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Drame des Juifs sous l'Occupation : Jacques Chirac a dit la vérité une fois pour toutes selon l'UEJF
« Ce n'est pas un débat historique. Ce débat a été réglé, notamment par la déclaration de Jacques Chirac au Vel d'hiv qui a reconnu la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs. Ce n'est pas un débat d'historiens. Ce n'est pas parce qu'il y a eu ou ou deux historien extrêmement controversés qui ont remis en cause des centaines de travaux qu'on entre tout d'un coup dans un débat historique. »
Selon Samuel Lejoyeux, président de l'Union des étudiants juifs de France, interrogé par Jean-Marc Morandini le 31 janvier 2022, c'est donc à des hommes politiques qu'il appartiendrait d'écrire l'histoire !
Dans ce cas, pourquoi un autre locataire de l'Élysée ne pourrait-il pas la changer ? D'ailleurs, sur cette question, Jacques Chirac n'avait-il pas lui-même pris le contrepied de ses prédécesseurs ? Cela n'a aucun sens…
En niant la nature de cette controverse, au moins ce militant reconnaît-il incidemment qu'il l'instrumentalise (comme tout le monde) à des fins clairement politiques.
Selon Samuel Lejoyeux, président de l'Union des étudiants juifs de France, interrogé par Jean-Marc Morandini le 31 janvier 2022, c'est donc à des hommes politiques qu'il appartiendrait d'écrire l'histoire !
Dans ce cas, pourquoi un autre locataire de l'Élysée ne pourrait-il pas la changer ? D'ailleurs, sur cette question, Jacques Chirac n'avait-il pas lui-même pris le contrepied de ses prédécesseurs ? Cela n'a aucun sens…
En niant la nature de cette controverse, au moins ce militant reconnaît-il incidemment qu'il l'instrumentalise (comme tout le monde) à des fins clairement politiques.
« L'Observatoire des inégalités […] vient de commercialiser ce 10 janvier une "boîte à outils" dans laquelle […] on trouve le guide et les règles du "Monopoly des inégalités". […] L'objectif de cette activité selon l'observatoire est : "d'aider les jeunes à prendre conscience des inégalités et discriminations qui persistent en France" puis de "susciter une discussion encadrée sur le sujet." »
« En début de partie, l'argent est distribué selon la catégorie sociale à laquelle votre personnage appartient, soit A (les riches), B ou C (les pauvres). Question héritage, si vous êtes A ou B, vous démarrez la partie avec des terrains à disposition, si vous êtes C, avec rien du tout. Si vous avez le malheur d'être une femme, vous débutez avec moins d'argent et percevrez moins d'argent qu'un homme en passant par la case départ. »
« C'est bien évidemment à l'homme blanc, jugé le plus riche, de commencer. Les personnes handicapées doivent obligatoirement soustraire deux à chaque lancer de dés. Afin d'enfoncer le clou, les cases "gares" servent maintenant à passer de l'une à l'autre, règle exclusivement valable pour les personnes valides. »
« La fameuse case "prison" devient elle aussi une source de frustration supplémentaire. Si vous jouez Mohamed ou Lucas, vos personnages sont respectivement d'origine maghrébine et africaine, vous subissez donc obligatoirement un contrôle au faciès. Vous devez vous arrêter sur la case prison si vous y passez et attendre le prochain tour avant de rejouer. À l'inverse, la règle du "faites trois fois un double avec vos dés, vous allez en prison", a été légèrement modifiée, puisqu'elle ne concerne pas les riches de catégorie A. »
« Les cartes événements ont également été toilettées. Ménage de printemps : "si vous êtes une femme, passez le prochain tour pour le consacrer aux tâches ménagères." Transphobie : "vous refusez d'embaucher une femme transgenre. Elle porte plainte pour discrimination. Allez directement en prison et payez cent euros à la banque." Nationalité : "on vous refuse un emploi car vous n'avez pas à la nationalité française et vous êtes né hors de l'UE. Vous ne jouez pas au prochain tour." Racisme : "si vous êtes noir ou maghrébin, vous ne pouvez plus acheter de maison jusqu'à ce que vous repassiez par la case Départ. Si vous êtes blanc, rien ne se passe." »
« "Travailler sur les représentations et s'interroger sur nos propres stéréotypes" ou encore "faire comprendre ce qu'implique l'appartenance à certains groupes sociaux ou minorités et leurs conséquences." Voici ce qu'on peut lire en feuilletant les premières pages du guide d'animation qui détaille les "objectifs de la séance". »
« Partir d'inégalités réelles pour finalement en arriver à assigner les personnages à leur appartenance sociale, raciale ou sexuelle, est-ce réellement une bonne idée ? […] il existe un risque évident que le jeune public visé se sente enfermé dans l'identité qu'on lui assigne. […] Les créateurs devancent d'ailleurs la critique. Selon eux, il revient à l'animateur du jeu d'assurer un "environnement sûr" à la séquence car "le jeu comporte le risque d'enfermer les joueurs dans le constat qu'il n'est pas possible d'y échapper et de les amener ainsi à une forme de découragement." Perspicace. »
« En début de partie, l'argent est distribué selon la catégorie sociale à laquelle votre personnage appartient, soit A (les riches), B ou C (les pauvres). Question héritage, si vous êtes A ou B, vous démarrez la partie avec des terrains à disposition, si vous êtes C, avec rien du tout. Si vous avez le malheur d'être une femme, vous débutez avec moins d'argent et percevrez moins d'argent qu'un homme en passant par la case départ. »
