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« Médiamétrie nous indique tout d'abord que les sites d'occasion attirent 63 % de visiteurs en plus par rapport à il y a seulement quatre ans. […] La catégorie la plus scrutée par les consommateurs reste la mode. […] Bien évidemment, c'est le site d'occasion Vinted qui remporte la palme. […] Deuxième marché de l'occasion le plus en vogue : l'ameublement. […] Sans surprise, Le Bon Coin domine le secteur de la tête et des épaules. […] La dernière catégorie à monter sur le podium est le high-tech reconditionné, avec les très célèbres Backmarket et Certideal. »
Ce concept Luna peut sembler séduisant : « Dell met […] l'accent sur le recours à un assemblage simple de ses composants, batterie comprise. Des vis classiques permettent de monter ou de démonter la machine. Pas de recours à de la colle pour fixer certains composants. […] Clavier, pavé tactile, batterie, écran, haut-parleurs et autres peuvent être remplacés. L'idée étant également de pouvoir employer à nouveau les pièces dans d'autres machines en cas de pépin. […] Il ne faut qu'une heure trente à un technicien pour désassembler totalement l'engin.
Autre aspect positif : « le recours à une batterie à longue durée de vie » ; « plus longues à recharger, plus chères, ces batteries peuvent durer jusqu'à deux fois plus longtemps qu'une batterie "moderne" ».
Mais voilà : « Le point sur lequel Dell ne s'appesantit pas est sur l'intégration complète de la carte mère. […] Mémoire vive et stockage sont soudés, inamovibles et indissociables de l'ensemble. On a certes un accès direct à tous ces composants mais il faudra bien les choisir au moment de l'achat puisqu'il sera impossible d'intervenir dessus dans un second temps. Cette carte mère, en cas de panne, sera bonne à recycler. Il faudra acheter à nouveau l'ensemble processeur, mémoire vive et stockage. »
De plus, il ne s'agit que d'un concept… Et de toute façon, l'émergence de standards, dans l'industrie du PC portable, semble difficile, et pas seulement parce que les fabricants sont tentés de garder la main sur la maintenance : « Si cela était possible cela uniformiserait totalement la production actuelle et il n'y aurait alors non seulement plus d'âme dans ces produits mais plus non plus d'innovation. Tout le monde ferait la même machine et le client choisirait la moins chère. Ce serait la fin assurée de cette industrie. Les châssis avec une charnière à 360 degrés seraient un standard différent, les écrans détachables en formeraient encore un autre. Non seulement la faisabilité diplomatique de ce concept nécessiterait une entente des différents acteurs du marché, mais elle imposerait que tout innovateur, s'il voulait introduire un nouveau produit, serait obligé de le partager avec les autres pour valider son idée… »
Et pourtant, un PC portable facilement réparable serait plus pertinent que jamais : « Les évolutions logicielles étant ce qu'elles ont été pendant des années, le passage d'une machine à une autre semblait nécessaire pour suivre l'appétit en ressources imposé par le software. Mais depuis quelques années, sur la majorité des usages de l'informatique, on assiste à une stagnation. Les machines milieu et haut de gamme de 2013-2014 sont toujours parfaitement aptes à exécuter les tâches quotidiennes d'un point de vue calcul pour peu qu'elles soient épaulées par suffisamment de mémoire vive et de stockage. […] Surf, bureautique ou multimédia ne sont pas un problème avec un Core I5 de quatrième ou cinquième génération. Les diagonales d'écran ont également fini par gagner en sagesse, on a recentré beaucoup de la production autour d'un standard Full HD et même si beaucoup des engins présentés par les marques proposent désormais un écran Ultra HD avec des technologies très évoluées comme le OLED ou des normes HDR avancées, cela ne reste qu'une frange de la production et des ventes. »
Autrement dit : « Le souci vient donc moins des compétences de la machine que des accessoires. Un écran qui lâche, une nappe qui, à force d'être trop manipulée en interne, finit par poser problème. Un port USB, HDMI ou jack qui ne tient plus, un connecteur d'alimentation hors-service, un ventilateur qui se désaxe, une batterie qui n'a plus d'autonomie ou des charnières qui finissent par se décrocher du châssis. Ces postes là sont réparables. Enfin seraient réparables. Facilement même si les pièces détachées nécessaires étaient disponibles à des prix acceptables. Réparables si la recherche d'une finesse extrême ne venait pas non plus rendre toute tentative difficile ou impossible. Le pire étant que cette finesse, qui n'a pas vraiment d'autre but que l'esthétique globale du produit, n'apporte que des ennuis aux machines mobiles : fragilité accentuée, recours à des composants qu'il faut coller et ouverture parfois impossible du châssis. »
Et c'est là que nous, consommateurs, comme on dit, avons une responsabilité : « ce sont également les acheteurs qui se plongent avec délice dans le piège du design des constructeurs. A préférer une solution plus fine dont aucun composant ne pourra être extrait, où la réparabilité est annihilée à grands coup de colle et de matériaux emboîtes plutôt qu’un engin souvent quelques millimètres plus épais mais totalement réparable. » D'ailleurs, ajouterons-nous, certains PC portables sont d'ores et déjà beaucoup plus réparables et évolutifs qu d'autres, sans qu'ils se vendent forcément mieux…
Autre aspect positif : « le recours à une batterie à longue durée de vie » ; « plus longues à recharger, plus chères, ces batteries peuvent durer jusqu'à deux fois plus longtemps qu'une batterie "moderne" ».
