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La réponse de Samuel Fitoussi :
« Le viol est […] perçu comme une affaire de "domination" : si des hommes violent, ce serait pour asseoir la domination du sexe masculin sur le sexe féminin plutôt que, plus banalement, pour avoir un rapport sexuel. Une idée devenue courante dans les mouvements féministes depuis 1975 et la parution du livre de la militante américaine Susan Brownmiller, Against Our Will: Men, Women and Rape. Elle y écrit : "L’homme a découvert que ses organes génitaux pouvaient servir d’arme pour susciter la peur […]. De la préhistoire à nos jours, le viol a joué un rôle essentiel. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un processus conscient d’intimidation par lequel tous les hommes maintiennent toutes les femmes dans un état de peur." Pour combattre les féminicides et les viols, il faudrait donc lutter contre le patriarcat. Déconstruire les stéréotypes, défaire les préjugés, augmenter les subventions à des associations (autoproclamées) féministes, rendre obligatoires les formations contre les biais sexistes inconscients, modifier le rapport des hommes aux femmes. »
« Lorsque, en revanche, on ne superpose pas nos schémas généraux sur le particulier, chaque cas, singulier, n’a en commun que l’usage de la violence par un barbare. La violence faite aux femmes serait une composante (la plus tragique) de la violence dans la société. Plus les habitants d’une société ont recours à la violence (par exemple en braquant des banques) pour parvenir à leurs fins (obtenir de l’argent)… plus ils ont recours à la violence sur des femmes (par exemple en violant) pour parvenir à d’autres fins (obtenir des rapports sexuels). On aboutit ainsi à la conclusion que la solution la plus efficace pour combattre les violences faites aux femmes n’est pas de déconstruire les stéréotypes mais de combattre la violence. C’est plutôt cette hypothèse que les données empiriques semblent confirmer, puisque au sein d’une société, la fréquence des viols est étroitement corrélée au taux de violence. »
« Le nombre de viols par habitant est bien plus faible au Japon – où les rôles sociaux restent genrés – qu’en Occident. Aux États-Unis, les femmes étaient plus en sécurité pendant les années 1950 (avant la libération féministe) que pendant les années 1970 et 1980 (après la libération). »
« Comprendre le phénomène des meurtres de femmes comme la réplique d’un combat du sexe masculin contre le sexe féminin mène à des solutions inefficaces. »
« Le chercheur Steve Stewart-Williams rappelle que chez les humains, les hommes commettent en moyenne 95 % des homicides et représentent 79 % des victimes tandis que chez les chimpanzés – qui ne possèdent pas de culture de masse permettant de propager des stéréotypes de genre ou de conditionner socialement les mâles – les chiffres sont très proches : les mâles commettent 92 % des meurtres et représentent 73 % des victimes. Plutôt que de chercher à modifier les ratios hommes/femmes parmi les auteurs et les victimes, une entreprise qui semble vaine, nous ferions sans doute mieux, pour aider les femmes, de chercher à réduire le dénominateur, c’est-à-dire de combattre la violence. Malheureusement, parce que certaines féministes oublient que les individus sont des individus avant d’être les membres d’une équipe, elles voient un continuum entre les blagues sexistes et les violences faites aux femmes, sans voir de continuum entre les violences en général et les violences faites aux femmes. »
« Le viol est […] perçu comme une affaire de "domination" : si des hommes violent, ce serait pour asseoir la domination du sexe masculin sur le sexe féminin plutôt que, plus banalement, pour avoir un rapport sexuel. Une idée devenue courante dans les mouvements féministes depuis 1975 et la parution du livre de la militante américaine Susan Brownmiller, Against Our Will: Men, Women and Rape. Elle y écrit : "L’homme a découvert que ses organes génitaux pouvaient servir d’arme pour susciter la peur […]. De la préhistoire à nos jours, le viol a joué un rôle essentiel. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un processus conscient d’intimidation par lequel tous les hommes maintiennent toutes les femmes dans un état de peur." Pour combattre les féminicides et les viols, il faudrait donc lutter contre le patriarcat. Déconstruire les stéréotypes, défaire les préjugés, augmenter les subventions à des associations (autoproclamées) féministes, rendre obligatoires les formations contre les biais sexistes inconscients, modifier le rapport des hommes aux femmes. »
« Lorsque, en revanche, on ne superpose pas nos schémas généraux sur le particulier, chaque cas, singulier, n’a en commun que l’usage de la violence par un barbare. La violence faite aux femmes serait une composante (la plus tragique) de la violence dans la société. Plus les habitants d’une société ont recours à la violence (par exemple en braquant des banques) pour parvenir à leurs fins (obtenir de l’argent)… plus ils ont recours à la violence sur des femmes (par exemple en violant) pour parvenir à d’autres fins (obtenir des rapports sexuels). On aboutit ainsi à la conclusion que la solution la plus efficace pour combattre les violences faites aux femmes n’est pas de déconstruire les stéréotypes mais de combattre la violence. C’est plutôt cette hypothèse que les données empiriques semblent confirmer, puisque au sein d’une société, la fréquence des viols est étroitement corrélée au taux de violence. »
« Le nombre de viols par habitant est bien plus faible au Japon – où les rôles sociaux restent genrés – qu’en Occident. Aux États-Unis, les femmes étaient plus en sécurité pendant les années 1950 (avant la libération féministe) que pendant les années 1970 et 1980 (après la libération). »
« Comprendre le phénomène des meurtres de femmes comme la réplique d’un combat du sexe masculin contre le sexe féminin mène à des solutions inefficaces. »
« Le chercheur Steve Stewart-Williams rappelle que chez les humains, les hommes commettent en moyenne 95 % des homicides et représentent 79 % des victimes tandis que chez les chimpanzés – qui ne possèdent pas de culture de masse permettant de propager des stéréotypes de genre ou de conditionner socialement les mâles – les chiffres sont très proches : les mâles commettent 92 % des meurtres et représentent 73 % des victimes. Plutôt que de chercher à modifier les ratios hommes/femmes parmi les auteurs et les victimes, une entreprise qui semble vaine, nous ferions sans doute mieux, pour aider les femmes, de chercher à réduire le dénominateur, c’est-à-dire de combattre la violence. Malheureusement, parce que certaines féministes oublient que les individus sont des individus avant d’être les membres d’une équipe, elles voient un continuum entre les blagues sexistes et les violences faites aux femmes, sans voir de continuum entre les violences en général et les violences faites aux femmes. »
Jean-Marc Daniel sur France Inter le 24 octobre 2023 : « Le gros problème, c’est le déficit extérieur. […] La France vit au dessus de ses moyens. […] Pour financer tout ça, nous sommes obligés de nous vendre. […] Comme on ne vend pas assez à l’étranger pour compenser nos importations, on vend notre patrimoine. Nous sommes le pays au monde où l’immobilier est le plus détenu par des étrangers. […] Dont la dette publique est détenue par des étrangers. […] Où la bourse est détenue par des étrangers. Et donc, concrètement, au nom de notre pouvoir d’achat, nous générons sur la génération d’après des besoins, des nécessités… Il va falloir rémunérer sous forme de loyers cet immobilier qui est détenu par des étrangers, sous forme d’intérêts cette dette publique qui est détenue par des étrangers. […] La conséquence de ça, c’est que notre pouvoir d’achat actuel est construit sur la baisse du pouvoir d’achat de la génération d’après. »
« L’ordonnance de référé du 11 août 2023 du tribunal judiciaire de Paris vient préciser, de manière très motivée, le cadre dans lequel les hébergeurs doivent communiquer les données d’identification qu’ils détiennent. […] Dans cette affaire, une cadre d’une société avait été la cible depuis plus d’un an de messages s’en prenant à sa personne ou à son apparence physique, publiés sous pseudonyme, sur son compte professionnel LinkedIn, en mode public, en commentaire de ses publications, ou en mode privé. Elle avait donc sollicité le tribunal pour qu’il ordonne à LinkedIn de livrer les données permettant d’identifier les titulaires des comptes à l’origine de ces messages. […] Après analyse des douze messages malveillants envers une personne en un an, le tribunal a estimé que ces éléments étaient crédibles et démontraient que le litige potentiel n’était manifestement pas voué à l’échec. »
« Le rapport parlementaire, qui doit être voté jeudi (14 septembre) […] encourage notamment les pays de l’UE à adopter le modèle actuellement mis en œuvre en Suède, en France et en Irlande. »
Dans une lettre adressée au Parlement européen, l’Alliance européenne des travailleurs du sexe (European Sex Workers Alliance, ESWA), Human Rights Watch, Amnesty International et dix autres organisations ont appelé les députés européens à voter contre le rapport, le qualifiant de "partial et nuisible". »
« "La criminalisation de tout aspect du travail du sexe, proposée par ce rapport, ne protège pas les droits des femmes et des autres personnes engagées dans le travail du sexe", peut-on lire dans la lettre. […] Selon les organisations, la criminalisation des clients pourrait conduire à la clandestinité et à une moindre sécurité pour les travailleurs du sexe. La lettre reproche également au rapport de ne pas faire de distinction entre les tiers qui abusent ou exploitent les travailleurs du sexe et ceux qui leur apportent soutien et sécurité. Cette approche pourrait également finir par cibler les travailleurs du sexe qui partagent des locaux pour des raisons de sécurité, prévient la lettre, qui critique globalement l’approche du rapport en ce qui concerne le droit à l’autonomie corporelle. "La criminalisation de l’achat de services sexuels prive tout un groupe de personnes (dont la plupart sont des femmes) du droit de prendre des décisions concernant leur vie", peut-on lire dans la lettre. »
« Selon un rapport d’Amnesty International sur l’Irlande, l’un des pays qui criminalisent les acheteurs, cette approche réglementaire a non seulement augmenté l’exposition à des comportements à risque de la part des clients, mais a également accru la crainte des travailleurs du sexe qui travaillent ensemble d’être accusés de tenir un bordel. »
« Toutefois, selon Mme Noichl, le rapport aborde les expériences de la majorité des femmes impliquées dans la prostitution, qui ne choisissent pas de vendre des services sexuels, mais y sont contraintes. "Je sais que certaines personnes choisissent de se prostituer et veulent être considérées comme des travailleuses du sexe. Je comprends cela, mais il s’agit d’un petit groupe", a-t-elle déclaré, ajoutant qu’"en tant que personne politique, mon travail consiste à élaborer des politiques pour la majorité, et non pour un petit groupe". »
Un argument qu’on aura peut-être l’occasion de lui retourner...
« "La prostitution n’est pas un choix, mais plutôt un manque d’opportunités", a déclaré Saga Brodersen, experte auprès de la fondation suédoise Child X, ajoutant que "l’achat de services sexuels est un acte de violence". […] L’activiste espagnole Amelia Tiganus a également appelé à l’abolition de la prostitution par la criminalisation des proxénètes et des acheteurs de services sexuels. "Si nous parlons de progrès, nous ne pouvons pas continuer à supposer que les femmes existent pour le plaisir sexuel des hommes", a-t-elle déclaré, appelant les législateurs de l’UE à soutenir le rapport. »
Le Progrès étant une religion, il n’est pas étonnant de voir son clergé jouer les inquisiteurs !
Dans une lettre adressée au Parlement européen, l’Alliance européenne des travailleurs du sexe (European Sex Workers Alliance, ESWA), Human Rights Watch, Amnesty International et dix autres organisations ont appelé les députés européens à voter contre le rapport, le qualifiant de "partial et nuisible". »
« "La criminalisation de tout aspect du travail du sexe, proposée par ce rapport, ne protège pas les droits des femmes et des autres personnes engagées dans le travail du sexe", peut-on lire dans la lettre. […] Selon les organisations, la criminalisation des clients pourrait conduire à la clandestinité et à une moindre sécurité pour les travailleurs du sexe. La lettre reproche également au rapport de ne pas faire de distinction entre les tiers qui abusent ou exploitent les travailleurs du sexe et ceux qui leur apportent soutien et sécurité. Cette approche pourrait également finir par cibler les travailleurs du sexe qui partagent des locaux pour des raisons de sécurité, prévient la lettre, qui critique globalement l’approche du rapport en ce qui concerne le droit à l’autonomie corporelle. "La criminalisation de l’achat de services sexuels prive tout un groupe de personnes (dont la plupart sont des femmes) du droit de prendre des décisions concernant leur vie", peut-on lire dans la lettre. »
« Selon un rapport d’Amnesty International sur l’Irlande, l’un des pays qui criminalisent les acheteurs, cette approche réglementaire a non seulement augmenté l’exposition à des comportements à risque de la part des clients, mais a également accru la crainte des travailleurs du sexe qui travaillent ensemble d’être accusés de tenir un bordel. »
« Toutefois, selon Mme Noichl, le rapport aborde les expériences de la majorité des femmes impliquées dans la prostitution, qui ne choisissent pas de vendre des services sexuels, mais y sont contraintes. "Je sais que certaines personnes choisissent de se prostituer et veulent être considérées comme des travailleuses du sexe. Je comprends cela, mais il s’agit d’un petit groupe", a-t-elle déclaré, ajoutant qu’"en tant que personne politique, mon travail consiste à élaborer des politiques pour la majorité, et non pour un petit groupe". »
Un argument qu’on aura peut-être l’occasion de lui retourner...
« "La prostitution n’est pas un choix, mais plutôt un manque d’opportunités", a déclaré Saga Brodersen, experte auprès de la fondation suédoise Child X, ajoutant que "l’achat de services sexuels est un acte de violence". […] L’activiste espagnole Amelia Tiganus a également appelé à l’abolition de la prostitution par la criminalisation des proxénètes et des acheteurs de services sexuels. "Si nous parlons de progrès, nous ne pouvons pas continuer à supposer que les femmes existent pour le plaisir sexuel des hommes", a-t-elle déclaré, appelant les législateurs de l’UE à soutenir le rapport. »
Le Progrès étant une religion, il n’est pas étonnant de voir son clergé jouer les inquisiteurs !
Extrait d’un entretien avec Jean Szlamowicz, professeur de linguistique
« L'écriture inclusive n'existe que par la bonne volonté de certains décideurs convaincus qu'il faut adopter cette mode pour ne pas être ringardisé. […] On la trouve essentiellement dans certains milieux sociaux qui s'imaginent être "progressistes" : c'est avant tout une image de soi que l'on propage avec l'écriture inclusive. Ce narcissisme idéologique consiste à montrer que l'on est une bonne personne et que l'on est au courant des dernières tendances du conformisme idéologique. »
« L'écriture inclusive pose une question de fond : si on l'accepte, alors cela signifie qu'il n'y a plus de référence commune. Chacun peut alors introduire sa préférence comme norme et imposer sa pratique au nom de la cause qu'il défend. C'est introduire une forme de séparatisme dans les usages collectifs, ce que l'institution ne peut accepter sans faire exploser ses propres cadres. Par ailleurs, l'écriture inclusive signale une opinion idéologique, ce qui est discriminatoire – qu'on songe au signalement politique que cela représente sur une copie d'examen. La conventionalité et l'arbitraire de l'orthographe protègent justement des interprétations idéologiques sauvages et de l'interventionnisme militant. »
« Et que penser des langues sans genre comme le persan ou le finnois, le turc ou le vietnamien? Leurs locuteurs auraient-ils du mal à distinguer les femmes des hommes ? […] L'inclusivisme décrète que l'on devrait aligner les formes grammaticales sur l'identité sexuelle, mais les langues ne fonctionnent pas ainsi. C'est pareil pour le pluriel : on renvoie à une pluralité de personnes, il s'accorde pourtant au singulier et personne n'en tire une interprétation psycho-idéologique. De la même manière que le nombre grammatical n'est pas le nombre mathématique, le "genre" grammatical n'est pas le genre sexuel. »
« L'écriture inclusive n'existe que par la bonne volonté de certains décideurs convaincus qu'il faut adopter cette mode pour ne pas être ringardisé. […] On la trouve essentiellement dans certains milieux sociaux qui s'imaginent être "progressistes" : c'est avant tout une image de soi que l'on propage avec l'écriture inclusive. Ce narcissisme idéologique consiste à montrer que l'on est une bonne personne et que l'on est au courant des dernières tendances du conformisme idéologique. »
« L'écriture inclusive pose une question de fond : si on l'accepte, alors cela signifie qu'il n'y a plus de référence commune. Chacun peut alors introduire sa préférence comme norme et imposer sa pratique au nom de la cause qu'il défend. C'est introduire une forme de séparatisme dans les usages collectifs, ce que l'institution ne peut accepter sans faire exploser ses propres cadres. Par ailleurs, l'écriture inclusive signale une opinion idéologique, ce qui est discriminatoire – qu'on songe au signalement politique que cela représente sur une copie d'examen. La conventionalité et l'arbitraire de l'orthographe protègent justement des interprétations idéologiques sauvages et de l'interventionnisme militant. »
« Et que penser des langues sans genre comme le persan ou le finnois, le turc ou le vietnamien? Leurs locuteurs auraient-ils du mal à distinguer les femmes des hommes ? […] L'inclusivisme décrète que l'on devrait aligner les formes grammaticales sur l'identité sexuelle, mais les langues ne fonctionnent pas ainsi. C'est pareil pour le pluriel : on renvoie à une pluralité de personnes, il s'accorde pourtant au singulier et personne n'en tire une interprétation psycho-idéologique. De la même manière que le nombre grammatical n'est pas le nombre mathématique, le "genre" grammatical n'est pas le genre sexuel. »
« Entre le pont Bonaparte qui relie le Vieux-Lyon à Bellecour, et la passerelle Saint-Vincent à hauteur de la Fresque des Lyonnais, le coût de nettoyage d'environ 700 mères carrés de tags a été estimé par la collectivité à 55 000 euros. »
« La Métropole de Lyon ne compte pas mettre la main au portefeuille. […] La crainte non dévoilée serait de remettre en état les quais pour finalement devoir recommencer quelques semaines plus tard. Pour contrer cette spirale qu’ils ont eux-mêmes créés, les écologistes envisagent de détaguer puis ensuite d’occuper l’espace en faisant réaliser à des artistes une grande fresque murale le long de la rivière. Sauf que les architectes des Bâtîments de France sont très pointilleux sur ce genre de rajout dans un secteur classé à l’Unesco. »
« Alors en attendant de trouver la solution miracle, ou le chemin jusqu’à son portefeuille, la Métropole laissera les quais dans un état qui ne va faire qu’empirer. De son côté, la Ville de Lyon met en avant l'argent dépensé depuis des mois, car à chaque passage de manifestations anti-réforme des retraites, des dizaines de tags revendicatifs ou insultants apparaissaient sur le parcours. »
« La Métropole de Lyon ne compte pas mettre la main au portefeuille. […] La crainte non dévoilée serait de remettre en état les quais pour finalement devoir recommencer quelques semaines plus tard. Pour contrer cette spirale qu’ils ont eux-mêmes créés, les écologistes envisagent de détaguer puis ensuite d’occuper l’espace en faisant réaliser à des artistes une grande fresque murale le long de la rivière. Sauf que les architectes des Bâtîments de France sont très pointilleux sur ce genre de rajout dans un secteur classé à l’Unesco. »
« Alors en attendant de trouver la solution miracle, ou le chemin jusqu’à son portefeuille, la Métropole laissera les quais dans un état qui ne va faire qu’empirer. De son côté, la Ville de Lyon met en avant l'argent dépensé depuis des mois, car à chaque passage de manifestations anti-réforme des retraites, des dizaines de tags revendicatifs ou insultants apparaissaient sur le parcours. »
Le centre pénitencerie de La Farlède (Var) propose aux détenus depuis deux ans de cultiver un potager. « L’initiative vise notamment à favoriser la réinsertion des détenus », commente BFM TV. Ironie ?
« On ne peut pas simultanément envier l'actionnaire et empêcher le travailleur de le devenir à travers la capitalisation. Sauf si le but est de le maintenir dans la sujétion à des fins politiques. »
« Via un nouveau rapport paru ce 26 janvier [2023], la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat entend bien alerter les autorités concernées. Sa présidente (UDI) Françoise Gatel et son premier vice-président (LR) Rémy Pointereau chargé de la simplification, s'alarment d'une "addiction" et plaident pour une "thérapie de choc". »
« "Les élus locaux n'en peuvent plus et nous parlent de ' harcèlement textuel' !", s'exclament-ils auprès de La Tribune, d'une même voix. »
« Le constat est unanime : l'ordre juridique doit bâtir des équilibres toujours "plus subtils" et "plus complexes" entre des demandes "toutes légitimes" mais "souvent contradictoires". "Les pouvoirs publics cèdent volontiers à la création de la norme ''magique'' afin de donner l'impression, voire l'illusion, qu'ils ont réglé la question dans l'intérêt général", écrivent la sénatrice d'Ille-et-Vilaine et le sénateur du Cher. »
« D'autant qu'une norme peut rimer avec "judiciarisation excessive de la société". Les parlementaires, imaginent-ils, ne sont pas à l'abri d'un projet de loi qui viendrait protéger les maires contre les recours abusifs de leurs habitants qui les attaqueraient suite à des accidents voire à des agressions en-dehors des horaires d'éclairage public. »
« Tant est si bien que l'inflation normative "complexifie" les projets locaux et "augmente significativement le coût". "La multiplication des normes constitue donc indéniablement un frein au développement des territoires (...) Or la loi doit avant tout permettre et non entraver", ajoutent les deux membres de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat. »
« "Les élus locaux n'en peuvent plus et nous parlent de ' harcèlement textuel' !", s'exclament-ils auprès de La Tribune, d'une même voix. »
« Le constat est unanime : l'ordre juridique doit bâtir des équilibres toujours "plus subtils" et "plus complexes" entre des demandes "toutes légitimes" mais "souvent contradictoires". "Les pouvoirs publics cèdent volontiers à la création de la norme ''magique'' afin de donner l'impression, voire l'illusion, qu'ils ont réglé la question dans l'intérêt général", écrivent la sénatrice d'Ille-et-Vilaine et le sénateur du Cher. »
« D'autant qu'une norme peut rimer avec "judiciarisation excessive de la société". Les parlementaires, imaginent-ils, ne sont pas à l'abri d'un projet de loi qui viendrait protéger les maires contre les recours abusifs de leurs habitants qui les attaqueraient suite à des accidents voire à des agressions en-dehors des horaires d'éclairage public. »
« Tant est si bien que l'inflation normative "complexifie" les projets locaux et "augmente significativement le coût". "La multiplication des normes constitue donc indéniablement un frein au développement des territoires (...) Or la loi doit avant tout permettre et non entraver", ajoutent les deux membres de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat. »
« La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné lundi [23 janvier 2023] la Lituanie pour violation de la liberté d'expression après l'apposition d'un avertissement présentant comme "nuisible pour les enfants" un recueil de contes mettant en scène des personnages LGBTI. »
« La Grande Chambre, formation suprême de la CEDH, estime que "la restriction de l'accès des enfants à ces contenus ne visait aucun but qu'elle pourrait considérer comme légitime", et note que "les mesures appliquées au livre avaient pour but de limiter l'accès des enfants à des contenus représentant des relations homosexuelles comme essentiellement équivalentes aux relations hétérosexuelles". »
« L'affaire avait été portée en 2019 devant la CEDH par Neringa Dangvyde Macate, auteure lituanienne de littérature pour enfants. En 2013, l'Université lituanienne des sciences de l'éducation publia l'un de ses recueils de contes, avec le soutien financier du ministère de la Culture. Deux des six contes du livre portaient sur des relations et des mariages entre personnes du même sexe, indique la CEDH. Après plusieurs plaintes adressées au ministère et à l'université, reprochant notamment à l'ouvrage d'"encourager les perversions", l'université avait décidé de suspendre la diffusion du livre et de rappeler les exemplaires en librairie. Sa distribution n'avait repris qu'un an plus tard, tandis que l'ouvrage, destiné aux enfants de neuf à dix ans, était marqué d'un avertissement le présentant comme "nuisible pour les enfants de moins de quatorze ans". »
« La Grande Chambre a estimé que le recueil de contes incitait au contraire "au respect et à l'acceptation de tous les membres de la société", et écarté la position du gouvernement lituanien : celui-ci assurait que le livre promouvait les familles homoparentales "au détriment des autres formes de famille". »
« La Grande Chambre, formation suprême de la CEDH, estime que "la restriction de l'accès des enfants à ces contenus ne visait aucun but qu'elle pourrait considérer comme légitime", et note que "les mesures appliquées au livre avaient pour but de limiter l'accès des enfants à des contenus représentant des relations homosexuelles comme essentiellement équivalentes aux relations hétérosexuelles". »
« L'affaire avait été portée en 2019 devant la CEDH par Neringa Dangvyde Macate, auteure lituanienne de littérature pour enfants. En 2013, l'Université lituanienne des sciences de l'éducation publia l'un de ses recueils de contes, avec le soutien financier du ministère de la Culture. Deux des six contes du livre portaient sur des relations et des mariages entre personnes du même sexe, indique la CEDH. Après plusieurs plaintes adressées au ministère et à l'université, reprochant notamment à l'ouvrage d'"encourager les perversions", l'université avait décidé de suspendre la diffusion du livre et de rappeler les exemplaires en librairie. Sa distribution n'avait repris qu'un an plus tard, tandis que l'ouvrage, destiné aux enfants de neuf à dix ans, était marqué d'un avertissement le présentant comme "nuisible pour les enfants de moins de quatorze ans". »
« La Grande Chambre a estimé que le recueil de contes incitait au contraire "au respect et à l'acceptation de tous les membres de la société", et écarté la position du gouvernement lituanien : celui-ci assurait que le livre promouvait les familles homoparentales "au détriment des autres formes de famille". »
« La rhétorique implicite du spot est très perverse : elle suggère un continuum logique entre la vision patriarcale du couple et la violence. »
« Le continuum logique s'applique de même au chef d'entreprise qui préfère favoriser une candidature (homme ou femme, on ne saura pas) moins risquée pour son entreprise que l'embauche d'une jeune mère fatiguée et peu disponible. […] Qu'y a-t-il de choquant, pire, qu'y a-t- il de potentiellement violent dans ce choix, exprimé d'ailleurs fort poliment par un chef d'entreprise qui prend le temps de rappeler la candidate et de la rassurer sur ses compétences ? »
« Enfin, doit-on vraiment penser que tous les gamins mal élevés nourris au porno sont des meurtriers potentiels ? »
« Non seulement je ne vois pas où commence le sexisme dans ce spot, mais je ne vois pas pourquoi il se terminerait plus mal en tant que tel. Sexisme, féminicide: on croirait que la liste traditionnelle des péché capitaux était incomplète; ou plutôt, on a l'impression qu'il faut lui en substituer un nouvelle, où la relation aux femmes devient critère déterminant. Pour ma part, je ne crois pas que quiconque tuerait une femme parce qu'elle est femme, sauf peut-être dans les pays où on noie les nouveau-nés de sexe féminin ; mais je sais que le meurtre est au bout de la colère, de la luxure, de l'orgueil et de l'envie. Et que l'on tue un homme ou que l'on tue une femme, ce qui me révulse, c'est que l'on tue un être humain. »
« Le continuum logique s'applique de même au chef d'entreprise qui préfère favoriser une candidature (homme ou femme, on ne saura pas) moins risquée pour son entreprise que l'embauche d'une jeune mère fatiguée et peu disponible. […] Qu'y a-t-il de choquant, pire, qu'y a-t- il de potentiellement violent dans ce choix, exprimé d'ailleurs fort poliment par un chef d'entreprise qui prend le temps de rappeler la candidate et de la rassurer sur ses compétences ? »
« Enfin, doit-on vraiment penser que tous les gamins mal élevés nourris au porno sont des meurtriers potentiels ? »
« Non seulement je ne vois pas où commence le sexisme dans ce spot, mais je ne vois pas pourquoi il se terminerait plus mal en tant que tel. Sexisme, féminicide: on croirait que la liste traditionnelle des péché capitaux était incomplète; ou plutôt, on a l'impression qu'il faut lui en substituer un nouvelle, où la relation aux femmes devient critère déterminant. Pour ma part, je ne crois pas que quiconque tuerait une femme parce qu'elle est femme, sauf peut-être dans les pays où on noie les nouveau-nés de sexe féminin ; mais je sais que le meurtre est au bout de la colère, de la luxure, de l'orgueil et de l'envie. Et que l'on tue un homme ou que l'on tue une femme, ce qui me révulse, c'est que l'on tue un être humain. »
« Plusieurs milliers de jeunes scandaient qu'ils avaient "peur de la réforme" et qu'ils voulaient "profiter de la vie". À plus de quarante ans de la retraite, alors que personne ne peut vraiment prédire à quoi ressemblera alors le marché du travail et encore moins le système qui prévaudra, ces jeunes […] revendiquent de pouvoir enfin "profiter" […] après avoir "travaillé toute leur vie", ce qui naturellement va les "crever". Ce qui les motive, ce n'est pas trouver une voie qui leur convienne, de se prendre en main, de s'assurer eux-mêmes pour avoir une retraite confortable. Non, la seule assurance qu'ils réclament, c'est celle d'être pris en charge. »
« La passivité de ces jeunes laisse perplexe. Ne sont-ils nés que pour subir ? Leur ambition n'est-elle que de "profiter" le plus tôt possible d'un temps libre qu'ils ne veulent pas payer ? N'y a-t-il pas parmi eux des ambitieux productifs, de futurs réorganisateurs de la société, des entrepreneurs, des politiques qui pourraient imaginer une réforme des retraites beaucoup plus audacieuse ? »
« Ceux qui hurlent dans les micros des radios et des télés ne savent que protester contre tout ce qu'on leur propose. On n'en a entendu aucun essayer de se projeter dans un avenir lointain, dans un monde remodelé par les innovations qui se bousculent de tous les côtés ; aucun esquisser de possibles solutions. Parce qu'un système unifié pour tous est obligatoirement un système qui étouffe les individualités. Allons les jeunes, manifestez pour avoir plus de liberté pas pour pouvoir profiter ! »
« La passivité de ces jeunes laisse perplexe. Ne sont-ils nés que pour subir ? Leur ambition n'est-elle que de "profiter" le plus tôt possible d'un temps libre qu'ils ne veulent pas payer ? N'y a-t-il pas parmi eux des ambitieux productifs, de futurs réorganisateurs de la société, des entrepreneurs, des politiques qui pourraient imaginer une réforme des retraites beaucoup plus audacieuse ? »
« Ceux qui hurlent dans les micros des radios et des télés ne savent que protester contre tout ce qu'on leur propose. On n'en a entendu aucun essayer de se projeter dans un avenir lointain, dans un monde remodelé par les innovations qui se bousculent de tous les côtés ; aucun esquisser de possibles solutions. Parce qu'un système unifié pour tous est obligatoirement un système qui étouffe les individualités. Allons les jeunes, manifestez pour avoir plus de liberté pas pour pouvoir profiter ! »
« La cour d'appel de Metz a condamné un homme de vingt ans à deux ans d'emprisonnement, dont huit mois ferme, pour avoir tué un chat et l'avoir dépecé en se filmant avant de diffuser les vidéos sur Snapchat, a-t-on appris auprès des parties civiles. Début novembre, le jeune homme avait posté plusieurs vidéos sur le réseau social Snapchat, se montrant en train de dépecer un chat. Dans plusieurs messages, il expliquait avoir tué le chat en lui tirant une balle de plomb dans la tête. En première instance, au tribunal de Sarreguemines (Moselle), le prévenu avait été condamné à dix mois d'emprisonnement, dont quatre mois ferme, mais le parquet avait fait appel de cette décision. »
« Dans les heures qui ont suivi le saccage des bâtiments gouvernementaux par des insurgés d'extrême droite dans la capitale brésilienne le 8 janvier dernier, un nouveau compte est apparu sur Instagram. Dénommé Contragolpe Brasil – un jeu de mots astucieux qui signifie à la fois "Contre le coup d'Etat au Brésil" et "Contre-souffle au Brésil" –, ce compte a rapidement commencé à publier des photos de participants présumés aux émeutes. L'idée était de recueillir des informations auprès de la population afin d'identifier "les personnes qui attaquent la démocratie au Brésil", ce qui permettrait aux autorités de retrouver et de punir plus facilement ceux qui ont échappé à une arrestation ce jour-là. »
« Les personnes derrière le compte Contragolpe Brasil, qui restent anonymes (nos demandes d'interview sont restées lettre morte), ont lancé un appel pour que les gens commencent à leur envoyer, en message privé, des photos et des informations sur les personnes ayant participé aux saccages. Ils ont également demandé aux gens de transmettre ces informations aux autorités. »
« Ce compte Instagram n'est qu'un exemple des efforts réalisés actuellement en matière de crowdsourcing pour identifier les émeutiers. Agência Lupa, une agence de vérification des faits, a créé une base de données générée à partir de textes, de photos et de vidéos postés le jour de l'insurrection. Toutes les informations étaient envoyées de manière anonyme et privée. »
« Cette méthode d'identification des participants à des événements criminels de masse en parcourant les réseaux sociaux à la recherche d'indices n'est pas nouvelle. Des citoyens américains ont fait de même pour aider à identifier les responsables de l'insurrection du 6 janvier 2021. Certains ont même formé des groupes, comme The Deep State Dogs, afin d'identifier ceux qui ont vandalisé le Capitole ou qui qui ont agressé les forces de l'ordre et la presse. Les membres de ces groupes venaient d'horizons divers mais avaient un objectif commun : la responsabilité. »
Attiser les tensions qui minent leur pays, nourrir la suspicion réciproque, c'est ça leur conception de la "responsabilité" ?
« Les personnes derrière le compte Contragolpe Brasil, qui restent anonymes (nos demandes d'interview sont restées lettre morte), ont lancé un appel pour que les gens commencent à leur envoyer, en message privé, des photos et des informations sur les personnes ayant participé aux saccages. Ils ont également demandé aux gens de transmettre ces informations aux autorités. »
« Ce compte Instagram n'est qu'un exemple des efforts réalisés actuellement en matière de crowdsourcing pour identifier les émeutiers. Agência Lupa, une agence de vérification des faits, a créé une base de données générée à partir de textes, de photos et de vidéos postés le jour de l'insurrection. Toutes les informations étaient envoyées de manière anonyme et privée. »
« Cette méthode d'identification des participants à des événements criminels de masse en parcourant les réseaux sociaux à la recherche d'indices n'est pas nouvelle. Des citoyens américains ont fait de même pour aider à identifier les responsables de l'insurrection du 6 janvier 2021. Certains ont même formé des groupes, comme The Deep State Dogs, afin d'identifier ceux qui ont vandalisé le Capitole ou qui qui ont agressé les forces de l'ordre et la presse. Les membres de ces groupes venaient d'horizons divers mais avaient un objectif commun : la responsabilité. »
Attiser les tensions qui minent leur pays, nourrir la suspicion réciproque, c'est ça leur conception de la "responsabilité" ?
Replika ? C'est paraît-il un chatbot susceptible de faire office ami virtuel. « Contre un abonnement payant, on peut choisir que le logiciel agisse de manière romantique, voire érotique », précise Numerama. Mais pour certains utilisateurs, l'expérience aurait « viré au harcèlement sexuel de la part d'un logiciel aux propos beaucoup plus agressifs qu'attendus ».
« Selon la BBC, au Royaume-Uni, le nombre de femmes pédocriminelles connaît une importante augmentation. Il serait pour l'instant impossible de savoir si cela est dû à une réelle augmentation de la criminalité féminine, ou bien à l'augmentation du nombre de pédocriminels se déclarants femmes, car le sexe de naissance n'est plus pris en compte par les autorités. »
« Au moins seize unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.
« Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84 %, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d'une prise de conscience de la population, ou d'une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d'un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l'idéologie transgenre. »
« Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d'être incarcérés dans les prisons pour femmes. »
« En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l'accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ? »
« Au moins seize unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.
« Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84 %, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d'une prise de conscience de la population, ou d'une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d'un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l'idéologie transgenre. »
« Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d'être incarcérés dans les prisons pour femmes. »
« En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l'accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ? »
Cela à l'occasion des Jeux Olympiques de 2024. En invoquant même parfois des prétextes relativement futiles.
