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Emmanuel Macron a affirmé que « jamais, dans un État de droit, il ne [serait] possible d’avoir un système où le risque terroriste est éradiqué totalement ». Justifiant ainsi le recul des libertés en même temps que le laxisme sécuritaire. Qui vous effectivement de pair son son autorité.
« Covid-19 : quel impact sur les droits fondamentaux ? » Le titre semblait annoncer un décryptage de l'état d'urgence sanitaire. Mais l'auteur s'inquiète en fait de l'incapacité de l'État à faire taire les critiques. Au point d'ériger en « droit » l'exposition à sa communication : « La désinformation et la propagande provoquent des mouvements de panique, sapent les efforts des gouvernements et des responsables de santé et sapent notre droit d'avoir accès à des informations véridiques et officielles. »
C'est un élément parmi d'autres s'inscrivant dans un système de contrôle social qui fait écho à Black Mirror : si les pouvoirs publics vous reprochent votre situation d'endettement, ils le feront savoir à tous ceux qui chercheront à vous joindre par téléphone – en diffusant un message de mise en garde à la place de la sonnerie d'attente ordinaire.
« Alors que le Canada a légalisé la consommation récréative de marijuana, le consulat du Japon de Vancouver et le consulat général de Toronto mettent en garde leurs ressortissants. En effet, ils signalent que la loi sur le contrôle du cannabis peut également s’appliquer pour des actions commises à l’étranger. Mais dans la réalité, des poursuites sont très peu probables à part en cas d’extradition. »
Rien n'oblige les internautes à se placer sous la dépendance de Google, Facebook et Cie. Acheter son propre domaine, mettre en place son propre hébergement, cela réclame un peu d'argent (pas beaucoup), un peu d'huile de coude aussi. Mais tout est affaire de choix.
En cause : la censure automatisée des contenus potentiellement protégés par le droit d'auteur ; et surtout le contrôle des liens hypertextes, qui ne pourraient plus être partagées en toute liberté.
La Justice se montre réticente à l'idée de nous voir faire nos courses entre 21 heures et 6 heures du matin. Cela étant, il existe manifestement des dérogations, comme le remarque un commentateur de cette brève.
« Finalement, ce n'est donc pas le cambrioleur qui a été interpellé, car il avait pris la fuite, mais le propriétaire de la maison », conclut notre consœur Marine Chailloux.
Un jeune Française s'est retrouvée prisonnière des autorités américaines deux semaines durant, après avoir franchi une frontière par mégarde alors qu'elle séjournait chez sa mère au Canada.
La mauvaise foi de l'éditeur n'a jamais fait illusion. Mais pendant longtemps, on s'est accommodé plus au moins de cette ambiguïté. Manifestement, les temps ont changé.
Le témoignage d'un jeune avocat. Cela fera vraisemblablement écho à des expériences vécues par des militants issus de tous les horizons politiques.
Lu dans Les Échos : « Désormais, les atteintes à la dignité du souverain ou de sa proche famille relèvent d'infractions comme celles en vigueur envers les personnes investies de l'autorité publique […] ou en mission de service public. »
En France ou aux États-Unis, on n'envisage pas les choses de la même façon : « Steve Huffman a décidé pour son site web de suivre à la lettre de premier amendement de la constitution américaine qui protège la liberté d'expression. »
Témoin, ce commentateur sportif, suspendu par une chaîne de télévision pour avoir traité de « pédales » des joueurs de football. Cela alors qu'il n'était pas à l'antenne.
C'est en substance ce que suggère cette fédération de la Libre-Pensée, dénonçant la « censure déguisée » d'une pièce de théâtre controversée. Pas très crédible ! Cela étant, nous ne chercherons pas à faire taire qui que ce soit.
La pénalisation des clients produit les effets attendus : « la loi sur la prostitution met en difficulté les personnes qu'elle était censée protéger mieux » ; à ce titre, Le Monde rapporte des témoignages significatifs.
TGI de Paris : « La simple pénétration de militants dans l'enceinte du magasin […] ne suffit pas à caractériser un dommage imminent justifiant de limiter le droit à la liberté d'expression et à la liberté de manifestation. »
C'est en tout cas ce que lui reproche la Cnil. Cela mérite peut-être d'être relevé au moment où la Justice rappelle qu'il est interdit de se soustraire à la Sécurité sociale.
Nuance subtile : « Le tribunal a précisé qu'ils n'étaient pas poursuivis pour "une opinion" mais pour "des actes positifs tendant à persuader le plus grand nombre" d'"enfreindre" la législation en vigueur. »
Comme l'explique Laurence Rossignol, « être opposé à l'IVG est une opinion et la liberté d'opinion est une liberté fondamentale ». Aussi cette loi aurait-elle surtout visé à « déstabiliser » les opposants à l'avortement.
Christophe Deloire : « S'en remettre à la sagesse des foules pour décider quels sites d'information sont dignes de confiance est un leurre. […] L'établissement de la réalité des faits ne saurait être fondé sur le principe du sondage. »
Ils seraient inexistants dans les sondages mais assez puissants pour exercer leur censure sur Youtube… Les mésaventures de Conspiracy Watch témoignent surtout des limites d'une modération indexée sur les signalements.
L'expérimentation est en cours à Nice, où quelque deux mille personnes disposent d'une application leur permettant de rendre compte aux autorités des scènes se déroulant sous leurs yeux. Ce n'est qu'un début.