Mais voilà : « Le point sur lequel Dell ne s'appesantit pas est sur l'intégration complète de la carte mère. […] Mémoire vive et stockage sont soudés, inamovibles et indissociables de l'ensemble. On a certes un accès direct à tous ces composants mais il faudra bien les choisir au moment de l'achat puisqu'il sera impossible d'intervenir dessus dans un second temps. Cette carte mère, en cas de panne, sera bonne à recycler. Il faudra acheter à nouveau l'ensemble processeur, mémoire vive et stockage. »
De plus, il ne s'agit que d'un concept… Et de toute façon, l'émergence de standards, dans l'industrie du PC portable, semble difficile, et pas seulement parce que les fabricants sont tentés de garder la main sur la maintenance : « Si cela était possible cela uniformiserait totalement la production actuelle et il n'y aurait alors non seulement plus d'âme dans ces produits mais plus non plus d'innovation. Tout le monde ferait la même machine et le client choisirait la moins chère. Ce serait la fin assurée de cette industrie. Les châssis avec une charnière à 360 degrés seraient un standard différent, les écrans détachables en formeraient encore un autre. Non seulement la faisabilité diplomatique de ce concept nécessiterait une entente des différents acteurs du marché, mais elle imposerait que tout innovateur, s'il voulait introduire un nouveau produit, serait obligé de le partager avec les autres pour valider son idée… »
Et pourtant, un PC portable facilement réparable serait plus pertinent que jamais : « Les évolutions logicielles étant ce qu'elles ont été pendant des années, le passage d'une machine à une autre semblait nécessaire pour suivre l'appétit en ressources imposé par le software. Mais depuis quelques années, sur la majorité des usages de l'informatique, on assiste à une stagnation. Les machines milieu et haut de gamme de 2013-2014 sont toujours parfaitement aptes à exécuter les tâches quotidiennes d'un point de vue calcul pour peu qu'elles soient épaulées par suffisamment de mémoire vive et de stockage. […] Surf, bureautique ou multimédia ne sont pas un problème avec un Core I5 de quatrième ou cinquième génération. Les diagonales d'écran ont également fini par gagner en sagesse, on a recentré beaucoup de la production autour d'un standard Full HD et même si beaucoup des engins présentés par les marques proposent désormais un écran Ultra HD avec des technologies très évoluées comme le OLED ou des normes HDR avancées, cela ne reste qu'une frange de la production et des ventes. »
Autrement dit : « Le souci vient donc moins des compétences de la machine que des accessoires. Un écran qui lâche, une nappe qui, à force d'être trop manipulée en interne, finit par poser problème. Un port USB, HDMI ou jack qui ne tient plus, un connecteur d'alimentation hors-service, un ventilateur qui se désaxe, une batterie qui n'a plus d'autonomie ou des charnières qui finissent par se décrocher du châssis. Ces postes là sont réparables. Enfin seraient réparables. Facilement même si les pièces détachées nécessaires étaient disponibles à des prix acceptables. Réparables si la recherche d'une finesse extrême ne venait pas non plus rendre toute tentative difficile ou impossible. Le pire étant que cette finesse, qui n'a pas vraiment d'autre but que l'esthétique globale du produit, n'apporte que des ennuis aux machines mobiles : fragilité accentuée, recours à des composants qu'il faut coller et ouverture parfois impossible du châssis. »
Et c'est là que nous, consommateurs, comme on dit, avons une responsabilité : « ce sont également les acheteurs qui se plongent avec délice dans le piège du design des constructeurs. A préférer une solution plus fine dont aucun composant ne pourra être extrait, où la réparabilité est annihilée à grands coup de colle et de matériaux emboîtes plutôt qu’un engin souvent quelques millimètres plus épais mais totalement réparable. » D'ailleurs, ajouterons-nous, certains PC portables sont d'ores et déjà beaucoup plus réparables et évolutifs qu d'autres, sans qu'ils se vendent forcément mieux…
« Petite institution atypique du casque audio, la marque danoise Aiaiai a créé, avec le TMA-2, un concept de casque modulaire particulièrement ingénieux », aux yeux de Guillaume Fourcadier. « Tout ici, des transducteurs aux coussinets, est remplaçable et améliorable au gré des envies de l'utilisateur », explique-t-il sur On-Mag. Concrètement, « il existe différents arceaux (plus ou moins larges, avec ou sans Bluetooth intégré), plusieurs coques-transducteurs, ou encore différents coussinets (circum et supra, dans différents matériaux), qu'il est normalement possible de commander pièce par pièce ». Cela méritait d'être signalé !