« Dans ce premier amendement, défendu par Philippe Tabarot (LR), il s'agit d'autoriser la captation du son par les caméras. […] Un autre amendement vise cette fois à mobiliser la vidéosurveillance pour "lutter efficacement contre la multiplication des infractions de prise en charge illégale de clients par des transporteurs publics particuliers, VTC ou taxis clandestins". Une situation qui "porte atteinte à l'image de la France auprès des voyageurs", lit-on dans l'exposé des motifs. Quant au dernier amendement du genre déposé par la droite, il souhaite ouvrir la possibilité "mettre en œuvre un traitement algorithmique destiné à identifier, sur la base de leurs caractéristiques biométriques, des personnes limitativement et préalablement énumérées faisant peser une menace grave et immédiate sur l'ordre public". […] Il s'agit de recourir "à des traitements de données biométriques en temps réel dans l'espace public". »
« Dans ce premier amendement, défendu par Philippe Tabarot (LR), il s'agit d'autoriser la captation du son par les caméras. […] Un autre amendement vise cette fois à mobiliser la vidéosurveillance pour "lutter efficacement contre la multiplication des infractions de prise en charge illégale de clients par des transporteurs publics particuliers, VTC ou taxis clandestins". Une situation qui "porte atteinte à l'image de la France auprès des voyageurs", lit-on dans l'exposé des motifs. Quant au dernier amendement du genre déposé par la droite, il souhaite ouvrir la possibilité "mettre en œuvre un traitement algorithmique destiné à identifier, sur la base de leurs caractéristiques biométriques, des personnes limitativement et préalablement énumérées faisant peser une menace grave et immédiate sur l'ordre public". […] Il s'agit de recourir "à des traitements de données biométriques en temps réel dans l'espace public". »
« Pour David Belliard, maire adjoint écolo à la "transformation de l'espace public et mobilités", la série qui fait de la capitale une sorte de bonbon sucré instagrammable ne fait pas que véhiculer une image "conservatrice" de la capitale, elle vit sur le "déni climatique". […] Vous l'aurez compris, le déclassement de la capitale n'est donc pas seulement le résultat de la négligence de sa mairie socialiste mais un projet idéologique qui promet de la redessiner pour en chasser les touristes qui ne sont pas encore totalement dégoûtés par l'intermittence des transports publics, la pénurie de chauffeurs de bus, les rats ou encore le saccage du mobilier urbain au nom de l'enchevêtrement de planifications locales. »
Un « plan anti-avortement » ? « Une initiative controversée du parti d’extrême droite Vox visant à empêcher les avortements dans la région espagnole de Castille-et-León » ? À la lecture du titre puis du chapeau cet article d'Euractiv, on s'imagine qu'il s'agit de restreindre sévèrement le droit à l'avortement. Ce qui s'avère trompeur, étant donné les précisions apportées par la suite : « Le "protocole du battement de cœur du fœtus" sera proposé aux femmes enceintes de six à neuf semaines, a expliqué M. Garcia Gallardo, dans le but de permettre aux parents de créer un lien émotionnel avec leur bébé. "Les médecins ne seront pas forcés de faire quoi que ce soit, les femmes enceintes ne seront pas forcées de faire quoi que ce soit", a déclaré M. Fernández Mañueco lundi. »
Réaction exemplaire, mais défaillance lamentable de l'État. « À Marseille (Bouches-du-Rhône), les habitants de la cité HLM des Campanules, située dans le 11e arrondissement de la ville, se mobilisent contre l'installation d'un trafic de stupéfiants. Des dealers occupent en effet l'entrée de la résidence. Face à cette situation, des habitants se relaient jour et nuit pour éviter de voir ce trafic s'implanter dans leur immeuble. "On est à peu près une quarantaine chaque jour", explique une résidente rencontrée par C-News en précisant "on espère donner l'exemple dans d'autres cités". »
Céline de Laurens, adjointe au maire de Lyon chargée de la Santé, le dit explicitement : elle veut « créer une nouvelle norme sociale de comportement ». C'est la raison pour laquelle la mairie écologiste vient d'interdire la cigarette aux abords des écoles. Cela confirme le dévoiement de la politique, plus prononcé encore sous l'impulsion des écologistes : elle ne consiste plus à fixer des règles communes, mais à à s'immiscer dans chaque aspect de sa vie, non pas seulement pour vous imposer des obligations, mais pour façonner vos inclinations, vos aspirations… Cela devrait nous inquiéter.
« L'isolation des combles et des murs creux du parc de logements existant au Royaume-Uni ne réduit la consommation de gaz que pendant la première ou la deuxième année. Toutes les économies d'énergie disparaissent la quatrième année après une rénovation, selon une étude de chercheuses en politiques publiques et environnement de l'Université de Cambridge parue en janvier 2023. »
« L'étude britannique a suivi en détail les données de consommation de gaz de 55 000 ménages en Angleterre et au Pays de Galles entre 2005 et 2017. Pendant au moins cinq ans avant et après l'installation de l'isolation. Les deux chercheuses ont découvert que l'isolation des murs creux entraînait une baisse moyenne de 7 % de la consommation de gaz au cours de la première année. Un effet intéressant, donc. Las, le chiffre tombait à 2,7 % la deuxième année. La quatrième année, les économies d'énergie devenaient négligeables. Encore moins efficace, l'isolation des combles avec une baisse de la consommation de gaz qui chutait à 1,8 % au bout d'un an devient carrément insignifiante dès la deuxième année. »
« Les résultats de l'étude suggèrent qu'il peut y avoir un "effet de rebond" significatif. Les consommateurs changent très vite de comportement et l'économie réalisée grâce à la rénovation est rapidement annulée par une augmentation de la consommation d'énergie. En clair, les gens préfèrent dépenser autant qu'avant voire plus pour obtenir toujours plus de confort. Surtout, l'installation d'une isolation s'accompagne souvent parallèlement d'extensions des maisons, ajouts de nouvelles pièces, d'une nouvelle salle de bains, de constructions de vérandas qui consomment de l'énergie supplémentaire. »
« Autre explication : après deux, trois ou quatre ans, les ménages anglais ont moins fait attention à limiter leur chauffage car ils estimaient avoir rentabilisé leurs travaux. Ils peuvent aussi… laisser leurs fenêtres ouvertes car ils ont trop chaud depuis la rénovation de leur logement ! Enfin, l'étude pointe que certains professionnels du BTP ne travaillent pas avec la rigueur nécessaire. Sans parler des matières isolantes dont l'effet peut s'amoindrir avec le temps. L'Allemagne a observé le même phénomène déprimant : malgré les milliards investis dans la rénovation énergétique des bâtiments depuis une décennie, la consommation énergétique du logement germanique est restée stable. »
« Une fois la rénovation effectuée, les 20 % les plus pauvres vont même avoir tendance à davantage consommer pour profiter d'une maison plus chaude, plus agréable. Ces travaux permettent, certes, de réduire la précarité énergétique des ménages en difficulté mais force est de constater que cela n'aidera en rien les objectifs de réduction d'énergie du Royaume-Uni, observent les chercheuses qui rappellent que les politiques d'aides publiques des rénovations sont orientées vers les plus vulnérables. »
« L'étude britannique a suivi en détail les données de consommation de gaz de 55 000 ménages en Angleterre et au Pays de Galles entre 2005 et 2017. Pendant au moins cinq ans avant et après l'installation de l'isolation. Les deux chercheuses ont découvert que l'isolation des murs creux entraînait une baisse moyenne de 7 % de la consommation de gaz au cours de la première année. Un effet intéressant, donc. Las, le chiffre tombait à 2,7 % la deuxième année. La quatrième année, les économies d'énergie devenaient négligeables. Encore moins efficace, l'isolation des combles avec une baisse de la consommation de gaz qui chutait à 1,8 % au bout d'un an devient carrément insignifiante dès la deuxième année. »
« Les résultats de l'étude suggèrent qu'il peut y avoir un "effet de rebond" significatif. Les consommateurs changent très vite de comportement et l'économie réalisée grâce à la rénovation est rapidement annulée par une augmentation de la consommation d'énergie. En clair, les gens préfèrent dépenser autant qu'avant voire plus pour obtenir toujours plus de confort. Surtout, l'installation d'une isolation s'accompagne souvent parallèlement d'extensions des maisons, ajouts de nouvelles pièces, d'une nouvelle salle de bains, de constructions de vérandas qui consomment de l'énergie supplémentaire. »
« Autre explication : après deux, trois ou quatre ans, les ménages anglais ont moins fait attention à limiter leur chauffage car ils estimaient avoir rentabilisé leurs travaux. Ils peuvent aussi… laisser leurs fenêtres ouvertes car ils ont trop chaud depuis la rénovation de leur logement ! Enfin, l'étude pointe que certains professionnels du BTP ne travaillent pas avec la rigueur nécessaire. Sans parler des matières isolantes dont l'effet peut s'amoindrir avec le temps. L'Allemagne a observé le même phénomène déprimant : malgré les milliards investis dans la rénovation énergétique des bâtiments depuis une décennie, la consommation énergétique du logement germanique est restée stable. »
« Une fois la rénovation effectuée, les 20 % les plus pauvres vont même avoir tendance à davantage consommer pour profiter d'une maison plus chaude, plus agréable. Ces travaux permettent, certes, de réduire la précarité énergétique des ménages en difficulté mais force est de constater que cela n'aidera en rien les objectifs de réduction d'énergie du Royaume-Uni, observent les chercheuses qui rappellent que les politiques d'aides publiques des rénovations sont orientées vers les plus vulnérables. »
« Comme toujours, la question ne se résume pas à ce qui est représenté, mais porte sur comment on le représente. Plutôt que de simples motifs, ce que retient le lecteur d'une production culturelle, ce sont des comportements, des intrigues, et surtout un jugement implicite sur les personnages et les situations. […] En réalité, chaque histoire propose ses valeurs et déploie sa propre morale. Les œuvres pornographiques de Vivès ne se limitent pas à la représentation d'actes sexuels, mais y ajoutent systématiquement des ingrédients bien particuliers, comme le viol, les relations à caractère incestueux, mais aussi des situations de jeu qui dédramatisent les situations les plus scabreuses. »
« Dans la culture populaire, il arrive que des situations répréhensibles soient représentées – mais à condition que celles-ci fassent l'objet d'une réprobation symbolique, qui se manifeste souvent à travers le destin des personnages. Femme adultère, Madame Bovary est condamnée par le récit au suicide, indication claire du caractère socialement blâmable de sa conduite. La morale des histoires de Vivès est tout aussi limpide. Non seulement les violences sexuelles sont présentées comme séduisantes, mais elles interviennent dans des situations d'initiation dont l'instigatrice est le plus souvent une femme, qui exempte le sujet masculin de toute culpabilité ou responsabilité. L'exemple le plus accablant de ce principe est incarné par la fillette de la famille de La Décharge mentale, âgée de dix ans, qui accueille en riant une éjaculation faciale du visiteur de passage. Comme le souligne ce personnage en ouvrant sa braguette dans la vignette finale de l'album: "Bon… Bah, si tout le monde est consentant…" »
« Nul ne prétend que la lecture d'un album de Vivès provoquera mécaniquement le viol d'un enfant – pas plus que la vision d'une caricature antisémite ne suscitera fatalement une violence raciste. En revanche, il serait ridicule de nier que dans les deux cas, le jeu avec le fantasme et la légitimation symbolique que représente sa figuration sont bien ce que recherche le public de ces productions. Dans un de ces registres, après débat, la collectivité a décidé qu'il était préférable de prohiber ce jeu dangereux. »
« Dans la culture populaire, il arrive que des situations répréhensibles soient représentées – mais à condition que celles-ci fassent l'objet d'une réprobation symbolique, qui se manifeste souvent à travers le destin des personnages. Femme adultère, Madame Bovary est condamnée par le récit au suicide, indication claire du caractère socialement blâmable de sa conduite. La morale des histoires de Vivès est tout aussi limpide. Non seulement les violences sexuelles sont présentées comme séduisantes, mais elles interviennent dans des situations d'initiation dont l'instigatrice est le plus souvent une femme, qui exempte le sujet masculin de toute culpabilité ou responsabilité. L'exemple le plus accablant de ce principe est incarné par la fillette de la famille de La Décharge mentale, âgée de dix ans, qui accueille en riant une éjaculation faciale du visiteur de passage. Comme le souligne ce personnage en ouvrant sa braguette dans la vignette finale de l'album: "Bon… Bah, si tout le monde est consentant…" »
« Nul ne prétend que la lecture d'un album de Vivès provoquera mécaniquement le viol d'un enfant – pas plus que la vision d'une caricature antisémite ne suscitera fatalement une violence raciste. En revanche, il serait ridicule de nier que dans les deux cas, le jeu avec le fantasme et la légitimation symbolique que représente sa figuration sont bien ce que recherche le public de ces productions. Dans un de ces registres, après débat, la collectivité a décidé qu'il était préférable de prohiber ce jeu dangereux. »
« Cette réforme ne traite pas le sujet de fond qui est celui des conséquences de la baisse de la natalité dans un pays qui finance ses retraites au jour le jour. Travailler quelques trimestres de plus, c'est un sujet anecdotique par rapport aux problèmes auxquels on fait face. Cela ne résorbera pas significativement les déficits publics. Dans le privé, où les retraites complémentaires sont bien gérées, cela n'empêchera pas une baisse du taux de remplacement. »
« Toutes les caisses ont le même problème, à l'exception de la CAVP, les pharmaciens ayant eu la clairvoyance de généraliser une dose de capitalisation collective. Les fonctionnaires ne sont pas concernés par cet aspect car ils ne sont pas dans la répartition. En 1853, l'État a fermé les caisses des ministères et a choisi de s'appuyer sur le Budget pour les retraites des fonctionnaires. Il a fait une promesse à prestation définie. L'employeur État s'engage, quoi qu'il advienne, à servir une prestation exprimée en pourcentage du traitement indiciaire des six derniers mois. Les employés d'État sont protégés de la baisse de la natalité. Ils ne seront pas confrontés à la baisse du taux de remplacement du privé. »
« La répartition a un capital sympathie historique, notamment à gauche. De même, parler de la fin des régimes spéciaux permet de se positionner à droite. Le gouvernement fait une communication qui relève du saupoudrage politique, en espérant rassurer en même temps les uns et les autres. »
« La promesse des retraites pour ses personnels en activité ou en retraite représente 2 770 milliards d'euros. L'État a besoin de casser cette spirale car, à la différence d'autres institutions ou d'autres États, il n'a pas provisionné les retraites des fonctionnaires. En reculant l'âge de la retraite, il peut ainsi desserrer légèrement la contrainte qui pèse sur les finances de l'État. Des fonctionnaires qui travaillent plus longtemps, c'est moins de dépenses publiques et de déficits. »
« Selon nos calculs, cela [les retraites des fonctionnaires] représente 36 % des déficits publics depuis 2002. Les retraites, c'est à peu près 60 milliards pour l'État chaque année. Cette question traverse l'histoire française. Jusqu'en 1853, il y avait des caisses de retraite dans les ministères. Dès 1825, Villèle (ministre sous la Restauration) avait commencé à vider certaines caisses notamment celles du ministère des Finances pour en récupérer les réserves et réduire les déficits. Sous Napoléon III, l'État a fermé toutes ces caisses ministérielles. Tous les ministres des Finances depuis s'interrogent sur les risques liés à ce choix. Mais sans prendre de décision. »
« La bombe est dégoupillée depuis le contre-choc du baby-boom. On n'en parle jamais. L'État employeur a été doublement imprévoyant en France. Il aurait d'abord pu créer en son sein une gouvernance paritaire avec les organisations représentatives pour cogérer les retraites. Hormis l'Erafp (retraites complémentaires des fonctionnaires), l'État n'a aucune structure de cogestion permettant d'arriver au moins mauvais accord. A contrario, l'Agirc-Arrco, qui réunit de la CGT au Medef, arrive à trouver des accords en bonne intelligence. L'État n'a, par ailleurs, jamais considéré l'enjeu finances publiques, alors que provisionner les capitaux permet de faire des économies. Il y a un défaut d'anticipation qui coûte cher. Si vous financez au jour le jour, comme le fait l'État, cela revient à trouver 60 milliards d'euros chaque année. Et comme on n'y arrive pas, on s'endette. »
« Un tiers du déficit depuis 2002 est lié aux retraites des fonctionnaires. On n'a aucun équilibre des comptes depuis le contre-choc du baby-boom. Les finances publiques ne reviendront pas dans le vert tant qu'on n'aura pas réglé cette question des retraites de la fonction publique, en provisionnant. »
« Toute une série de pays ou d'institutions ont su relever ce défi. La Banque de France a, par exemple, plus de 15 milliards d'euros placés pour honorer ses 14 milliards d'euros de promesses au titre des retraites. Elle paye ses retraites grâce à ses revenus financiers. Une approche bien plus économe que l'État qui n'a rien mis de côté, alors qu'il a promis 2 770 milliards d'euros. À l'étranger, le provisionnement est fréquent. Dans les années 1990, le Québec a pris acte du recul des naissances et du fait que les retraites allaient devenir un fardeau. Les nouvelles cotisations des fonctionnaires ont été placées dans un fonds de réserves à la Caisse de dépôts et de placement du Québec (CDPQ). L'ancien système a été financé en faisant appel à l'emprunt pour une période de transition qui arrivera à son terme en 2026. Les nouvelles retraites seront autofinancées par les placements. »
« Avec l'Erafp, les fonctionnaires sont, en effet, dans une capitalisation collective avec une gestion paritaire. Elle fonctionne très bien avec 5,6 % de rendement depuis la création. À ce stade, ils ont accumulé 46 milliards d'euros. Ça reste tout petit mais c'est très encourageant. […] Pour certains, les cotisations sont significatives, pour d'autres, c'est moins important, notamment à l'Éducation nationale où les primes sont moins développées. »
« Nos échecs industriels récents sont le produit d'une société sans épargne et capital. Il nous manque une épargne retraite française. C'est un manque à gagner économique et aussi social. Quand Jaurès défendait, dans les années 1910, la capitalisation collective, il pensait aussi rééquilibrer le pouvoir en faveur des travailleurs avec des retraites ouvrières et paysannes provisionnées. Le vrai dividende salarié, au-delà de la participation et de l'intéressement, c'est la capitalisation collective comme à l'ERAFP. Il faudrait la généraliser à tous les salariés du privé. »
« Malheureusement, notre État a perdu la capacité de penser le long terme. Le Fonds de réserve pour les retraites devrait pouvoir compter sur 150 milliards d'euros. C'est ce qu'anticipait Lionel Jospin pour 2020. Et aujourd'hui, il détient moins de 25 milliards parce que l'État ne l'a pas assez alimenté et l'a dépouillé de façon prématurée. »
« Toutes les caisses ont le même problème, à l'exception de la CAVP, les pharmaciens ayant eu la clairvoyance de généraliser une dose de capitalisation collective. Les fonctionnaires ne sont pas concernés par cet aspect car ils ne sont pas dans la répartition. En 1853, l'État a fermé les caisses des ministères et a choisi de s'appuyer sur le Budget pour les retraites des fonctionnaires. Il a fait une promesse à prestation définie. L'employeur État s'engage, quoi qu'il advienne, à servir une prestation exprimée en pourcentage du traitement indiciaire des six derniers mois. Les employés d'État sont protégés de la baisse de la natalité. Ils ne seront pas confrontés à la baisse du taux de remplacement du privé. »
« La répartition a un capital sympathie historique, notamment à gauche. De même, parler de la fin des régimes spéciaux permet de se positionner à droite. Le gouvernement fait une communication qui relève du saupoudrage politique, en espérant rassurer en même temps les uns et les autres. »
« La promesse des retraites pour ses personnels en activité ou en retraite représente 2 770 milliards d'euros. L'État a besoin de casser cette spirale car, à la différence d'autres institutions ou d'autres États, il n'a pas provisionné les retraites des fonctionnaires. En reculant l'âge de la retraite, il peut ainsi desserrer légèrement la contrainte qui pèse sur les finances de l'État. Des fonctionnaires qui travaillent plus longtemps, c'est moins de dépenses publiques et de déficits. »
« Selon nos calculs, cela [les retraites des fonctionnaires] représente 36 % des déficits publics depuis 2002. Les retraites, c'est à peu près 60 milliards pour l'État chaque année. Cette question traverse l'histoire française. Jusqu'en 1853, il y avait des caisses de retraite dans les ministères. Dès 1825, Villèle (ministre sous la Restauration) avait commencé à vider certaines caisses notamment celles du ministère des Finances pour en récupérer les réserves et réduire les déficits. Sous Napoléon III, l'État a fermé toutes ces caisses ministérielles. Tous les ministres des Finances depuis s'interrogent sur les risques liés à ce choix. Mais sans prendre de décision. »
« La bombe est dégoupillée depuis le contre-choc du baby-boom. On n'en parle jamais. L'État employeur a été doublement imprévoyant en France. Il aurait d'abord pu créer en son sein une gouvernance paritaire avec les organisations représentatives pour cogérer les retraites. Hormis l'Erafp (retraites complémentaires des fonctionnaires), l'État n'a aucune structure de cogestion permettant d'arriver au moins mauvais accord. A contrario, l'Agirc-Arrco, qui réunit de la CGT au Medef, arrive à trouver des accords en bonne intelligence. L'État n'a, par ailleurs, jamais considéré l'enjeu finances publiques, alors que provisionner les capitaux permet de faire des économies. Il y a un défaut d'anticipation qui coûte cher. Si vous financez au jour le jour, comme le fait l'État, cela revient à trouver 60 milliards d'euros chaque année. Et comme on n'y arrive pas, on s'endette. »
« Un tiers du déficit depuis 2002 est lié aux retraites des fonctionnaires. On n'a aucun équilibre des comptes depuis le contre-choc du baby-boom. Les finances publiques ne reviendront pas dans le vert tant qu'on n'aura pas réglé cette question des retraites de la fonction publique, en provisionnant. »
« Toute une série de pays ou d'institutions ont su relever ce défi. La Banque de France a, par exemple, plus de 15 milliards d'euros placés pour honorer ses 14 milliards d'euros de promesses au titre des retraites. Elle paye ses retraites grâce à ses revenus financiers. Une approche bien plus économe que l'État qui n'a rien mis de côté, alors qu'il a promis 2 770 milliards d'euros. À l'étranger, le provisionnement est fréquent. Dans les années 1990, le Québec a pris acte du recul des naissances et du fait que les retraites allaient devenir un fardeau. Les nouvelles cotisations des fonctionnaires ont été placées dans un fonds de réserves à la Caisse de dépôts et de placement du Québec (CDPQ). L'ancien système a été financé en faisant appel à l'emprunt pour une période de transition qui arrivera à son terme en 2026. Les nouvelles retraites seront autofinancées par les placements. »
« Avec l'Erafp, les fonctionnaires sont, en effet, dans une capitalisation collective avec une gestion paritaire. Elle fonctionne très bien avec 5,6 % de rendement depuis la création. À ce stade, ils ont accumulé 46 milliards d'euros. Ça reste tout petit mais c'est très encourageant. […] Pour certains, les cotisations sont significatives, pour d'autres, c'est moins important, notamment à l'Éducation nationale où les primes sont moins développées. »
« Nos échecs industriels récents sont le produit d'une société sans épargne et capital. Il nous manque une épargne retraite française. C'est un manque à gagner économique et aussi social. Quand Jaurès défendait, dans les années 1910, la capitalisation collective, il pensait aussi rééquilibrer le pouvoir en faveur des travailleurs avec des retraites ouvrières et paysannes provisionnées. Le vrai dividende salarié, au-delà de la participation et de l'intéressement, c'est la capitalisation collective comme à l'ERAFP. Il faudrait la généraliser à tous les salariés du privé. »
« Malheureusement, notre État a perdu la capacité de penser le long terme. Le Fonds de réserve pour les retraites devrait pouvoir compter sur 150 milliards d'euros. C'est ce qu'anticipait Lionel Jospin pour 2020. Et aujourd'hui, il détient moins de 25 milliards parce que l'État ne l'a pas assez alimenté et l'a dépouillé de façon prématurée. »
« Vinci Airports crée un puits carbone forestier local », annonce Lyon Mag (19 juillet 2022). Plus précisément, « l’opérateur aéroportuaire annonce ce mardi la mise en place d’un second puits carbone forestier local pour les aéroports de Lyon ». En réalité, il s'agit tout simplement d'« un nouveau programme local de reboisement ». Certes « éligible au Label bas Carbone » puisque « les essences seront sélectionnées selon leur capacité d’adaptation au stress hydrique et d’absorption du CO2 ». Impressionnant !
« L'Arcom s'est penchée sur les programmes de dix-neuf chaînes (TNT gratuite et Canal Plus) pendant deux semaines, en janvier et en novembre 2021. […] Résultat, les personnes vues comme "non blanches" ne représentent que 14% des dizaines de milliers d'individus apparus dans les programmes visionnés, un chiffre en baisse de 2 points par rapport à 2020 (16%) et "identique aux années 2014 et 2015", déplore le régulateur dans son rapport remis au Parlement. »
« En cause, notamment, la "faible proportion" de ces personnes "dans l'information" et sur les chaînes d'info en continu, où leur part s'arrête à 10 %, contre 15 % pour les chaînes généralistes historiques (TF1, France 2, M6, etc.) et 16% pour les chaînes thématiques de la TNT (C8, TMC, W9, etc.). »
« L'Arcom "encourage" donc les chaînes d'info à mieux faire, même si BFMTV fait figure de meilleur élève, avec un taux de 14 %. Dans le détail et par type de programmes, la part de personnes vues comme "non blanches" s'élève à 17 % dans les fictions (- 1 point par rapport à 2020) et 19 % dans les divertissements (+1 point), contre seulement 13 % dans les magazines-documentaires et 11 % (- 3 points) dans les programmes d'information, où elles représentent "43 % des personnes ayant une attitude à connotation négative". Un constat "d'autant plus regrettable" que les éditeurs sont tenus d'apporter une "attention particulière" à "l'actualité française dans les journaux", en prise avec la réalité, rappelle l'Arcom. »
Donc, les médias ne devraient pas chercher à rendre compte de l'actualité aussi fidèlement que possible, mais ils devraient sélectionner les faits à mentionner et les individus à citer selon l'image qu'ils renverront de la « diversité » ?
« En cause, notamment, la "faible proportion" de ces personnes "dans l'information" et sur les chaînes d'info en continu, où leur part s'arrête à 10 %, contre 15 % pour les chaînes généralistes historiques (TF1, France 2, M6, etc.) et 16% pour les chaînes thématiques de la TNT (C8, TMC, W9, etc.). »
« L'Arcom "encourage" donc les chaînes d'info à mieux faire, même si BFMTV fait figure de meilleur élève, avec un taux de 14 %. Dans le détail et par type de programmes, la part de personnes vues comme "non blanches" s'élève à 17 % dans les fictions (- 1 point par rapport à 2020) et 19 % dans les divertissements (+1 point), contre seulement 13 % dans les magazines-documentaires et 11 % (- 3 points) dans les programmes d'information, où elles représentent "43 % des personnes ayant une attitude à connotation négative". Un constat "d'autant plus regrettable" que les éditeurs sont tenus d'apporter une "attention particulière" à "l'actualité française dans les journaux", en prise avec la réalité, rappelle l'Arcom. »
Donc, les médias ne devraient pas chercher à rendre compte de l'actualité aussi fidèlement que possible, mais ils devraient sélectionner les faits à mentionner et les individus à citer selon l'image qu'ils renverront de la « diversité » ?
« Selon les chiffres du service du ministère de l'Intérieur […], 93 % des vols sans violence dans les réseaux de transport d'Île-de-France sont commis par des personnes étrangères. En dehors de la région francilienne, 36 % des auteurs de tous les vols et violences sont de nationalité étrangère ; c'est 75 % en Île-de-France. Sur la France entière, "plus de la moitié des mis en cause seraient de nationalité étrangère" selon le déchiffrage du Figaro. »
« Si l'on affine encore les données et que l'on se concentre sur les nationalités, 47 % des mis en cause pour vol ou violence dans les transports en Île-de-France sont originaires de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie. »
« Il est fort probable qu'une part importante de ces délinquants étrangers soient des immigrants illégaux, [ou] des reboutés soumis aux OQTF (obligation de quitter le territoire français). Ces dernières ne sont, à 94 %, pas respectées. Au vu de ces chiffres, le gouvernement et les politiques doivent cesser de faire l'autruche et de laisser ce sujet au RN ou à Éric Zemmour. »
« Si l'on affine encore les données et que l'on se concentre sur les nationalités, 47 % des mis en cause pour vol ou violence dans les transports en Île-de-France sont originaires de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie. »
« Il est fort probable qu'une part importante de ces délinquants étrangers soient des immigrants illégaux, [ou] des reboutés soumis aux OQTF (obligation de quitter le territoire français). Ces dernières ne sont, à 94 %, pas respectées. Au vu de ces chiffres, le gouvernement et les politiques doivent cesser de faire l'autruche et de laisser ce sujet au RN ou à Éric Zemmour. »
« Italie. “Blackface” aux Arènes de Vérone : la soprano Angel Blue renonce à chanter. […] “Je voudrais être parfaitement claire à ce sujet : l'utilisation d'un blackface se fonde sur des traditions théâtrales archaïques qui n'ont pas de place dans la société moderne. C'est offensant, humiliant et raciste. J'étais impatiente de chanter l'une de mes œuvres préférées aux Arènes, mais je ne peux pas m'associer à une institution qui continue cette pratique.” La soprano Angel Blue […] a ainsi annoncé sa volonté de renoncer à interpréter le rôle de Violetta dans La Traviata. Un opéra auquel elle aurait dû participer les 22 et 30 juillet [2022], aux arènes de Vérone, l'un des temples mythiques de l'opéra italien. »
Ces protestations et autres indignations surjouées étant devenues banales, c'est la réaction des organisateurs qui apparaît remarquable.
« La Fondation des Arènes elle-même, qui a tenu à fournir son point de vue sur cette question. “Tous les pays ont des racines différentes et des structures culturelles et sociales qui se sont développées à travers des parcours distincts. C'est pourquoi, sur un même argument, les approches peuvent être très différentes selon les pays, et souvent, on ne parvient à une idée partagée qu'après des années de dialogue et de compréhension réciproque.” La fondation transalpine écrit encore : “Nous n'avons aucun motif de blesser qui que ce soit. Pour nous, toutes les personnes sont égales. Nous croyons dans le dialogue et dans l'effort de comprendre le point de vue d'autrui, dans le respect des engagements artistiques qui ont été pris.” »
Ces protestations et autres indignations surjouées étant devenues banales, c'est la réaction des organisateurs qui apparaît remarquable.
