facebook. »
Rien n'oblige les internautes à se placer sous la dépendance de Google, Facebook et Cie. Acheter son propre domaine, mettre en place son propre hébergement, cela réclame un peu d'argent (pas beaucoup), un peu d'huile de coude aussi. Mais tout est affaire de choix.
En cause : la censure automatisée des contenus potentiellement protégés par le droit d'auteur ; et surtout le contrôle des liens hypertextes, qui ne pourraient plus être partagées en toute liberté.
Les acteurs de la « réinformation » s'estiment victimes d'une censure politique de la part de Youtube and Co. Mais ils sont loin d'être les seuls soumis à leur bon-vouloir, comme en témoignent, par exemple, les déboires de TPMP sur Twitter.
Proposant des services comparables à Twitter, Mastodon s'en distingue par son architecture décentralisée. Un modèle de nature à ravir les promoteurs du logiciel libre. À suivre !