« C'est bien évidemment à l'homme blanc, jugé le plus riche, de commencer. Les personnes handicapées doivent obligatoirement soustraire deux à chaque lancer de dés. Afin d'enfoncer le clou, les cases "gares" servent maintenant à passer de l'une à l'autre, règle exclusivement valable pour les personnes valides. »
« La fameuse case "prison" devient elle aussi une source de frustration supplémentaire. Si vous jouez Mohamed ou Lucas, vos personnages sont respectivement d'origine maghrébine et africaine, vous subissez donc obligatoirement un contrôle au faciès. Vous devez vous arrêter sur la case prison si vous y passez et attendre le prochain tour avant de rejouer. À l'inverse, la règle du "faites trois fois un double avec vos dés, vous allez en prison", a été légèrement modifiée, puisqu'elle ne concerne pas les riches de catégorie A. »
« Les cartes événements ont également été toilettées. Ménage de printemps : "si vous êtes une femme, passez le prochain tour pour le consacrer aux tâches ménagères." Transphobie : "vous refusez d'embaucher une femme transgenre. Elle porte plainte pour discrimination. Allez directement en prison et payez cent euros à la banque." Nationalité : "on vous refuse un emploi car vous n'avez pas à la nationalité française et vous êtes né hors de l'UE. Vous ne jouez pas au prochain tour." Racisme : "si vous êtes noir ou maghrébin, vous ne pouvez plus acheter de maison jusqu'à ce que vous repassiez par la case Départ. Si vous êtes blanc, rien ne se passe." »
« "Travailler sur les représentations et s'interroger sur nos propres stéréotypes" ou encore "faire comprendre ce qu'implique l'appartenance à certains groupes sociaux ou minorités et leurs conséquences." Voici ce qu'on peut lire en feuilletant les premières pages du guide d'animation qui détaille les "objectifs de la séance". »
« Partir d'inégalités réelles pour finalement en arriver à assigner les personnages à leur appartenance sociale, raciale ou sexuelle, est-ce réellement une bonne idée ? […] il existe un risque évident que le jeune public visé se sente enfermé dans l'identité qu'on lui assigne. […] Les créateurs devancent d'ailleurs la critique. Selon eux, il revient à l'animateur du jeu d'assurer un "environnement sûr" à la séquence car "le jeu comporte le risque d'enfermer les joueurs dans le constat qu'il n'est pas possible d'y échapper et de les amener ainsi à une forme de découragement." Perspicace. »
« "Ce doit être l'occasion de parler encore plus de l'Europe !" Au téléphone, au ministère de l'Éducation nationale, on ne cache pas son enthousiasme à propos de la présidence française de l'Union européenne (PFUE). Depuis plusieurs mois, la Rue de Grenelle s'y est préparée, avec la ferme intention de "mettre l'année scolaire 2021–2022 aux couleurs de l'Europe". "[Une] occasion [de] contribuer à faire avancer l'Europe et continuer à illustrer la pertinence de l'échelon européen […], en particulier auprès des futurs citoyens européens que sont les élèves" claironne le site internet du ministère à destination des enseignants. »
« Un "Guide des possibles" pour "former les citoyens européens de demain" a même été mis en ligne. On y préconise de "mener des actions éducatives valorisant l'Europe" : le document invite notamment à "ne pas sous-estimer la portée des actions symboliques" parmi lesquelles le "pavoisement des bâtiments aux couleurs de l'Europe" ou le "chant de l'hymne européen". »
« Un "Guide des possibles" pour "former les citoyens européens de demain" a même été mis en ligne. On y préconise de "mener des actions éducatives valorisant l'Europe" : le document invite notamment à "ne pas sous-estimer la portée des actions symboliques" parmi lesquelles le "pavoisement des bâtiments aux couleurs de l'Europe" ou le "chant de l'hymne européen". »
« C'est Catherine Deneuve la plus sensée : autrefois quand on était importunées, disait-elle dans une interview, on envoyait bouler, voilà tout. Elle précisait qu'elle ne parlait évidemment pas de viol ou d'agressions graves. Juste de pesante insistance. On s'offusquait, on rigolait, on se moquait, on giflait, on hurlait, on fuyait, on ridiculisait, chacune selon son tempérament. »
« Il est bien entendu excellent que les hormones mâles soient rappelées à plus de tenue chez ceux qui n'en ont aucune, fût-ce par la contrainte. Mais les femmes se complairaient-elles dans le statut de victimes ? Un geste tenté et pas même achevé suffirait donc pour les faire "crever" de peur ? Les féministes n'auraient donc mené leurs valeureux combats que pour les voir aller chouiner devant un juge… des années après ? »
« Il est bien entendu excellent que les hormones mâles soient rappelées à plus de tenue chez ceux qui n'en ont aucune, fût-ce par la contrainte. Mais les femmes se complairaient-elles dans le statut de victimes ? Un geste tenté et pas même achevé suffirait donc pour les faire "crever" de peur ? Les féministes n'auraient donc mené leurs valeureux combats que pour les voir aller chouiner devant un juge… des années après ? »
« À Montpellier, le projet de déploiement de bus à hydrogène a été mis en suspens. L'annonce a été officialisée en début d'année [2022] par le président de la Métropole, Michaël Delafosse. Lancé il y a un peu de plus de deux ans par la précédente équipe métropolitaine, le projet "Montpellier Horizon Hydrogène (MH2)" visait à investir dans le déploiement de cinquante et un bus hydrogène destinés à équiper quatre lignes BHNS du territoire. À l'origine du projet, vingt et un bus devaient être mis en service en 2023 puis trente à partir de 2025. Filiale du groupe EDF, Hynamics avait même été sélectionnée pour construire et exploiter un électrolyseur de 2 MW dédié à l'approvisionnement en hydrogène vert de la flotte. Estimé à 29 millions d'euros, le projet devait être en partie financé par l'Ademe, la Région et l'Europe. »