« La Fondation des Arènes elle-même, qui a tenu à fournir son point de vue sur cette question. “Tous les pays ont des racines différentes et des structures culturelles et sociales qui se sont développées à travers des parcours distincts. C'est pourquoi, sur un même argument, les approches peuvent être très différentes selon les pays, et souvent, on ne parvient à une idée partagée qu'après des années de dialogue et de compréhension réciproque.” La fondation transalpine écrit encore : “Nous n'avons aucun motif de blesser qui que ce soit. Pour nous, toutes les personnes sont égales. Nous croyons dans le dialogue et dans l'effort de comprendre le point de vue d'autrui, dans le respect des engagements artistiques qui ont été pris.” »
« Brandy Bottone, trente-deux ans et à sa trente-quatrième semaine de grossesse, a été arrêtée le 29 juin sur une voie rapide par un policier qui lui a infligé une amende, ayant estimé qu'elle circulait seule à bord de sa voiture. Elle se trouvait dans une voie réservée aux véhicules transportant au moins deux personnes, ce qu'elle ne conteste pas. »
« Mais la jeune femme avait plaidé auprès du policier, en vain, que son enfant à naître était bien une personne aux yeux de la loi étant donné que la Cour suprême des États-Unis était revenue quelques jours plus tôt sur l'arrêt qui garantissait le droit à l'interruption volontaire de grossesse au niveau fédéral, remettant cette décision entre les mains de chaque État. […] Elle a décidé de contester cette amende en justice. »
« Le code pénal du Texas, comme celui de nombreux autres États conservateurs, reconnaît un fœtus ou un enfant à naître comme étant une "personne", ce qui ne semble pas être le cas des lois régulant le transport. »
« Mais la jeune femme avait plaidé auprès du policier, en vain, que son enfant à naître était bien une personne aux yeux de la loi étant donné que la Cour suprême des États-Unis était revenue quelques jours plus tôt sur l'arrêt qui garantissait le droit à l'interruption volontaire de grossesse au niveau fédéral, remettant cette décision entre les mains de chaque État. […] Elle a décidé de contester cette amende en justice. »
« Le code pénal du Texas, comme celui de nombreux autres États conservateurs, reconnaît un fœtus ou un enfant à naître comme étant une "personne", ce qui ne semble pas être le cas des lois régulant le transport. »
« Aujourd'hui, quand on un jette un œil aux gammes Ferrari, Lamborghini, ou encore Mc Laren, et plus généralement, quand on examine le look des voitures de haut, voire très haut de gamme, on s'interroge. Mais où est passée la beauté des Ferrari dessinées par Pininfarina ? La SF90, constellée de gimmicks, ressemble à un robot Transformers sur roues… […] Aux traits lourds le disputent une surcharge de détails plus tapageurs les uns que les autres et des couleurs criardes. »
« Mais comment en est-on arrivé là ? C'est une question que je me pose depuis longtemps, sans trouver de réponse valable. Et puis l'autre soir, dans moment de grand désœuvrement, j'ai regardé la montée des marches au festival de Cannes à la télévision. […] J'ai vu un défilé quasi ininterrompu de gens plus ou moins connus portant des accoutrements souvent criards, clinquants et calamiteux. […] Tout ce petit monde avait été acheminé à bord d'engins que je trouve fort laids, dessinés de façon lourdingue et m'as-tu-vu au possible : des BMW I7. Tout d'un coup, ce fut l'illumination : le constructeur allemand dessine ses modèles à l'image de ceux qu'admirent les clients potentiels. Ferrari, Lamborghini, Mc Laren, la plupart des constructeurs en réalité, procèdent de même. Est-ce leur faute si on peut devenir une star internationale avec pour seul talent de diffuser une sex-tape avant de se modeler un massif popotin à angle droit ? »
« Par la suite, j'ai vu la vidéo d'un footballeur à la mode qui montrait en quoi consistaient ses vacances : un show bling-bling ininterrompu où se succèdent les supercars, les jet-skis, les hélicoptères, bref tous les accessoires pour frimer à Monaco, souvent de façon agressive. Le luxe, aujourd'hui, c'est souvent ça. Tant que ça claque et rugit, c'est génial. On est passé de l'univers des stars au petit monde des peoples, une dégénérescence permise par l'avènement des réseaux sociaux, formidables propagateurs de vulgarité. »
« Mais comment en est-on arrivé là ? C'est une question que je me pose depuis longtemps, sans trouver de réponse valable. Et puis l'autre soir, dans moment de grand désœuvrement, j'ai regardé la montée des marches au festival de Cannes à la télévision. […] J'ai vu un défilé quasi ininterrompu de gens plus ou moins connus portant des accoutrements souvent criards, clinquants et calamiteux. […] Tout ce petit monde avait été acheminé à bord d'engins que je trouve fort laids, dessinés de façon lourdingue et m'as-tu-vu au possible : des BMW I7. Tout d'un coup, ce fut l'illumination : le constructeur allemand dessine ses modèles à l'image de ceux qu'admirent les clients potentiels. Ferrari, Lamborghini, Mc Laren, la plupart des constructeurs en réalité, procèdent de même. Est-ce leur faute si on peut devenir une star internationale avec pour seul talent de diffuser une sex-tape avant de se modeler un massif popotin à angle droit ? »
« Par la suite, j'ai vu la vidéo d'un footballeur à la mode qui montrait en quoi consistaient ses vacances : un show bling-bling ininterrompu où se succèdent les supercars, les jet-skis, les hélicoptères, bref tous les accessoires pour frimer à Monaco, souvent de façon agressive. Le luxe, aujourd'hui, c'est souvent ça. Tant que ça claque et rugit, c'est génial. On est passé de l'univers des stars au petit monde des peoples, une dégénérescence permise par l'avènement des réseaux sociaux, formidables propagateurs de vulgarité. »
« C'est une rame de tram un peu particulière qui a été inaugurée ce mercredi matin [15 juin 2022] à Lyon. Il s'agit de la "rame des fiertés", une rame de tramway entièrement revisitée par l'artiste lyonnaise Morgane Fadanelli, dédiée à la lutte contre les LGBTphobies. […] "À l'occasion du Mois des Fiertés, la Métropole réaffirme sa volonté de célébrer la diversité en matière d'identité de genre et d'orientation sexuelle, et de faire cesser tous les actes de violence à l'encontre des personnes LGBT+", a-t-on précisé. Cette rame a été inaugurée par Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et Michèle Picard, vice-présidente [chargée] de la lutte contre les discriminations et de l'égalité femmes-hommes. »
« Les fans de Ed Sheeran qui voudront assister à ses concerts parisiens fin juillet devront avoir en main un smartphone s'ils veulent entrer dans l'enceinte du Stade de France. »
« Olympia Production assure dans Le Parisien que les clients n'auront rien à faire, si ce n'est télécharger l'app (ils recevront des courriels de rappel). Et vérifier tout de même que le ticket est bien arrivé. Attention à bien recharger le smartphone avant le concert, car sans présentation du ticket dans l'app, on ne rentrera pas. »
« On comprend qu'il ne sera pas possible d'imprimer le billet ni d'en réaliser une capture d'écran. Pas de souci s'il y a une panne de réseau, l'app sera tout de même utilisable. S'il est possible de commander jusqu'à dix billets par personne, le smartphone ne pourra en contenir qu'un seul (exception faite pour les mineurs dont les tickets pourront être stockés dans le téléphone de l'acheteur). »
« Le client peut transférer les billets achetés à des proches simplement en renseignant leurs adresses mail (si on s'est trompé d'adresse, on peut la rectifier). Mais ces derniers ne pourront pas retransférer le billet à un tiers. Résultat, selon Olympia Production : il est impossible de revendre plus cher et de faire circuler les billets. Il reste en revanche possible de vendre à prix normal un ticket via une bourse d'échange partenaire. »
« Olympia Production assure dans Le Parisien que les clients n'auront rien à faire, si ce n'est télécharger l'app (ils recevront des courriels de rappel). Et vérifier tout de même que le ticket est bien arrivé. Attention à bien recharger le smartphone avant le concert, car sans présentation du ticket dans l'app, on ne rentrera pas. »
« On comprend qu'il ne sera pas possible d'imprimer le billet ni d'en réaliser une capture d'écran. Pas de souci s'il y a une panne de réseau, l'app sera tout de même utilisable. S'il est possible de commander jusqu'à dix billets par personne, le smartphone ne pourra en contenir qu'un seul (exception faite pour les mineurs dont les tickets pourront être stockés dans le téléphone de l'acheteur). »
« Le client peut transférer les billets achetés à des proches simplement en renseignant leurs adresses mail (si on s'est trompé d'adresse, on peut la rectifier). Mais ces derniers ne pourront pas retransférer le billet à un tiers. Résultat, selon Olympia Production : il est impossible de revendre plus cher et de faire circuler les billets. Il reste en revanche possible de vendre à prix normal un ticket via une bourse d'échange partenaire. »
« La signature a eu lieu le 24 juin 2022 au Carrefour Market de la rue de Sèvres, en présence d'Alexandre Bompard, président-directeur général de Carrefour, de Denis Triay, président de L'Autre Cercle et de Catherine Tripon, porte-parole de L'Autre Cercle. Carrefour s'engage ainsi à renforcer l'inclusion et la visibilité des personnes LGBT+. »
« "Carrefour fera des points réguliers avec l'association L'Autre Cercle, afin d'évaluer les plans d'action et les progrès réalisés. […] Une Charte pour plus d'inclusion et de visibilité des personnes LGBT+ Le baromètre LGBT+ 2022 réalisé par L'Autre Cercle et l'IFOP montre qu'en France une personne LGBT+ sur deux n'est pas visible dans son organisation", explique le communiqué de la l'enseigne. Ce sont sept personnes LGBT+ sur dix qui omettent de manière volontaire de parler du sexe de leur conjoint au travail. »
« Parmi les différentes actions concrètes lancées dans la foulée de la signature de la Charte, Carrefour va promouvoir des rôles modèles LGBT+, assumés dans leur environnement de travail et qui incarnent cette Charte, en répondant à des missions de prévention et de visibilité de la communauté LGBT+. "À travers leur expérience et leur témoignage, ces rôles modèles, qui étaient présents lors de la signature de la Charte, contribueront à une représentation positive de la communauté LGBT+ au sein de l'entreprise, en inspirant d'autres salariés, ou en leur permettant de s'identifier à eux. Par ailleurs, ils ont également un rôle d'ambassadeurs auprès des talents externes, issus de la communauté LGBT+, qui auraient envie de rejoindre l'enseigne Carrefour", peut-on lire dans le communiqué. »
« À compter de la semaine prochaine, une campagne de communication interne, intitulée “Chacun sa chance”, viendra également compléter ce dispositif en célébrant la diversité sous toutes ses formes et en mettant notamment à l'honneur l'un de nos collaborateurs LGBT+", conclut le communiqué. »
« "Carrefour fera des points réguliers avec l'association L'Autre Cercle, afin d'évaluer les plans d'action et les progrès réalisés. […] Une Charte pour plus d'inclusion et de visibilité des personnes LGBT+ Le baromètre LGBT+ 2022 réalisé par L'Autre Cercle et l'IFOP montre qu'en France une personne LGBT+ sur deux n'est pas visible dans son organisation", explique le communiqué de la l'enseigne. Ce sont sept personnes LGBT+ sur dix qui omettent de manière volontaire de parler du sexe de leur conjoint au travail. »
« Parmi les différentes actions concrètes lancées dans la foulée de la signature de la Charte, Carrefour va promouvoir des rôles modèles LGBT+, assumés dans leur environnement de travail et qui incarnent cette Charte, en répondant à des missions de prévention et de visibilité de la communauté LGBT+. "À travers leur expérience et leur témoignage, ces rôles modèles, qui étaient présents lors de la signature de la Charte, contribueront à une représentation positive de la communauté LGBT+ au sein de l'entreprise, en inspirant d'autres salariés, ou en leur permettant de s'identifier à eux. Par ailleurs, ils ont également un rôle d'ambassadeurs auprès des talents externes, issus de la communauté LGBT+, qui auraient envie de rejoindre l'enseigne Carrefour", peut-on lire dans le communiqué. »
« À compter de la semaine prochaine, une campagne de communication interne, intitulée “Chacun sa chance”, viendra également compléter ce dispositif en célébrant la diversité sous toutes ses formes et en mettant notamment à l'honneur l'un de nos collaborateurs LGBT+", conclut le communiqué. »
« Le proche de Jean-Luc Mélenchon […] est également souvent désigné comme la cheville ouvrière du tournant qui a vu LFI abandonner son républicanisme pour épouser une ligne communautaire. Dans nos colonnes, un ancien militant du parti décrivait en 2019 comment Éric Coquerel avait théorisé l'idée qu'il fallait chercher les 600 000 voix manquant à Jean-Luc Mélenchon en 2017 dans les quartiers populaires : "Il faut que les candidats du 93 aient la couleur de peau des gens qui vivent dans le 93", affirmait alors celui qui est aussi fondateur de l'agence de communication Effets mer, spécialisée dans la voile. »
« Mais pour Coquerel, ces détracteurs ne seraient que des "adversaires politiques et des calomniateurs". Auprès de Marianne, il argumente : "Je suis toujours fidèle à la laïcité portée par la loi de 1905, qui n'est pas un outil de bataille contre les religions. Elle visait juste à s'assurer que les religions ne se mêlent pas de politique ou de l'État. On m'accuse de communautarisme parce que je constate que, depuis quelques années, il y a un développement de ce que j'appelle un racisme antimusulman évident. À partir de là, comme toute personne de gauche, je m'oppose à toute sorte de racisme." »
« Le député n'hésite cependant pas à s'entourer de profils clivants tels le journaliste Taha Bouhafs […], le militant Youcef Brakni – l'un des leaders du comité Vérité et justice pour Adama et proche des Indigènes de la République –, ou encore l'élu de Seine-Saint-Denis Madjid Messaoudène, proche du Comité contre l'islamophobie en France (CCIF) – aujourd'hui dissous – et organisateur de la Marche contre l'islamophobie en novembre 2019. Marche à laquelle a participé avec enthousiasme Éric Coquerel, en compagnie de Jean-Luc Mélenchon, Danièle Obono ou encore Clémentine Autain, tandis que certains participants criaient "Allah akbar". La manifestation était en partie chapeautée par le CCIF, diffuseur de l'idéologie des Frères musulmans en France. »
« Mais pour Coquerel, ces détracteurs ne seraient que des "adversaires politiques et des calomniateurs". Auprès de Marianne, il argumente : "Je suis toujours fidèle à la laïcité portée par la loi de 1905, qui n'est pas un outil de bataille contre les religions. Elle visait juste à s'assurer que les religions ne se mêlent pas de politique ou de l'État. On m'accuse de communautarisme parce que je constate que, depuis quelques années, il y a un développement de ce que j'appelle un racisme antimusulman évident. À partir de là, comme toute personne de gauche, je m'oppose à toute sorte de racisme." »
« Le député n'hésite cependant pas à s'entourer de profils clivants tels le journaliste Taha Bouhafs […], le militant Youcef Brakni – l'un des leaders du comité Vérité et justice pour Adama et proche des Indigènes de la République –, ou encore l'élu de Seine-Saint-Denis Madjid Messaoudène, proche du Comité contre l'islamophobie en France (CCIF) – aujourd'hui dissous – et organisateur de la Marche contre l'islamophobie en novembre 2019. Marche à laquelle a participé avec enthousiasme Éric Coquerel, en compagnie de Jean-Luc Mélenchon, Danièle Obono ou encore Clémentine Autain, tandis que certains participants criaient "Allah akbar". La manifestation était en partie chapeautée par le CCIF, diffuseur de l'idéologie des Frères musulmans en France. »
« Grâce à un décret, publié au Journal officiel ce jeudi 30 juin, Pôle Emploi va pouvoir accéder à certaines données personnelles des demandeurs d'emploi. Ce texte permet plus exactement aux agents chargés de la prévention des fraudes, agréés par l'opérateur public pour l'emploi, d'obtenir auprès de certains organismes (établissements bancaires, fournisseurs d'énergie, opérateurs de téléphonie…) les documents et informations nécessaires pour contrôler l'exactitude des déclarations faites par les demandeurs d'emploi. »
« Cette nouvelle faculté permet de renforcer l'arsenal de l'opérateur public pour contrôler les chômeurs. En effet, un décret paru fin mars a également donné à Pôle emploi la possibilité d'accéder aux informations du fichier “Ficovie”, qui recense l'ensemble des contrats d'assurance vie et de capitalisation souscrits auprès d'organismes d'assurance français. Avant cela, l'organisme pouvait déjà consulter le fichier Ficoba (fichier national des comptes bancaires et assimilés), qui répertorie l'ensemble des comptes bancaires ouverts en France et leurs titulaires, ainsi que la base d'évaluation des biens immobiliers, Patrim. »
« Cette nouvelle faculté permet de renforcer l'arsenal de l'opérateur public pour contrôler les chômeurs. En effet, un décret paru fin mars a également donné à Pôle emploi la possibilité d'accéder aux informations du fichier “Ficovie”, qui recense l'ensemble des contrats d'assurance vie et de capitalisation souscrits auprès d'organismes d'assurance français. Avant cela, l'organisme pouvait déjà consulter le fichier Ficoba (fichier national des comptes bancaires et assimilés), qui répertorie l'ensemble des comptes bancaires ouverts en France et leurs titulaires, ainsi que la base d'évaluation des biens immobiliers, Patrim. »
« Il faut savoir que le nombre des avortements est toujours exactement le même que celui des infanticides sous l'Ancien Régime – car les femmes ont toujours, toujours, supprimé une partie de leur progéniture. […] C'est parce que Simone Veil avait compris tout cela qu'elle a défendu cette loi afin que des femmes puissent se débarrasser de leurs embryons dans des conditions plus safe. […] Je ne remets donc pas en question cette loi car je suis aussi réaliste qu'elle : je sais que rien n'empêchera jamais une femme d'avorter, quelles qu'en soient les conditions et les conséquences. Et je ne pars jamais en guerre contre le réel. »
« Mais je suis pour qu'on ne minimise pas et qu'on ne banalise pas cet acte, car sa légalisation ne lui retire rien de son caractère traumatique (pour la mère comme pour l'enfant, contrairement à ce que prétendent les féministes). […] Mon problème se situe, comme toujours, avec le discours féministe qui en a fait un totem et un signe de ralliement et qui déroule inlassablement ses mises en scène sordides et ses postures cruelles et détachées. »
« L'avortement féministe égocentrique ("Mon corps, mon choix") est une ineptie. Un enfant n'est pas un organe appartenant à sa mère. Le corps de celle-ci n'est que le véhicule provisoire de cet être indépendant d'elle – puisque la biologie humaine est ainsi faite et qu'il faut bien s'en accommoder. Respecter l'absolue altérité de son enfant me semble être un minimum philosophique et humain. »
« "En réalité c'est la notion même "d'enfant désiré" qui est ridicule, incorrecte et perverse. On ne peut pas aimer celui qu'on ne connaît pas encore, on peut simplement accepter sa présence. […] Ce "désir" n'est qu'une projection nombriliste qui met une charge inutile et toxique sur le dos de l'enfant, forcé de porter malgré lui les rêves et les déceptions des parents. Pour aimer, pas besoin de cet onanisme intellectuel, qui fait partie des déchets que le féminisme a semé partout : il suffit de se respecter soi-même et d'aimer la vie. Le reste vient tout seul." Comment mieux dire les choses ? J'avais exprimé des idées similaires en repensant à mes grands-parents et aux gens de leur époque. […] Les mères apprenaient à aimer leurs enfants quand ils arrivaient par la force des choses ; de même que leur conjoint, d'ailleurs, dont elles apprenaient à faire leur meilleur ami pour élever leurs enfants, au lieu d'attendre passivement le prince charmant idéal, qui finit immanquablement par être leur chat. »
« Mais je suis pour qu'on ne minimise pas et qu'on ne banalise pas cet acte, car sa légalisation ne lui retire rien de son caractère traumatique (pour la mère comme pour l'enfant, contrairement à ce que prétendent les féministes). […] Mon problème se situe, comme toujours, avec le discours féministe qui en a fait un totem et un signe de ralliement et qui déroule inlassablement ses mises en scène sordides et ses postures cruelles et détachées. »
« L'avortement féministe égocentrique ("Mon corps, mon choix") est une ineptie. Un enfant n'est pas un organe appartenant à sa mère. Le corps de celle-ci n'est que le véhicule provisoire de cet être indépendant d'elle – puisque la biologie humaine est ainsi faite et qu'il faut bien s'en accommoder. Respecter l'absolue altérité de son enfant me semble être un minimum philosophique et humain. »
« "En réalité c'est la notion même "d'enfant désiré" qui est ridicule, incorrecte et perverse. On ne peut pas aimer celui qu'on ne connaît pas encore, on peut simplement accepter sa présence. […] Ce "désir" n'est qu'une projection nombriliste qui met une charge inutile et toxique sur le dos de l'enfant, forcé de porter malgré lui les rêves et les déceptions des parents. Pour aimer, pas besoin de cet onanisme intellectuel, qui fait partie des déchets que le féminisme a semé partout : il suffit de se respecter soi-même et d'aimer la vie. Le reste vient tout seul." Comment mieux dire les choses ? J'avais exprimé des idées similaires en repensant à mes grands-parents et aux gens de leur époque. […] Les mères apprenaient à aimer leurs enfants quand ils arrivaient par la force des choses ; de même que leur conjoint, d'ailleurs, dont elles apprenaient à faire leur meilleur ami pour élever leurs enfants, au lieu d'attendre passivement le prince charmant idéal, qui finit immanquablement par être leur chat. »
Un accident grave est survenu à la gare de Maisons-Alfort ce 30 juin 2022 : « Un homme a percuté le train puis a été coincé sous la rame. Il a été extrait et hospitalisé en urgence absolue. » C'est toutefois la précision suivante, rapportée par Simon Louvet pour Actu Val-de-Marne, qui retient notre attention : « Sept voyageurs, témoins choqués par la scène, sont considérés comme légèrement blessés. » Dont acte.
L'information remonte à mai 2022.
« La concession Renault Lyon Est, située à Vaulx-en-Velin, fermera ses portes fin décembre. Selon le Progrès, qui a eu accès au rapport présenté par le groupe automobile lors du CSE extraordinaire le 15 avril dernier, cette fermeture est liée à un manque de rentabilité causée en grande partie par l'insécurité du quartier.
« "L’établissement est pris en tenaille. Sur sa partie Est, l’environnement immédiat se caractérise par des zones de trafic et de non-droit qui sont clairement défavorables à nos activités. Sur sa partie Ouest, le site est accolé à un centre commercial périclitant, ainsi que des bureaux en grande partie non occupés. L’établissement s’entoure aussi d’une population à faibles revenus par foyer, inférieurs à la moyenne nationale", détaille ce rapport. Un passage qui aurait ensuite été supprimé selon le quotidien régional, qui a pu contacter le groupe Renault. »
« La concession Renault Lyon Est, située à Vaulx-en-Velin, fermera ses portes fin décembre. Selon le Progrès, qui a eu accès au rapport présenté par le groupe automobile lors du CSE extraordinaire le 15 avril dernier, cette fermeture est liée à un manque de rentabilité causée en grande partie par l'insécurité du quartier.
« "L’établissement est pris en tenaille. Sur sa partie Est, l’environnement immédiat se caractérise par des zones de trafic et de non-droit qui sont clairement défavorables à nos activités. Sur sa partie Ouest, le site est accolé à un centre commercial périclitant, ainsi que des bureaux en grande partie non occupés. L’établissement s’entoure aussi d’une population à faibles revenus par foyer, inférieurs à la moyenne nationale", détaille ce rapport. Un passage qui aurait ensuite été supprimé selon le quotidien régional, qui a pu contacter le groupe Renault. »
Ce mois-ci (juin 2022), les Formule 1 marquées du A fléché arboreront les couleurs du militantisme LGBT. Un engagement fièrement revendiqué par la filiale sportive de Renault, dont la direction sombre dans la caricature woke.
Quoique cela semble en passe de devenir la norme !
« Alpine travaille avec Racing Pride pour comprendre les défis auxquels est confrontée la communauté LGBTQ+ dans le sport, pour combattre les préjugés et faire d'Alpine un lieu de travail sûr et accueillant, quelle que soit l'orientation sexuelle, l'expression de genre ou l'identité de genre. »
« La première étape a consisté à consulter tous les secteurs clés de l'entreprise, du sommet à la base, pour connaître les défis et les préjugés sur le lieu de travail d'Alpine. Racing Pride a procédé à un examen approfondi des politiques existantes de l'équipe et a travaillé avec différents départements pour orienter les politiques futures afin d'améliorer la diversité et l'inclusion de l'équipe bien au-delà du mois des fiertés. »
« Un indicateur précoce se trouve dans une enquête menée auprès du personnel d'Alpine à la fin de l'année 2021, qui a identifié que si la majorité du personnel se sentait respecté, valorisé et apprécié dans son environnement, un certain nombre[…] ont identifié une forte culture hétéronormée avec une certaine propension aux commérages. »
« Des initiatives sont désormais en place pour commencer à contrer ce phénomène et encourager l'empathie en aidant les membres de l'équipe à comprendre et à apprécier les expériences des différentes communautés. »
« Au début de cette année, l'équipe a également mis en place un comité de diversité et d'inclusion, composé d'un éventail de membres du personnel issus de différents milieux, notamment la communauté LGBTQ+, les communautés noires et ethniques diverses, les femmes et les familles monoparentales, afin de reconnaître l'importance des individualités pour offrir un lieu de travail ouvert et accueillant. »
« L'objectif est d'identifier les principaux domaines de progrès nécessaires à la création et au maintien d'un lieu de travail positif et inclusif et de veiller à ce que les générations futures aient accès à l'égalité des chances dans le sport automobile. »
« Alpine profitera du Mois des Fiertés pour reconnaître et célébrer les contributions des membres de son personnel qui sont LGBTQ+. Les cadres supérieurs de l'entreprise ont déjà participé à une série de réunions de formation pour s'informer sur les défis et les conversations autour de l'inclusion, tandis que le département RH de l'équipe est guidé par Racing Pride dans l'adoption de politiques d'inclusion qui aident les membres de la communauté LGBTQ+ à se sentir valorisés et capables d'apporter toute leur personne à leur travail. »
Quoique cela semble en passe de devenir la norme !
« Alpine travaille avec Racing Pride pour comprendre les défis auxquels est confrontée la communauté LGBTQ+ dans le sport, pour combattre les préjugés et faire d'Alpine un lieu de travail sûr et accueillant, quelle que soit l'orientation sexuelle, l'expression de genre ou l'identité de genre. »
« La première étape a consisté à consulter tous les secteurs clés de l'entreprise, du sommet à la base, pour connaître les défis et les préjugés sur le lieu de travail d'Alpine. Racing Pride a procédé à un examen approfondi des politiques existantes de l'équipe et a travaillé avec différents départements pour orienter les politiques futures afin d'améliorer la diversité et l'inclusion de l'équipe bien au-delà du mois des fiertés. »
« Un indicateur précoce se trouve dans une enquête menée auprès du personnel d'Alpine à la fin de l'année 2021, qui a identifié que si la majorité du personnel se sentait respecté, valorisé et apprécié dans son environnement, un certain nombre[…] ont identifié une forte culture hétéronormée avec une certaine propension aux commérages. »
« Des initiatives sont désormais en place pour commencer à contrer ce phénomène et encourager l'empathie en aidant les membres de l'équipe à comprendre et à apprécier les expériences des différentes communautés. »
« Au début de cette année, l'équipe a également mis en place un comité de diversité et d'inclusion, composé d'un éventail de membres du personnel issus de différents milieux, notamment la communauté LGBTQ+, les communautés noires et ethniques diverses, les femmes et les familles monoparentales, afin de reconnaître l'importance des individualités pour offrir un lieu de travail ouvert et accueillant. »
« L'objectif est d'identifier les principaux domaines de progrès nécessaires à la création et au maintien d'un lieu de travail positif et inclusif et de veiller à ce que les générations futures aient accès à l'égalité des chances dans le sport automobile. »
« Alpine profitera du Mois des Fiertés pour reconnaître et célébrer les contributions des membres de son personnel qui sont LGBTQ+. Les cadres supérieurs de l'entreprise ont déjà participé à une série de réunions de formation pour s'informer sur les défis et les conversations autour de l'inclusion, tandis que le département RH de l'équipe est guidé par Racing Pride dans l'adoption de politiques d'inclusion qui aident les membres de la communauté LGBTQ+ à se sentir valorisés et capables d'apporter toute leur personne à leur travail. »
« Vers de possibles sanctions pour Idrissa Gueye ? Comme l'an dernier, le milieu de terrain parisien a refusé de jouer samedi [14 mai 2022] avec un maillot au flocage arc-en-ciel. […] Un "refus" qui "ne pourrait rester sans sanction !", a commenté ce lundi sur Twitter la présidente (LR) de la région d'Île-de-France, Valérie Pécresse. Au passage, la candidate malheureuse à la présidentielle a rappelé que les "joueurs d'un club de football" sont "des figures d'identification pour nos jeunes". "Un refus d'Idrissa Gana Gueye de s'associer à la lutte contre l'homophobie ne pourrait rester sans sanction !", a-t-elle jugé, interpellant directement le PSG. »
« Alors qu'il figurait initialement dans le groupe appelé à jouer, l'international sénégalais de trente-deux ans avait disparu des radars quelques heures plus tard. Interrogé sur ce forfait, Mauricio Pochettino ne s'était pas étendu mais avait évoqué "des raisons personnelles" concernant son joueur. L'entraîneur argentin, pas vraiment à l'aise, a confirmé que le milieu de terrain, n'était pas touché physiquement. Son refus d'endosser le maillot arc-en-ciel pourrait donc être la principale raison de cette absence impromptue. La volonté pour l'ancien Lillois de ne pas être associé à cette cause pourrait être motivée par ses convictions religieuses, comme nous l'évoquions déjà dimanche. »
Quand on pense que Valérie Pécresse avait jadis soutenu la Manif pour tous… On est sidéré, surtout, par le degré d'intolérance atteint dans cette affaire : apparemment, ce joueur ne s'est même pas engagé ouvertement contre la "PMA sans père", le recours aux mères porteuses, la "sensibilisation" des enfants aux thématiques LGBT, etc ; non, il a simplement refusé d'embrasser une cause qu'il récuse, et cela, avec discrétion… Mais, visiblement, c'est déjà trop !
« Alors qu'il figurait initialement dans le groupe appelé à jouer, l'international sénégalais de trente-deux ans avait disparu des radars quelques heures plus tard. Interrogé sur ce forfait, Mauricio Pochettino ne s'était pas étendu mais avait évoqué "des raisons personnelles" concernant son joueur. L'entraîneur argentin, pas vraiment à l'aise, a confirmé que le milieu de terrain, n'était pas touché physiquement. Son refus d'endosser le maillot arc-en-ciel pourrait donc être la principale raison de cette absence impromptue. La volonté pour l'ancien Lillois de ne pas être associé à cette cause pourrait être motivée par ses convictions religieuses, comme nous l'évoquions déjà dimanche. »
Quand on pense que Valérie Pécresse avait jadis soutenu la Manif pour tous… On est sidéré, surtout, par le degré d'intolérance atteint dans cette affaire : apparemment, ce joueur ne s'est même pas engagé ouvertement contre la "PMA sans père", le recours aux mères porteuses, la "sensibilisation" des enfants aux thématiques LGBT, etc ; non, il a simplement refusé d'embrasser une cause qu'il récuse, et cela, avec discrétion… Mais, visiblement, c'est déjà trop !
« Suite à la plainte déposée par un certain Tony Finn, électricien anglais traité de "connard de chauve" par son employeur, un trio de magistrats a prononcé un verdict pour le moins surprenant : qualifier un homme de "chauve" sur son lieu de travail relève du harcèlement sexuel. Mieux encore, comme le rapporte The Guardian, la juridiction a considéré que commenter la calvitie d'un collègue équivalait à faire une remarque sur… la taille de la poitrine d'une femme. »
« Sonia est gestionnaire dans un collège de Seine-et-Marne depuis près d'une dizaine d'années. Adjointe du chef d'établissement, elle est notamment chargée des finances, de la sécurité, de la restauration, de l'hygiène et des ressources humaines hors enseignants. »
« Sollicitée par les enseignants en cas de projet de sortie scolaire, Sonia raconte ainsi que cette année, le projet de chorale de son établissement aurait été perturbé par des élèves pratiquant le ramadan. Certains élèves ont refusé de participer aux répétitions du spectacle de fin d'année au motif que durant la période jeûne il serait interdit de chanter ou d'écouter de la musique. »
« Récemment, dans un collège de Toulouse, des élèves ont quitté un cours, mi-mai quand leur professeur de musique leur a fait écouter une chanson des Beatles pendant le ramadan. »
« La cuisinière de l'établissement de Sonia n'hésite pas à lui raconter que certains de ses collègues cuisiniers officiant dans d'autres établissements préfèrent ne plus mettre de porc au menu. "Quand ils inscrivent "pâte carbonara", il s'agit de "lardons" au poulet. Ils remplacent aussi le chorizo dans la paella ou le jambon de porc dans les pizzas", raconte la chef de cuisine. Sonia elle-même constate que lorsqu'elle souhaite passer commande auprès des fournisseurs, les saucisses au poulet sont proposées systématiquement. "Il faut préciser "au porc" si on veut en commander, ce qui n'était pas le cas avant ! De même, la gélatine n'est plus au porc", soutiennent Sonia et sa chef de cantine. »
« Mais depuis l'année dernière, l'aide de restauration qui assiste la cuisinière a refusé de toucher au porc lors de la préparation des repas. "C'est la cuisinière qui doit le manipuler, ce qui multiplie ses tâches alors que cela relève de l'aide de restauration. Je suis bien sûr intervenue mais l'aide de restauration a campé sur ses positions, me précisant qu'elle aimerait bien voir la réaction des parents d'élèves si je persistais à l'y obliger", s'indigne Sonia. »
« Sollicitée par les enseignants en cas de projet de sortie scolaire, Sonia raconte ainsi que cette année, le projet de chorale de son établissement aurait été perturbé par des élèves pratiquant le ramadan. Certains élèves ont refusé de participer aux répétitions du spectacle de fin d'année au motif que durant la période jeûne il serait interdit de chanter ou d'écouter de la musique. »
« Récemment, dans un collège de Toulouse, des élèves ont quitté un cours, mi-mai quand leur professeur de musique leur a fait écouter une chanson des Beatles pendant le ramadan. »
« La cuisinière de l'établissement de Sonia n'hésite pas à lui raconter que certains de ses collègues cuisiniers officiant dans d'autres établissements préfèrent ne plus mettre de porc au menu. "Quand ils inscrivent "pâte carbonara", il s'agit de "lardons" au poulet. Ils remplacent aussi le chorizo dans la paella ou le jambon de porc dans les pizzas", raconte la chef de cuisine. Sonia elle-même constate que lorsqu'elle souhaite passer commande auprès des fournisseurs, les saucisses au poulet sont proposées systématiquement. "Il faut préciser "au porc" si on veut en commander, ce qui n'était pas le cas avant ! De même, la gélatine n'est plus au porc", soutiennent Sonia et sa chef de cantine. »
« Mais depuis l'année dernière, l'aide de restauration qui assiste la cuisinière a refusé de toucher au porc lors de la préparation des repas. "C'est la cuisinière qui doit le manipuler, ce qui multiplie ses tâches alors que cela relève de l'aide de restauration. Je suis bien sûr intervenue mais l'aide de restauration a campé sur ses positions, me précisant qu'elle aimerait bien voir la réaction des parents d'élèves si je persistais à l'y obliger", s'indigne Sonia. »
Voilà ce qu'affirme Bruno Bernard, le président écolo de la Métropole de Lyon. Mais il le fait pour justifier que des vélos soient mis à disposition des personnes en fauteuil roulant. Et certainement pas pour dénoncer les politiques anti-voitures qui vont directement à l'encontre de ce droit à se déplacer librement, en toute autonomie.
En résumé : la réponse est non. Et c'est heureux ! Mais dans les faits, cela n'est jamais sanctionné. Question subsidiaire : un appel à voter non pas contre mais pour Marine Le Pen serait-il traité de la même façon ?