Des collants « qui durent longtemps » ? C'est ce que promettent des entrepreneurs rémois. Les thèses complotistes du documentaire Prêt à jeter les ont apparemment inspirés. Mais, qu'ils en aient conscience ou non, ils contribuent aujourd'hui à les réfuter. En effet, « le prix de lancement est de 39 euros la paire ». Preuve est ainsi faite que pour mettre en vente un produit plus résistant qu'à l'accoutumée, la bonne volonté ne suffit pas ; il ne faut pas interrompre des sabotages inexistants, mais exiger des clients qu'ils y mettent le prix – tout simplement. De façon à pouvoir s'offrir les matériaux adéquats : « nous avons beaucoup, mais vraiment beaucoup cherché sur Internet et trouvé un fil, utilisé habituellement pour l'escalade, pour l'orienter vers la fabrication de collants », précise Axel. À la clef, on aurait ces collants de marque Cygnes réutilisables « plusieurs dizaines de fois ». À vérifier !
Comparé au TPS-L2, le premier Walkman de Sony, cet appareil proposé par Oriolus présente des dimensions un peu réduites. Pour le reste, le design est fidèlement reproduit, quoi que la technologie n'ait rien à voir : pas question de revenir aux vieilles cassettes, il s'agit d'un baladeur numérique ! Qui embarque apparemment un DAC de bonne qualité. De quoi justifier son prix ? Comptez quand même 1 800 euros.
Pierre Stemmelin est enthousiasmé par cet ampli hifi d'origine hongroise. Un point retient plus particulièrement notre attention dans sa critique du Heed Audio Elixir (un appareil au compact, vendu 1350 euros) : il souligne que « tous les composants sont de valeurs standardisées, facilement accessibles et remplaçables en cas de panne ». Un exemple à suivre !
« L'un des avantages majeurs de ce produit et non des moindres, est sa promesse de non obsolescence. La batterie est facilement amovible, ce qui est très rare, même sur des appareils haut de gamme. Ce n'est pas tout, puisque la carte réseau peut également être retirée, ce qui permettra de la remplacer ou de l'upgrader si à l'avenir certains protocoles évoluaient. Il ne s'agit pas d'un système modulaire total, mais l'initiative mérite déjà d'être soulignée et gagnerait à se démocratiser. »
« La grande nouveauté, c'est […] la possibilité de changer l'écran soi-même en quelques minutes. Si elle reste délicate compte tenu de la taille des vis et de la fragilité de l'écran, l'opération peut être réalisée par le commun des mortels. Fairphone fournit même le tournevis adapté. L'écran de rechange coûte 89 euros. »
Un lave-linge qui fait rêver ? Presque ! Ce projet avait suscité un certain enthousiasme : on nous promettait une machine facile à réparer. Mais voilà : « les discussions menées avec plusieurs acteurs industriels du secteur de l'électroménager n'ont pas abouti à des pistes de collaboration tangibles », a-t-il été annoncé il y a déjà trois mois, le 13 février 2020.
En cause, selon les promoteurs du projet : « les doutes de nos interlocuteurs quant à notre capacité à vendre suffisamment de machines à laver l'Increvable pour que cela justifie d'y investir du temps, de l'énergie et des financements de leur côté ».
« En attendant un potentiel débouché industriel », précisent-ils, « l'Increvable en tant que projet d'entreprise visant à produire et commercialiser de l'électroménager durable va donc être mis en pause ». Cependant, nous annoncent-ils, « vous continuerez néanmoins à en entendre parler puisqu'il est d'ores et déjà prévu que la machine soit présentée lors de plusieurs expositions à venir ». Affaire toujours à suivre donc.
En cause, selon les promoteurs du projet : « les doutes de nos interlocuteurs quant à notre capacité à vendre suffisamment de machines à laver l'Increvable pour que cela justifie d'y investir du temps, de l'énergie et des financements de leur côté ».
« En attendant un potentiel débouché industriel », précisent-ils, « l'Increvable en tant que projet d'entreprise visant à produire et commercialiser de l'électroménager durable va donc être mis en pause ». Cependant, nous annoncent-ils, « vous continuerez néanmoins à en entendre parler puisqu'il est d'ores et déjà prévu que la machine soit présentée lors de plusieurs expositions à venir ». Affaire toujours à suivre donc.