« Outre le prix à l'achat des bus, ce sont surtout les coûts d'exploitation qui sont pointés du doigt. "Le fonctionnement de bus-tram tout hydrogène se situerait à 3 millions d'euros par an contre 500 000 euros avec des bus électriques. Soit 0,15 euros du km en électrique contre 0,95 euros sur l'hydrogène" explique Julie Frêche, vice-présidente de la Métropole de Montpellier déléguée au Transport et aux Mobilités actives, au quotidien La Tribune. […] "La technologie hydrogène est prometteuse. Mais nous étions aidés sur l'investissement mais pas sur le fonctionnement. Donc, pour le moment, nous renonçons aux bus à hydrogène, on verra en 2030 si l'hydrogène est moins cher" a expliqué le président de la Métropole. […] Si le déploiement des bus à hydrogène est remis à horizon 2030, l'installation avec Hynamics d'une station de production d'hydrogène reste "un sujet en discussion" a confirmé Julie Frêche. »
« Outre le prix à l'achat des bus, ce sont surtout les coûts d'exploitation qui sont pointés du doigt. "Le fonctionnement de bus-tram tout hydrogène se situerait à 3 millions d'euros par an contre 500 000 euros avec des bus électriques. Soit 0,15 euros du km en électrique contre 0,95 euros sur l'hydrogène" explique Julie Frêche, vice-présidente de la Métropole de Montpellier déléguée au Transport et aux Mobilités actives, au quotidien La Tribune. […] "La technologie hydrogène est prometteuse. Mais nous étions aidés sur l'investissement mais pas sur le fonctionnement. Donc, pour le moment, nous renonçons aux bus à hydrogène, on verra en 2030 si l'hydrogène est moins cher" a expliqué le président de la Métropole. […] Si le déploiement des bus à hydrogène est remis à horizon 2030, l'installation avec Hynamics d'une station de production d'hydrogène reste "un sujet en discussion" a confirmé Julie Frêche. »
« J'ai tout de même un fâcheux arrière-goût de mensonge, par exemple lorsqu'Anne-Claire Coudray, hier soir sur TF1, objecte à Marine Le Pen que le gouvernement, jamais, au grand jamais, n'a prétendu que le vaccin empêchait "totalement" les contaminations. Mais si ! C'est bien ce qu'assurait Jean Castex le 21 juillet dernier, sur la même chaîne (et croyez bien que je ne cite pas de gaité de cœur un tweet du RN). »
« Mensonge ou erreur ? La question se subdivise en deux. À l'heure où il répond au "13 Heures" de TF1, le 21 juillet 2021, Castex sait-il que ce qu'il dit est faux ? En tous cas, d'autres le savent. […] Supposons que Jean Castex n'ait pas eu connaissance, le 21 juillet, de cette lettre du HCSP du 13 juillet. C'est un homme occupé. Devant une situation sanitaire évolutive de jour en jour, je suis tout prêt à lui accorder, sur le moment, le bénéfice du doute. Mais alors, pourquoi ne pas reconnaître ouvertement, franchement, six mois plus tard, ses erreurs, ses approximations, et ses mensonges ? Comme le Gouvernement y gagnerait en crédibilité. À l'infini, c'est le coup de la dissimulation de la pénurie de masques qui recommence, ou comment un mensonge initial interdit de fonder une politique sanitaire sur la confiance »
« Mensonge ou erreur ? La question se subdivise en deux. À l'heure où il répond au "13 Heures" de TF1, le 21 juillet 2021, Castex sait-il que ce qu'il dit est faux ? En tous cas, d'autres le savent. […] Supposons que Jean Castex n'ait pas eu connaissance, le 21 juillet, de cette lettre du HCSP du 13 juillet. C'est un homme occupé. Devant une situation sanitaire évolutive de jour en jour, je suis tout prêt à lui accorder, sur le moment, le bénéfice du doute. Mais alors, pourquoi ne pas reconnaître ouvertement, franchement, six mois plus tard, ses erreurs, ses approximations, et ses mensonges ? Comme le Gouvernement y gagnerait en crédibilité. À l'infini, c'est le coup de la dissimulation de la pénurie de masques qui recommence, ou comment un mensonge initial interdit de fonder une politique sanitaire sur la confiance »
« Nous aurions beaucoup moins de problèmes si l'État se contentait d'être un employeur responsable et, accessoirement, un régulateur avisé en matière de retraites. »
« Un des travers de la réforme des retraites abandonnée était de proposer une démarche de table rase tout en occultant le sujet de fond, à savoir comment financer les retraites des fonctionnaires. Génératrice de craintes, cette réforme supprimait malencontreusement tout ce qui fonctionne bien en France, des caisses paritaires ou professionnelles bien gérées (Agirc-Arrco, CAVP…) aux capitalisations collectives (ERAFP, Banque de France, Sénat…). »
« Nous avons la particularité d'avoir un État qui a renoncé à penser le financement efficace des retraites du public depuis un siècle et demi. […] Dès 1853, l'État a démantelé les caisses de retraite des fonctionnaires, organisées ministère par ministère, au motif que certaines d'entre elles étaient déficitaires. À l'opposé de toute prévoyance, il a récupéré leurs capitaux et pris la mauvaise habitude de payer les pensions par le budget, sans mettre de l'argent de côté. »