« Mercredi 13 avril [2022], les étudiants et le personnel de Nantes Université ont tous reçu le même mail signé Carine Bernault, leur présidente. Un message "inhabituel", de son propre aveu. S'y déclarant "profondément attachée aux valeurs démocratiques et républicaines, à l'État de droit, au respect des droits fondamentaux et individuels, à un universalisme fondé sur le respect des différences, à la liberté d'expression et à la construction européenne", elle encourage les étudiants et ses personnels à se mobiliser pour le second tour de l'élection présidentielle et "à voter le 24 avril pour faire barrage à l'extrême droite et donc au Rassemblement national". Un message qui a beaucoup fait réagir les étudiants, "partagés" quant à la légitimité d'une telle démarche, rapporte l'un d'eux à Marianne. »
« Le mail a forcément attiré l'attention des soutiens de Marine Le Pen, au premier rang desquels le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui a pointé une "violation des règles de neutralité", considérant que ce message constituait une "faute lourde". Tous les agents de l'État, et donc les présidents d'université qui sont des enseignants-chercheurs ayant le statut de fonctionnaire, sont en effet soumis au principe de neutralité du service public et au devoir de réserve. Le règlement de Nantes Université rappelle d'ailleurs lui-même ce devoir dans son article 7 : "les Personnels sont notamment tenus au devoir de réserve, à la discrétion professionnelle et au respect des principes de laïcité et de neutralité politique et religieuse du service public." »
« Mais dans le cadre précis des enseignants-chercheurs, ce principe est assoupli au nom d'un autre principe à valeur constitutionnelle : celui de liberté d'expression des universitaires. Interrogée par Marianne, la docteure en droit public Camille Fernandes rappelle cependant que cette liberté du corps enseignant, qui leur permet une expression beaucoup plus libre que les autres fonctionnaires, "ne s'applique que dans le cadre de l'enseignement ou de la recherche". »
« Cette liberté ne les autorise, par ailleurs, pas à "faire usage de leur statut professionnel pour influencer le vote des électeurs", précise Camille Fernandes dans sa thèse Des libertés universitaires en France – tude de droit public sur la soumission de l'enseignant-chercheur au statut général des fonctionnaires. Autre élément d'importance : l'utilisation de l'adresse mail de l'université et des listes de contact des étudiants et personnels de l'établissement, qui "peut être considérée comme un détournement des prérogatives administratives de la présidence", complète la juriste. »
« Auprès de Ouest-France, Nantes Université assume l'initiative de Carine Bernault, l'inscrivant dans "le champ des valeurs universitaires, d'ouverture et d'universalisme". France Universités, l'association qui réunit les présidents des différents établissements universitaires français, a émis un communiqué lundi 12 avril défendant la même position. "Les idées et principes véhiculés par la candidature de Marine Le Pen sont résolument d'extrême droite indique le texte. Son programme est contraire à nos valeurs, comme chercheurs, comme enseignants, comme dirigeants d'établissements, mais d'abord comme humanistes." Et d'aller plus loin que la présidente de Nantes Université en appelant ouvertement "à voter pour Emmanuel Macron". »
« Dans les faits, il est "très rare" que des présidents d'université soient sanctionnés pour avoir violé ces principes de neutralité et de réserve, tempère Camille Fernandes. Ce type d'initiative n'est d'ailleurs pas inédit : en 2017, le président de Paris-Descartes d'alors, Frédéric Dardel, avait appelé ses étudiants à faire barrage à Marine Le Pen, dans un mail également adressé aux étudiants, aux enseignants et aux personnels. Le biologiste avait lui-même estimé qu'"en vous adressant ce message très personnel et inhabituel", il "abus[ait] de ses prérogatives de président" ; il jugeait néanmoins la situation trop grave pour ne pas prendre la parole. »
« Cette même année, déjà, France Universités (qui s'appelait à l'époque la Conférence des présidents d'université) ainsi que neuf présidents et directeurs des principaux organismes publics de recherche – CNRS, Inserm, Inra – avaient appelé, eux aussi, à faire barrage au Rassemblement national, dans un texte transmis à l'AFP. Aucune sanction n'avait été prononcée à leur encontre. Selon ces chercheurs, le programme de Marine Le Pen était "porteur de régression et de déclin sur tous les plans : économique, social, culturel et bien sûr scientifique". »
« Mercredi 13 avril [2022], les étudiants et le personnel de Nantes Université ont tous reçu le même mail signé Carine Bernault, leur présidente. Un message "inhabituel", de son propre aveu. S'y déclarant "profondément attachée aux valeurs démocratiques et républicaines, à l'État de droit, au respect des droits fondamentaux et individuels, à un universalisme fondé sur le respect des différences, à la liberté d'expression et à la construction européenne", elle encourage les étudiants et ses personnels à se mobiliser pour le second tour de l'élection présidentielle et "à voter le 24 avril pour faire barrage à l'extrême droite et donc au Rassemblement national". Un message qui a beaucoup fait réagir les étudiants, "partagés" quant à la légitimité d'une telle démarche, rapporte l'un d'eux à Marianne. »
« Le mail a forcément attiré l'attention des soutiens de Marine Le Pen, au premier rang desquels le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui a pointé une "violation des règles de neutralité", considérant que ce message constituait une "faute lourde". Tous les agents de l'État, et donc les présidents d'université qui sont des enseignants-chercheurs ayant le statut de fonctionnaire, sont en effet soumis au principe de neutralité du service public et au devoir de réserve. Le règlement de Nantes Université rappelle d'ailleurs lui-même ce devoir dans son article 7 : "les Personnels sont notamment tenus au devoir de réserve, à la discrétion professionnelle et au respect des principes de laïcité et de neutralité politique et religieuse du service public." »
« Mais dans le cadre précis des enseignants-chercheurs, ce principe est assoupli au nom d'un autre principe à valeur constitutionnelle : celui de liberté d'expression des universitaires. Interrogée par Marianne, la docteure en droit public Camille Fernandes rappelle cependant que cette liberté du corps enseignant, qui leur permet une expression beaucoup plus libre que les autres fonctionnaires, "ne s'applique que dans le cadre de l'enseignement ou de la recherche". »
« Cette liberté ne les autorise, par ailleurs, pas à "faire usage de leur statut professionnel pour influencer le vote des électeurs", précise Camille Fernandes dans sa thèse Des libertés universitaires en France – tude de droit public sur la soumission de l'enseignant-chercheur au statut général des fonctionnaires. Autre élément d'importance : l'utilisation de l'adresse mail de l'université et des listes de contact des étudiants et personnels de l'établissement, qui "peut être considérée comme un détournement des prérogatives administratives de la présidence", complète la juriste. »
« Auprès de Ouest-France, Nantes Université assume l'initiative de Carine Bernault, l'inscrivant dans "le champ des valeurs universitaires, d'ouverture et d'universalisme". France Universités, l'association qui réunit les présidents des différents établissements universitaires français, a émis un communiqué lundi 12 avril défendant la même position. "Les idées et principes véhiculés par la candidature de Marine Le Pen sont résolument d'extrême droite indique le texte. Son programme est contraire à nos valeurs, comme chercheurs, comme enseignants, comme dirigeants d'établissements, mais d'abord comme humanistes." Et d'aller plus loin que la présidente de Nantes Université en appelant ouvertement "à voter pour Emmanuel Macron". »
« Dans les faits, il est "très rare" que des présidents d'université soient sanctionnés pour avoir violé ces principes de neutralité et de réserve, tempère Camille Fernandes. Ce type d'initiative n'est d'ailleurs pas inédit : en 2017, le président de Paris-Descartes d'alors, Frédéric Dardel, avait appelé ses étudiants à faire barrage à Marine Le Pen, dans un mail également adressé aux étudiants, aux enseignants et aux personnels. Le biologiste avait lui-même estimé qu'"en vous adressant ce message très personnel et inhabituel", il "abus[ait] de ses prérogatives de président" ; il jugeait néanmoins la situation trop grave pour ne pas prendre la parole. »
« Cette même année, déjà, France Universités (qui s'appelait à l'époque la Conférence des présidents d'université) ainsi que neuf présidents et directeurs des principaux organismes publics de recherche – CNRS, Inserm, Inra – avaient appelé, eux aussi, à faire barrage au Rassemblement national, dans un texte transmis à l'AFP. Aucune sanction n'avait été prononcée à leur encontre. Selon ces chercheurs, le programme de Marine Le Pen était "porteur de régression et de déclin sur tous les plans : économique, social, culturel et bien sûr scientifique". »
« En visite à Strasbourg ce 12 avril [2022], le président-candidat a été interpellé par une jeune femme voilée, qui lui a demandé s'il était féministe. "Je suis féministe !", confirme-t-il gaiement, avant de retourner la question à son interlocutrice. "Oui, je suis féministe", lui répond-elle à son tour. Le chef de l'État enchaîne : "Je peux vous poser une question indiscrète ? Vous portez un voile par choix ou c'est imposé ?" La foule bruisse, surprise par la question du président. "Par choix, c'est par choix, c'est totalement par choix", lui répond alors la jeune femme. "C'est beau. [...] Avoir une jeune fille qui porte le voile à Strasbourg qui demande : "Est-ce que vous êtes féministe ?" C'est la meilleure réponse à toutes les bêtises que je peux entendre." Avant de poursuivre : "De l'autre côté, vous avez Marine Le Pen qui veut interdire le voile sur la place publique." »
« On l'aura compris : deuxième tour oblige, Emmanuel Macron cherche à se démarquer de son adversaire du RN. […] Mais son positionnement risque de semer le trouble...y compris dans son propre camp. […] En effet, en 2018, interrogé à ce sujet […], Emmanuel Macron estimait que le voile "insécurisait" les Français car il n'était pas "conforme à la civilité qu'il y a dans notre pays" : "Nous sommes attachés à l'égalité entre l'homme et la femme, mais je ne veux pas faire une loi qui l'interdise dans la rue car ce serait contre-productif. Ce dont je veux être sûr c'est qu'aucune femme ne soit obligée de le porter." »
« Quatre ans plus tard, il se réjouit finalement qu'une femme voilée se déclare féministe. Une seule condition : que ce ne soit pas imposé. Et pour s'en assurer, il suffit de poser une question – c'est par choix ou c'est imposé ? – et tout est résolu. Une pensée complexe… plutôt simpliste ! Et une facilité pour évacuer, au-delà du cas particulier, les réflexions de fond sur les mécanismes de promotion du voile par des tenants d'un islam politique, les déterminismes sociaux, l'effet de groupe, les conséquences du sexisme dans certains quartiers, ou la notion d'emprise religieuse et sectaire… »
« Autre brouillage : de quoi parle Emmanuel Macron lorsqu'il indique à la jeune femme que sa repartie est "la meilleure réponse à toutes les bêtises que je peux entendre" ? Est-ce une façon de mettre en cause ceux qui tiquent fortement à l'idée de superposer voile et féminisme ? Et il y en a ! Ainsi, Naëm Bestandji, militant laïque, auteur du Linceul du féminisme, écrivait dans Marianne au sujet du voilement : "que des femmes consentent à s'y soumettre ne change pas sa signification sexiste qui prétend distinguer les femmes "pudiques" de celles qui ne le seraient pas. Cette fameuse "pudeur" créée par des hommes pour dicter aux femmes comment se vêtir "librement" pour ne pas exciter les mâles." Quant à la philosophe et islamologue Razika Adnani, elle décrit le voilement, "imposé aux femmes pour rendre absent du regard de l'homme leur corps", comme "un système de claustration en vigueur aujourd'hui encore dans le monde musulman, où l'espace public en tant que lieu de loisir est interdit aux femmes qui n'ont le droit de l'utiliser que comme un lieu de passage". »
« On l'aura compris : deuxième tour oblige, Emmanuel Macron cherche à se démarquer de son adversaire du RN. […] Mais son positionnement risque de semer le trouble...y compris dans son propre camp. […] En effet, en 2018, interrogé à ce sujet […], Emmanuel Macron estimait que le voile "insécurisait" les Français car il n'était pas "conforme à la civilité qu'il y a dans notre pays" : "Nous sommes attachés à l'égalité entre l'homme et la femme, mais je ne veux pas faire une loi qui l'interdise dans la rue car ce serait contre-productif. Ce dont je veux être sûr c'est qu'aucune femme ne soit obligée de le porter." »
« Quatre ans plus tard, il se réjouit finalement qu'une femme voilée se déclare féministe. Une seule condition : que ce ne soit pas imposé. Et pour s'en assurer, il suffit de poser une question – c'est par choix ou c'est imposé ? – et tout est résolu. Une pensée complexe… plutôt simpliste ! Et une facilité pour évacuer, au-delà du cas particulier, les réflexions de fond sur les mécanismes de promotion du voile par des tenants d'un islam politique, les déterminismes sociaux, l'effet de groupe, les conséquences du sexisme dans certains quartiers, ou la notion d'emprise religieuse et sectaire… »
« Autre brouillage : de quoi parle Emmanuel Macron lorsqu'il indique à la jeune femme que sa repartie est "la meilleure réponse à toutes les bêtises que je peux entendre" ? Est-ce une façon de mettre en cause ceux qui tiquent fortement à l'idée de superposer voile et féminisme ? Et il y en a ! Ainsi, Naëm Bestandji, militant laïque, auteur du Linceul du féminisme, écrivait dans Marianne au sujet du voilement : "que des femmes consentent à s'y soumettre ne change pas sa signification sexiste qui prétend distinguer les femmes "pudiques" de celles qui ne le seraient pas. Cette fameuse "pudeur" créée par des hommes pour dicter aux femmes comment se vêtir "librement" pour ne pas exciter les mâles." Quant à la philosophe et islamologue Razika Adnani, elle décrit le voilement, "imposé aux femmes pour rendre absent du regard de l'homme leur corps", comme "un système de claustration en vigueur aujourd'hui encore dans le monde musulman, où l'espace public en tant que lieu de loisir est interdit aux femmes qui n'ont le droit de l'utiliser que comme un lieu de passage". »
« Quand, en 2013, Maïlys Cantzler cède son groupe de crèches privées Crèche Attitude (aujourd'hui Liveli) à Sodexo, elle l'a hissé parmi les premiers acteurs de la garde d'enfants, avec 100 établissements, 1 200 salariés et 45 millions d'euros de chiffre d'affaires. […] Pourtant, un an après, elle inaugure à La Croix-Valmer (Var) un premier habitat innovant qui permet à six adultes handicapés voulant s'émanciper du giron familial de se bâtir un projet de vie au sein d'une collectivité. Depuis, huit autres ont ouvert, une quinzaine est en construction et autant "en négociation", précise la quadra qui a créé plusieurs sociétés (regroupées sous la marque Homnia) pour donner corps à son concept inédit d'"inclusion par le cohabitat". Son groupe emploie aujourd'hui 90 personnes et sa société de services a dégagé un chiffre d'affaires de 1,6 million d'euros en 2021. »
« Ce "projet de cœur" est né d'une tragédie familiale. En 1999, après un accident de la route, sa jeune sœur reste lourdement handicapée. […] D'où l'idée d'une colocation d'un genre nouveau, où l'on partage un espace de vie, mais aussi "des services d'aide humaine" dans un cadre sécurisé. L'astuce ? La mise en commun des heures d'assistance auxquelles les colocataires ont droit. Chaque "Club des six" (association de colocataires) bénéficie ainsi des services d'auxiliaires de vie à plein-temps, qui se relaient sur place vingt-quatre heures sur vingt-quatre. »
« Quand l'idée germe, en 2010, la législation n'autorise pas cette mutualisation. Qu'importe : Maïlys Cantzler fonce. Pour réduire le poids des loyers, elle imagine un immeuble abritant, en plus de l'appartement en colocation, six ou sept logements sociaux. Nouvel obstacle. "Ni les promoteurs ni les bailleurs sociaux n'étaient intéressés par mon projet, jugé trop petit." Elle décide "de tout gérer elle-même" et de financer sur fonds propres le bâtiment de La Croix-Valmer. […] Elle monte même son entreprise de services à la personne, faute d'avoir trouvé une solution locale. »
« Les "progrès extraordinaires des colocataires" l'incitent à poursuivre. D'autant que l'équilibre financier est atteint dès la première année. Depuis 2016, un partenariat avec le fonds d'investissement solidaire d'Amundi, numéro 1 européen de la gestion d'actifs, lui permet de voir grand. L'évolution réglementaire, aussi. "D'ici dix ans, l'objectif est d'avoir lancé 100cohabitats inclusifs en France", souligne l'entrepreneuse, qui associe capital et social. "Le cohabitat inclusif revient à l'Etat deux fois moins cher que l'hébergement en institut", estime-t-elle. Surtout, 64adultes handicapés sont sortis de l'isolement. A terme, ils seront 600. »
« Ce "projet de cœur" est né d'une tragédie familiale. En 1999, après un accident de la route, sa jeune sœur reste lourdement handicapée. […] D'où l'idée d'une colocation d'un genre nouveau, où l'on partage un espace de vie, mais aussi "des services d'aide humaine" dans un cadre sécurisé. L'astuce ? La mise en commun des heures d'assistance auxquelles les colocataires ont droit. Chaque "Club des six" (association de colocataires) bénéficie ainsi des services d'auxiliaires de vie à plein-temps, qui se relaient sur place vingt-quatre heures sur vingt-quatre. »
« Quand l'idée germe, en 2010, la législation n'autorise pas cette mutualisation. Qu'importe : Maïlys Cantzler fonce. Pour réduire le poids des loyers, elle imagine un immeuble abritant, en plus de l'appartement en colocation, six ou sept logements sociaux. Nouvel obstacle. "Ni les promoteurs ni les bailleurs sociaux n'étaient intéressés par mon projet, jugé trop petit." Elle décide "de tout gérer elle-même" et de financer sur fonds propres le bâtiment de La Croix-Valmer. […] Elle monte même son entreprise de services à la personne, faute d'avoir trouvé une solution locale. »
« Les "progrès extraordinaires des colocataires" l'incitent à poursuivre. D'autant que l'équilibre financier est atteint dès la première année. Depuis 2016, un partenariat avec le fonds d'investissement solidaire d'Amundi, numéro 1 européen de la gestion d'actifs, lui permet de voir grand. L'évolution réglementaire, aussi. "D'ici dix ans, l'objectif est d'avoir lancé 100cohabitats inclusifs en France", souligne l'entrepreneuse, qui associe capital et social. "Le cohabitat inclusif revient à l'Etat deux fois moins cher que l'hébergement en institut", estime-t-elle. Surtout, 64adultes handicapés sont sortis de l'isolement. A terme, ils seront 600. »
« J'ai été interloquée par le caractère de plus en plus militant des publicités commerciales… Le choix de Decathlon, une marque particulièrement populaire en France, de ne plus passer de pubs sur C-News en raison de sa ligne éditoriale m'a interpellée. »
« Les entreprises les plus progressistes embrassent joyeusement l'agenda "woke", qui tend, sous couvert de lutte contre les discriminations, à promouvoir une diversité uniquement fondée sur des critères de "genre", d'orientation sexuelle, d'ethnie ou de race. La tendance est nette aux États-Unis où une entreprise comme Disney propose à ses salariés de rejoindre des groupes affinitaires, en fonction de leur origine (Asiatiques, Noirs-Américains ou Latinos), tandis que Coca-Cola dispense des formations sur le privilège blanc. Cette intense attention aux questions identitaires explique que, d'ici quelques mois, les groupes cotés au Nasdaq devront spécifier la race-ethnie et l'orientation sexuelle de tous les membres de leur conseil d'administration, dans le but de respecter dans un second temps des quotas de diversité. »
« Au-delà de son objectif de rentabilité, il me semble tout à fait légitime que les entreprises défendent des valeurs. […] À mon sens, elles doivent s'incarner dans des actions alignées sur l'objet social de l'entreprise. Il me paraît par exemple plus utile pour la société qu'un laboratoire pharmaceutique investisse pour trouver un traitement à une maladie rare qu'il se préoccupe de boycotter des États dont les lois lui déplaisent. »
« À vrai dire, je crois que l'entreprise, par définition, a toujours eu un lien fort avec la sphère politique. […] Les multinationales doivent assumer une responsabilité de plus en plus large. Par exemple, faute de régulation, ce sont désormais les grands groupes de la tech qui définissent dans tout le monde occidental les limites de la liberté d'expression. »
« Les entreprises sont tétanisées par ce qu'elles appellent le risque réputationnel. La raison en est simple. Une polémique peut durablement affecter leurs performances financières. Une étude menée par des analystes de la Société générale le démontre clairement : en moyenne, les entreprises qui ont subi une controverse liée à des sujets environnementaux, sociaux ou de gouvernance affichent une performance boursière inférieure aux indices mondiaux pendant deux ans. »
« Le "capitalisme woke" doit être combattu car la confusion généralisée entre marketing et valeurs qu'il assume affaiblit le débat démocratique, les politiques tendant en réponse à adopter des codes publicitaires pour présenter leurs propositions. L'obsession identitaire véhiculée par cette idéologie menace aussi la cohérence de nos sociétés, et particulièrement le modèle républicain français. Sur ces questions essentielles de responsabilité des entreprises, il me semble d'ailleurs essentiel que l'Europe défende sa propre culture, qui pour simplifier a toujours mis davantage l'accent sur les valeurs sociales que sociétales. »
« Les entreprises les plus progressistes embrassent joyeusement l'agenda "woke", qui tend, sous couvert de lutte contre les discriminations, à promouvoir une diversité uniquement fondée sur des critères de "genre", d'orientation sexuelle, d'ethnie ou de race. La tendance est nette aux États-Unis où une entreprise comme Disney propose à ses salariés de rejoindre des groupes affinitaires, en fonction de leur origine (Asiatiques, Noirs-Américains ou Latinos), tandis que Coca-Cola dispense des formations sur le privilège blanc. Cette intense attention aux questions identitaires explique que, d'ici quelques mois, les groupes cotés au Nasdaq devront spécifier la race-ethnie et l'orientation sexuelle de tous les membres de leur conseil d'administration, dans le but de respecter dans un second temps des quotas de diversité. »
« Au-delà de son objectif de rentabilité, il me semble tout à fait légitime que les entreprises défendent des valeurs. […] À mon sens, elles doivent s'incarner dans des actions alignées sur l'objet social de l'entreprise. Il me paraît par exemple plus utile pour la société qu'un laboratoire pharmaceutique investisse pour trouver un traitement à une maladie rare qu'il se préoccupe de boycotter des États dont les lois lui déplaisent. »
« À vrai dire, je crois que l'entreprise, par définition, a toujours eu un lien fort avec la sphère politique. […] Les multinationales doivent assumer une responsabilité de plus en plus large. Par exemple, faute de régulation, ce sont désormais les grands groupes de la tech qui définissent dans tout le monde occidental les limites de la liberté d'expression. »
« Les entreprises sont tétanisées par ce qu'elles appellent le risque réputationnel. La raison en est simple. Une polémique peut durablement affecter leurs performances financières. Une étude menée par des analystes de la Société générale le démontre clairement : en moyenne, les entreprises qui ont subi une controverse liée à des sujets environnementaux, sociaux ou de gouvernance affichent une performance boursière inférieure aux indices mondiaux pendant deux ans. »
« Le "capitalisme woke" doit être combattu car la confusion généralisée entre marketing et valeurs qu'il assume affaiblit le débat démocratique, les politiques tendant en réponse à adopter des codes publicitaires pour présenter leurs propositions. L'obsession identitaire véhiculée par cette idéologie menace aussi la cohérence de nos sociétés, et particulièrement le modèle républicain français. Sur ces questions essentielles de responsabilité des entreprises, il me semble d'ailleurs essentiel que l'Europe défende sa propre culture, qui pour simplifier a toujours mis davantage l'accent sur les valeurs sociales que sociétales. »
Des associations s'érigent contre le « contrat d'engagement républicain » qui va leur être imposé. Sans doute y a-t-il matière à le critiquer 'ont intitulé est déjà un problème en soi), mais pas de cette façon-là. Pas sur ce ton. Que des gens vivant aux crochets de la société, sous perfusion publique, s'étonnent qu'on leur demande, en contrepartie, de respecter la loi… Cela en dit long sur la suffisance de leurs dirigeants, et la complaisance dont ils bénéficient généralement de la part des pouvoirs publics.
« Le contrat prévoit notamment que les associations "ne doivent entreprendre ni inciter à aucune action manifestement contraire à la loi". Cet engagement dissuade notamment les actions de désobéissance civile. […] Plus globalement, cette disposition décourage l'organisation, la participation et le soutien à des manifestations – même pacifiques et non violentes – par les associations, dès lors que celles-ci pourraient troubler l'ordre public. […] Cet engagement peut également empêcher les associations de tenir des propos contraires à la loi mais destinés à faire évoluer ou adopter une nouvelle réglementation. Inquiétant pour des associations comme Zero Waste France. […] Si une association décide de mener une action qui ne respecte pas l'un des engagements du contrat, elle risque d'être sanctionnée par l'administration… et de perdre son agrément. […] L'ensemble de ces raisons conduisent Zero Waste France, aux côtés d'autres associations, à demander l'annulation du décret du 31 décembre 2021 devant le Conseil d'État. Elle affirme son opposition à des lois et textes qui pourraient l'empêcher de s'exprimer et de mener à bien ses différentes actions en faveur de la protection de l'environnement. »
« Le contrat prévoit notamment que les associations "ne doivent entreprendre ni inciter à aucune action manifestement contraire à la loi". Cet engagement dissuade notamment les actions de désobéissance civile. […] Plus globalement, cette disposition décourage l'organisation, la participation et le soutien à des manifestations – même pacifiques et non violentes – par les associations, dès lors que celles-ci pourraient troubler l'ordre public. […] Cet engagement peut également empêcher les associations de tenir des propos contraires à la loi mais destinés à faire évoluer ou adopter une nouvelle réglementation. Inquiétant pour des associations comme Zero Waste France. […] Si une association décide de mener une action qui ne respecte pas l'un des engagements du contrat, elle risque d'être sanctionnée par l'administration… et de perdre son agrément. […] L'ensemble de ces raisons conduisent Zero Waste France, aux côtés d'autres associations, à demander l'annulation du décret du 31 décembre 2021 devant le Conseil d'État. Elle affirme son opposition à des lois et textes qui pourraient l'empêcher de s'exprimer et de mener à bien ses différentes actions en faveur de la protection de l'environnement. »
« France, tout le monde est pour la liberté d'expression. Mais pas sur tous les sujets. […] À l'instar de la laïcité qu'on souhaite rendre plus "inclusive", la liberté d'expression devrait s'assouplir pour ne pas offenser les populations "sensibles". Défendre la liberté d'expression, dans les limites de la loi, c'est la défendre complètement ou pas du tout. »
« Il aura fallu presque quinze jours aux médias pour afficher un soutien unanime à la journaliste Ophélie Meunier, menacée de mort, tout comme le juriste Amine Elbahi, à la suite du reportage de Zone interdite consacré au séparatisme islamiste dans la ville de Roubaix. Les dessinateurs de Charlie Hebdo sont morts pour avoir osé caricaturer le Prophète. Un crime de "blasphème" pour ceux, nombreux, qui avaient pensé qu'ils l'avaient "bien cherché". Désormais, nous sommes passés au stade supérieur : en France, on risque de mourir pour avoir montré la vie d'un quartier gangrené par l'islamisme. Pas de prophète, pas de caricatures, pas de propos insultants. Juste une caméra. »
« Le cas Ophélie Meunier en dit long sur nos abandons, nos résignations, la mollesse de nos convictions. Ce qui embarrassait une partie des médias, qui a tant tardé à réagir, c'était la possible instrumentalisation d'une émission de télévision dans le contexte d'une campagne électorale. Ce qui les inquiétait, c'était de "faire le jeu" des extrêmes, du Rassemblement national, d'Éric Zemmour. On s'affole à l'idée qu'on puisse "stigmatiser" une population. Alors que c'est exactement l'inverse : assimiler tous les musulmans à ces radicaux salafistes, c'est faire de l'amalgame, essentialiser une population et penser en raciste. »
« Couvrir l'information dans certains quartiers en France est devenu dangereux. Se retrouver flanqué en permanence de deux gardes du corps, subir des insultes, des menaces de mort, faire vivre ses proches dans l'angoisse, simplement pour avoir filmé le délire idéologique d'islamistes proposant des poupées voilées sans visage dans des librairies salafistes à Roubaix… Le jeu en vaut-il la chandelle ? risque de se demander plus d'un journaliste. Michaëlle Gagnet, la réalisatrice du Zone interdite consacré à l'islam radical, a d'ailleurs précisé que certains journalistes de la rédaction de M6 avaient refusé d'effectuer ce reportage, "à cause de sa difficulté mais aussi par peur". »
« Être accusé d'"islamophobie", se faire menacer de boycott, de procédure pénale, voir la vie de vos salariés mise en danger, ce qui engage votre responsabilité, voilà qui va faire réfléchir plus d'un patron de médias. […] Des documentaires sur des quartiers sensibles dorment dans les tiroirs de certaines chaînes. "Encore un petit effort et ces sujets deviendront totalement tabous, un angle mort, un problème que plus aucun média n'osera traiter et aborder", déplore Richard Malka, défenseur de Charlie Hebdo, de Mila et désormais d'Ophélie Meunier. Dans son livre Le Droit d'emmerder Dieu (le texte initial de sa plaidoirie au procès Charlie), l'avocat parle de "l'arme de la peur", qui veut "nous faire abandonner un mode de vie construit au fil des siècles". »
« La liberté d'expression en France est en train de devenir un droit qui "ne nous apporte que des ennuis". Si l'autocensure se diffuse comme un poison lent, nous aurons donné aux islamistes la victoire dont ils rêvent : nous soumettre. Par peur, par lâcheté, par paresse. »
« Il aura fallu presque quinze jours aux médias pour afficher un soutien unanime à la journaliste Ophélie Meunier, menacée de mort, tout comme le juriste Amine Elbahi, à la suite du reportage de Zone interdite consacré au séparatisme islamiste dans la ville de Roubaix. Les dessinateurs de Charlie Hebdo sont morts pour avoir osé caricaturer le Prophète. Un crime de "blasphème" pour ceux, nombreux, qui avaient pensé qu'ils l'avaient "bien cherché". Désormais, nous sommes passés au stade supérieur : en France, on risque de mourir pour avoir montré la vie d'un quartier gangrené par l'islamisme. Pas de prophète, pas de caricatures, pas de propos insultants. Juste une caméra. »
« Le cas Ophélie Meunier en dit long sur nos abandons, nos résignations, la mollesse de nos convictions. Ce qui embarrassait une partie des médias, qui a tant tardé à réagir, c'était la possible instrumentalisation d'une émission de télévision dans le contexte d'une campagne électorale. Ce qui les inquiétait, c'était de "faire le jeu" des extrêmes, du Rassemblement national, d'Éric Zemmour. On s'affole à l'idée qu'on puisse "stigmatiser" une population. Alors que c'est exactement l'inverse : assimiler tous les musulmans à ces radicaux salafistes, c'est faire de l'amalgame, essentialiser une population et penser en raciste. »
« Couvrir l'information dans certains quartiers en France est devenu dangereux. Se retrouver flanqué en permanence de deux gardes du corps, subir des insultes, des menaces de mort, faire vivre ses proches dans l'angoisse, simplement pour avoir filmé le délire idéologique d'islamistes proposant des poupées voilées sans visage dans des librairies salafistes à Roubaix… Le jeu en vaut-il la chandelle ? risque de se demander plus d'un journaliste. Michaëlle Gagnet, la réalisatrice du Zone interdite consacré à l'islam radical, a d'ailleurs précisé que certains journalistes de la rédaction de M6 avaient refusé d'effectuer ce reportage, "à cause de sa difficulté mais aussi par peur". »
« Être accusé d'"islamophobie", se faire menacer de boycott, de procédure pénale, voir la vie de vos salariés mise en danger, ce qui engage votre responsabilité, voilà qui va faire réfléchir plus d'un patron de médias. […] Des documentaires sur des quartiers sensibles dorment dans les tiroirs de certaines chaînes. "Encore un petit effort et ces sujets deviendront totalement tabous, un angle mort, un problème que plus aucun média n'osera traiter et aborder", déplore Richard Malka, défenseur de Charlie Hebdo, de Mila et désormais d'Ophélie Meunier. Dans son livre Le Droit d'emmerder Dieu (le texte initial de sa plaidoirie au procès Charlie), l'avocat parle de "l'arme de la peur", qui veut "nous faire abandonner un mode de vie construit au fil des siècles". »
« La liberté d'expression en France est en train de devenir un droit qui "ne nous apporte que des ennuis". Si l'autocensure se diffuse comme un poison lent, nous aurons donné aux islamistes la victoire dont ils rêvent : nous soumettre. Par peur, par lâcheté, par paresse. »
« Nous avons été alertés […] par un phénomène nouveau, déferlant dans les sociétés occidentales, aux conséquences irréversibles, et qui touche une population jusqu'ici très peu concernée par la question. Nous nous fondons sur des données scientifiques récentes ou connues de longue date, sur nos connaissances des troubles de l'identité liés à l'enfance et à l'adolescence, sur la contagion sociale liée à la propension très humaine à copier ce que nous pensons enviable chez le voisin (symptôme fréquent d'une manière collective et encore davantage chez les adolescents : ainsi, les réseaux sociaux sont le pire des vecteurs pour cette catégorie de sujets). »
« Notre inquiétude est étayée par des études scientifiques, relayée dans le monde entier par de nombreuses associations et des chercheurs reconnus, et certains points s'avèrent indiscutables : depuis dix ans, l'augmentation des consultations pour dysphorie de genre est de 2000 à 4000 % ; les hommes adultes étaient largement majoritaires, maintenant il s'agit à 80 % de jeunes femmes, le plus souvent mineures, qui souhaitent changer de sexe ; beaucoup des effets des traitements hormonaux et chirurgicaux sont irréversibles : couplés aux bloqueurs de puberté, ils entraînent systématiquement la stérilité ; il existe des inquiétudes fortes sur l'impact de ces traitements sur le développement neurologique, les effets associés sur le plan psycho-affectif ainsi que sur la santé globale sur le long terme car ces traitements doivent être pris à vie ; la réduction du risque de suicide et l'amélioration de la qualité de vie, soi-disant apportée par ces traitements, ne sont pas avérées ; les thérapies qui prennent leur temps (wait and see) permettent à une très large majorité (75 % à 90 %) des enfants et adolescents de se réconcilier avec leur sexe biologique à la sortie de l'adolescence (belle découverte que celle-ci, à croire que l'adolescence est une période à risque psychique, qui l'eut cru ?) ; les thérapies dites affirmatives, qui promeuvent une immédiate transition sociale (changement de prénom), sont suivies par un traitement par bloqueurs de puberté, puis hormones croisées dans l'immense majorité des cas (près de 90 %). »
« Notre démarche, consistant uniquement à promouvoir un accompagnement psychologique prudent, ne peut pas faire autant de mal que celui qui prône l'utilisation d'hormones chez les mineurs, promettant à des jeunes filles de seize ans une vie entière à se raser la barbe et à être prise pour un homme chaque fois qu'elles parlent (à cause de la voix devenue grave), quand bien même elles auraient changé d'avis à dix-huit ans. C'est le cas d'un nombre croissant de "détransitionneurs", jeunes gens découvrant qu'ils sont toujours aussi malheureux, qu'ils ont été soignés de leur mal-être en dépit du bon sens (bon nombre se découvrent simplement homosexuels), qu'ils étaient atteints de troubles psychiatriques bien plus lourds que ce symptôme si intéressant (autisme, psychose, traumatismes, etc.). »
« Nous pourrions nous satisfaire de la certitude d'avoir alerté avant le scandale sanitaire qui ne manquera pas d'advenir, quand tous les autres s'extasiaient, fascinés par ces portraits de jeunes androgynes. Si nous persistons à avertir le public de ces dérives malgré les procès d'intention qui nous sont faits, c'est parce que nous sommes quotidiennement contactés par des parents catastrophés, que nous rencontrons des jeunes gens qui ne peuvent que ressasser les messages appris par cœur sur les réseaux sociaux, sans accéder à la singularité de leur vie psychique, que nous découvrons de jeunes adultes effrayés par ce qu'ils ont fait à leur corps… Aujourd'hui nous souhaitons simplement que des jeunes ne se préparent pas à mutiler leur corps dès l'adolescence. »
« Notre inquiétude est étayée par des études scientifiques, relayée dans le monde entier par de nombreuses associations et des chercheurs reconnus, et certains points s'avèrent indiscutables : depuis dix ans, l'augmentation des consultations pour dysphorie de genre est de 2000 à 4000 % ; les hommes adultes étaient largement majoritaires, maintenant il s'agit à 80 % de jeunes femmes, le plus souvent mineures, qui souhaitent changer de sexe ; beaucoup des effets des traitements hormonaux et chirurgicaux sont irréversibles : couplés aux bloqueurs de puberté, ils entraînent systématiquement la stérilité ; il existe des inquiétudes fortes sur l'impact de ces traitements sur le développement neurologique, les effets associés sur le plan psycho-affectif ainsi que sur la santé globale sur le long terme car ces traitements doivent être pris à vie ; la réduction du risque de suicide et l'amélioration de la qualité de vie, soi-disant apportée par ces traitements, ne sont pas avérées ; les thérapies qui prennent leur temps (wait and see) permettent à une très large majorité (75 % à 90 %) des enfants et adolescents de se réconcilier avec leur sexe biologique à la sortie de l'adolescence (belle découverte que celle-ci, à croire que l'adolescence est une période à risque psychique, qui l'eut cru ?) ; les thérapies dites affirmatives, qui promeuvent une immédiate transition sociale (changement de prénom), sont suivies par un traitement par bloqueurs de puberté, puis hormones croisées dans l'immense majorité des cas (près de 90 %). »