Comment la Monarchie contrôlait la liberté d'expression sous l'Ancien Régime. Un éclairage intéressant, à l'heure où la République prétend faire taire les propagateurs de fausses nouvelles.
Un Palestinien s'est attiré les foudres de la police israélienne par la faute d'une traduction foireuse. Faut-il mettre en cause la médiocrité de logiciels encore très perfectibles ou bien la bêtise de ceux qui s'en remettent à eux ?
Le CSA dénonce des propos tenus à l'antenne en mars 2016, « de nature à encourager des comportements discriminatoires à l'égard des personnes en raison de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion ».
Les Nations unies flattent l'orgueil national : « Beaucoup de pays regardent avec attention ce qui se passe en France, pour s'inspirer de son exemple. » Hélas, celui-ci n'est pas toujours à suivre.
La loi autoriserait les journalistes à diffuser des images violentes afin d'informer le public, mais elle l'interdirait aux responsables politiques – et a fortiori aux citoyens lambda. Bon…
La Quadrature du Net s'insurge : « C'est à notre connaissance la première fois que ces mesures antiterroristes extra-judiciaires […] sont appliquées à des sites et contenus ne relevant pas de l'extrémisme islamiste. »
La Quadrature du Net : « Tout se passe en fait comme si le Gouvernement préférait s'asseoir définitivement sur les libertés, de peur que ses opposants politiques puissent un jour lui reprocher de ne pas avoir été assez loin. »
Un Dijonnais de dix-huit ans a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir donné un nom incongru à son réseau wifi. La Justice ne plaisante pas avec l'apologie du terrorisme, dont elle entérine une acception très large.
Caradisiac rapporte la mésaventure d'un automobiliste injustement verbalisé après avoir soufflé dans le ballon, certes innocenté, mais après un an de procédure.
L'accusé aurait incité un correspondant à commettre un attentat un 31 février... Il n'en a pas moins été condamné à deux ans de prison ferme.
Sacrifier sa vie pour une cause, quelle qu'elle soit, peut-être cela réclame-t-il du courage. Pour l'avoir affirmé, à propos des "fous d'Allah", une figure d'Action directe vient d'être condamnée à huit mois de prison. Ça craint.
Un regard critique sur le burkini et ce qu'il symbolise. Mais sans hystérie.
Guy Sorman s'interroge : « En somme, plus une femme montre ses seins en public, plus elle serait une authentique française ? » Peut-être Électre prêtera-t-elle bientôt son visage à Marianne !
Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! L'auteur, un tantinet conspi, inscrit le port du burkini dans « une stratégie globale » de « colonisation culturelle ». Sur un site libéral, cela fait tache.
Chantal Delsol : « Si la laïcité est mise en danger par le burkini, c'est qu'elle est dictatoriale: tout la dérange, absolument tout. »
À la faveur de la polémique, les ventes de burkinis sont en hausse. Ce n'est pas une surprise : la démagogie islamophobe contribue à réaliser les fantasmes dont elle prétend se défier.
Un point de vue libéral : « les burkinis n'auraient pas été un problème si la République avait pu garantir à ses citoyens le pouvoir de s'en moquer ».
Étonnante bienveillance à l'égard des laïcistes : « nous ne pouvons nous abstenir de faire grief à ceux des musulmans qui persistent à se singulariser de la sorte », écrit Aziz Benyahia dans Algérie Focus.
D'accord avec Samia Ghali : « De quel droit empêche-t-on les gens de se baigner comme ils veulent ? » On les en empêche par intolérance et calcul électoral. Peut-être aussi en vertu d'une législation réprimant les entraves à la mixité.
En France seulement. La victime étant libérale, criera-t-elle néanmoins au scandale ? Quoi qu'il en soit, peut-être ses fans pourront-ils continuer à le suivre à la faveur de quelque bidouillage informatique.
« Ce que souhaite Jean-Jacques Urvoas », rapportent nos confrères du Monde, « c'est donc [...] de rétablir le caractère systématique des fouilles à nu dans certains lieux, comme les parloirs ».
Un internaute aurait été mis en cause sept fois par les autorités en raison d'une erreur informatique. C'est dire les failles de ce dispositif répressif, au-delà des négligences du FAI incriminé. On se croirait dans Brazil !
Google va filtrer les liens proposés par son moteur de recherche selon l'adresse IP des utilisateurs. Cela afin de respecter le "droit à l'oubli" en Europe. L'utilisation d'un proxy ou du réseau Tor va finir par s'imposer !
Lu sur Echoradar : « La loi française semble plus stricte que la loi américaine. [...] À ce sujet, la justice française a récemment sanctionné un jeune Dijonnais pour avoir créé un serveur permettant d'anonymiser des envois d'information. »
La Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) dénonce les dérives et autres détournements de l'état d'urgence, laissant entendre qu'une "loi des suspects" s'abat sur nos compatriotes musulmans. Il était temps !
DSI nous semble être une revue sérieuse. Que ses collaborateurs en viennent à traiter de clown le chef du gouvernement en dit long sur l'inconséquence des responsables politiques. Lesquels comptent cependant des détracteurs complices !
Un code est désormais censé identifier les ressources retirées de la Toile à la demande des autorités politiques. Son usage s'avère toutefois facultatif. En outre, s'il devient trop visible, sans doute sera-t-il censuré à son tour...