« Ce fut bien avant la mise en place de la répartition, initiée en 1941 et généralisée à la Libération. Depuis, notre État a continué à ne pas faire de réserves, alors qu'il était évident que la démographie allait faire exploser ses dépenses retraites. À l'inverse, tous les régimes par répartition responsable de droit privé, tels l'Agirc-Arrco ou la CAVP des pharmaciens, se sont mis à placer des capitaux en vue des changements prévisibles. Les États responsables, tels le Québec, ont fait de même. Le gouvernement québécois s'est mis à placer les cotisations retraites de ses employés dans les années 1990, pour les faire fructifier et pouvoir s'acquitter des retraites sans faire exploser les prélèvements obligatoires. À ce stade, l'État au Québec a mis de côté de quoi honorer 85 % des sommes dues aux retraités actuels et futurs dans son Fonds d'amortissement des régimes de retraite (FARR), tout en soutenant le développement économique de la province. En France, l'État n'a quasiment rien fait et les avoirs du Fonds de réserve des retraites (FRR) représentent à peine 2 % des promesses faites par l'État à ses personnels. Bilan; les pensions d'État mobilisaient l'an passé 58 milliards, soit quasiment autant que les salaires nets des fonctionnaires (62 milliards). L'argent mobilisé de façon imprévoyante dans les retraites manque ailleurs. »
« Le bon sens serait que l'État mette de l'ordre dans ses affaires, au lieu de chercher à régenter les retraites du privé, bien mieux gérées. La priorité n'est pas de remettre à plat les retraites des salariés ou celles des professions libérales. […] Le chantier de fond concerne les retraites que l'État distribue en tant qu'employeur. Elles sont la source de dérapages financiers, conséquence du manque de rigueur d'un État jusqu'à présent incapable de gérer le long terme. »
« Le bon sens milite pour que l'État se mette à provisionner les retraites qu'il promet aux personnels qu'il recrute. […] S'agissant des salariés, le bon sens serait de consolider l'existant autour de l'Agirc-Arrco, en lui confiant la gestion d'une capitalisation collective. »
« Le rôle de l'État n'est pas de faire du mécano entre les régimes. Il est, en tant qu'employeur, de gérer ses retraites d'une façon économe pour les contribuables et, en tant que régulateur, de s'assurer que les autres acteurs font de même. »
« Un des travers de la réforme des retraites abandonnée était de proposer une démarche de table rase tout en occultant le sujet de fond, à savoir comment financer les retraites des fonctionnaires. Génératrice de craintes, cette réforme supprimait malencontreusement tout ce qui fonctionne bien en France, des caisses paritaires ou professionnelles bien gérées (Agirc-Arrco, CAVP…) aux capitalisations collectives (ERAFP, Banque de France, Sénat…). »
« Nous avons la particularité d'avoir un État qui a renoncé à penser le financement efficace des retraites du public depuis un siècle et demi. […] Dès 1853, l'État a démantelé les caisses de retraite des fonctionnaires, organisées ministère par ministère, au motif que certaines d'entre elles étaient déficitaires. À l'opposé de toute prévoyance, il a récupéré leurs capitaux et pris la mauvaise habitude de payer les pensions par le budget, sans mettre de l'argent de côté. »
« Ce fut bien avant la mise en place de la répartition, initiée en 1941 et généralisée à la Libération. Depuis, notre État a continué à ne pas faire de réserves, alors qu'il était évident que la démographie allait faire exploser ses dépenses retraites. À l'inverse, tous les régimes par répartition responsable de droit privé, tels l'Agirc-Arrco ou la CAVP des pharmaciens, se sont mis à placer des capitaux en vue des changements prévisibles. Les États responsables, tels le Québec, ont fait de même. Le gouvernement québécois s'est mis à placer les cotisations retraites de ses employés dans les années 1990, pour les faire fructifier et pouvoir s'acquitter des retraites sans faire exploser les prélèvements obligatoires. À ce stade, l'État au Québec a mis de côté de quoi honorer 85 % des sommes dues aux retraités actuels et futurs dans son Fonds d'amortissement des régimes de retraite (FARR), tout en soutenant le développement économique de la province. En France, l'État n'a quasiment rien fait et les avoirs du Fonds de réserve des retraites (FRR) représentent à peine 2 % des promesses faites par l'État à ses personnels. Bilan; les pensions d'État mobilisaient l'an passé 58 milliards, soit quasiment autant que les salaires nets des fonctionnaires (62 milliards). L'argent mobilisé de façon imprévoyante dans les retraites manque ailleurs. »
« Le bon sens serait que l'État mette de l'ordre dans ses affaires, au lieu de chercher à régenter les retraites du privé, bien mieux gérées. La priorité n'est pas de remettre à plat les retraites des salariés ou celles des professions libérales. […] Le chantier de fond concerne les retraites que l'État distribue en tant qu'employeur. Elles sont la source de dérapages financiers, conséquence du manque de rigueur d'un État jusqu'à présent incapable de gérer le long terme. »
« Le bon sens milite pour que l'État se mette à provisionner les retraites qu'il promet aux personnels qu'il recrute. […] S'agissant des salariés, le bon sens serait de consolider l'existant autour de l'Agirc-Arrco, en lui confiant la gestion d'une capitalisation collective. »
« Le rôle de l'État n'est pas de faire du mécano entre les régimes. Il est, en tant qu'employeur, de gérer ses retraites d'une façon économe pour les contribuables et, en tant que régulateur, de s'assurer que les autres acteurs font de même. »