« Notre démarche, consistant uniquement à promouvoir un accompagnement psychologique prudent, ne peut pas faire autant de mal que celui qui prône l'utilisation d'hormones chez les mineurs, promettant à des jeunes filles de seize ans une vie entière à se raser la barbe et à être prise pour un homme chaque fois qu'elles parlent (à cause de la voix devenue grave), quand bien même elles auraient changé d'avis à dix-huit ans. C'est le cas d'un nombre croissant de "détransitionneurs", jeunes gens découvrant qu'ils sont toujours aussi malheureux, qu'ils ont été soignés de leur mal-être en dépit du bon sens (bon nombre se découvrent simplement homosexuels), qu'ils étaient atteints de troubles psychiatriques bien plus lourds que ce symptôme si intéressant (autisme, psychose, traumatismes, etc.). »
« Nous pourrions nous satisfaire de la certitude d'avoir alerté avant le scandale sanitaire qui ne manquera pas d'advenir, quand tous les autres s'extasiaient, fascinés par ces portraits de jeunes androgynes. Si nous persistons à avertir le public de ces dérives malgré les procès d'intention qui nous sont faits, c'est parce que nous sommes quotidiennement contactés par des parents catastrophés, que nous rencontrons des jeunes gens qui ne peuvent que ressasser les messages appris par cœur sur les réseaux sociaux, sans accéder à la singularité de leur vie psychique, que nous découvrons de jeunes adultes effrayés par ce qu'ils ont fait à leur corps… Aujourd'hui nous souhaitons simplement que des jeunes ne se préparent pas à mutiler leur corps dès l'adolescence. »
« C'est Catherine Deneuve la plus sensée : autrefois quand on était importunées, disait-elle dans une interview, on envoyait bouler, voilà tout. Elle précisait qu'elle ne parlait évidemment pas de viol ou d'agressions graves. Juste de pesante insistance. On s'offusquait, on rigolait, on se moquait, on giflait, on hurlait, on fuyait, on ridiculisait, chacune selon son tempérament. »
« Il est bien entendu excellent que les hormones mâles soient rappelées à plus de tenue chez ceux qui n'en ont aucune, fût-ce par la contrainte. Mais les femmes se complairaient-elles dans le statut de victimes ? Un geste tenté et pas même achevé suffirait donc pour les faire "crever" de peur ? Les féministes n'auraient donc mené leurs valeureux combats que pour les voir aller chouiner devant un juge… des années après ? »
« Il est bien entendu excellent que les hormones mâles soient rappelées à plus de tenue chez ceux qui n'en ont aucune, fût-ce par la contrainte. Mais les femmes se complairaient-elles dans le statut de victimes ? Un geste tenté et pas même achevé suffirait donc pour les faire "crever" de peur ? Les féministes n'auraient donc mené leurs valeureux combats que pour les voir aller chouiner devant un juge… des années après ? »
« Nous avons oublié nos devoirs envers les mineurs : veiller à leur santé et leurs apprentissages. Ce chaos scolaire a dégradé les deux. Une société qui désorganise l'école pour une maladie qui ne touche pas gravement les enfants est une société malade. La grippe et la bronchiolite ne nous ont jamais fait fermer de classe, un peu de tenue tout de même. On enseigne aux enfants qu'au moindre risque on doit se cloîtrer chez soi. Quelles valeurs ! »
« Il est […] urgent de sortir définitivement de cette inversion des valeurs où les enfants subissent les angoisses des adultes quand c'est aux adultes d'élever (au sens étymologique) les enfants. On peut rassurer les enseignants, les équiper et les respecter sans utiliser les mineurs comme une variable d'ajustement qu'on déplace en fonction du risque de mouvement social. […] Les dégâts physiologiques et psychologiques sur les élèves sont criminels. »
« L'école censée être un lieu d'apprentissage et d'interactions sociales ne doit pas se transformer en lieu de peur et de panique pour les enfants. Chacun sa place : un enfant est sous la responsabilité d'adultes qui doivent garder leur sang-froid. […] Le virus ne doit pas être un prétexte pour des maltraitances insensées telles que mauvais points attribués, humiliations si le masque est sous le nez dans la cour, comme en témoignent les dizaines de messages que je reçois de parents ou d'enseignants alarmés par ces conduites. »
« Le masque pour les enfants est d'une rare violence. C'est une maltraitance physique et psychique, avec des malaises quand les élèves le gardent pour l'escalade en milieu fermé ou pendant le judo à sept ans. L'OMS l'a rappelé. Et j'ai expliqué à de nombreuses reprises tous les éléments pédiatriques, dentaires, psychologiques, ophtalmologiques, cognitifs, émotionnels et psychologiques qui montrent, chiffres à l'appui, les dégâts causés par le masque. […] Les difficultés de concentration sont majeures, ce qui rajoute du travail aux enseignants. Dès le plus jeune âge, on observe des retards de parole en maternelle liés au port du masque chez les adultes. Aussi je pense que chaque enseignant doit porter le masque s'il le souhaite uniquement, car un grand nombre d'entre-eux, conscients de la perte que cela représente pour la relation avec l'élève, et de l'inconfort (migraine, fatigue) que cela leur inflige, souhaiteraient le retirer. »
« Orthophonistes et psychologues sont débordés par ces dégâts. L'urgence sanitaire a changé. C'est la santé des mineurs qui est en péril. »
« Le harcèlement, la peur, l'obsession du virus, l'idée que les enfants sont dangereux, que l'autre est un danger, que le toucher est mauvais, tout cela dessine une société qui ne peut être un tout. Cela engendre méfiance, paranoïa, climat de délation. Les enfants commencent à se dénoncer quand l'un d'entre eux porte mal le masque ! Nous les conditionnons à être la pire version d'un être humain: malade et mauvais. »
« Les phobies scolaires, les troubles d'apprentissage, le chaos lié à l'éviction des élèves ou à la fermeture de classes, la symptomatologie que l'on voit aussi bien en cabinet de ville qu'en pédopsychiatrie sont terrifiants, et je pèse mes mots. Des enfants tristes, apeurés, anxieux, qui dorment mal, font des crises de colère, développent des troubles alimentaires, se désocialisent, sont addicts aux écrans, et se mettent à penser des choses terribles telles que "je vais tuer ma grand-mère", "je n'embrasse pas maman pour ne pas la toucher", "je ne veux pas toucher mon cartable si maman ne l'a pas nettoyé avant". »
« J'ai parfois la douloureuse impression que le pays est devenu une famille maltraitante à l'égard de ses mineurs, où le délire hypocondriaque d'un parent et l'hystérie de l'autre contribueraient à sacrifier l'enfance. On leur transmet la peur, la culpabilité, et la déshumanisation : voir le visage et se toucher sont des éléments essentiels de la survie en société. Nous ne pouvons survivre isolés. Les aires cérébrales liées aux compétences sociales s'atrophient à mesure que le port du masque s'allonge. »
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les enfants sont absents des services liés au Covid-19, mais les consultations psy et les hospitalisations en pédopsychiatrie ont explosé. (25 % des hospitalisations en pédiatrie sont aujourd'hui en pédopsychiatrie, les tentatives de suicide chez les moins de 15 ans ont considérablement augmenté, certains services de pédopsychiatrie ont vu les admissions multipliées par trois ou quatre l'année dernière). La vague pédopsychiatrique ne baisse pas, elle n'a de cesse d'augmenter depuis un an. […] Il est temps de mettre fin à des décisions qui montent chacun les uns contre les autres et terrorisent nos petits, qui prennent sur eux mais craquent. »
« Il est […] urgent de sortir définitivement de cette inversion des valeurs où les enfants subissent les angoisses des adultes quand c'est aux adultes d'élever (au sens étymologique) les enfants. On peut rassurer les enseignants, les équiper et les respecter sans utiliser les mineurs comme une variable d'ajustement qu'on déplace en fonction du risque de mouvement social. […] Les dégâts physiologiques et psychologiques sur les élèves sont criminels. »
« L'école censée être un lieu d'apprentissage et d'interactions sociales ne doit pas se transformer en lieu de peur et de panique pour les enfants. Chacun sa place : un enfant est sous la responsabilité d'adultes qui doivent garder leur sang-froid. […] Le virus ne doit pas être un prétexte pour des maltraitances insensées telles que mauvais points attribués, humiliations si le masque est sous le nez dans la cour, comme en témoignent les dizaines de messages que je reçois de parents ou d'enseignants alarmés par ces conduites. »
« Le masque pour les enfants est d'une rare violence. C'est une maltraitance physique et psychique, avec des malaises quand les élèves le gardent pour l'escalade en milieu fermé ou pendant le judo à sept ans. L'OMS l'a rappelé. Et j'ai expliqué à de nombreuses reprises tous les éléments pédiatriques, dentaires, psychologiques, ophtalmologiques, cognitifs, émotionnels et psychologiques qui montrent, chiffres à l'appui, les dégâts causés par le masque. […] Les difficultés de concentration sont majeures, ce qui rajoute du travail aux enseignants. Dès le plus jeune âge, on observe des retards de parole en maternelle liés au port du masque chez les adultes. Aussi je pense que chaque enseignant doit porter le masque s'il le souhaite uniquement, car un grand nombre d'entre-eux, conscients de la perte que cela représente pour la relation avec l'élève, et de l'inconfort (migraine, fatigue) que cela leur inflige, souhaiteraient le retirer. »
« Orthophonistes et psychologues sont débordés par ces dégâts. L'urgence sanitaire a changé. C'est la santé des mineurs qui est en péril. »
« Le harcèlement, la peur, l'obsession du virus, l'idée que les enfants sont dangereux, que l'autre est un danger, que le toucher est mauvais, tout cela dessine une société qui ne peut être un tout. Cela engendre méfiance, paranoïa, climat de délation. Les enfants commencent à se dénoncer quand l'un d'entre eux porte mal le masque ! Nous les conditionnons à être la pire version d'un être humain: malade et mauvais. »
« Les phobies scolaires, les troubles d'apprentissage, le chaos lié à l'éviction des élèves ou à la fermeture de classes, la symptomatologie que l'on voit aussi bien en cabinet de ville qu'en pédopsychiatrie sont terrifiants, et je pèse mes mots. Des enfants tristes, apeurés, anxieux, qui dorment mal, font des crises de colère, développent des troubles alimentaires, se désocialisent, sont addicts aux écrans, et se mettent à penser des choses terribles telles que "je vais tuer ma grand-mère", "je n'embrasse pas maman pour ne pas la toucher", "je ne veux pas toucher mon cartable si maman ne l'a pas nettoyé avant". »
« J'ai parfois la douloureuse impression que le pays est devenu une famille maltraitante à l'égard de ses mineurs, où le délire hypocondriaque d'un parent et l'hystérie de l'autre contribueraient à sacrifier l'enfance. On leur transmet la peur, la culpabilité, et la déshumanisation : voir le visage et se toucher sont des éléments essentiels de la survie en société. Nous ne pouvons survivre isolés. Les aires cérébrales liées aux compétences sociales s'atrophient à mesure que le port du masque s'allonge. »
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les enfants sont absents des services liés au Covid-19, mais les consultations psy et les hospitalisations en pédopsychiatrie ont explosé. (25 % des hospitalisations en pédiatrie sont aujourd'hui en pédopsychiatrie, les tentatives de suicide chez les moins de 15 ans ont considérablement augmenté, certains services de pédopsychiatrie ont vu les admissions multipliées par trois ou quatre l'année dernière). La vague pédopsychiatrique ne baisse pas, elle n'a de cesse d'augmenter depuis un an. […] Il est temps de mettre fin à des décisions qui montent chacun les uns contre les autres et terrorisent nos petits, qui prennent sur eux mais craquent. »
« Comme le révèle Actu Lyon, ce mardi [28 décembre 2021] aux alentours de 10 heures, deux agents de la police municipale ont procédé à plusieurs contrôles de port du masque et de pass sanitaire de clients dans des magasins des 1er et 2e arrondissements de Lyon. »
« Pour rappel, la police municipale n'a le droit d'effectuer ces contrôles que dans des établissements de restauration. De plus, les commerces non alimentaires ne sont pas concernés par le pass sanitaire. »
« L'adjoint au maire de Lyon [chargé] de la Sécurité, Mohamed Chihi, a confirmé les faits à nos confrères d'Actu.fr. Il a, par ailleurs, révélé que d'autres contrôles abusifs avaient été réalisés un peu plus tard. Les deux policiers municipaux ont dû présenter leurs excuses aux commerçants dans l'après-midi. »
« Pour rappel, la police municipale n'a le droit d'effectuer ces contrôles que dans des établissements de restauration. De plus, les commerces non alimentaires ne sont pas concernés par le pass sanitaire. »
« L'adjoint au maire de Lyon [chargé] de la Sécurité, Mohamed Chihi, a confirmé les faits à nos confrères d'Actu.fr. Il a, par ailleurs, révélé que d'autres contrôles abusifs avaient été réalisés un peu plus tard. Les deux policiers municipaux ont dû présenter leurs excuses aux commerçants dans l'après-midi. »
« Pourquoi interdire de facto à une grande majorité de ses spectateurs de comprendre une partie de l'action et choisir de s'adresser à une seule et unique catégorie d'entre eux ? »
« "Si j'avais sous-titré l'espagnol, j'aurais simplement renchéri sur l'anglais et donné le pouvoir à l'anglais au détriment de l'espagnol", a justifié Spielberg lors d'une interview. […] Spielberg n'a "pas voulu sous-titrer les dialogues en espagnol par respect pour l'inclusivité de notre démarche d'engager un casting totalement latinx pour jouer les gars et les filles des Sharks" (latinx est la version écriture inclusive de latino-latina, NDLR). […] "Il fallait que je respecte suffisamment la langue pour ne pas la sous-titrer", a-t-il ajouté, montrant qu'on peut être un excellent cinéaste et ne rien comprendre ni à la traduction, ni à la nécessaire universalité de la communication, ni au respect. »
« Démarche totalement contre-productive en France, puisque le spectateur bénéficiant de sous-titres pour tous les dialogues anglais ne peut qu'en déduire que les Portoricains ne sont pas suffisamment intéressants pour mériter d'être traduits… »
« "Si j'avais sous-titré l'espagnol, j'aurais simplement renchéri sur l'anglais et donné le pouvoir à l'anglais au détriment de l'espagnol", a justifié Spielberg lors d'une interview. […] Spielberg n'a "pas voulu sous-titrer les dialogues en espagnol par respect pour l'inclusivité de notre démarche d'engager un casting totalement latinx pour jouer les gars et les filles des Sharks" (latinx est la version écriture inclusive de latino-latina, NDLR). […] "Il fallait que je respecte suffisamment la langue pour ne pas la sous-titrer", a-t-il ajouté, montrant qu'on peut être un excellent cinéaste et ne rien comprendre ni à la traduction, ni à la nécessaire universalité de la communication, ni au respect. »
« Démarche totalement contre-productive en France, puisque le spectateur bénéficiant de sous-titres pour tous les dialogues anglais ne peut qu'en déduire que les Portoricains ne sont pas suffisamment intéressants pour mériter d'être traduits… »
« Les quatre militants antiracistes poursuivis pour avoir déboulonné la statue d'un marchand britannique d'esclaves, en juin 2020, ont été reconnus non coupables d'actes de vandalisme par douze jurés. Le monument en hommage à Edward Colston, dont le rôle central dans la vente de 84 000 enfants, femmes et hommes entre 1672 et 1689 est établi par les historiens, avait été jeté dans le port lors d'une manifestation. »
« Les prévenus ont reconnu les faits mais nié toute action criminelle au cours des neuf jours de procès, "soutenant plutôt que la présence même de ce monument dans une ville multiculturelle constituait une insulte", relate The Times. De nombreuses demandes de retrait de la statue avaient été faites depuis les années 1990, précise le journal londonien. Sans succès. »
« Le parquet, de son côté, "a fait valoir que le sujet ne portait pas sur la moralité d'un marchand d'esclaves du XVIIe siècle mais sur le respect de l'État de droit". […] "Cette décision crée un dangereux précédent", déplore le tabloïd The Sun. "Que le jury ait pu penser que c'est une statue qui était jugée et non les prévenus serait risible si les conséquences n'étaient pas aussi graves, abonde The Daily Telegraph. Ce jugement compromet la sécurité des biens." Même son de cloche dans les rangs du Gouvernement : "Cela ne doit pas être considéré comme une carte blanche pour se permettre de détruire les monuments", a prévenu le ministre des Transports, Grant Shapps, sur les ondes de la BBC, jeudi matin. D'après lui, le très controversé projet de loi portant sur l'ordre public, actuellement examiné au Parlement, doit permettre de "durcir les sanctions pour des délits "mémoriels'". »
« Les prévenus ont reconnu les faits mais nié toute action criminelle au cours des neuf jours de procès, "soutenant plutôt que la présence même de ce monument dans une ville multiculturelle constituait une insulte", relate The Times. De nombreuses demandes de retrait de la statue avaient été faites depuis les années 1990, précise le journal londonien. Sans succès. »
« Le parquet, de son côté, "a fait valoir que le sujet ne portait pas sur la moralité d'un marchand d'esclaves du XVIIe siècle mais sur le respect de l'État de droit". […] "Cette décision crée un dangereux précédent", déplore le tabloïd The Sun. "Que le jury ait pu penser que c'est une statue qui était jugée et non les prévenus serait risible si les conséquences n'étaient pas aussi graves, abonde The Daily Telegraph. Ce jugement compromet la sécurité des biens." Même son de cloche dans les rangs du Gouvernement : "Cela ne doit pas être considéré comme une carte blanche pour se permettre de détruire les monuments", a prévenu le ministre des Transports, Grant Shapps, sur les ondes de la BBC, jeudi matin. D'après lui, le très controversé projet de loi portant sur l'ordre public, actuellement examiné au Parlement, doit permettre de "durcir les sanctions pour des délits "mémoriels'". »
Vous rendez compte de vos faits et geste dans un fichier ouvert à des consultations multiples. Et ensuite, vous vous indignez que la police y accède pour enquêter sur un drame, parce que des gens vous avaient promis que jamais personne ne céderait à la tentations d'exploiter ces informations à d'autres fins que la lutte contre le Covid ? Franchement, de qui se moque-t-on ?
« La police de Mayence en Allemagne s'est attirée les critiques en utilisant dans une enquête une application de traçage anti-Covid destinée à aider bars et restaurants à enregistrer leurs clients et censée assurer la protection des données. »
« L'affaire remonte à fin 2021 mais a été rendue publique récemment : le 29 novembre, un homme a fait une chute mortelle à la sortie d'un restaurant de Mayence (Ouest). Pour retrouver d'éventuels témoins, la police locale a décidé de mettre à contribution l'application Luca, l'une des plus répandues du genre, qui assiste restaurants et bars dans l'enregistrement des clients pour permettre un traçage en cas de contamination. »
« Cet accès leur a permis de contacter vingt-et-une personnes, auxquelles le parquet de Mayence a depuis présenté ses excuses. Le commissariat local à la protection des données a annoncé l'ouverture d'une enquête. "Le cas présent est grave car l'interdiction légale d'utiliser les données de suivi des contacts à des fins policières est clairement et sans équivoque inscrite dans la loi sur les infections", qui régit la réponse allemande à la pandémie de Covid, a estimé mardi Stefan Brink, commissaire à la protection des données du Bade-Wurtemberg dans le quotidien économique Handelsblatt. »
« L'application Luca enregistre lieu et durée du séjour, nom complet, adresse et numéros de téléphone. Cette application allemande contient plusieurs pare-feux pour protéger les données. Seul un service de santé peut ainsi avoir accès aux données des clients enregistrés. En date d'octobre dernier, l'application revendiquait plus de 35 millions d'utilisateurs en Allemagne, pays de 83 millions d'habitants. Or, pour mener son enquête, la police et le parquet local ont sollicité un service de santé, qui a accepté de prétendre qu'un cas d'infection avait été détecté pour donner l'accès aux données aux enquêteurs. »
« La police de Mayence en Allemagne s'est attirée les critiques en utilisant dans une enquête une application de traçage anti-Covid destinée à aider bars et restaurants à enregistrer leurs clients et censée assurer la protection des données. »
« L'affaire remonte à fin 2021 mais a été rendue publique récemment : le 29 novembre, un homme a fait une chute mortelle à la sortie d'un restaurant de Mayence (Ouest). Pour retrouver d'éventuels témoins, la police locale a décidé de mettre à contribution l'application Luca, l'une des plus répandues du genre, qui assiste restaurants et bars dans l'enregistrement des clients pour permettre un traçage en cas de contamination. »
« Cet accès leur a permis de contacter vingt-et-une personnes, auxquelles le parquet de Mayence a depuis présenté ses excuses. Le commissariat local à la protection des données a annoncé l'ouverture d'une enquête. "Le cas présent est grave car l'interdiction légale d'utiliser les données de suivi des contacts à des fins policières est clairement et sans équivoque inscrite dans la loi sur les infections", qui régit la réponse allemande à la pandémie de Covid, a estimé mardi Stefan Brink, commissaire à la protection des données du Bade-Wurtemberg dans le quotidien économique Handelsblatt. »
« L'application Luca enregistre lieu et durée du séjour, nom complet, adresse et numéros de téléphone. Cette application allemande contient plusieurs pare-feux pour protéger les données. Seul un service de santé peut ainsi avoir accès aux données des clients enregistrés. En date d'octobre dernier, l'application revendiquait plus de 35 millions d'utilisateurs en Allemagne, pays de 83 millions d'habitants. Or, pour mener son enquête, la police et le parquet local ont sollicité un service de santé, qui a accepté de prétendre qu'un cas d'infection avait été détecté pour donner l'accès aux données aux enquêteurs. »
« Meurtre transphobe ? Conséquences dramatiques de la loi qui pénalise les clients des prostituées ? Choc entre deux mondes de misère ? L'affaire Vanesa Campos a déjà fait couler beaucoup d'encre... tout en suscitant quelques récupérations politiques. Dans la nuit du 16 au 17 août 2018, cette travailleuse du sexe de trente-six ans, était tuée d'une balle dans le thorax dans l'obscurité du bois de Boulogne, dans le seizième arrondissement de Paris. »
« Avant même que les responsabilités du crime ne soient éclaircies par la justice, le monde associatif et une partie des médias plaquaient sur le crime plusieurs symboles politiques. […] Dans le même temps, des associations de prostituées dénonçaient les effets pervers de la loi de 2016 pénalisant leurs clients, incitant les travailleuses du sexe à se retirer dans des endroits de plus en plus reculés, à l'abri des regards policiers, et donc de plus en plus dangereux, à la merci de clients négociant des tarifs à la baisse et imposant leurs envies, en compensation des risques à leurs dépens. »
« Au terme de l'instruction, aucun motif transphobe ni d'ailleurs raciste n'a cependant été mis au jour : au contraire, les magistrats ont conclu à un meurtre en bande organisé. Une expédition punitive menée par un groupe de migrants et qui aurait tragiquement dérapé. Raison pour laquelle Antoine Aussedat, avocat de l'un des mis en cause, devrait demander à l'ouverture du procès ce mardi matin, l'irrecevabilité de la constitution de l'association Acceptess-T, en partie civile. Motif ? L'association agit au nom des trans, or : "Vanesa Campos n'a pas été tuée en raison de son identité sexuelle ou de son genre, l'instruction l'a parfaitement démontré" relève le pénaliste.
« Le bois de Boulogne est alors sous tension : depuis plusieurs mois, les prostituées subissent le racket d'un gang de migrants égyptiens qui vole leurs clients, les menace, sachant très bien que la majorité des automobilistes délestés ne portera pas plainte, par honte de se trouver là. Certains membres du gang auraient même violé des prostituées, selon le témoignage qu'elles fourniront aux enquêteurs. À la tête de cette sinistre équipe, un meneur surnommé "El nano" en raison de sa petite taille (1,60 m), particulièrement inquiétant, qui communique avec les prostituées par deux gestes privilégiés : le doigt posé sur la bouche, pour leur ordonner le silence, le doigt passant sur sa gorge pour les menacer de mort. »
« Pour se défendre, les prostituées ont engagé depuis peu un homme de main, payé au black, parfois accompagné d'un compère pour veiller à la bonne marche du commerce. Ce garde du corps officieux se montre efficace puisqu'il est parvenu à mettre en fuite une fois les rôdeurs. Et ces derniers l'ont mauvaise. Le 16 août, ils organisent une expédition punitive. […] La suite est confuse : plusieurs coups de feu sont tirés. Vanesa Campos, qui se trouvait là, s'effondre, touchée d'une balle dans le thorax. »
« Avant même que les responsabilités du crime ne soient éclaircies par la justice, le monde associatif et une partie des médias plaquaient sur le crime plusieurs symboles politiques. […] Dans le même temps, des associations de prostituées dénonçaient les effets pervers de la loi de 2016 pénalisant leurs clients, incitant les travailleuses du sexe à se retirer dans des endroits de plus en plus reculés, à l'abri des regards policiers, et donc de plus en plus dangereux, à la merci de clients négociant des tarifs à la baisse et imposant leurs envies, en compensation des risques à leurs dépens. »
« Au terme de l'instruction, aucun motif transphobe ni d'ailleurs raciste n'a cependant été mis au jour : au contraire, les magistrats ont conclu à un meurtre en bande organisé. Une expédition punitive menée par un groupe de migrants et qui aurait tragiquement dérapé. Raison pour laquelle Antoine Aussedat, avocat de l'un des mis en cause, devrait demander à l'ouverture du procès ce mardi matin, l'irrecevabilité de la constitution de l'association Acceptess-T, en partie civile. Motif ? L'association agit au nom des trans, or : "Vanesa Campos n'a pas été tuée en raison de son identité sexuelle ou de son genre, l'instruction l'a parfaitement démontré" relève le pénaliste.
« Le bois de Boulogne est alors sous tension : depuis plusieurs mois, les prostituées subissent le racket d'un gang de migrants égyptiens qui vole leurs clients, les menace, sachant très bien que la majorité des automobilistes délestés ne portera pas plainte, par honte de se trouver là. Certains membres du gang auraient même violé des prostituées, selon le témoignage qu'elles fourniront aux enquêteurs. À la tête de cette sinistre équipe, un meneur surnommé "El nano" en raison de sa petite taille (1,60 m), particulièrement inquiétant, qui communique avec les prostituées par deux gestes privilégiés : le doigt posé sur la bouche, pour leur ordonner le silence, le doigt passant sur sa gorge pour les menacer de mort. »
« Pour se défendre, les prostituées ont engagé depuis peu un homme de main, payé au black, parfois accompagné d'un compère pour veiller à la bonne marche du commerce. Ce garde du corps officieux se montre efficace puisqu'il est parvenu à mettre en fuite une fois les rôdeurs. Et ces derniers l'ont mauvaise. Le 16 août, ils organisent une expédition punitive. […] La suite est confuse : plusieurs coups de feu sont tirés. Vanesa Campos, qui se trouvait là, s'effondre, touchée d'une balle dans le thorax. »
« Les chiffres montrent des différences parfois fortes dans la façon dont les femmes et les hommes se déplacent. Les femmes se déplacent davantage à pied (20 % de plus que les hommes) et en transport en commun (28 % de plus). En revanche les hommes se déplacent davantage en voiture (3 % de plus que les femmes). La différence devient très importante pour le vélo et les deux-roues motorisés : les hommes se déplacent 2,7 fois plus que les femmes à vélo, et 6,2 fois plus en deux-roues motorisés ! Ce décalage s'expliquerait par la moindre aversion au risque de la part des hommes. Pour le vélo, il a été démontré que moins une ville est bien aménagée pour ce moyen de déplacement et plus la proportion d'hommes parmi les cyclistes est importante. Au contraire, dans les pays ou la pratique est très développée et sûre (Pays-Bas, Danemark, Belgique flamande…), les cyclistes femmes sont majoritaires. Des comptages effectués à Paris suggéraient que 92% des utilisateurs de deux-roues motorisés étaient des hommes. On retrouve ici des chiffres similaires quoique légèrement moindres : il y aurait environ 86 % d'hommes parmi les utilisateurs de deux-roues motorisés contre 14 % de femmes. »
« La pression autour du Covid pousse parfois certains à commettre des gestes totalement fous ! Au Texas […], une femme pourrait devoir comparaître devant un tribunal pour maltraitance d'enfant parce qu'elle a transporté son fils de treize ans, infecté par le coronavirus, dans le coffre de sa voiture. En agissant ainsi, elle voulait éviter d'être infectée, selon les médias américains. Cette femme de quarante et un ans […] a emmené son fils, qui avait déjà été testé positif, en voiture vers un site de dépistage pour un nouveau test. Sur place, elle a dit que son fils était dans le coffre, ce qui a permis d'informer la police. Le garçon n'a pas été blessé. La femme travaillait comme enseignante dans une école secondaire. L'école l'a, pour l'heure, suspendue. »
« Qui garde le chien ou le chat en cas de divorce? Une loi espagnole clarifie ce type de contentieux et accorde le droit à une garde alternée pour les animaux de compagnie, désormais considérés comme des "êtres vivants dotés de sensibilité" et non plus de simples "choses". En cas de divorce litigieux, le juge doit désormais considérer "l'avenir des animaux de compagnie, en prenant en compte l'intérêt des membres de la famille et le bien-être de l'animal, la répartition des temps de garde et de soins", indique ce texte, défendu par la coalition au pouvoir comprenant les socialistes et Podemos (gauche radicale) et entré en vigueur mercredi. […] Jusqu'ici, la garde des animaux de compagnie en cas de divorce avait "fait l'objet de controverse devant les tribunaux", ce qui a motivé cette modification du Code civil espagnol, poursuit le texte. »
« Plus que quelques petits détails pratiques à régler, et ça y est : la mention de notre sexe disparaîtra enfin de nos cartes d'identité ! Dans un arrêt de 2019, la Cour constitutionnelle a estimé que cette mention était contraire au droit à l'autodétermination des individus, tout particulièrement si leur identité de genre est "non binaire" : "Partant du principe de l'autodétermination, le législateur vise à permettre aux individus de mettre le sexe enregistré dans leur acte de naissance en adéquation avec leur vécu personnel. Dans cette perspective, il n'est pas raisonnablement justifié que des personnes dont l'identité de genre est non binaire soient obligées d'accepter, dans leur acte de naissance, un enregistrement du sexe sur la base du choix entre femme et homme qui ne correspond pas à leur identité de genre vécue intimement". […] L'accord de gouvernement conclu en septembre prévoit la mise en conformité de la législation avec cette décision. […] La professeure de droit Isabelle Rorive considère ainsi que "le genre est une donnée à caractère personnel que les autres n'ont pas besoin de connaître, tout comme les informations à caractère ethnique ou religieux ne figurent pas sur les cartes d'identité". »
Extrait d'un entretien avec le professeur Michaël Peyromaure, chef du service d'urologie de l'hôpital Cochin à Paris, diffusée sur Europe 1 le 21 décembre 2021 :
« Il y a des millions de gens qui sont vaccinés pour rien, parce qu'ils ne sont pas à risque de faire uen forme grave. […] Je suis très favorable à ça : c'est-à-dire cibler les gens à risque et laisser le virus circuler chez tous les autres – et donc chez les enfants. »
« La vaccination des enfants ? « C'est une hérésie. […] Les enfants ne font pas de forme grave. […] Il y a, je crois, une vingtaine d'enfants, en tout et pour tout, depuis deux ans, qui sont morts du Covid – et encore, ils sont souvent morts avec le Covid. C'est-à-dire quatre fois moins que d'enfants qui sont morts de gastro-entérite ou de la grippe saisonnière banale. »
« Cette épidémie […] n'est finalement pas si grave que ça.[…] Vous avez grosso modo un taux de mortalité sur l'ensemble de la population qui est de 0,15 % […] Et puis il faut voir aussi qui meurt : dans la majorité des cas, ce sont de personnes âgées ; la médiane d'âge, c'est quatre-vingt-cinq ans. […] C'est quand même beaucoup moins grave que si c'étaient les jeunes. […] Ça n'est pas la diphtérie, ça n'est pas la peste, ça n'est pas le choléra ; on n'enjambe pas les morts sur le trottoir ! […] Le vrai problème, c'est que l'hôpital est vulnérable et ne peut pas se permettre d'accueillir d'un seul coup une vague de patients de forme sévère. »
« Il y a des millions de gens qui sont vaccinés pour rien, parce qu'ils ne sont pas à risque de faire uen forme grave. […] Je suis très favorable à ça : c'est-à-dire cibler les gens à risque et laisser le virus circuler chez tous les autres – et donc chez les enfants. »
« La vaccination des enfants ? « C'est une hérésie. […] Les enfants ne font pas de forme grave. […] Il y a, je crois, une vingtaine d'enfants, en tout et pour tout, depuis deux ans, qui sont morts du Covid – et encore, ils sont souvent morts avec le Covid. C'est-à-dire quatre fois moins que d'enfants qui sont morts de gastro-entérite ou de la grippe saisonnière banale. »
« Cette épidémie […] n'est finalement pas si grave que ça.[…] Vous avez grosso modo un taux de mortalité sur l'ensemble de la population qui est de 0,15 % […] Et puis il faut voir aussi qui meurt : dans la majorité des cas, ce sont de personnes âgées ; la médiane d'âge, c'est quatre-vingt-cinq ans. […] C'est quand même beaucoup moins grave que si c'étaient les jeunes. […] Ça n'est pas la diphtérie, ça n'est pas la peste, ça n'est pas le choléra ; on n'enjambe pas les morts sur le trottoir ! […] Le vrai problème, c'est que l'hôpital est vulnérable et ne peut pas se permettre d'accueillir d'un seul coup une vague de patients de forme sévère. »
« Thémis est la déesse grecque de la Justice et de "l'ordre établi". Mais c'est aussi maintenant le nom (orthographié Themis) d'un objet très laid qui ressemble à deux champignons non comestibles. Ce sont eux qui vont nous cueillir si on a le malheur de prononcer un gros mot devant eux. Le système est doté de capteurs de sons, des micros donc, capables de reconnaître le langage et surtout ses écarts. Ainsi, si quelqu'un s'avise de prononcer un mot interdit par la morale de Themis, mais aussi des propos racistes ou des "plaisanteries offensantes", voilà ce qu'il se passe, selon sa conceptrice, Zinah Issa, interrogée par The Telegraph : "Une alarme très agaçante retentit pendant à peu près deux minutes, après quoi Themis s'éteint, permettant une discussion ouverte et intelligible entre les gens pour se demander pourquoi Themis s'est activé." Oooooh ! Merci Themis. Et va bien te faire foutre aussi. Bip, bip, bip ! »
« Portant l'absurdité pandémique à son comble, cette association allemande exige la preuve de vaccination avant de pouvoir bénéficier d'un suicide assisté. »
« L'association allemande d'euthanasie Verein Sterbehilfe a déclaré le mois dernier à un journal britannique que "l'euthanasie et l'examen préparatoire des personnes prêtes à mourir nécessitent une proximité humaine". "La proximité humaine, cependant, est (…) un terrain propice à la transmission du coronavirus", a ajouté l'association. Passe sanitaire obligatoire pour mourir dignement, ou, à la rigueur, test PCR. En effet, l'association dans un geste de mansuétude autorisera des "tests rapides avant les rencontres dans des pièces fermées" dans certaines situations pour garantir la sécurité, selon le Daily Mail. »
« L'association Verein Sterbehilfe a déclaré que sa décision était fondée sur la "tâche difficile de trouver un équilibre entre la protection de ses membres, de ses employés et de ses médecins et l'organisation pratique de sa vie quotidienne au sein de l'association". »
« Le groupe allemand d'euthanasie a déclaré que les clients potentiels devaient se conformer à la règle 2G du pays, selon laquelle les établissements peuvent choisir de refuser l'entrée aux personnes qui ne sont pas vaccinées ("geimpft" en allemand) ou qui sont guéries ("genesen") du virus : les personnes doivent être entièrement vaccinées ou s'être récemment remises du Covid-19 ; la clinique a déclaré que la règle s'applique aux clients car l'euthanasie implique une "proximité humaine". »
« L'association allemande d'euthanasie Verein Sterbehilfe a déclaré le mois dernier à un journal britannique que "l'euthanasie et l'examen préparatoire des personnes prêtes à mourir nécessitent une proximité humaine". "La proximité humaine, cependant, est (…) un terrain propice à la transmission du coronavirus", a ajouté l'association. Passe sanitaire obligatoire pour mourir dignement, ou, à la rigueur, test PCR. En effet, l'association dans un geste de mansuétude autorisera des "tests rapides avant les rencontres dans des pièces fermées" dans certaines situations pour garantir la sécurité, selon le Daily Mail. »
« L'association Verein Sterbehilfe a déclaré que sa décision était fondée sur la "tâche difficile de trouver un équilibre entre la protection de ses membres, de ses employés et de ses médecins et l'organisation pratique de sa vie quotidienne au sein de l'association". »
« Le groupe allemand d'euthanasie a déclaré que les clients potentiels devaient se conformer à la règle 2G du pays, selon laquelle les établissements peuvent choisir de refuser l'entrée aux personnes qui ne sont pas vaccinées ("geimpft" en allemand) ou qui sont guéries ("genesen") du virus : les personnes doivent être entièrement vaccinées ou s'être récemment remises du Covid-19 ; la clinique a déclaré que la règle s'applique aux clients car l'euthanasie implique une "proximité humaine". »
En complément de deux autres partages sur l'euthanasie, signalons ce film, réalisé par Alexandre Aja, avec Mélanie Laurent, un production Netflix sortie en mai 2021. Où la bienveillance humaine a conduit à programmer la machine de telle sorte qu'elle s'acharne à faire mourir l'héroïne bien davantage qu'à la sauver. On n'en dira pas plus pour éviter le divulgâchis !