« Nous avons oublié nos devoirs envers les mineurs : veiller à leur santé et leurs apprentissages. Ce chaos scolaire a dégradé les deux. Une société qui désorganise l'école pour une maladie qui ne touche pas gravement les enfants est une société malade. La grippe et la bronchiolite ne nous ont jamais fait fermer de classe, un peu de tenue tout de même. On enseigne aux enfants qu'au moindre risque on doit se cloîtrer chez soi. Quelles valeurs ! »
« Il est […] urgent de sortir définitivement de cette inversion des valeurs où les enfants subissent les angoisses des adultes quand c'est aux adultes d'élever (au sens étymologique) les enfants. On peut rassurer les enseignants, les équiper et les respecter sans utiliser les mineurs comme une variable d'ajustement qu'on déplace en fonction du risque de mouvement social. […] Les dégâts physiologiques et psychologiques sur les élèves sont criminels. »
« L'école censée être un lieu d'apprentissage et d'interactions sociales ne doit pas se transformer en lieu de peur et de panique pour les enfants. Chacun sa place : un enfant est sous la responsabilité d'adultes qui doivent garder leur sang-froid. […] Le virus ne doit pas être un prétexte pour des maltraitances insensées telles que mauvais points attribués, humiliations si le masque est sous le nez dans la cour, comme en témoignent les dizaines de messages que je reçois de parents ou d'enseignants alarmés par ces conduites. »
« Le masque pour les enfants est d'une rare violence. C'est une maltraitance physique et psychique, avec des malaises quand les élèves le gardent pour l'escalade en milieu fermé ou pendant le judo à sept ans. L'OMS l'a rappelé. Et j'ai expliqué à de nombreuses reprises tous les éléments pédiatriques, dentaires, psychologiques, ophtalmologiques, cognitifs, émotionnels et psychologiques qui montrent, chiffres à l'appui, les dégâts causés par le masque. […] Les difficultés de concentration sont majeures, ce qui rajoute du travail aux enseignants. Dès le plus jeune âge, on observe des retards de parole en maternelle liés au port du masque chez les adultes. Aussi je pense que chaque enseignant doit porter le masque s'il le souhaite uniquement, car un grand nombre d'entre-eux, conscients de la perte que cela représente pour la relation avec l'élève, et de l'inconfort (migraine, fatigue) que cela leur inflige, souhaiteraient le retirer. »
« Orthophonistes et psychologues sont débordés par ces dégâts. L'urgence sanitaire a changé. C'est la santé des mineurs qui est en péril. »
« Le harcèlement, la peur, l'obsession du virus, l'idée que les enfants sont dangereux, que l'autre est un danger, que le toucher est mauvais, tout cela dessine une société qui ne peut être un tout. Cela engendre méfiance, paranoïa, climat de délation. Les enfants commencent à se dénoncer quand l'un d'entre eux porte mal le masque ! Nous les conditionnons à être la pire version d'un être humain: malade et mauvais. »
« Les phobies scolaires, les troubles d'apprentissage, le chaos lié à l'éviction des élèves ou à la fermeture de classes, la symptomatologie que l'on voit aussi bien en cabinet de ville qu'en pédopsychiatrie sont terrifiants, et je pèse mes mots. Des enfants tristes, apeurés, anxieux, qui dorment mal, font des crises de colère, développent des troubles alimentaires, se désocialisent, sont addicts aux écrans, et se mettent à penser des choses terribles telles que "je vais tuer ma grand-mère", "je n'embrasse pas maman pour ne pas la toucher", "je ne veux pas toucher mon cartable si maman ne l'a pas nettoyé avant". »
« J'ai parfois la douloureuse impression que le pays est devenu une famille maltraitante à l'égard de ses mineurs, où le délire hypocondriaque d'un parent et l'hystérie de l'autre contribueraient à sacrifier l'enfance. On leur transmet la peur, la culpabilité, et la déshumanisation : voir le visage et se toucher sont des éléments essentiels de la survie en société. Nous ne pouvons survivre isolés. Les aires cérébrales liées aux compétences sociales s'atrophient à mesure que le port du masque s'allonge. »
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les enfants sont absents des services liés au Covid-19, mais les consultations psy et les hospitalisations en pédopsychiatrie ont explosé. (25 % des hospitalisations en pédiatrie sont aujourd'hui en pédopsychiatrie, les tentatives de suicide chez les moins de 15 ans ont considérablement augmenté, certains services de pédopsychiatrie ont vu les admissions multipliées par trois ou quatre l'année dernière). La vague pédopsychiatrique ne baisse pas, elle n'a de cesse d'augmenter depuis un an. […] Il est temps de mettre fin à des décisions qui montent chacun les uns contre les autres et terrorisent nos petits, qui prennent sur eux mais craquent. »
« Il est […] urgent de sortir définitivement de cette inversion des valeurs où les enfants subissent les angoisses des adultes quand c'est aux adultes d'élever (au sens étymologique) les enfants. On peut rassurer les enseignants, les équiper et les respecter sans utiliser les mineurs comme une variable d'ajustement qu'on déplace en fonction du risque de mouvement social. […] Les dégâts physiologiques et psychologiques sur les élèves sont criminels. »
« L'école censée être un lieu d'apprentissage et d'interactions sociales ne doit pas se transformer en lieu de peur et de panique pour les enfants. Chacun sa place : un enfant est sous la responsabilité d'adultes qui doivent garder leur sang-froid. […] Le virus ne doit pas être un prétexte pour des maltraitances insensées telles que mauvais points attribués, humiliations si le masque est sous le nez dans la cour, comme en témoignent les dizaines de messages que je reçois de parents ou d'enseignants alarmés par ces conduites. »
« Le masque pour les enfants est d'une rare violence. C'est une maltraitance physique et psychique, avec des malaises quand les élèves le gardent pour l'escalade en milieu fermé ou pendant le judo à sept ans. L'OMS l'a rappelé. Et j'ai expliqué à de nombreuses reprises tous les éléments pédiatriques, dentaires, psychologiques, ophtalmologiques, cognitifs, émotionnels et psychologiques qui montrent, chiffres à l'appui, les dégâts causés par le masque. […] Les difficultés de concentration sont majeures, ce qui rajoute du travail aux enseignants. Dès le plus jeune âge, on observe des retards de parole en maternelle liés au port du masque chez les adultes. Aussi je pense que chaque enseignant doit porter le masque s'il le souhaite uniquement, car un grand nombre d'entre-eux, conscients de la perte que cela représente pour la relation avec l'élève, et de l'inconfort (migraine, fatigue) que cela leur inflige, souhaiteraient le retirer. »
« Orthophonistes et psychologues sont débordés par ces dégâts. L'urgence sanitaire a changé. C'est la santé des mineurs qui est en péril. »
« Le harcèlement, la peur, l'obsession du virus, l'idée que les enfants sont dangereux, que l'autre est un danger, que le toucher est mauvais, tout cela dessine une société qui ne peut être un tout. Cela engendre méfiance, paranoïa, climat de délation. Les enfants commencent à se dénoncer quand l'un d'entre eux porte mal le masque ! Nous les conditionnons à être la pire version d'un être humain: malade et mauvais. »
« Les phobies scolaires, les troubles d'apprentissage, le chaos lié à l'éviction des élèves ou à la fermeture de classes, la symptomatologie que l'on voit aussi bien en cabinet de ville qu'en pédopsychiatrie sont terrifiants, et je pèse mes mots. Des enfants tristes, apeurés, anxieux, qui dorment mal, font des crises de colère, développent des troubles alimentaires, se désocialisent, sont addicts aux écrans, et se mettent à penser des choses terribles telles que "je vais tuer ma grand-mère", "je n'embrasse pas maman pour ne pas la toucher", "je ne veux pas toucher mon cartable si maman ne l'a pas nettoyé avant". »
« J'ai parfois la douloureuse impression que le pays est devenu une famille maltraitante à l'égard de ses mineurs, où le délire hypocondriaque d'un parent et l'hystérie de l'autre contribueraient à sacrifier l'enfance. On leur transmet la peur, la culpabilité, et la déshumanisation : voir le visage et se toucher sont des éléments essentiels de la survie en société. Nous ne pouvons survivre isolés. Les aires cérébrales liées aux compétences sociales s'atrophient à mesure que le port du masque s'allonge. »
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les enfants sont absents des services liés au Covid-19, mais les consultations psy et les hospitalisations en pédopsychiatrie ont explosé. (25 % des hospitalisations en pédiatrie sont aujourd'hui en pédopsychiatrie, les tentatives de suicide chez les moins de 15 ans ont considérablement augmenté, certains services de pédopsychiatrie ont vu les admissions multipliées par trois ou quatre l'année dernière). La vague pédopsychiatrique ne baisse pas, elle n'a de cesse d'augmenter depuis un an. […] Il est temps de mettre fin à des décisions qui montent chacun les uns contre les autres et terrorisent nos petits, qui prennent sur eux mais craquent. »
« Comme le révèle Actu Lyon, ce mardi [28 décembre 2021] aux alentours de 10 heures, deux agents de la police municipale ont procédé à plusieurs contrôles de port du masque et de pass sanitaire de clients dans des magasins des 1er et 2e arrondissements de Lyon. »
« Pour rappel, la police municipale n'a le droit d'effectuer ces contrôles que dans des établissements de restauration. De plus, les commerces non alimentaires ne sont pas concernés par le pass sanitaire. »
« L'adjoint au maire de Lyon [chargé] de la Sécurité, Mohamed Chihi, a confirmé les faits à nos confrères d'Actu.fr. Il a, par ailleurs, révélé que d'autres contrôles abusifs avaient été réalisés un peu plus tard. Les deux policiers municipaux ont dû présenter leurs excuses aux commerçants dans l'après-midi. »
« Pour rappel, la police municipale n'a le droit d'effectuer ces contrôles que dans des établissements de restauration. De plus, les commerces non alimentaires ne sont pas concernés par le pass sanitaire. »
« L'adjoint au maire de Lyon [chargé] de la Sécurité, Mohamed Chihi, a confirmé les faits à nos confrères d'Actu.fr. Il a, par ailleurs, révélé que d'autres contrôles abusifs avaient été réalisés un peu plus tard. Les deux policiers municipaux ont dû présenter leurs excuses aux commerçants dans l'après-midi. »
« C'est une situation ubuesque que vit une société de La Séguinière, près de Cholet, dans le Maine-et-Loire. L'entreprise s'était mobilisée, lors du premier confinement, pour produire des masques en tissu. […] Une décision qui, comme le rapporte France 3, la rend désormais non éligible au fonds de solidarité mis en place par l'État, alors que l'entreprise, dépendante du secteur de l'événementiel, a perdu la moitié de son chiffre d'affaires depuis le début de la pandémie. »