« Le docteur Philip Nitschke est une figure controversée du monde de l'euthanasie, tant par ses positions sur la question que ses innovations en la matière. L'Australien a ainsi contribué à créer Sarco, une capsule dédiée à la fin de vie. Celui-ci en fait notamment la promotion dans un entretien accordé à SwissInfo.ch : "C'est une capsule imprimée en 3D, activée de l'intérieur par la personne ayant l'intention de mourir. La machine peut être remorquée n'importe où pour la mort. Cela peut être dans un cadre extérieur idyllique ou dans les locaux d'une organisation d'aide au suicide par exemple". »
« Malgré divers retards dus à la pandémie de COVID-19, il existe d'ores et déjà trois exemplaires de Sarco, le dernier étant bientôt terminé aux Pays-Bas, tandis que le deuxième est exposé à Cassel (Allemagne) au musée de la culture sépulcrale depuis septembre 2021, et jusqu'en février 2022, pour les curieux. »
« Le principe de Sarco repose sur deux innovations. La première consiste à se passer des médecins, aussi bien chargés d'évaluer l'état mental de la personne souhaitant mettre fin à ses jours que d'administrer le pentobarbital à dose léthale. Avec cette capsule, Nitschke souhaite que l'intelligence artificielle prenne le relai, en évaluant la capacité mentale de la personne à mourir, et que le concerné prenne lui-même son destin en main. Le directeur d'Exit International songe également à un test en ligne, délivrant potentiellement un code d'accès pour prendre place dans Sarco. »
« La seconde avancée repose sur le processus employé. "La personne entrera dans la capsule et s'allongera. C'est très confortable. Un certain nombre de questions seront posées et, après avoir répondu, la personne pourra appuyer sur le bouton à l'intérieur de la capsule pour activer le mécanisme à son rythme", explique Nitschke. Plus exactement, "la capsule repose sur une pièce d'équipement qui inondera l'intérieur d'azote, réduisant rapidement le niveau d'oxygène à 1 % contre 21 % initialement. La personne se sentira un peu désorientée et légèrement euphorique avant de perdre connaissance. Le tout prend environ 30 secondes. La mort survient, respectivement, par hypoxie et hypocapnie, privation d'oxygène et enfin, de dioxyde de carbone. Il n'y a pas de panique, pas de sensation d'étouffement", assure le créateur de Sarco. »
« Malgré divers retards dus à la pandémie de COVID-19, il existe d'ores et déjà trois exemplaires de Sarco, le dernier étant bientôt terminé aux Pays-Bas, tandis que le deuxième est exposé à Cassel (Allemagne) au musée de la culture sépulcrale depuis septembre 2021, et jusqu'en février 2022, pour les curieux. »
« Le principe de Sarco repose sur deux innovations. La première consiste à se passer des médecins, aussi bien chargés d'évaluer l'état mental de la personne souhaitant mettre fin à ses jours que d'administrer le pentobarbital à dose léthale. Avec cette capsule, Nitschke souhaite que l'intelligence artificielle prenne le relai, en évaluant la capacité mentale de la personne à mourir, et que le concerné prenne lui-même son destin en main. Le directeur d'Exit International songe également à un test en ligne, délivrant potentiellement un code d'accès pour prendre place dans Sarco. »
« La seconde avancée repose sur le processus employé. "La personne entrera dans la capsule et s'allongera. C'est très confortable. Un certain nombre de questions seront posées et, après avoir répondu, la personne pourra appuyer sur le bouton à l'intérieur de la capsule pour activer le mécanisme à son rythme", explique Nitschke. Plus exactement, "la capsule repose sur une pièce d'équipement qui inondera l'intérieur d'azote, réduisant rapidement le niveau d'oxygène à 1 % contre 21 % initialement. La personne se sentira un peu désorientée et légèrement euphorique avant de perdre connaissance. Le tout prend environ 30 secondes. La mort survient, respectivement, par hypoxie et hypocapnie, privation d'oxygène et enfin, de dioxyde de carbone. Il n'y a pas de panique, pas de sensation d'étouffement", assure le créateur de Sarco. »
« Marlène Schiappa, ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, a présenté ce jeudi 16 décembre un nouveau formulaire Cerfa pour les cartes d’identité et les passeports qui comportera la double mention "père-mère". Ce nouveau formulaire permet de "prendre en compte la diversité des familles en France". "Il y a des familles dans lesquelles il y a deux mamans ou deux papas qui élèvent des enfants, soit parce qu'il y a eu des PMA, soit parce qu'il y a eu des adoptions", a expliqué Marlène Schiappa. Concrètement, ce nouveau formulaire offre la possibilité de cocher père ou mère à deux reprises, permettant ainsi aux familles composées de deux hommes ou deux femmes de s'identifier dans ces formulaires. Ils seront mis en circulation à partir du printemps 2022. »
« Nicolas Hulot incarne une catégorie d'hommes : ce petit pourcentage de grands séducteurs un peu prédateurs sur les bords. Ce sont des psychologies paradoxales, des hommes à femmes qui bénéficient en général d'un physique avantageux dont ils usent et abusent […] pour obtenir tout ce qu'ils veulent, parce que la plupart du temps, ça paie, et ça paie même très bien. Grisés par cette facilité […], ils prennent alors ce pli, à la moindre occasion, de recharger leurs batteries avec du sexe facile et sans lendemain – jusqu'à en devenir plus ou moins sex-addicts. »
« Car ce sont également des profils psychologiques beaucoup plus fragiles qu'il n'y paraît. […] Autant le succès qui vous tombe dessus soudainement peut vous faire prendre la grosse tête ou vous faire basculer dans le "syndrome de l'imposteur", autant les craintes qu'il génère peuvent déstabiliser et installer en vous une profonde perte de repères et un rapport plus ou moins distendu avec la réalité. »
« Ceci pour dire […] que Nicolas Hulot représente une catégorie d'hommes particulière. Il n'est pas Monsieur tout le monde, il n'a pas le rapport aux femmes de Monsieur tout le monde, car quand lui a cinquante femmes autour de lui en permanence, Monsieur tout le monde en a une ou deux, voire zéro – et rarement une armada de filles énamourées qui l'attendent à chaque sortie de studio TV. »
« C'est toujours le même profil. Des jeunes filles en fleur, des groupies, des fans, toujours des oies blanches, plus ou moins sincères et inexpérimentées, qui peuvent n'avoir aucune idée des pulsions sexuelles qui peuvent traverser un Don Juan habitué à se servir à pleines mains – on parle ici de trois filles qui se plaignent mais on ne parlera jamais des mille autres qui se sont bien amusées ou ont juste passé un bon moment avec lui. »
« Il est tout à fait vrai qu'entre seize et dix-huit ans, on n'a pas forcément conscience de l'intérêt sexuel qu'on peut présenter pour un homme. C'est ce qu'on appelle le "biais de sous-perception" dont sont affligées les jeunes femmes : elles n'ont parfois aucune conscience des signaux sexuels qu'elles peuvent envoyer involontairement. Quant aux hommes, ils souffrent inversement d'un "biais de sur-perception" : ils vont interpréter comme des avances sexuelles, du consentement ou une ouverture à un rapport sexuel ce qui n'en est pas forcément, voire pas du tout. »
« Il existe donc réellement un quiproquo fondamental entre les sexes, et tout particulièrement entre les deux protagonistes de ce type d'affaires, fatalement faits pour se rencontrer : la jeune fille en fleur attire le séducteur comme un aimant et réciproquement, le séducteur attire les jeunes filles en fleur comme le fromage attire les mouches. Celles-ci tapissent les murs de leur chambre des photos de leur idole qu'elles cherchent parfois à tout prix à rencontrer, inconscientes de la situation dans laquelle elles vont se mettre ou des expériences qu'elles risquent de croiser et qu'elles ne seront pas toujours en mesure d'assumer. Maureen Dor en parle avec des mots assez justes. Elle a aussi l'honnêteté de reconnaître que cela ne l'a jamais traumatisée ni empêchée de poursuivre sa vie et sa carrière. »
« Il y a donc deux profils de filles : la traumatisée à vie qui ne se remettra jamais d'une petite pression sur la nuque et d'un "suce-moi" dans une voiture et celle qui haussera les épaules et repensera toujours avec indifférence (et plus de pitié qu'autre chose) aux hommes qui lui ont montré leur sexe quand elle faisait du stop ou aux expériences de bad sex qu'elle a traversées au même âge. C'est mon cas et c'est ce que j'écris sur ce site depuis le début : on peut choisir d'être traumatisée à vie par une bite – ou pas. On peut choisir de passer sa vie à se lamenter d'avoir excité involontairement un homme quand on était jeune et fraîche, ou s'en foutre et en rire. On peut se complaire dans la victimisation et apporter de l'eau au moulin de l'armada des féministes aigries qui extorquent les témoignages qu'elles ont envie d'entendre pour régler leurs comptes avec la gent masculine – ou bien refuser de se prêter à ce jeu malsain et cette chasse à l'homme en meute. »
« Le féminisme occidental a produit des générations de femmes fragiles qui restent dans leur tête des adolescentes de seize ans traumatisées à vie parce qu'elles auront un jour croisé une bite ou un mufle qui n'aura pas mis les formes. Bien sûr que ces méthodes – pour autant qu'elles soient avérées dans l'affaire qui nous occupe – sont grossières et inappropriées, mais il est FAUX, comme le prétendait Laurence Rossignol sur le plateau d'Envoyé Spécial, qu'on ne puisse s'en remettre et que c'est un profond traumatisme. C'est faux : je suis passée par ce genre d'expériences et je n'ai jamais été traumatisée. »
« Parce qu'on peut choisir de vouloir vivre avec un chaperon juridico-féministe et un ordre moral victorien sur le dos, comme une petite chose fragile et impressionnable, terrorisée et démolie pour toujours par des avances cavalières, ou au contraire d'assumer sa liberté et de faire la part des choses. On peut passer sa vie à se construire un profil de malheureuse victime et ressortir à point nommé de vieilles histoires qui ne nous ont en réalité jamais empêché de dormir pour aller grossir le troupeau des hyènes qui chassent en bande – ou pas. »
« Quant à la justice sauvage qui se rend sur les plateaux TV pour pousser sans autre forme de procès un homme au suicide sur des accusations invérifiables – alors que ces femmes, contrairement à ce qu'elles prétendent, ont eu des années pour en parler et déposer plainte –, il faut souhaiter que les procès en diffamation se succèdent pour arrêter ces lynchages. L'opportunisme et la quête du quart d'heure de gloire médiatique sont ici flagrants. La plupart des séducteurs qui ont eu une gloire publique, artistique ou politique, vont désormais devoir rendre des comptes à la foule de leurs coups d'un soir tapis dans l'ombre, qui pourront raconter tout et n'importe quoi, du moment qu'il y a le mot "sexe" dedans. Notre société qui ne baise déjà plus pourra ainsi se venger et se délecter, à travers ce voyeurisme revanchard, de ses passions tristes. »
« Car ce sont également des profils psychologiques beaucoup plus fragiles qu'il n'y paraît. […] Autant le succès qui vous tombe dessus soudainement peut vous faire prendre la grosse tête ou vous faire basculer dans le "syndrome de l'imposteur", autant les craintes qu'il génère peuvent déstabiliser et installer en vous une profonde perte de repères et un rapport plus ou moins distendu avec la réalité. »
« Ceci pour dire […] que Nicolas Hulot représente une catégorie d'hommes particulière. Il n'est pas Monsieur tout le monde, il n'a pas le rapport aux femmes de Monsieur tout le monde, car quand lui a cinquante femmes autour de lui en permanence, Monsieur tout le monde en a une ou deux, voire zéro – et rarement une armada de filles énamourées qui l'attendent à chaque sortie de studio TV. »
« C'est toujours le même profil. Des jeunes filles en fleur, des groupies, des fans, toujours des oies blanches, plus ou moins sincères et inexpérimentées, qui peuvent n'avoir aucune idée des pulsions sexuelles qui peuvent traverser un Don Juan habitué à se servir à pleines mains – on parle ici de trois filles qui se plaignent mais on ne parlera jamais des mille autres qui se sont bien amusées ou ont juste passé un bon moment avec lui. »
« Il est tout à fait vrai qu'entre seize et dix-huit ans, on n'a pas forcément conscience de l'intérêt sexuel qu'on peut présenter pour un homme. C'est ce qu'on appelle le "biais de sous-perception" dont sont affligées les jeunes femmes : elles n'ont parfois aucune conscience des signaux sexuels qu'elles peuvent envoyer involontairement. Quant aux hommes, ils souffrent inversement d'un "biais de sur-perception" : ils vont interpréter comme des avances sexuelles, du consentement ou une ouverture à un rapport sexuel ce qui n'en est pas forcément, voire pas du tout. »
« Il existe donc réellement un quiproquo fondamental entre les sexes, et tout particulièrement entre les deux protagonistes de ce type d'affaires, fatalement faits pour se rencontrer : la jeune fille en fleur attire le séducteur comme un aimant et réciproquement, le séducteur attire les jeunes filles en fleur comme le fromage attire les mouches. Celles-ci tapissent les murs de leur chambre des photos de leur idole qu'elles cherchent parfois à tout prix à rencontrer, inconscientes de la situation dans laquelle elles vont se mettre ou des expériences qu'elles risquent de croiser et qu'elles ne seront pas toujours en mesure d'assumer. Maureen Dor en parle avec des mots assez justes. Elle a aussi l'honnêteté de reconnaître que cela ne l'a jamais traumatisée ni empêchée de poursuivre sa vie et sa carrière. »
« Il y a donc deux profils de filles : la traumatisée à vie qui ne se remettra jamais d'une petite pression sur la nuque et d'un "suce-moi" dans une voiture et celle qui haussera les épaules et repensera toujours avec indifférence (et plus de pitié qu'autre chose) aux hommes qui lui ont montré leur sexe quand elle faisait du stop ou aux expériences de bad sex qu'elle a traversées au même âge. C'est mon cas et c'est ce que j'écris sur ce site depuis le début : on peut choisir d'être traumatisée à vie par une bite – ou pas. On peut choisir de passer sa vie à se lamenter d'avoir excité involontairement un homme quand on était jeune et fraîche, ou s'en foutre et en rire. On peut se complaire dans la victimisation et apporter de l'eau au moulin de l'armada des féministes aigries qui extorquent les témoignages qu'elles ont envie d'entendre pour régler leurs comptes avec la gent masculine – ou bien refuser de se prêter à ce jeu malsain et cette chasse à l'homme en meute. »
« Le féminisme occidental a produit des générations de femmes fragiles qui restent dans leur tête des adolescentes de seize ans traumatisées à vie parce qu'elles auront un jour croisé une bite ou un mufle qui n'aura pas mis les formes. Bien sûr que ces méthodes – pour autant qu'elles soient avérées dans l'affaire qui nous occupe – sont grossières et inappropriées, mais il est FAUX, comme le prétendait Laurence Rossignol sur le plateau d'Envoyé Spécial, qu'on ne puisse s'en remettre et que c'est un profond traumatisme. C'est faux : je suis passée par ce genre d'expériences et je n'ai jamais été traumatisée. »
« Parce qu'on peut choisir de vouloir vivre avec un chaperon juridico-féministe et un ordre moral victorien sur le dos, comme une petite chose fragile et impressionnable, terrorisée et démolie pour toujours par des avances cavalières, ou au contraire d'assumer sa liberté et de faire la part des choses. On peut passer sa vie à se construire un profil de malheureuse victime et ressortir à point nommé de vieilles histoires qui ne nous ont en réalité jamais empêché de dormir pour aller grossir le troupeau des hyènes qui chassent en bande – ou pas. »
« Quant à la justice sauvage qui se rend sur les plateaux TV pour pousser sans autre forme de procès un homme au suicide sur des accusations invérifiables – alors que ces femmes, contrairement à ce qu'elles prétendent, ont eu des années pour en parler et déposer plainte –, il faut souhaiter que les procès en diffamation se succèdent pour arrêter ces lynchages. L'opportunisme et la quête du quart d'heure de gloire médiatique sont ici flagrants. La plupart des séducteurs qui ont eu une gloire publique, artistique ou politique, vont désormais devoir rendre des comptes à la foule de leurs coups d'un soir tapis dans l'ombre, qui pourront raconter tout et n'importe quoi, du moment qu'il y a le mot "sexe" dedans. Notre société qui ne baise déjà plus pourra ainsi se venger et se délecter, à travers ce voyeurisme revanchard, de ses passions tristes. »
« Combien de délateurs ? 27 personnes, en 2017, ont pris contact avec l'administration fiscale ; ils étaient 56, en 2018, et 71, en 2020. Selon Christine Pirès-Beaune, rapporteur socialiste, "le dispositif bénéficie d'une plus grande acceptabilité sociale". [...] En échange des informations ayant permis au fisc de récupérer cette somme de 110 millions, ils ont reçu l'équivalent de 1,5 % des droits et pénalités d'indemnité, soit 1,83 million d'euros. […] Pour attirer encore plus d'aviseurs, l'élue préconise de porter leur indemnisation "jusqu'à 15 % des droits recouvrés dans le cas d'affaires de grande importante" [...] et précise que "les éléments d'identification de l'identité de l'aviseur (fiche biographique) seront classés secret". »
« Un couple d'hommes parents d'un enfant né par GPA aux États-Unis s'était vu refuser la prime de naissance par la CAF, ne pouvant présenter de certificat de grossesse. Ils avaient ainsi porté l'affaire devant la Justice du Haut-Rhin en septembre dernier, s'estimant discriminés. Cette dernière n'a cependant pas été sensible aux arguments du couple, qui a été débouté ce 15 novembre par le tribunal de Mulhouse. »
« La ville de Bordeaux vient d'interdire la cigarette aux abords des écoles, une "mesure de protection" que le maire écologiste Pierre Hurmic souhaite étendre autour des crèches, collèges et lycées dans un deuxième temps. […] L'arrêté municipal signé mercredi prévoit l'interdiction de la cigarette dans un périmètre de 50 mètres autour de l'entrée des écoles de la ville, de 7 heures à 19 heures. […] Dans un deuxième temps, la municipalité souhaite étendre la mesure aux crêches et aux établissements de petite enfance, puis aux collèges et lycées, en concertation avec le Département et la Région. […] Pour les parents et autres adultes contrevenants, il leur en coûtera théoriquement 11 euros, mais dans un premier temps, le maire "espère éviter les amendes". "C'est une mesure à visée surtout pédagogique", a-t-il ajouté. » Un mesure « pédagogique » ? On ne compte plus les fois o ce terme est galvaudé.
« Dans un tweet, Jim Banks a mégenré Rachel Levine, secrétaire adjointe à la santé de l'administration Biden depuis le mois de mars. […] En début de semaine dernière, Rachel Levine a été nommée au titre "d'amiral" du service de santé publique des États-Unis, dont les membres portent des uniformes sans être militaires. Il s'agit de la plus haute fonction jamais atteinte par une personne transgenre dans l'administration américaine. »
« L'étoile montante de la frange la plus conservatrice du Parti républicain, le député de l'Indiana Jim Banks a réagi à cette nomination en tweetant : "Le titre de première femme officier quatre étoiles est pris par un homme", ce qui a entraîné la suspension de son compte Twitter, qui a depuis été rétabli. »
« Un porte-parole du réseau social a expliqué à USA Today que le compte du député était suspendu "jusqu'à ce qu'il supprime le tweet concerné", qui aurait enfreint les conditions d'utilisations de la plateforme. Ces règles proscrivent "de cibler autrui avec des insultes répétées ou d'autres contenus qui ont l'intention de déshumaniser, de dégrader ou de renforcer les stéréotypes négatifs ou préjudiciables à propos d'une catégorie protégée", ce qui inclut le fait de désigner une personne par un genre qui ne lui correspond pas. »
« "Mon tweet était une déclaration de fait. Les grandes plateformes du numérique n'ont pas à être d'accord avec moi, mais elles ne devraient pas pouvoir me censurer", a réagi Jim Banks, au média IndyStar. De son côté, Rachel Levine s'est félicitée de la suspension de ce compte Twitter, en espérant que ce soit "le premier d'une longue liste pour créer un futur plus divers et plus inclusif". »
« L'étoile montante de la frange la plus conservatrice du Parti républicain, le député de l'Indiana Jim Banks a réagi à cette nomination en tweetant : "Le titre de première femme officier quatre étoiles est pris par un homme", ce qui a entraîné la suspension de son compte Twitter, qui a depuis été rétabli. »
« Un porte-parole du réseau social a expliqué à USA Today que le compte du député était suspendu "jusqu'à ce qu'il supprime le tweet concerné", qui aurait enfreint les conditions d'utilisations de la plateforme. Ces règles proscrivent "de cibler autrui avec des insultes répétées ou d'autres contenus qui ont l'intention de déshumaniser, de dégrader ou de renforcer les stéréotypes négatifs ou préjudiciables à propos d'une catégorie protégée", ce qui inclut le fait de désigner une personne par un genre qui ne lui correspond pas. »
« "Mon tweet était une déclaration de fait. Les grandes plateformes du numérique n'ont pas à être d'accord avec moi, mais elles ne devraient pas pouvoir me censurer", a réagi Jim Banks, au média IndyStar. De son côté, Rachel Levine s'est félicitée de la suspension de ce compte Twitter, en espérant que ce soit "le premier d'une longue liste pour créer un futur plus divers et plus inclusif". »
« Certains parents d'élèves ne l'ont pas vu d'un bon œil : une école d'Édimbourg a demandé à ses élèves, garçons et filles, de venir en jupe "pour promouvoir l'égalité". L'affaire a été révélée par le Daily Mail, qui a notamment cité des réactions de parents d'élèves choqués. […] 'école s'est quant à elle défendue en affirmant vouloir être une "école inclusive" et "promouvoir l'égalité". "Nous tenons à dire que les vêtements n'ont pas de genre et que nous devrions tous être libres de nous exprimer comme nous l'entendons", ont quant à eux écrit les professeurs aux parents d'élèves. De son côté, le conseil municipal d'Édimbourg a déclaré que les élèves qui ne voulaient pas se soumettre à cette injonction étaient libres de l'ignorer. »
« Et de quatre. Après le Lavoir moderne parisien, La Flèche d'or et le Bataclan, la Ville de Paris s'apprête à mettre la main sur un nouveau lieu culturel en péril : le Tango, une boîte de nuit gay du Marais. Le projet a été validé, lundi 8 novembre, par le conseil de l'arrondissement du centre et devrait obtenir l'ultime feu vert des élus de la capitale lors du conseil municipal prévu du 16 au 19 novembre. C'est la première fois qu'une boîte de nuit parisienne passe ainsi sous contrôle public. »
« La Ville ne reprend pas seulement l'un des plus anciens bals de la capitale. Elle achète tout le petit immeuble situé 13, rue au Maire, dans le 3e arrondissement. […] Sur le papier, l'opération vise avant tout à développer le logement social. Les huit appartements seront confiés à l'un des bailleurs sociaux dépendant de la ville. […] Si les élus de gauche se sont intéressés à ce dossier, cependant, c'est avant tout pour le Tango, ces 200 mètres carrés à l'histoire chargée de frissons.
« Le lieu s'est transformé en dancing gay et lesbien à la fin des années 1990. Une boîte de nuit comme il n'en existe guère d'autres à Paris. Pas de musique techno surpuissante, de débauche de lasers, ni de "carré VIP". Un plancher en chêne. Un décor un peu kitsch. Des thés dansants associatifs, le dimanche. "Quand vous êtes un jeune LGBT, que vous arrivez à Paris, et que vous ne voulez pas aller dans un des grands lieux de clubbing, on vous conseille vite le Tango", souligne Gauthier Caron-Thibault, l'un des élus à l'origine du projet de rachat par la Mairie. »
« La Ville ne reprend pas seulement l'un des plus anciens bals de la capitale. Elle achète tout le petit immeuble situé 13, rue au Maire, dans le 3e arrondissement. […] Sur le papier, l'opération vise avant tout à développer le logement social. Les huit appartements seront confiés à l'un des bailleurs sociaux dépendant de la ville. […] Si les élus de gauche se sont intéressés à ce dossier, cependant, c'est avant tout pour le Tango, ces 200 mètres carrés à l'histoire chargée de frissons.
« Le lieu s'est transformé en dancing gay et lesbien à la fin des années 1990. Une boîte de nuit comme il n'en existe guère d'autres à Paris. Pas de musique techno surpuissante, de débauche de lasers, ni de "carré VIP". Un plancher en chêne. Un décor un peu kitsch. Des thés dansants associatifs, le dimanche. "Quand vous êtes un jeune LGBT, que vous arrivez à Paris, et que vous ne voulez pas aller dans un des grands lieux de clubbing, on vous conseille vite le Tango", souligne Gauthier Caron-Thibault, l'un des élus à l'origine du projet de rachat par la Mairie. »
« Pendant que le Gouvernement […] commémorait la mort du professeur Samuel Paty […], se déroulait, le 18 octobre dernier, devant la XVIIe chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, le procès de Jean-Pierre Maugendre, directeur de publication du site Internet Renaissance catholique. »
« Poursuivi par trois associations, Stop Homophobie, Mousse et Adheos, le prévenu était accusé de "provocation à la discrimination à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" pour avoir publié, le 13 juin 2019, un article intitulé "L'Église du Dieu vivant : la colonne et l'appui de la vérité", extrait d'un texte publié le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, placée à l'époque sous l'autorité du cardinal Josef Ratzinger, futur pape Benoît XVI. »
« L'incrimination visait les propos suivants : "Les autorités civiles ne doivent pas établir d'unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe qui clairement imitent l'union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d'un grave scandale pour d'autres." »
« Quand bien même, au grand étonnement d'ailleurs de la défense, la représentante du ministère public a requis la relaxe de Jean-Pierre Maugendre, arguant que les propos incriminés se limitaient à l'affirmation de la doctrine de l'Église catholique et qu'à ce titre, ils relevaient de la liberté d'expression et ne pouvaient être considérés comme une exhortation aux autorités civiles de ne pas unir des personnes de même sexe, la plainte déposée par les associations précitées a été déclarée recevable par le parquet, estimant que l'action engagée était donc susceptible de conduire à la condamnation du prévenu. Nos tribunaux peuvent-ils censurer le pape ? Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie et de s'interroger sur la l'état des libertés dans la patrie des droits de l'homme. »
« Poursuivi par trois associations, Stop Homophobie, Mousse et Adheos, le prévenu était accusé de "provocation à la discrimination à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" pour avoir publié, le 13 juin 2019, un article intitulé "L'Église du Dieu vivant : la colonne et l'appui de la vérité", extrait d'un texte publié le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, placée à l'époque sous l'autorité du cardinal Josef Ratzinger, futur pape Benoît XVI. »
« L'incrimination visait les propos suivants : "Les autorités civiles ne doivent pas établir d'unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe qui clairement imitent l'union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d'un grave scandale pour d'autres." »
« Quand bien même, au grand étonnement d'ailleurs de la défense, la représentante du ministère public a requis la relaxe de Jean-Pierre Maugendre, arguant que les propos incriminés se limitaient à l'affirmation de la doctrine de l'Église catholique et qu'à ce titre, ils relevaient de la liberté d'expression et ne pouvaient être considérés comme une exhortation aux autorités civiles de ne pas unir des personnes de même sexe, la plainte déposée par les associations précitées a été déclarée recevable par le parquet, estimant que l'action engagée était donc susceptible de conduire à la condamnation du prévenu. Nos tribunaux peuvent-ils censurer le pape ? Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie et de s'interroger sur la l'état des libertés dans la patrie des droits de l'homme. »
Visiblement, DS en raffole ! C'est d'autant plus regrettable que cette DS 4 semble, par ailleurs, pétrie de qualités.
« L'intérieur se veut épuré et huppé. Ça en jette. DS cède à l'idéologie dominante de l'écran concentrant tout avec très peu de boutons. Saluons la parfaite intégration dudit écran, ce qui est rare. Tous cela flatte la rétine. Mais, on déchante vite à l'usage. Car le résultat de cette mode "digitale" est hélas aussi peu probant que chez les constructeurs germaniques. Tout réglage usuel requiert désormais des sous-sous clics longs, aléatoires, dans des sous-menus brouillons et contre-intuitifs. Tous les marketo-designers se plagient les uns les autres, sans que personne ne se pose la question de bon sens: est-ce fonctionnel ? Appliquer les recettes du smartphone dans un véhicule qui bouge et requiert de se concentrer sur la conduite est une hérésie. Car on passe son temps à tapoter sur ce foutu écran… en quittant longuement la route des yeux. Dangereux. »
« Mettre ainsi hors d'état de nuire l'insupportable alerte de changement de ligne réclamait, sur une DS7 par exemple, un seul geste. Désormais, il faut, à chaque remise en route, aller dans les raccourcis, dont la commande est bizarrement placée en bas à droite à côté des clignotants d'urgence (!), puis essayer de taper juste sur l'icône et retapoter pour confirmer. Pas fini. Ensuite, il faut revenir au programme générique du menu à travers une commande située, elle, en haut à gauche, et ensuite réinitialiser ses menus préférés. Bref, cinq clics au minimum quand on ne rate pas l'opération. Progrès? Notons aussi que l'écran est inopérant tant que l'on n'a pas accepté ou refusé la proposition d'aide sur le système (!). Agaçant. Le résultat global paraît certes moins exaspérant que chez Volkswagen, qui détient la palme du pire. Mais quand même… »
« À noter que les poignées affleurantes des portières à l'extérieur sont également peu pratiques. Le mécanisme est lent et on se pince les doigts en les saisissant, car elles ont aussi un côté tranchant… En outre, le bip-bip de fermeture, tonitruant, réveillera les voisins si vous stationnez tard. Quant à l'accès au coffre, c'est une caricature. Il faut glisser la main entre le bas du hayon et le haut du pare-chocs, dans une fente minuscule et généralement sale. Certes, on nous objectera qu'il existe un accès mains libre pour le hayon… Mais celui-ci fonctionnait épisodiquement sur notre modèle d'essai. »
« Retour au tableau de bord : l'affichage tête haute, lorsque l'on suit un véhicule la nuit, ne sert à rien. Car les indications deviennent illisibles, les feux avant se réfléchissant dans l'arrière du véhicule précédent et effaçant quasiment les chiffres de la vitesse à laquelle on roule. Dommage, ce parti-pris bling-bling, aux dépens de la praticité. Une vision étrange du "luxe à la française" revendiqué par la marque ! »
« Enfin, terminons par de nombreux bugs. DS a d'ailleurs décidé de rappeler tous les véhicules de son parc presse pour plusieurs semaines, afin d'y remédier. Heureusement, les clients n'ont pas été encore livrés. Nous avons pâti d'une jauge d'essence qui, sporadiquement, cessait toute indication, d'une caméra de stationnement qui a soudain refusé de s'afficher, de fonctions qui disparaissaient à l'écran, d'une impossibilité angoissante de pénétrer dans la voiture, le système mains libres refusant de nous laisser entrer. Certes, DS jure que tout cela sera prochainement réglé. On s'interroge toutefois sur le bon vieillissement de tant de fonctions aussi sophistiquées. »
« L'intérieur se veut épuré et huppé. Ça en jette. DS cède à l'idéologie dominante de l'écran concentrant tout avec très peu de boutons. Saluons la parfaite intégration dudit écran, ce qui est rare. Tous cela flatte la rétine. Mais, on déchante vite à l'usage. Car le résultat de cette mode "digitale" est hélas aussi peu probant que chez les constructeurs germaniques. Tout réglage usuel requiert désormais des sous-sous clics longs, aléatoires, dans des sous-menus brouillons et contre-intuitifs. Tous les marketo-designers se plagient les uns les autres, sans que personne ne se pose la question de bon sens: est-ce fonctionnel ? Appliquer les recettes du smartphone dans un véhicule qui bouge et requiert de se concentrer sur la conduite est une hérésie. Car on passe son temps à tapoter sur ce foutu écran… en quittant longuement la route des yeux. Dangereux. »
« Mettre ainsi hors d'état de nuire l'insupportable alerte de changement de ligne réclamait, sur une DS7 par exemple, un seul geste. Désormais, il faut, à chaque remise en route, aller dans les raccourcis, dont la commande est bizarrement placée en bas à droite à côté des clignotants d'urgence (!), puis essayer de taper juste sur l'icône et retapoter pour confirmer. Pas fini. Ensuite, il faut revenir au programme générique du menu à travers une commande située, elle, en haut à gauche, et ensuite réinitialiser ses menus préférés. Bref, cinq clics au minimum quand on ne rate pas l'opération. Progrès? Notons aussi que l'écran est inopérant tant que l'on n'a pas accepté ou refusé la proposition d'aide sur le système (!). Agaçant. Le résultat global paraît certes moins exaspérant que chez Volkswagen, qui détient la palme du pire. Mais quand même… »
« À noter que les poignées affleurantes des portières à l'extérieur sont également peu pratiques. Le mécanisme est lent et on se pince les doigts en les saisissant, car elles ont aussi un côté tranchant… En outre, le bip-bip de fermeture, tonitruant, réveillera les voisins si vous stationnez tard. Quant à l'accès au coffre, c'est une caricature. Il faut glisser la main entre le bas du hayon et le haut du pare-chocs, dans une fente minuscule et généralement sale. Certes, on nous objectera qu'il existe un accès mains libre pour le hayon… Mais celui-ci fonctionnait épisodiquement sur notre modèle d'essai. »
« Retour au tableau de bord : l'affichage tête haute, lorsque l'on suit un véhicule la nuit, ne sert à rien. Car les indications deviennent illisibles, les feux avant se réfléchissant dans l'arrière du véhicule précédent et effaçant quasiment les chiffres de la vitesse à laquelle on roule. Dommage, ce parti-pris bling-bling, aux dépens de la praticité. Une vision étrange du "luxe à la française" revendiqué par la marque ! »
« Enfin, terminons par de nombreux bugs. DS a d'ailleurs décidé de rappeler tous les véhicules de son parc presse pour plusieurs semaines, afin d'y remédier. Heureusement, les clients n'ont pas été encore livrés. Nous avons pâti d'une jauge d'essence qui, sporadiquement, cessait toute indication, d'une caméra de stationnement qui a soudain refusé de s'afficher, de fonctions qui disparaissaient à l'écran, d'une impossibilité angoissante de pénétrer dans la voiture, le système mains libres refusant de nous laisser entrer. Certes, DS jure que tout cela sera prochainement réglé. On s'interroge toutefois sur le bon vieillissement de tant de fonctions aussi sophistiquées. »
La vision des femmes propre à Éric Zemmour est-elle le signe d'un défaut d'assimilation ? On laisse à Henry de Lesquen la responsabilité d'une si radicale conclusion ! Lles citations qu'il met en exergue n'en sont pas moins dérangeantes.