« Spécialisée dans le flocage de vêtements, l'entreprise avait adapté son activité pour subvenir aux besoins en masque. Mais la vente de ces accessoires – 400 000 au total aux entreprises locales et pharmacies, le tout presque sans bénéfices – a gonflé artificiellement son chiffre d'affaires l'empêchant aujourd'hui de recevoir les aides de l'État, alors qu'elle risque la faillite. Pire, elle se retrouve avec 25 000 masques invendus, le Gouvernement ayant par la suite privilégié les masques jetables. »
« Du côté du patron, la situation est alarmante : il a dû licencier vingt-deux de ses trente salariés pour tenter de survivre. […] "On a fait un chiffre d'affaires important en 2020, 500 000 euros, mais sans gagner un centime dessus, explique le patron. Par contre, c'est ce qui nous pénalise et qui nous a sortis du fonds de solidarité. C'est ce qui fait que j'ai eu zéro aide, alors que j'aurais pu avoir 350 000 euros". »
« Spécialisée dans le flocage de vêtements, l'entreprise avait adapté son activité pour subvenir aux besoins en masque. Mais la vente de ces accessoires – 400 000 au total aux entreprises locales et pharmacies, le tout presque sans bénéfices – a gonflé artificiellement son chiffre d'affaires l'empêchant aujourd'hui de recevoir les aides de l'État, alors qu'elle risque la faillite. Pire, elle se retrouve avec 25 000 masques invendus, le Gouvernement ayant par la suite privilégié les masques jetables. »
« Du côté du patron, la situation est alarmante : il a dû licencier vingt-deux de ses trente salariés pour tenter de survivre. […] "On a fait un chiffre d'affaires important en 2020, 500 000 euros, mais sans gagner un centime dessus, explique le patron. Par contre, c'est ce qui nous pénalise et qui nous a sortis du fonds de solidarité. C'est ce qui fait que j'ai eu zéro aide, alors que j'aurais pu avoir 350 000 euros". »
« Ce jeudi 13 janvier [2022], la collectivité a annoncé l'acquisition de cinq dameuses et trois bus fonctionnant à l'hydrogène. […] Rétrofitées par GCK Industry, filiale de GCK, les trois dameuses seront issues de la gamme "Select" du fabricant allemand Kässbohrer. […] Le premier véhicule sera mis en test durant la saison 2022-2023. Une façon de réaliser les derniers calibrages avant la mise en service des cinq unités, prévues pour l'hiver 2023-2024.[…] Les trois bus hydrogène […] seront également des modèles rétrofités. Sans préciser le modèle qui servira de base à la conversion, GCK indique que ces bus hydrogène seront équipés d'un moteur de 210 kW alimenté par une pile à combustible de 55 kW et une batterie complémentaire. Le premier prototype sera livré fin 2022. La phase d'homologation suivra l'année suivante en vue d'une mise en service des trois véhicules pour début 2024. »
« Pourquoi interdire de facto à une grande majorité de ses spectateurs de comprendre une partie de l'action et choisir de s'adresser à une seule et unique catégorie d'entre eux ? »
« "Si j'avais sous-titré l'espagnol, j'aurais simplement renchéri sur l'anglais et donné le pouvoir à l'anglais au détriment de l'espagnol", a justifié Spielberg lors d'une interview. […] Spielberg n'a "pas voulu sous-titrer les dialogues en espagnol par respect pour l'inclusivité de notre démarche d'engager un casting totalement latinx pour jouer les gars et les filles des Sharks" (latinx est la version écriture inclusive de latino-latina, NDLR). […] "Il fallait que je respecte suffisamment la langue pour ne pas la sous-titrer", a-t-il ajouté, montrant qu'on peut être un excellent cinéaste et ne rien comprendre ni à la traduction, ni à la nécessaire universalité de la communication, ni au respect. »
« Démarche totalement contre-productive en France, puisque le spectateur bénéficiant de sous-titres pour tous les dialogues anglais ne peut qu'en déduire que les Portoricains ne sont pas suffisamment intéressants pour mériter d'être traduits… »
« "Si j'avais sous-titré l'espagnol, j'aurais simplement renchéri sur l'anglais et donné le pouvoir à l'anglais au détriment de l'espagnol", a justifié Spielberg lors d'une interview. […] Spielberg n'a "pas voulu sous-titrer les dialogues en espagnol par respect pour l'inclusivité de notre démarche d'engager un casting totalement latinx pour jouer les gars et les filles des Sharks" (latinx est la version écriture inclusive de latino-latina, NDLR). […] "Il fallait que je respecte suffisamment la langue pour ne pas la sous-titrer", a-t-il ajouté, montrant qu'on peut être un excellent cinéaste et ne rien comprendre ni à la traduction, ni à la nécessaire universalité de la communication, ni au respect. »
« Démarche totalement contre-productive en France, puisque le spectateur bénéficiant de sous-titres pour tous les dialogues anglais ne peut qu'en déduire que les Portoricains ne sont pas suffisamment intéressants pour mériter d'être traduits… »
« Buster AI […], qui développe une solution logicielle de lutte contre la désinformation basée sur des méthodes de deep learning, annonce ce mercredi une levée de fonds de 2 millions d'euros. […] Il s'agit d'un tour de table d'amorçage, effectué auprès de One Ragtime, Takara Capital, et de business angels. […] Sa solution logicielle […] a pour but d'aider les médias, les modérateurs des réseaux sociaux, les plates-formes de diffusion de contenus ou encore le secteur de la finance à accélérer la vérification d'informations en la comparant aux connaissances existantes. […] L'outil est testé depuis 2019 par TF1 et l'AFP. » Dans son chapeau, L'Usine digitale parle d'« une solution basée sur le deep learning pour analyser de grandes quantités de données et déterminer celles qui s'écartent des sources officielles ». Dont acte.