« On pourrait négliger le fait que Zemmour soit visiblement un obsédé sexuel qui ne nous épargne pas ses sous-entendus graveleux – il parle à toutes les pages des "jambes" des jolies femmes. […] Mais sa complaisance pour les prédateurs sexuels est impardonnable. »
« "Ce qu'on considérait naguère avec horreur comme d'odieuses habitudes américaines était entré dans la culture française. Le retentissement de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn avait été un détonateur. On avait alors reproché aux journalistes français d'avoir caché le libertinage de l'ancien ministre des finances. Ce qui était à leur honneur était devenu leur honte." On remarquera au passage l'amalgame entre le viol et le libertinage. »
« Et encore, toujours à propos de l'affaire du Sofitel : "Cette ridicule affaire ancillaire nous ramenait à Karl Marx, qui, lui, avait engrossé la bonne. Autre temps, autre mœurs. J'y vois la confirmation de cette "féminisation de la société" contre laquelle je m'étais élevé dans un de mes livres… Dans une société traditionnelle, l'appétit sexuel des hommes va de pair avec le pouvoir ; les femmes sont le but et le butin de tout homme doué qui aspire à s'élever dans la société (sic). Les femmes le reconnaissent, l'élisent, le chérissent…" »
« Je ne suis pas sûr que toutes les femmes soient ravies d'être tenues pour le "butin" du sieur Zemmour, qui, dans sa fatuité, se considère à l'évidence lui-même comme l'archétype de "tout homme doué qui aspire à s'élever dans la société". Mais il y a mieux encore que ce cynisme odieux, que cet exhibitionnisme subliminal, que cette frénésie lubrique, et on le trouve à la page suivante : "DSK, menottes derrière le dos entre deux cops new-yorkais, marchant tête baissée, c'est un renversement de mille ans de culture royale et patriarcale française (sic !). C'est une castration de tous les hommes français. Le séducteur est devenu un violeur, le conquérant un coupable." »
« Ici, on n'est plus dans l'anecdote. Le fourbe Zemmour révèle son imposture dans toute son horreur, en même temps que sa véritable identité. Car c'est la courtoisie, laquelle a mis la femme sur un piédestal, qui a fait l'identité de la France depuis mille ans. »
« Même le fanatique musulman Tariq Ramadan a droit à la faveur de Zemmour. […] Zemmour revient sans cesse sur la question, c'est pour lui une obsession. C'est même le seul fil conducteur de son interminable récit. Évoquant la mort de Sean Connery, qui avait créé le personnage de James Bond au cinéma, Zemmour écrit avec nostalgie que l'acteur avait vécu à "une époque où la virilité n'était pas dénigrée, ostracisée, vilipendée, voire diabolisée, pénalisée ; une époque où un séducteur, 'un homme qui aimait les femmes', n'était pas considéré comme un violeur en puissance". »
« La place éminente qu'a toujours occupée la femme dans les sociétés occidentales est la marque la plus sûre de la grandeur de notre civilisation. […] La galanterie est déjà un beau mot, en dépit d'une certaine équivoque, mais la courtoisie, dont les codes ont été forgés à l'apogée du moyen âge, a une tout autre portée. Or, la courtoisie ne se conçoit pas sans la femme ; elle n'existe à vrai dire que par et pour la femme, car c'est celle-ci qui l'inspire. C'est grâce à la courtoisie, en raison donc de ces principes que la femme a su imposer à l'homme pour qu'il se civilisât en dominant ses instincts, que nous pouvons espérer échapper à un monde de brutes. »
« On pourrait négliger le fait que Zemmour soit visiblement un obsédé sexuel qui ne nous épargne pas ses sous-entendus graveleux – il parle à toutes les pages des "jambes" des jolies femmes. […] Mais sa complaisance pour les prédateurs sexuels est impardonnable. »
« "Ce qu'on considérait naguère avec horreur comme d'odieuses habitudes américaines était entré dans la culture française. Le retentissement de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn avait été un détonateur. On avait alors reproché aux journalistes français d'avoir caché le libertinage de l'ancien ministre des finances. Ce qui était à leur honneur était devenu leur honte." On remarquera au passage l'amalgame entre le viol et le libertinage. »
« Et encore, toujours à propos de l'affaire du Sofitel : "Cette ridicule affaire ancillaire nous ramenait à Karl Marx, qui, lui, avait engrossé la bonne. Autre temps, autre mœurs. J'y vois la confirmation de cette "féminisation de la société" contre laquelle je m'étais élevé dans un de mes livres… Dans une société traditionnelle, l'appétit sexuel des hommes va de pair avec le pouvoir ; les femmes sont le but et le butin de tout homme doué qui aspire à s'élever dans la société (sic). Les femmes le reconnaissent, l'élisent, le chérissent…" »
« Je ne suis pas sûr que toutes les femmes soient ravies d'être tenues pour le "butin" du sieur Zemmour, qui, dans sa fatuité, se considère à l'évidence lui-même comme l'archétype de "tout homme doué qui aspire à s'élever dans la société". Mais il y a mieux encore que ce cynisme odieux, que cet exhibitionnisme subliminal, que cette frénésie lubrique, et on le trouve à la page suivante : "DSK, menottes derrière le dos entre deux cops new-yorkais, marchant tête baissée, c'est un renversement de mille ans de culture royale et patriarcale française (sic !). C'est une castration de tous les hommes français. Le séducteur est devenu un violeur, le conquérant un coupable." »
« Ici, on n'est plus dans l'anecdote. Le fourbe Zemmour révèle son imposture dans toute son horreur, en même temps que sa véritable identité. Car c'est la courtoisie, laquelle a mis la femme sur un piédestal, qui a fait l'identité de la France depuis mille ans. »
« Même le fanatique musulman Tariq Ramadan a droit à la faveur de Zemmour. […] Zemmour revient sans cesse sur la question, c'est pour lui une obsession. C'est même le seul fil conducteur de son interminable récit. Évoquant la mort de Sean Connery, qui avait créé le personnage de James Bond au cinéma, Zemmour écrit avec nostalgie que l'acteur avait vécu à "une époque où la virilité n'était pas dénigrée, ostracisée, vilipendée, voire diabolisée, pénalisée ; une époque où un séducteur, 'un homme qui aimait les femmes', n'était pas considéré comme un violeur en puissance". »
« La place éminente qu'a toujours occupée la femme dans les sociétés occidentales est la marque la plus sûre de la grandeur de notre civilisation. […] La galanterie est déjà un beau mot, en dépit d'une certaine équivoque, mais la courtoisie, dont les codes ont été forgés à l'apogée du moyen âge, a une tout autre portée. Or, la courtoisie ne se conçoit pas sans la femme ; elle n'existe à vrai dire que par et pour la femme, car c'est celle-ci qui l'inspire. C'est grâce à la courtoisie, en raison donc de ces principes que la femme a su imposer à l'homme pour qu'il se civilisât en dominant ses instincts, que nous pouvons espérer échapper à un monde de brutes. »
« La plus importante chaîne de radiodiffusion britannique a annoncé le 10 novembre 2021 […] qu'elle mettait fin à sa participation au programme "Champions de la diversité" et à l'index "Égalité au travail" pilotés par la très influente association caritative LGBT Stonewall. »
« Dans le cadre de ces programmes, la BBC payait l'organisation pour conseiller et évaluer la mise en place de "lieux de travail inclusifs", notamment en édictant des guides pratiques pour "transformer un environnement de travail en un lieu où chaque employé s'épanouit". »
« Le directeur général du diffuseur national, Tim Davie, a déclaré qu'il était "incontestable" que la participation continue à ces programmes "a conduit certains à se demander si la BBC peut être impartiale lors de ses reportages sur les débats de politiques publiques où Stonewall jour un rôle actif". »
« Stonewall se gargarise sur son site du fait que plus de neuf cents organisations adhèrent au programme "Champions de la diversité" à travers le Royaume-Uni. Mais depuis quelques mois maintenant, le poids de l'association est remis en cause et son influence controversée. Certains, comme la journaliste Sonia Sodha, dénoncent le fait que "l'association a le pouvoir de faire taire les femmes critiques en matière de genre de peur d'être accusées à tort de discours de haine".
« Des organismes tels l'Ofcom, la Commission pour l'égalité des droits de l'homme, le Bureau de l'égalité, le ministère de la Justice du gouvernement ou encore la chaîne de télévision Channel 4, ont également exprimé leur volonté de se retirer des programmes proposés par Stonewall. »
« L'affaire avait commencé à agiter l'actualité après la publication d'une enquête en podcast réalisée par la BBC d'Irlande du nord et publiée mi-octobre 2021. Cette investigation, menée par le journaliste Stephen Nolan, pointait notamment l'influence prépondérante de Stonewall et la pression que ses programmes auraient pu exercer sur le travail des organismes. Sur les questions de genre et de sexe, le podcast révèle notamment qu'un guide signé par BBC News, établit une norme de langage à adopter dans ses contenus, comme la définition que fait Stonewall de l'homosexualité . »
« Après un travail de dix-huit mois, le podcast a été mis en ligne sur Spotify et il dénonce les possibles conflits d'intérêts et la partialité des médias faisant appel aux programmes de Stonewall. »
« Selon le journal The Guardian, la question de la couverture des droits trans divise également la rédaction de la BBC depuis un certain temps. De nombreux membres du personnel, souvent plus jeunes, pensent que le débat sur le sujet n'a pas lieu d'être, alors que les plus âgés estiment que des opinions critiques en matière de genre doivent pouvoir être exprimées pour répondre aux exigences d'impartialité. »
« Dans le cadre de ces programmes, la BBC payait l'organisation pour conseiller et évaluer la mise en place de "lieux de travail inclusifs", notamment en édictant des guides pratiques pour "transformer un environnement de travail en un lieu où chaque employé s'épanouit". »
« Le directeur général du diffuseur national, Tim Davie, a déclaré qu'il était "incontestable" que la participation continue à ces programmes "a conduit certains à se demander si la BBC peut être impartiale lors de ses reportages sur les débats de politiques publiques où Stonewall jour un rôle actif". »
« Stonewall se gargarise sur son site du fait que plus de neuf cents organisations adhèrent au programme "Champions de la diversité" à travers le Royaume-Uni. Mais depuis quelques mois maintenant, le poids de l'association est remis en cause et son influence controversée. Certains, comme la journaliste Sonia Sodha, dénoncent le fait que "l'association a le pouvoir de faire taire les femmes critiques en matière de genre de peur d'être accusées à tort de discours de haine".
« Des organismes tels l'Ofcom, la Commission pour l'égalité des droits de l'homme, le Bureau de l'égalité, le ministère de la Justice du gouvernement ou encore la chaîne de télévision Channel 4, ont également exprimé leur volonté de se retirer des programmes proposés par Stonewall. »
« L'affaire avait commencé à agiter l'actualité après la publication d'une enquête en podcast réalisée par la BBC d'Irlande du nord et publiée mi-octobre 2021. Cette investigation, menée par le journaliste Stephen Nolan, pointait notamment l'influence prépondérante de Stonewall et la pression que ses programmes auraient pu exercer sur le travail des organismes. Sur les questions de genre et de sexe, le podcast révèle notamment qu'un guide signé par BBC News, établit une norme de langage à adopter dans ses contenus, comme la définition que fait Stonewall de l'homosexualité . »
« Après un travail de dix-huit mois, le podcast a été mis en ligne sur Spotify et il dénonce les possibles conflits d'intérêts et la partialité des médias faisant appel aux programmes de Stonewall. »
« Selon le journal The Guardian, la question de la couverture des droits trans divise également la rédaction de la BBC depuis un certain temps. De nombreux membres du personnel, souvent plus jeunes, pensent que le débat sur le sujet n'a pas lieu d'être, alors que les plus âgés estiment que des opinions critiques en matière de genre doivent pouvoir être exprimées pour répondre aux exigences d'impartialité. »
« La SNCF a été condamnée par la cour d'appel de Paris à verser plus d'un million d'euros à une voyageuse amputée d'une jambe en 2008 après un accident ferroviaire, une indemnisation record. »
« Montée par erreur à la gare du Nord à Paris à bord d'un train à destination de Boulogne-sur-Mer, alors qu'elle voulait se rendre à Creil, la voyageuse a ouvert les portes pour en descendre "lors d'un arrêt technique inopiné". Lorsque le train a redémarré, elle a "subi de graves lésions au niveau de la jambe droite ayant nécessité une amputation en urgence au niveau du tiers inférieur de la cuisse". Son état de santé s'était ensuite aggravé en raison d'une infection. »
« La SNCF devra payer 1,13 million d'euros à cette victime et rembourser environ 600 000 euros à l'assurance maladie de l'Oise, qui l'avait indemnisée. […] En première instance, en juin 2019, le tribunal de grande instance de Bobigny avait même fixé des indemnisations plus lourdes. »
« SNCF Voyageurs avait fait appel, faisant notamment valoir que la plaignante avait "délibérément quitté le train après le signal de départ et alors que les portes étaient fermées, que cette démarche était imprudente et dangereuse". Pour cette raison, elle demandait à la cour d'appel de la juger "responsable à 50 % de l'accident".La cour d'appel a partiellement retenu cet argument en relevant que la voyageuse avait "commis une faute" qui exonère la SNCF de 20 % de sa responsabilité. »
« Montée par erreur à la gare du Nord à Paris à bord d'un train à destination de Boulogne-sur-Mer, alors qu'elle voulait se rendre à Creil, la voyageuse a ouvert les portes pour en descendre "lors d'un arrêt technique inopiné". Lorsque le train a redémarré, elle a "subi de graves lésions au niveau de la jambe droite ayant nécessité une amputation en urgence au niveau du tiers inférieur de la cuisse". Son état de santé s'était ensuite aggravé en raison d'une infection. »
« La SNCF devra payer 1,13 million d'euros à cette victime et rembourser environ 600 000 euros à l'assurance maladie de l'Oise, qui l'avait indemnisée. […] En première instance, en juin 2019, le tribunal de grande instance de Bobigny avait même fixé des indemnisations plus lourdes. »
« SNCF Voyageurs avait fait appel, faisant notamment valoir que la plaignante avait "délibérément quitté le train après le signal de départ et alors que les portes étaient fermées, que cette démarche était imprudente et dangereuse". Pour cette raison, elle demandait à la cour d'appel de la juger "responsable à 50 % de l'accident".La cour d'appel a partiellement retenu cet argument en relevant que la voyageuse avait "commis une faute" qui exonère la SNCF de 20 % de sa responsabilité. »
« Jack S. vient d'être condamné à huit ans de réclusion pour "viol par surprise grâce à l'utilisation d'un réseau de communication électronique" : déclaré coupable d'avoir trompé des femmes sur son physique et son âge, il a été incarcéré le 29 octobre [2021] à l'issue du jugement rendu par la cour criminelle de l'Hérault, où siègent des magistrats professionnels. »
« Jack S. entrait en contact avec des femmes sur des sites de rencontres. Il se faisait appeler Anthony Laroche, prétendait être décorateur à Monaco, avoir trente-huit ans et sa photo de profil était celle d'un mannequin d'une pub Marlboro. Les échanges commençaient. SMS coquins, conversations érotiques, vidéos de masturbation. […] L'enquête dénombrera 342 femmes contactées. L'écrasante majorité ne donnera pas suite. Quand il refuse de continuer la discussion par webcam, beaucoup le soupçonnent d'être un faux playboy et le dénoncent même sur le site de rencontres. D'autres persistent. Le jeu érotique, l'envie de "pimenter leur vie". Anthony Laroche, ou plutôt Jack S. qui leur parle la nuit au téléphone, les fait rêver. »
« Lorsqu'une femme demandait à le rencontrer "en vrai", Jack S. posait ses conditions : un rendez-vous chez lui pour un rapport sexuel pendant lequel elle aurait les yeux bandés et serait attachée. Interdiction de le voir. Les femmes acceptaient. Trois d'entre elles ont porté plainte pour viol après avoir découvert à la fin du rapport sexuel que Jack S. n'était pas l'Apollon de son profil et qu'il s'agissait en fait d'un sexagénaire bedonnant aux cheveux teints. »
« Jack S. méritait d'être rappelé à l'ordre par la Justice. Il a indéniablement abusé de la confiance de ces femmes, à qui il a vendu un mauvais remake de 50 nuances de gris. Il n'est pas le playboy qu'il prétendait être, c'est clair. Mais ces femmes, qui étaient consentantes pour une relation sexuelle avec un inconnu les yeux bandés, peuvent-elles légitimement se plaindre d'un "viol par surprise" parce que le physique n'était pas au rendez-vous ? L'avocat général a qualifié l'accusé de "violeur en série, menteur, manipulateur, prédateur particulièrement cynique" jouant sur la situation "d'emprise" imposée à ses "proies" ; elles étaient trop "vulnérables" pour appréhender la situation. »
« Jack S. les recevait dans un appartement "qui sentait le vieux et le rance", "poussiéreux", avec des chiens en faïence sur des "napperons en dentelles". Pas vraiment le cadre d'un riche décorateur monégasque… Certaines, revenues à la raison, "dégoutées", "effrayées" ou "honteuses" de s'être fait avoir, prenaient leurs jambes à leur cou. D'autres acceptaient de rentrer dans la chambre, de se prêter malgré tout à la mise en scène. Et elles ont déposé plainte après avoir découvert la supercherie. Leur ressentiment pour avoir été trompées sur la marchandise justifie-t-il que le procureur requiert douze ans de réclusion ? Condamné à huit ans, Jack S. a fait appel. »
« Cette affaire est le symptôme d'une époque. Celle de la soumission à l'air du temps de la justice post #Metoo. Le préalable n'est plus le droit contradictoire et la présomption d'innocence. Le préalable est qu'une femme qui se plaint est dans la vérité, que sa plainte ne peut pas être remise en question. […] Le meilleur exemple de cette incroyable transgression aux règles du droit est donné par le président du tribunal lui-même : il parle de "victimes" en désignant les plaignantes et de "plaignantes" en désignant les femmes témoins qui justement n'ont pas porté plainte ! Le compte rendu détaillé des audiences par Pascale Robert-Diard dans Le Monde est glaçant. L'avocat général s'autorise à lancer au prévenu : "Combien de femmes auraient envie de faire l'amour avec vous en vous voyant ? Moi, j'ai ma petite idée : proche de zéro." »
« Imaginons un instant l'inverse. Une femme de soixante ans, accusée d'avoir séduit, en mentant sur son âge, des partenaires sexuels dont elle aurait bandé les yeux. Et l'avocat général lui déclarant : "Combien d'hommes auraient envie de faire l'amour avec vous en vous voyant ? Moi, j'ai ma petite idée : proche de zéro." Le tollé serait général , à juste titre. Jack S., soixante-quatorze ans aujourd'hui, reconnaît tous les faits mais ne comprend pas ce qu'on lui reproche. "C'étaient des rendez-vous érotiques qui étaient gentils. Et qui se sont très bien passés de nombreuses fois. Ce n'est peut-être pas très moral. Mais est-ce réprimable ?" Et encore : "Je n'ai absolument pas la notion d'avoir fait quelque chose d'illégal. Je n'ai forcé, ni menacé, ni obligé jamais personne. Où est la 'surprise' quand quelqu'un vient spontanément faire quelque chose dont elle a envie ? Aller chez un inconnu, porter une tenue sexy, se bander elle-même les yeux… Vous vous rendez compte du risque ? J'aurais pu être un psychopathe ou un tordu qui fait du mal !" »
« La sexualité est le lieu de l'imaginaire et du fantasme : jusqu'à présent, tout était permis entre deux adultes consentants. Époque révolue. Pourra-t-on porter plainte un jour pour viol par surprise si un homme ment sur sa fortune personnelle ? Ou s'il se vante de ses performances sexuelles qui s'avèrent médiocres ? Le viol par surprise qualifiait souvent des crimes commis quand la victime était ivre, inconsciente. Jusqu'où la notion de surprise peut-elle désormais s'étendre ? Tout homme décevant est-il un futur coupable ? »
« Cette affaire, surtout, est la consécration de l'infantilisation des femmes. […] Briser le rêve est devenu un crime contre l'innocence supposée des femmes qu'on essentialise plus que jamais. Les voilà redevenues des êtres fragiles, des poupées sans défense, incapables de bon sens et d'intelligence. Des sous-êtres humains en proie à leurs hormones, à leurs "émotions". Vulnérables, forcément vulnérables. Pénalement irresponsables à vie. Une conception profondément rétrograde et réactionnaire. La négation de leur liberté. Que la Justice puisse dévoyer le droit et trahir ses principes en entérinant une telle vision des femmes, c'est proprement consternant. »
« Jack S. entrait en contact avec des femmes sur des sites de rencontres. Il se faisait appeler Anthony Laroche, prétendait être décorateur à Monaco, avoir trente-huit ans et sa photo de profil était celle d'un mannequin d'une pub Marlboro. Les échanges commençaient. SMS coquins, conversations érotiques, vidéos de masturbation. […] L'enquête dénombrera 342 femmes contactées. L'écrasante majorité ne donnera pas suite. Quand il refuse de continuer la discussion par webcam, beaucoup le soupçonnent d'être un faux playboy et le dénoncent même sur le site de rencontres. D'autres persistent. Le jeu érotique, l'envie de "pimenter leur vie". Anthony Laroche, ou plutôt Jack S. qui leur parle la nuit au téléphone, les fait rêver. »
« Lorsqu'une femme demandait à le rencontrer "en vrai", Jack S. posait ses conditions : un rendez-vous chez lui pour un rapport sexuel pendant lequel elle aurait les yeux bandés et serait attachée. Interdiction de le voir. Les femmes acceptaient. Trois d'entre elles ont porté plainte pour viol après avoir découvert à la fin du rapport sexuel que Jack S. n'était pas l'Apollon de son profil et qu'il s'agissait en fait d'un sexagénaire bedonnant aux cheveux teints. »
« Jack S. méritait d'être rappelé à l'ordre par la Justice. Il a indéniablement abusé de la confiance de ces femmes, à qui il a vendu un mauvais remake de 50 nuances de gris. Il n'est pas le playboy qu'il prétendait être, c'est clair. Mais ces femmes, qui étaient consentantes pour une relation sexuelle avec un inconnu les yeux bandés, peuvent-elles légitimement se plaindre d'un "viol par surprise" parce que le physique n'était pas au rendez-vous ? L'avocat général a qualifié l'accusé de "violeur en série, menteur, manipulateur, prédateur particulièrement cynique" jouant sur la situation "d'emprise" imposée à ses "proies" ; elles étaient trop "vulnérables" pour appréhender la situation. »
« Jack S. les recevait dans un appartement "qui sentait le vieux et le rance", "poussiéreux", avec des chiens en faïence sur des "napperons en dentelles". Pas vraiment le cadre d'un riche décorateur monégasque… Certaines, revenues à la raison, "dégoutées", "effrayées" ou "honteuses" de s'être fait avoir, prenaient leurs jambes à leur cou. D'autres acceptaient de rentrer dans la chambre, de se prêter malgré tout à la mise en scène. Et elles ont déposé plainte après avoir découvert la supercherie. Leur ressentiment pour avoir été trompées sur la marchandise justifie-t-il que le procureur requiert douze ans de réclusion ? Condamné à huit ans, Jack S. a fait appel. »
« Cette affaire est le symptôme d'une époque. Celle de la soumission à l'air du temps de la justice post #Metoo. Le préalable n'est plus le droit contradictoire et la présomption d'innocence. Le préalable est qu'une femme qui se plaint est dans la vérité, que sa plainte ne peut pas être remise en question. […] Le meilleur exemple de cette incroyable transgression aux règles du droit est donné par le président du tribunal lui-même : il parle de "victimes" en désignant les plaignantes et de "plaignantes" en désignant les femmes témoins qui justement n'ont pas porté plainte ! Le compte rendu détaillé des audiences par Pascale Robert-Diard dans Le Monde est glaçant. L'avocat général s'autorise à lancer au prévenu : "Combien de femmes auraient envie de faire l'amour avec vous en vous voyant ? Moi, j'ai ma petite idée : proche de zéro." »
« Imaginons un instant l'inverse. Une femme de soixante ans, accusée d'avoir séduit, en mentant sur son âge, des partenaires sexuels dont elle aurait bandé les yeux. Et l'avocat général lui déclarant : "Combien d'hommes auraient envie de faire l'amour avec vous en vous voyant ? Moi, j'ai ma petite idée : proche de zéro." Le tollé serait général , à juste titre. Jack S., soixante-quatorze ans aujourd'hui, reconnaît tous les faits mais ne comprend pas ce qu'on lui reproche. "C'étaient des rendez-vous érotiques qui étaient gentils. Et qui se sont très bien passés de nombreuses fois. Ce n'est peut-être pas très moral. Mais est-ce réprimable ?" Et encore : "Je n'ai absolument pas la notion d'avoir fait quelque chose d'illégal. Je n'ai forcé, ni menacé, ni obligé jamais personne. Où est la 'surprise' quand quelqu'un vient spontanément faire quelque chose dont elle a envie ? Aller chez un inconnu, porter une tenue sexy, se bander elle-même les yeux… Vous vous rendez compte du risque ? J'aurais pu être un psychopathe ou un tordu qui fait du mal !" »
« La sexualité est le lieu de l'imaginaire et du fantasme : jusqu'à présent, tout était permis entre deux adultes consentants. Époque révolue. Pourra-t-on porter plainte un jour pour viol par surprise si un homme ment sur sa fortune personnelle ? Ou s'il se vante de ses performances sexuelles qui s'avèrent médiocres ? Le viol par surprise qualifiait souvent des crimes commis quand la victime était ivre, inconsciente. Jusqu'où la notion de surprise peut-elle désormais s'étendre ? Tout homme décevant est-il un futur coupable ? »
« Cette affaire, surtout, est la consécration de l'infantilisation des femmes. […] Briser le rêve est devenu un crime contre l'innocence supposée des femmes qu'on essentialise plus que jamais. Les voilà redevenues des êtres fragiles, des poupées sans défense, incapables de bon sens et d'intelligence. Des sous-êtres humains en proie à leurs hormones, à leurs "émotions". Vulnérables, forcément vulnérables. Pénalement irresponsables à vie. Une conception profondément rétrograde et réactionnaire. La négation de leur liberté. Que la Justice puisse dévoyer le droit et trahir ses principes en entérinant une telle vision des femmes, c'est proprement consternant. »
« Le premier rapport sexuel d'une Américaine sur seize est un viol « : voilà ce qu'annonçait, en titre, cet article de Sciences et Avenir publié en septembre 2019. « Pour environ 6,5 % des Américaines, la première relation sexuelle s'est effectuée sous contrainte », nuance à peine le chapeau. Ce serait, parait-il, la conclusion de chercheurs très sérieux.
« Publiée lundi 16 septembre 2019 dans une revue de l'Association américaine de médecine (JAMA Internal Medecine), leur étude se base sur un échantillon de plus de 13.000 femmes âgées de 18 à 44 ans, interrogées dans le cadre d'une enquête des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) réalisée entre 2011 et 2017. Environ 6,5% d'entre elles ont répondu ne pas avoir été consentantes lors de leur premier rapport sexuel, ce qui extrapolé à la population des États-Unis correspond à plus de 3,3 millions de femmes de cette tranche d'âge, relèvent les auteurs. Soit une femme sur 16. »
Mais en fait, plus précisément, « ces femmes disent avoir subi une ou plusieurs formes de contraintes : 56,4% ont fait l'objet de pressions verbales, 46,3 % ont été maintenues contre leur gré, 25,1% ont été victimes de violences, 22 % ont été forcées de boire ou de se droguer, 16% étaient sous la menace d'une rupture ».
Céder aux pressions de ses amies qui ont déjà franchir le pas, ou bien au chantage de son copain tenté d'aller voir ailleurs, ce serait donc subir un viol ?
« Le terme "viol", qui correspond à une définition pénale, n'est pas utilisée dans l'étude », est-il précisé dans l'article ; « mais "nous pensons que ces expériences correspondent bien à des statistiques sur les viols", a déclaré à l'AFP son auteure principale Laura Hawks, chercheuse au Cambridge Health Alliance dans le Massachusetts ».
Visiblement, la rédaction de Sciences et Avenir partage la même conviction. Au risque de banaliser un crime ?
« Publiée lundi 16 septembre 2019 dans une revue de l'Association américaine de médecine (JAMA Internal Medecine), leur étude se base sur un échantillon de plus de 13.000 femmes âgées de 18 à 44 ans, interrogées dans le cadre d'une enquête des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) réalisée entre 2011 et 2017. Environ 6,5% d'entre elles ont répondu ne pas avoir été consentantes lors de leur premier rapport sexuel, ce qui extrapolé à la population des États-Unis correspond à plus de 3,3 millions de femmes de cette tranche d'âge, relèvent les auteurs. Soit une femme sur 16. »
Mais en fait, plus précisément, « ces femmes disent avoir subi une ou plusieurs formes de contraintes : 56,4% ont fait l'objet de pressions verbales, 46,3 % ont été maintenues contre leur gré, 25,1% ont été victimes de violences, 22 % ont été forcées de boire ou de se droguer, 16% étaient sous la menace d'une rupture ».
Céder aux pressions de ses amies qui ont déjà franchir le pas, ou bien au chantage de son copain tenté d'aller voir ailleurs, ce serait donc subir un viol ?
« Le terme "viol", qui correspond à une définition pénale, n'est pas utilisée dans l'étude », est-il précisé dans l'article ; « mais "nous pensons que ces expériences correspondent bien à des statistiques sur les viols", a déclaré à l'AFP son auteure principale Laura Hawks, chercheuse au Cambridge Health Alliance dans le Massachusetts ».
Visiblement, la rédaction de Sciences et Avenir partage la même conviction. Au risque de banaliser un crime ?
« Le scénario était toujours le même : sur les sites de rencontre, Jack Sion, sexagénaire, présentait une photo d'un beau jeune homme et disait avoir trente-sept ans. Dans les conversations en ligne, il disait être designer et s'appeler Anthony Laroche. Il proposait à ses proies de venir à son domicile, à Nice. Sur place, dans l'obscurité, il leur demandait de se bander les yeux avant d'avoir un rapport sexuel. Mais plusieurs femmes s'étaient aperçues, après la relation, qu'elles avaient été trompées sur l'identité de leur amant. L'homme allait jusqu'à changer son nom sur la sonnerie de son domicile. »
« Après cinq jours de procès, qui ont rassemblé trois victimes, Jack Sion a été condamné à huit ans de prison, comme le révèle Midi Libre. »
« Avant que l'enquête ne démarre, ce publicitaire à la retraite était déjà connu des services de police : en 2009 et 2013, deux femmes avaient déposé plainte contre lui, pour le même type de faits. Mais à l’époque, la Justice n’avait pas trouvé les arguments juridiques pour le poursuivre. »
« Au total, les enquêteurs ont identifié vingt-quatre femmes qui se sont rendues au domicile du retraité dans les années 2010. Ils sont parvenus à en entendre seize. Cinq d’entre elles ont déposé plainte au cours de la procédure. »
« Après une bataille technique entre avocats, portant sur la définition de viols, la Cour de cassation s'était prononcée dans un arrêt où elle avait étendu le "viol par surprise", déjà présent dans le Code pénal, aux nouvelles technologies et l'usage d'Internet. »
« Pendant une semaine d'audiences, l'accusé, aujourd'hui âgé de 74 ans, s'est tenu à sa ligne de défense, résumée lors de ses derniers mots à la Cour : "Je n'ai jamais eu conscience de commettre quelque chose de délictueux. J'ai beaucoup de peine de voir des dames qui souffrent." »
Quelle odieuse défense ! On comprend toutefois que la Justice ait hésité à parler de viol. Et il y a de quoi s'interroger quand on voit l'inclination des institutions ou de la société à en étendre la définition – y compris pour désigner des relations apparemment consenties mais ensuite regrettées.
« Après cinq jours de procès, qui ont rassemblé trois victimes, Jack Sion a été condamné à huit ans de prison, comme le révèle Midi Libre. »
« Avant que l'enquête ne démarre, ce publicitaire à la retraite était déjà connu des services de police : en 2009 et 2013, deux femmes avaient déposé plainte contre lui, pour le même type de faits. Mais à l’époque, la Justice n’avait pas trouvé les arguments juridiques pour le poursuivre. »
« Au total, les enquêteurs ont identifié vingt-quatre femmes qui se sont rendues au domicile du retraité dans les années 2010. Ils sont parvenus à en entendre seize. Cinq d’entre elles ont déposé plainte au cours de la procédure. »
« Après une bataille technique entre avocats, portant sur la définition de viols, la Cour de cassation s'était prononcée dans un arrêt où elle avait étendu le "viol par surprise", déjà présent dans le Code pénal, aux nouvelles technologies et l'usage d'Internet. »
« Pendant une semaine d'audiences, l'accusé, aujourd'hui âgé de 74 ans, s'est tenu à sa ligne de défense, résumée lors de ses derniers mots à la Cour : "Je n'ai jamais eu conscience de commettre quelque chose de délictueux. J'ai beaucoup de peine de voir des dames qui souffrent." »
Quelle odieuse défense ! On comprend toutefois que la Justice ait hésité à parler de viol. Et il y a de quoi s'interroger quand on voit l'inclination des institutions ou de la société à en étendre la définition – y compris pour désigner des relations apparemment consenties mais ensuite regrettées.
« La Fédération internationale de patinage ne peut pas rester silencieuse face à cette poussée de haine », s'emporte la Fédération française des sports de glace (FFSG). « Depuis plusieurs mois », déplore-t-elle, « Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron sont pris pour cible, pas sur un plan sportif, mais en raison de l'orientation sexuelle de Guillaume » – lequel avait rendu publique son homosexualité en mai 2020.
La FFSG vise plus particulièrement les propos suivant, tenus par un juge international de patinage artistique : « Papadakis et Cizeron sont très bons. […] Ce sera difficile de les battre. Il faudra miser sur une autre idée de la danse et de nouveaux éléments, mais aussi sur les sentiments ! Ils patinent très bien mais de façon froide. L'un des partenaires a une orientation sexuelle non traditionnelle, et ça ne peut pas se cacher. » À l'opposé, selon lui, leurs rivaux russes « peuvent exprimer un véritable amour, et cela peut les conduire à la victoire ».
Tel serait donc le visage de la haine au XXIe siècle ?
Guillaume Cizero, le principal intéressé, a répondu quant à lui de façon beaucoup plus sensée, loin des hyperboles grotesques de la FFSG, en déclarant au Parisien : « C'est d'une bêtise incommensurable à laquelle il est même difficile de répondre. C'est d'un niveau intellectuel tellement bas. Mais ça me permet de rappeler que dans l'art, la danse, le cinéma, l'intérêt et la qualité des acteurs, c'est quand même leur habileté à s'éloigner de qui ils sont dans la vie. C'est habiter une œuvre qui ne leur appartient pas. Si le but du jeu c'était d'être qui on est dans la vie, ce serait complètement inintéressant. »
La FFSG vise plus particulièrement les propos suivant, tenus par un juge international de patinage artistique : « Papadakis et Cizeron sont très bons. […] Ce sera difficile de les battre. Il faudra miser sur une autre idée de la danse et de nouveaux éléments, mais aussi sur les sentiments ! Ils patinent très bien mais de façon froide. L'un des partenaires a une orientation sexuelle non traditionnelle, et ça ne peut pas se cacher. » À l'opposé, selon lui, leurs rivaux russes « peuvent exprimer un véritable amour, et cela peut les conduire à la victoire ».
Tel serait donc le visage de la haine au XXIe siècle ?
Guillaume Cizero, le principal intéressé, a répondu quant à lui de façon beaucoup plus sensée, loin des hyperboles grotesques de la FFSG, en déclarant au Parisien : « C'est d'une bêtise incommensurable à laquelle il est même difficile de répondre. C'est d'un niveau intellectuel tellement bas. Mais ça me permet de rappeler que dans l'art, la danse, le cinéma, l'intérêt et la qualité des acteurs, c'est quand même leur habileté à s'éloigner de qui ils sont dans la vie. C'est habiter une œuvre qui ne leur appartient pas. Si le but du jeu c'était d'être qui on est dans la vie, ce serait complètement inintéressant. »
« Aux Pays-Bas, la dernière étude du Bureau central de la statistique (CBS) a révélé récemment qu'un tiers des plus de 75 ans se sentaient seuls. C'est pour lutter contre ce fléau que la chaîne de supermarchés Jumbo a annoncé il y a quelques jours qu'elle allait créer dans le pays deux vents "caisses de bavardage" ("kletskassa" en néerlandais), après avoir reçu des retours très positifs sur le dispositif pilote mis en place il y a deux ans.
« Des installations apparaîtront prochainement en fonction des zones du territoire les plus touchées par ce phénomène. Les clients qui ne sont pas pressés pourront donc prendre le temps de discuter avec le caissier et d'entretenir ce qui constitue pour certains leur seul lien de sociabilité. Jumbo compte aussi ouvrir un nombre encore indéterminé de "coins de discussion confortables" où les clients pourront prendre une tasse de café, discuter, et même faire don d'ingrédients à Oma's Soep, une initiative qui rassemble des personnes âgées et des étudiants universitaires. »
« Des installations apparaîtront prochainement en fonction des zones du territoire les plus touchées par ce phénomène. Les clients qui ne sont pas pressés pourront donc prendre le temps de discuter avec le caissier et d'entretenir ce qui constitue pour certains leur seul lien de sociabilité. Jumbo compte aussi ouvrir un nombre encore indéterminé de "coins de discussion confortables" où les clients pourront prendre une tasse de café, discuter, et même faire don d'ingrédients à Oma's Soep, une initiative qui rassemble des personnes âgées et des étudiants universitaires. »
« L'humoriste américain Dave Chappelle suscite a polémique à la suite de blagues sur "le genre" dans un de ses shows diffusés sur Netflix. […] "Le genre est un fait. Chaque être humain dans cette pièce, chaque être humain sur Terre a dû passer entre les jambes d'une femme pour être sur Terre. C'est un fait", lance notamment le comique dans The Closer, sorti cette semaine aux États-Unis. Il y prend au passage la défense de l'auteure britannique JK Rowling, accusée par certains l'an dernier d'avoir tenu des propos insultants à l'égard des personnes transgenres sur Twitter. »
« Ces saillies n'ont pas été du goût d'associations de défense des LGBTQ, comme la National Black Justice Coalition, qui a demandé à Netflix de déprogrammer ce spectacle de Dave Chappelle. Jaclyn Moore, productrice pour Netflix de la série Dear White People et elle-même transgenre, a de son côté affirmé sur Twitter qu'elle ne travaillerait plus avec la plateforme de vidéo à la demande "tant qu'elle continuerait à diffuser et à profiter de contenus aussi ouvertement et dangereusement transphobes". »
« Ces saillies n'ont pas été du goût d'associations de défense des LGBTQ, comme la National Black Justice Coalition, qui a demandé à Netflix de déprogrammer ce spectacle de Dave Chappelle. Jaclyn Moore, productrice pour Netflix de la série Dear White People et elle-même transgenre, a de son côté affirmé sur Twitter qu'elle ne travaillerait plus avec la plateforme de vidéo à la demande "tant qu'elle continuerait à diffuser et à profiter de contenus aussi ouvertement et dangereusement transphobes". »
« Mariés, ils ont eu recours à la gestation pour autrui (GPA) aux États-Unis pour devenir parents. Grâce à ce système, interdit en France depuis 1994, et avec l'aide d'une mère porteuse, ils sont devenus parents en avril 2020. Ils espéraient pouvoir bénéficier d'une prime de naissance, mais la Caisse d'allocations familiales (CAF) du Haut-Rhin leur réclame un certificat de grossesse qu'ils ne peuvent fournir. »
« "On se trouve devant un mur, une Caisse qui devrait servir les intérêts de l'enfant et qui ne le fait pas", regrette Bruno, qui a décidé de saisir la justice dans cette affaire, examinée le 16 septembre dernier. Dans ce dossier, le défenseur des droits pencherait de leur côté, pointant notamment une discrimination due à la sexualité et le fait que l'intérêt supérieur de l'enfant n'ait pas été pris en compte ici. »
Pourtant, le problème ne serait-il pas le même avec un couple traditionnel ayant loué lui aussi les services d'une mère porteuse ? Il faut d'ailleurs relever le titre trompeur de l'article choisi par France Bleu, et repris par Capital : « La CAF du Haut-Rhin demande un certificat de grossesse à un couple d'hommes ».
« "Nous avons eu recours à une mère porteuse, mais légalement elle n'existe dans aucun document. Demander un certificat de grossesse à deux hommes, ce n'est pas gentiment demandé, c'est méprisant. Cela nous oblige à parler de notre homosexualité, alors que c'est quelque chose que l'on n'a pas envie d'exposer", assène Bruno, dont le combat administratif dure depuis plus d'un an. »
N'est-ce pas oublier que le mariage constitue, précisément, la reconnaissance et même la "consécration" d'une union par la société ?
« "Nous sommes des gens ouverts, à l'écoute. On peut comprendre que les lois peuvent être anciennes, ont pu être écrites dans d'autres temps. Mais on peut aussi attendre un peu d'écoute, un peu d'échanges : on ne l'a jamais eu avec la CAF", regrette-t-il. »
De leur point de vue, la loi serait donc "périmée", et il serait manifestement légal de s'en affranchir ; l'enfant et les prestations associées leur seraient dus…
« L'administration se défend et balaye toute discrimination dans cette affaire, arguant qu'elle n'a fait que suivre les textes en vigueur. La CAF précise à France Bleu que le couple peut prétendre à l'allocation de base de la prestation d'accueil du jeune enfant également. La justice devrait rendre son verdict dans cette affaire le 15 novembre prochain. »
Affaire à suivre !
« "On se trouve devant un mur, une Caisse qui devrait servir les intérêts de l'enfant et qui ne le fait pas", regrette Bruno, qui a décidé de saisir la justice dans cette affaire, examinée le 16 septembre dernier. Dans ce dossier, le défenseur des droits pencherait de leur côté, pointant notamment une discrimination due à la sexualité et le fait que l'intérêt supérieur de l'enfant n'ait pas été pris en compte ici. »
Pourtant, le problème ne serait-il pas le même avec un couple traditionnel ayant loué lui aussi les services d'une mère porteuse ? Il faut d'ailleurs relever le titre trompeur de l'article choisi par France Bleu, et repris par Capital : « La CAF du Haut-Rhin demande un certificat de grossesse à un couple d'hommes ».
« "Nous avons eu recours à une mère porteuse, mais légalement elle n'existe dans aucun document. Demander un certificat de grossesse à deux hommes, ce n'est pas gentiment demandé, c'est méprisant. Cela nous oblige à parler de notre homosexualité, alors que c'est quelque chose que l'on n'a pas envie d'exposer", assène Bruno, dont le combat administratif dure depuis plus d'un an. »
N'est-ce pas oublier que le mariage constitue, précisément, la reconnaissance et même la "consécration" d'une union par la société ?
« "Nous sommes des gens ouverts, à l'écoute. On peut comprendre que les lois peuvent être anciennes, ont pu être écrites dans d'autres temps. Mais on peut aussi attendre un peu d'écoute, un peu d'échanges : on ne l'a jamais eu avec la CAF", regrette-t-il. »
De leur point de vue, la loi serait donc "périmée", et il serait manifestement légal de s'en affranchir ; l'enfant et les prestations associées leur seraient dus…
« L'administration se défend et balaye toute discrimination dans cette affaire, arguant qu'elle n'a fait que suivre les textes en vigueur. La CAF précise à France Bleu que le couple peut prétendre à l'allocation de base de la prestation d'accueil du jeune enfant également. La justice devrait rendre son verdict dans cette affaire le 15 novembre prochain. »
Affaire à suivre !
« L'avocate Nathalie Tomasini […] a déposé une plainte contre le ministre de la Justice et ancien avocat Eric Dupond-Moretti pour "violences psychologiques" et "menaces", selon le HuffPost. D'après la plainte, consultée par nos confrères, les faits sont survenus à Evreux (Eure) en février 2020 lors d'un procès pour féminicide [sic]. »
« Lors de celui-ci, Éric Dupond-Moretti – qui défendait l'accusé – "a tenu des propos extrêmement dénigrants et violents" à l'encontre de Nathalie Tomasini et à celle de l’avocate Janine Bonaggiunta qui défendait avec elle les parties civiles. Il les aurait traitées d’"hystériques" et de "saloperies de putes", mais aussi de "hontes du barreau" ou de "commerçantes du malheur", "de manière suffisamment intelligible pour que ses propos soient entendus par des personnes présentes aux abords de la scène", peut-on lire dans la plainte. »
« Lors de celui-ci, Éric Dupond-Moretti – qui défendait l'accusé – "a tenu des propos extrêmement dénigrants et violents" à l'encontre de Nathalie Tomasini et à celle de l’avocate Janine Bonaggiunta qui défendait avec elle les parties civiles. Il les aurait traitées d’"hystériques" et de "saloperies de putes", mais aussi de "hontes du barreau" ou de "commerçantes du malheur", "de manière suffisamment intelligible pour que ses propos soient entendus par des personnes présentes aux abords de la scène", peut-on lire dans la plainte. »
« Ce jeudi, une publication sur Facebook a fait réagir de nombreux internautes. Le "post" épingle un mot laissé dans le carnet de liaison des élèves de moyenne section de l'école de Lamartine, à Villefranche-sur-Saône. »
« On peut y lire : "le protocole sanitaire ne nous permettant pas de nous rendre aux toilettes à la demande des enfants (nous ne pouvons pas croiser les autres classes), nous vous remercions de veiller à ce que vos enfants aillent aux toilettes à la maison avant de venir à l'école chaque matin et chaque début d'après-midi". »
« Au Progrès, la municipalité de Villefranche-sur-Saône a indiqué ne pas avoir été informée de cette décision. La commune aurait fait part de la situation aux autorités compétentes, notamment l'Éducation nationale et la préfecture du Rhône. Le Rectorat devait envoyer ce vendredi, toujours selon le quotidien régional, un correctif aux parents, en expliquant qu'il s'agissait d'une "interprétation erronée" du protocole sanitaire en vigueur. »
« On peut y lire : "le protocole sanitaire ne nous permettant pas de nous rendre aux toilettes à la demande des enfants (nous ne pouvons pas croiser les autres classes), nous vous remercions de veiller à ce que vos enfants aillent aux toilettes à la maison avant de venir à l'école chaque matin et chaque début d'après-midi". »
« Au Progrès, la municipalité de Villefranche-sur-Saône a indiqué ne pas avoir été informée de cette décision. La commune aurait fait part de la situation aux autorités compétentes, notamment l'Éducation nationale et la préfecture du Rhône. Le Rectorat devait envoyer ce vendredi, toujours selon le quotidien régional, un correctif aux parents, en expliquant qu'il s'agissait d'une "interprétation erronée" du protocole sanitaire en vigueur. »
« À Londres, une hausse de chutes parfois mortelles, a été constatée dans le métro. En effet de nombreux Londoniens rechignent à tenir la [rampe] des escalators des stations de métro, de peur d'attraper le virus. »
« D'avril à juin, douze personnes sont mortes ou ont été grièvement blessées dans le métro et vingt-trois dans des bus. C'est plus que lors des autres trimestres de l'année 2020-2021, souligne le quotidien The Telegraph. Un des "plus grands risques" pour la sécurité des usagers est de ne pas se tenir et de tomber en raison d'une "perception que la [rampe d'escalier] n'est pas propre à cause de la pandémie", a commenté Andy Lord, le directeur général du métro londonien, cité dans le quotidien. Les personnes âgées sont le plus à risque, leur chute intervenant souvent lorsqu'elles tentent de mettre un bagage sur l'escalator, selon lui. »
« Le Covid-19 n'est toutefois pas la seule raison. Un autre facteur de chute a été identifié : l'ébriété de certains usagers, a poursuivi le directeur général du métro londonien, avec une hausse des sorties nocturnes à mesure que le confinement était levé. »
« D'avril à juin, douze personnes sont mortes ou ont été grièvement blessées dans le métro et vingt-trois dans des bus. C'est plus que lors des autres trimestres de l'année 2020-2021, souligne le quotidien The Telegraph. Un des "plus grands risques" pour la sécurité des usagers est de ne pas se tenir et de tomber en raison d'une "perception que la [rampe d'escalier] n'est pas propre à cause de la pandémie", a commenté Andy Lord, le directeur général du métro londonien, cité dans le quotidien. Les personnes âgées sont le plus à risque, leur chute intervenant souvent lorsqu'elles tentent de mettre un bagage sur l'escalator, selon lui. »
« Le Covid-19 n'est toutefois pas la seule raison. Un autre facteur de chute a été identifié : l'ébriété de certains usagers, a poursuivi le directeur général du métro londonien, avec une hausse des sorties nocturnes à mesure que le confinement était levé. »
« Depuis la mise en place du pass sanitaire, le 9 août dernier, un pharmacien de Rambouillet (Yvelines) constate que ses conditions de travail se sont fortement dégradées. Au Parisien, Alexandre Bonnuit explique que, le mercredi 18 août dernier, une de ses collaboratrices a été victime d'une agression. Un homme qui est venu se faire vacciner contre le Covid-19 sans rendez-vous s'en est pris à l'employée au comptoir en déclarant "vaccine-moi, sinon t'es mort". Durant quinze minutes, l'individu "a proféré des menaces tout en gardant sa main dans la poche de son pantalon, j'avais peur qu'il ait un couteau", se souvient le patron qui a appelé la police. »
« Depuis le début du mois, le pharmacien constate que ses conditions de travail ont changé. "Jusqu'à présent les gens venaient se faire vacciner de leur plein gré, là ils le font sous la contrainte et ça génère beaucoup de frustration", confie-t-il. Et d'ajouter : "Depuis dix ans que je travaille à Rambouillet, je n'avais jamais vu un tel niveau de violence au quotidien, même s'il s'agit d'une minorité de personnes". »
« Face à cette situation, Alexandre Bonnuit a décidé de ne plus délivrer de vaccin contre le Covid-19 dans son officine. Le ministre de la Santé Olivier Véran a appelé le professionnel pour lui assurer de son soutien. »
Lequel ministre a pourtant lui-même répandu un terreau fertile à la multiplication des tensions sociales… Merci à lui.
« Depuis le début du mois, le pharmacien constate que ses conditions de travail ont changé. "Jusqu'à présent les gens venaient se faire vacciner de leur plein gré, là ils le font sous la contrainte et ça génère beaucoup de frustration", confie-t-il. Et d'ajouter : "Depuis dix ans que je travaille à Rambouillet, je n'avais jamais vu un tel niveau de violence au quotidien, même s'il s'agit d'une minorité de personnes". »
« Face à cette situation, Alexandre Bonnuit a décidé de ne plus délivrer de vaccin contre le Covid-19 dans son officine. Le ministre de la Santé Olivier Véran a appelé le professionnel pour lui assurer de son soutien. »
Lequel ministre a pourtant lui-même répandu un terreau fertile à la multiplication des tensions sociales… Merci à lui.
« Les forces de l'ordre ont été appelées dans le centre-ville de Vannes (Morbihan). Selon Ouest-France, une discussion entre deux colocataires a dégénéré. L'origine : une divergence d'opinions sur la question de la vaccination contre le coronavirus. L'un des colocataires a frappé son interlocuteur avec une casserole. La personne agressée a répliqué avec des morsures à un bras, à la jambe et des griffures. "Au final, l’un des deux protagonistes a dû trouver refuge chez les voisins qui ont alerté les forces de l’ordre", ajoutent nos confrères. »
Entendons-nous bien : on n'a pas entendu la crise sanitaire et l'instauration du pass sanitaire pour trouver matière à se disputer et même à s’entre-tuer. Il n'empêche : la politique mise en œuvre contribue à diviser la société, à créer des tensions, et cela vraisemblablement à dessin. Quand le président de la République raille ses détracteurs, proclamant, par exemple, qu'il est vain de manifester contre un virus, il nourrit délibérément leur colère, sans doute dans l'espoir de flatter son propre électorat. Comment expliquer autrement son obstination à exprimer si ouvertement un tel mépris, alors qu'il pourrait feindre un minimum de compréhension ? En pareille circonstance, cette façon de jeter de l'huile sur le feu à des fins politiciennes est profondément indigne. C'est lamentable !
Entendons-nous bien : on n'a pas entendu la crise sanitaire et l'instauration du pass sanitaire pour trouver matière à se disputer et même à s’entre-tuer. Il n'empêche : la politique mise en œuvre contribue à diviser la société, à créer des tensions, et cela vraisemblablement à dessin. Quand le président de la République raille ses détracteurs, proclamant, par exemple, qu'il est vain de manifester contre un virus, il nourrit délibérément leur colère, sans doute dans l'espoir de flatter son propre électorat. Comment expliquer autrement son obstination à exprimer si ouvertement un tel mépris, alors qu'il pourrait feindre un minimum de compréhension ? En pareille circonstance, cette façon de jeter de l'huile sur le feu à des fins politiciennes est profondément indigne. C'est lamentable !
« Le gouvernement écossais a frappé fort dans sa promotion de l'idéologie du genre avec la publication de nouvelles recommandations éducatives. Le Daily Mail nous informe que les enfants âgés de seulement quatre ans pourront décider, seuls et sans l'accord de leurs parents, de changer de genre, de prénom, de pronom, de tenue vestimentaire. Il ne sera pas nécessaire de modifier les registres officiels de l'école, cette "transition" restant informelle. Leur choix devrait ne pas être questionné ou discuté par les enseignants. »
« En outre, les écoles sont incitées à faire étudier des livres où des personnes transgenres sont présentes, à laisser les enfants choisir dans quels vestiaires ou toilettes ils iront et à choisir un uniforme neutre en matière de genre. »
« Bien sûr, il n'est pas question, ici, de prétendre que la dysphorie de genre n'existe pas. […] Écouter la parole de l'enfant est bien sûr essentiel, mais la sacraliser relève du délire, de l'abdication en rase campagne, du refus de toute ambition éducative. Et, in fine, de la maltraitance. Ne pas dire à un petit garçon "Non, tu n'es pas une fille, tu as un zizi et les filles n'en ont pas, alors ne va pas dans les toilettes des filles", c'est lui refuser d'accéder à la perception du réel, c'est le conforter dans l'illusion d'un monde où le désir serait souverain, où toute vérité serait changeante, fluctuante, relative. [...] Le réveil sera brutal. »
« En outre, les écoles sont incitées à faire étudier des livres où des personnes transgenres sont présentes, à laisser les enfants choisir dans quels vestiaires ou toilettes ils iront et à choisir un uniforme neutre en matière de genre. »
« Bien sûr, il n'est pas question, ici, de prétendre que la dysphorie de genre n'existe pas. […] Écouter la parole de l'enfant est bien sûr essentiel, mais la sacraliser relève du délire, de l'abdication en rase campagne, du refus de toute ambition éducative. Et, in fine, de la maltraitance. Ne pas dire à un petit garçon "Non, tu n'es pas une fille, tu as un zizi et les filles n'en ont pas, alors ne va pas dans les toilettes des filles", c'est lui refuser d'accéder à la perception du réel, c'est le conforter dans l'illusion d'un monde où le désir serait souverain, où toute vérité serait changeante, fluctuante, relative. [...] Le réveil sera brutal. »
« Mme Hassan s'exprimait dimanche lors d'une cérémonie au palais présidentiel, où elle recevait l'équipe nationale masculine des moins de vingt-trois ans victorieuse de la coupe de la Cecafa, compétition réunissant des sélections nationales d'Afrique de l'Est et Centrale. À cette occasion, elle a plaidé pour un meilleur financement du sport féminin... mais aussi déclenché l'indignation en affirmant que beaucoup de footballeuses ne pourraient jamais se marier. »
« "Celles qui ont la poitrine plate, vous pourriez penser que ce sont des hommes et non des femmes", a-t-elle déclaré. […] "Si vous voulez vous marier, vous voulez quelqu'un qui soit attirant, une femme qui a les qualités que vous voulez", a-t-elle affirmé, en ajoutant que chez les footballeuses, "ces qualités ont disparu". "Aujourd'hui, elles nous rendent fières en tant que nation quand elles ramènent des trophées au pays, mais si vous regardez leur avenir, lorsque leurs jambes sont fatiguées de jouer, lorsqu'elles n'ont pas la santé pour jouer, quelle vie auront-elles ?", a-t-elle également souligné. "Je sais que certaines ont été mariées, mais beaucoup d'entre elles n'ont pas de mariage. La vie de mariage est un rêve pour elles. Même si l'un d'entre vous ici les ramène à la maison en tant qu'épouse, votre mère demandera s'il s'agit d'une femme ou d'un autre homme", a lancé Mme Hassan. »
« Devenue présidente de la Tanzanie en mars, après la mort de John Magafuli, Samia Suluhu Hassan, 61 ans, est la seule femme cheffe d'État en activité en Afrique, avec la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde mais dont le rôle est principalement protocolaire. »
« "Celles qui ont la poitrine plate, vous pourriez penser que ce sont des hommes et non des femmes", a-t-elle déclaré. […] "Si vous voulez vous marier, vous voulez quelqu'un qui soit attirant, une femme qui a les qualités que vous voulez", a-t-elle affirmé, en ajoutant que chez les footballeuses, "ces qualités ont disparu". "Aujourd'hui, elles nous rendent fières en tant que nation quand elles ramènent des trophées au pays, mais si vous regardez leur avenir, lorsque leurs jambes sont fatiguées de jouer, lorsqu'elles n'ont pas la santé pour jouer, quelle vie auront-elles ?", a-t-elle également souligné. "Je sais que certaines ont été mariées, mais beaucoup d'entre elles n'ont pas de mariage. La vie de mariage est un rêve pour elles. Même si l'un d'entre vous ici les ramène à la maison en tant qu'épouse, votre mère demandera s'il s'agit d'une femme ou d'un autre homme", a lancé Mme Hassan. »
« Devenue présidente de la Tanzanie en mars, après la mort de John Magafuli, Samia Suluhu Hassan, 61 ans, est la seule femme cheffe d'État en activité en Afrique, avec la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde mais dont le rôle est principalement protocolaire. »
« À Bruxelles, les Journées du Patrimoine ont été rebaptisées au profit d'une appellation plus inclusive et moins sexiste : Heritage Days. Et tant pis si c'est de l'anglais ! Alors, trêve de nostalgie, ironise notre chroniqueuse d'outre-Quiévrain, Nadia Geerts. Tournons résolument le dos à tous ces vieux trucs poussiéreux qui font notre histoire et que l'on appelle... "le patrimoine".
« La première autorisation de mise sur le marché d'insectes destinés à la consommation humaine dans l'UE a été accordée lundi 3 mai par le comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux (SCOPAFF), qui réunit des représentants des États membres et est présidé par un représentant de la Commission. »
« Cette évaluation scientifique du ver de farine jaune, soit sous forme d'insecte entier séché, soit sous forme de poudre, était requise après la demande soumise par la société française EAP Group Agronutris en 2018. »
« L'avis de l'EFSA a conclu que l'insecte était sûr dans les conditions d'utilisation proposées, mais a mis en évidence certaines préoccupations allergènes, en particulier chez les personnes ayant une allergie connue aux crustacés et aux acariens. »
« Si les aliments à base d'insectes ont jusqu'à présent été un produit de niche, ils sont considérés comme une solution prometteuse aux défis de durabilité auxquels l'industrie alimentaire est confrontée, offrant une source durable de protéines qui peut être cultivée avec des ressources minimales. »
« Selon la Commission européenne, cette utilisation des insectes comme source alternative de protéines n'est pas nouvelle et les insectes sont régulièrement consommés dans de nombreuses régions du monde. »
« "C'est aux consommateurs de décider s'ils veulent manger des insectes ou non", indique une note sur la page web de l'exécutif européen. »
« Cette évaluation scientifique du ver de farine jaune, soit sous forme d'insecte entier séché, soit sous forme de poudre, était requise après la demande soumise par la société française EAP Group Agronutris en 2018. »
« L'avis de l'EFSA a conclu que l'insecte était sûr dans les conditions d'utilisation proposées, mais a mis en évidence certaines préoccupations allergènes, en particulier chez les personnes ayant une allergie connue aux crustacés et aux acariens. »
« Si les aliments à base d'insectes ont jusqu'à présent été un produit de niche, ils sont considérés comme une solution prometteuse aux défis de durabilité auxquels l'industrie alimentaire est confrontée, offrant une source durable de protéines qui peut être cultivée avec des ressources minimales. »
« Selon la Commission européenne, cette utilisation des insectes comme source alternative de protéines n'est pas nouvelle et les insectes sont régulièrement consommés dans de nombreuses régions du monde. »
« "C'est aux consommateurs de décider s'ils veulent manger des insectes ou non", indique une note sur la page web de l'exécutif européen. »
Écologisme : voilà qu'on parle d'imposer à chacun une limitation draconienne des surfaces habitables
« Le Bureau européen de l'environnement (BEE) a organisé mercredi (29 avril), un webinaire autour du thème "Construire dans un monde qui voit au-delà de la croissance". Ce webinaire, présenté par Frédéric Simon, journaliste à Euractiv, fait suite à la publication d'un rapport du BEE intitulé "Un plan d'action pour offrir un environnement bâti sain, abordable et durable pour tous". »
« Dans son rapport, le BEE prône l'idée selon laquelle, il faudrait, en plus de la rénovation énergétique, tenir compte des ressources naturelles de notre planète afin de créer un habitat plus durable et plus écologique. L'occasion pour les intervenants de proposer une autre approche, plus globale, pour tenter de limiter l'empreinte carbone lié à l'habitat. »
« Parmi eux, Pia Mamut, chargée de recherche à la chaire de relations internationales et de développement durable à l'université de Münster et qui intervenait au nom de sa supérieure Doris Fuchs. Durant sa présentation, Pia Mamut a proposé plusieurs solutions pour un habitat bas carbone, dont la limitation du nombre de mètres carrés par personne. »
« "Combien de mètres carrés par personne sont nécessaires ?", s'interroge la chargée de recherche. "14 mètres carrées minimum à 20 mètres carrés maximum pour une personne seule et 40 à 80 mètres carrés pour un ménage de 4 personnes", déclare-t-elle. »
« Pour Stefan Moser, membre de la Commission européenne, l'idée de réduire la surface habitable par personne n'est pas à exclure : "les gens seront plus mobiles à l'avenir, ce qui conduira à une attribution plus efficace des logements en fonction des besoins changeants des habitants". »
« Selon lui, il faut changer les mentalités afin que les citoyens prennent conscience qu'ils ont un rôle à jouer pour limiter l'empreinte carbone des bâtiments : "le cas typique est celui d'une personne célibataire, puis d'une famille, avec des enfants, qui doit déménager dans une maison plus grande. Une fois que les enfants ont quitté la maison, de nombreuses personnes restent bloquées. C'est un phénomène psychologique. La plupart des gens ne veulent pas déménager". En revanche, le système présenté par Pia Mamut et Doris Fuchs ne saurait être imposé aux citoyens : "cela va trop loin", a-t-il déclaré. »
« Dans son rapport, le BEE prône l'idée selon laquelle, il faudrait, en plus de la rénovation énergétique, tenir compte des ressources naturelles de notre planète afin de créer un habitat plus durable et plus écologique. L'occasion pour les intervenants de proposer une autre approche, plus globale, pour tenter de limiter l'empreinte carbone lié à l'habitat. »
« Parmi eux, Pia Mamut, chargée de recherche à la chaire de relations internationales et de développement durable à l'université de Münster et qui intervenait au nom de sa supérieure Doris Fuchs. Durant sa présentation, Pia Mamut a proposé plusieurs solutions pour un habitat bas carbone, dont la limitation du nombre de mètres carrés par personne. »
« "Combien de mètres carrés par personne sont nécessaires ?", s'interroge la chargée de recherche. "14 mètres carrées minimum à 20 mètres carrés maximum pour une personne seule et 40 à 80 mètres carrés pour un ménage de 4 personnes", déclare-t-elle. »
« Pour Stefan Moser, membre de la Commission européenne, l'idée de réduire la surface habitable par personne n'est pas à exclure : "les gens seront plus mobiles à l'avenir, ce qui conduira à une attribution plus efficace des logements en fonction des besoins changeants des habitants". »
« Selon lui, il faut changer les mentalités afin que les citoyens prennent conscience qu'ils ont un rôle à jouer pour limiter l'empreinte carbone des bâtiments : "le cas typique est celui d'une personne célibataire, puis d'une famille, avec des enfants, qui doit déménager dans une maison plus grande. Une fois que les enfants ont quitté la maison, de nombreuses personnes restent bloquées. C'est un phénomène psychologique. La plupart des gens ne veulent pas déménager". En revanche, le système présenté par Pia Mamut et Doris Fuchs ne saurait être imposé aux citoyens : "cela va trop loin", a-t-il déclaré. »
« Les prud'hommes ont condamné Télérama pour avoir licencié "sans cause réelle et sérieuse" le journaliste Emmanuel Tellier, renvoyé en 2019 après des accusations de "harcèlement sexuel", qu'il a toujours contestées. »
C'est l'énoncé suivant qui apparaît tout à fait remarquable :
« Dans son jugement prononcé en avril, le Conseil des prud'hommes de Paris a estimé que "bien que la bonne foi des salariées victimes ne peut être mise en doute, la véracité et la réalité des propos reconstitués des années plus tard ne reposent sur rien d'objectif et de certain". »
C'est l'énoncé suivant qui apparaît tout à fait remarquable :
« Dans son jugement prononcé en avril, le Conseil des prud'hommes de Paris a estimé que "bien que la bonne foi des salariées victimes ne peut être mise en doute, la véracité et la réalité des propos reconstitués des années plus tard ne reposent sur rien d'objectif et de certain". »
« Un match de foot en Premier League anglaise (l'équivalent de notre Ligue 1) entre Leicester et Crystal Palace a été interrompu, ce lundi, pour permettre à un joueur de se désaltérer au moment de la rupture du jeûne du ramadan. Le joueur concerné a remercié le gardien de but d'avoir conservé le ballon le temps nécessaire ; fit un signe, pouce levé, à l'arbitre qui laissa faire ; et s'empressa de saluer ce geste via les réseaux sociaux. »
Indignation de Bertrand du Boullay sur Boulevard Voltaire :
« On est, bien sûr, choqué ! Imagine-t-on Pavarotti s'interrompre sur scène car un choriste est resté gosier sec depuis le lever du soleil ? Sans compter les représentations en matinée qui deviendraient impossibles… Imagine-t-on un prof interrompre son cours magistral dans un amphi mal climatisé de la Sorbonne parque qu'un élève meurt de soif ? Un chef de service suspendre une opération à cœur ouvert au motif qu'une panseuse trop stressée ne peut attendre pour aller boire ? Un chef d'État mettre fin à une conférence au sommet car Erdogan réclame sa tasse de thé ? »
« Tout cela ni ne se peut ni ne se doit. On reste donc, d'une part, perplexe devant cette immixtion du religieux dans ce qui n'en relève pas, d'autre part, abasourdi par la connivence montrée par les autres joueurs et par l'arbitre lui-même. »
« D'autant plus que l'on ne saurait ici accuser un quelconque autrui de nous l'imposer. Il ne s'agit pas d'un ministre qui bavasse sur le voile ou d'une Martine Aubry qui autorise des horaires réservés aux femmes dans les piscines ou du maire de Paris qui impose des fêtes nocturnes pour célébrer la fin du ramadan. Non ! Il s'agit, ici, d'une simple exigence de personnes privées à laquelle d'autres acceptent de se soumettre lors d'une activité publique. »
Les comparaisons proposées sont déplacées ; de toute façon, les arrêts de jeu sont nombreux au cours d'un match de football. Mais surtout, déplorer voire condamner un phénomène social et politique est une chose ; s'attaquer à la bienveillance entre les gens, telle qu'elle s'exprime ici entre des joueurs, telle que nous pouvons la pratiquer entre collègues, en est une autre. Confondre les deux nous semble malsain. D'autant que le laïcisme qui motive ce parti-pris produit des effets délétère : c'est typiquement le genre de discours qui légitime la condamnations d'un signe de croix sur le terrain, entrave incidemment les perspectives d'assimilation… et nourrit en définitive l'islamisme auquel il faudrait paraît-il faire barrage.
Indignation de Bertrand du Boullay sur Boulevard Voltaire :
« On est, bien sûr, choqué ! Imagine-t-on Pavarotti s'interrompre sur scène car un choriste est resté gosier sec depuis le lever du soleil ? Sans compter les représentations en matinée qui deviendraient impossibles… Imagine-t-on un prof interrompre son cours magistral dans un amphi mal climatisé de la Sorbonne parque qu'un élève meurt de soif ? Un chef de service suspendre une opération à cœur ouvert au motif qu'une panseuse trop stressée ne peut attendre pour aller boire ? Un chef d'État mettre fin à une conférence au sommet car Erdogan réclame sa tasse de thé ? »
« Tout cela ni ne se peut ni ne se doit. On reste donc, d'une part, perplexe devant cette immixtion du religieux dans ce qui n'en relève pas, d'autre part, abasourdi par la connivence montrée par les autres joueurs et par l'arbitre lui-même. »
« D'autant plus que l'on ne saurait ici accuser un quelconque autrui de nous l'imposer. Il ne s'agit pas d'un ministre qui bavasse sur le voile ou d'une Martine Aubry qui autorise des horaires réservés aux femmes dans les piscines ou du maire de Paris qui impose des fêtes nocturnes pour célébrer la fin du ramadan. Non ! Il s'agit, ici, d'une simple exigence de personnes privées à laquelle d'autres acceptent de se soumettre lors d'une activité publique. »
Les comparaisons proposées sont déplacées ; de toute façon, les arrêts de jeu sont nombreux au cours d'un match de football. Mais surtout, déplorer voire condamner un phénomène social et politique est une chose ; s'attaquer à la bienveillance entre les gens, telle qu'elle s'exprime ici entre des joueurs, telle que nous pouvons la pratiquer entre collègues, en est une autre. Confondre les deux nous semble malsain. D'autant que le laïcisme qui motive ce parti-pris produit des effets délétère : c'est typiquement le genre de discours qui légitime la condamnations d'un signe de croix sur le terrain, entrave incidemment les perspectives d'assimilation… et nourrit en définitive l'islamisme auquel il faudrait paraît-il faire barrage.
Extrait d'un entretien avec Sophie Jehel, « chercheuse en sciences de l'information », accordé à Marianne à l'occasion des vingt ans de Loft Story :
« Il n'y a rien sans émotion : ni cinéma, ni divertissement, ni vie politique ou médiatique. C'est la nature de l'affect qui est nouvelle ici : interroger des hommes politiques sur leur intimité, faire de la publicisation de la vie privée une norme, et gommer les frontières entre privé et public. Dès les années quatre-vingt-dix, de nombreux talkshows manifestaient déjà une volonté de casser les codes et faire advenir de l'affect ou des registres d'émotion dans de nouveaux espaces de discours. Ce qui est inédit et particulièrement frappant avec le "confessionnal", c'est le degré d'individualisme qu'il propose : il devient désormais légitime de trahir ses partenaires en public. Là s'opère le tournant : de quelque chose de discret, dont on est peu fier, on fait une action à valoriser, encouragée par la mise en scène de la compétition. Construire à partir du cynisme le centre du spectacle est une première, et va effectivement se répercuter sur d'autres domaines. »
« La télé-réalité n'est pas un "genre", c'est un dispositif, une galaxie impliquant des modalités variées. Mais il est clair que son cadre général, et le succès de certains types d'émissions, ont influé sur les modalités des pratiques médiatiques : l'exhibition de l'intime est devenue une posture qui peut maintenant être valorisée dans la sphère publique. »
Exemple à nos yeux significatif tiré de l'actualité récente : le témoignage d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, livré après le Sofagate ; « je me suis sentie blessée », a-t-elle confié, traitant de façon nombriliste une question avant tout diplomatique.
« Il n'y a rien sans émotion : ni cinéma, ni divertissement, ni vie politique ou médiatique. C'est la nature de l'affect qui est nouvelle ici : interroger des hommes politiques sur leur intimité, faire de la publicisation de la vie privée une norme, et gommer les frontières entre privé et public. Dès les années quatre-vingt-dix, de nombreux talkshows manifestaient déjà une volonté de casser les codes et faire advenir de l'affect ou des registres d'émotion dans de nouveaux espaces de discours. Ce qui est inédit et particulièrement frappant avec le "confessionnal", c'est le degré d'individualisme qu'il propose : il devient désormais légitime de trahir ses partenaires en public. Là s'opère le tournant : de quelque chose de discret, dont on est peu fier, on fait une action à valoriser, encouragée par la mise en scène de la compétition. Construire à partir du cynisme le centre du spectacle est une première, et va effectivement se répercuter sur d'autres domaines. »
« La télé-réalité n'est pas un "genre", c'est un dispositif, une galaxie impliquant des modalités variées. Mais il est clair que son cadre général, et le succès de certains types d'émissions, ont influé sur les modalités des pratiques médiatiques : l'exhibition de l'intime est devenue une posture qui peut maintenant être valorisée dans la sphère publique. »
Exemple à nos yeux significatif tiré de l'actualité récente : le témoignage d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, livré après le Sofagate ; « je me suis sentie blessée », a-t-elle confié, traitant de façon nombriliste une question avant tout diplomatique.
Extrait d'une déclaration prononcée devant le Parlement européen le s’expliquer devant le Parlement européen, ce lundi 26 avril 2021 :
« C'est arrivé parce que je suis une femme. Je n'ai jamais vu de pénurie de fauteuil par le passé. Je me suis sentie blessée, seule, comme femme et comme européenne. Il ne s'agit pas d'une question de protocole. Cela touche au plus profond de nos valeurs et montre le chemin qui reste à parcourir encore pour les femmes. »
« C'est arrivé parce que je suis une femme. Je n'ai jamais vu de pénurie de fauteuil par le passé. Je me suis sentie blessée, seule, comme femme et comme européenne. Il ne s'agit pas d'une question de protocole. Cela touche au plus profond de nos valeurs et montre le chemin qui reste à parcourir encore pour les femmes. »