« Les quatre militants antiracistes poursuivis pour avoir déboulonné la statue d'un marchand britannique d'esclaves, en juin 2020, ont été reconnus non coupables d'actes de vandalisme par douze jurés. Le monument en hommage à Edward Colston, dont le rôle central dans la vente de 84 000 enfants, femmes et hommes entre 1672 et 1689 est établi par les historiens, avait été jeté dans le port lors d'une manifestation. »
« Les prévenus ont reconnu les faits mais nié toute action criminelle au cours des neuf jours de procès, "soutenant plutôt que la présence même de ce monument dans une ville multiculturelle constituait une insulte", relate The Times. De nombreuses demandes de retrait de la statue avaient été faites depuis les années 1990, précise le journal londonien. Sans succès. »
« Le parquet, de son côté, "a fait valoir que le sujet ne portait pas sur la moralité d'un marchand d'esclaves du XVIIe siècle mais sur le respect de l'État de droit". […] "Cette décision crée un dangereux précédent", déplore le tabloïd The Sun. "Que le jury ait pu penser que c'est une statue qui était jugée et non les prévenus serait risible si les conséquences n'étaient pas aussi graves, abonde The Daily Telegraph. Ce jugement compromet la sécurité des biens." Même son de cloche dans les rangs du Gouvernement : "Cela ne doit pas être considéré comme une carte blanche pour se permettre de détruire les monuments", a prévenu le ministre des Transports, Grant Shapps, sur les ondes de la BBC, jeudi matin. D'après lui, le très controversé projet de loi portant sur l'ordre public, actuellement examiné au Parlement, doit permettre de "durcir les sanctions pour des délits "mémoriels'". »
« Les prévenus ont reconnu les faits mais nié toute action criminelle au cours des neuf jours de procès, "soutenant plutôt que la présence même de ce monument dans une ville multiculturelle constituait une insulte", relate The Times. De nombreuses demandes de retrait de la statue avaient été faites depuis les années 1990, précise le journal londonien. Sans succès. »
« Le parquet, de son côté, "a fait valoir que le sujet ne portait pas sur la moralité d'un marchand d'esclaves du XVIIe siècle mais sur le respect de l'État de droit". […] "Cette décision crée un dangereux précédent", déplore le tabloïd The Sun. "Que le jury ait pu penser que c'est une statue qui était jugée et non les prévenus serait risible si les conséquences n'étaient pas aussi graves, abonde The Daily Telegraph. Ce jugement compromet la sécurité des biens." Même son de cloche dans les rangs du Gouvernement : "Cela ne doit pas être considéré comme une carte blanche pour se permettre de détruire les monuments", a prévenu le ministre des Transports, Grant Shapps, sur les ondes de la BBC, jeudi matin. D'après lui, le très controversé projet de loi portant sur l'ordre public, actuellement examiné au Parlement, doit permettre de "durcir les sanctions pour des délits "mémoriels'". »
Un passant surpris sans masque est sermonné par les policiers… parce qu'il leur a souri. Ce qui, selon C-News (4 janvier 2021), constituerait… « une provocation » ! Devant les caméras, les agents mettent en scène leur indulgence, tout en martelant subtilement leur message d'intimidation. À cet effet, un jeune homme est verbalisé après avoir prétendu qu'il avait perdu son masque. « C'était la priorité Monsieur ; vous auriez dû me dire "je vais chercher un masque". » Et voilà, 135 euros d'amende ! « Honnêtement, les gens comprennent pourquoi on est là et le sens de notre démarche », assure un policier. Depuis, le président de la République a rendu les choses plus explicites : sans doute s'agit-il de nous emmerder, tout simplement.
« Meurtre transphobe ? Conséquences dramatiques de la loi qui pénalise les clients des prostituées ? Choc entre deux mondes de misère ? L'affaire Vanesa Campos a déjà fait couler beaucoup d'encre... tout en suscitant quelques récupérations politiques. Dans la nuit du 16 au 17 août 2018, cette travailleuse du sexe de trente-six ans, était tuée d'une balle dans le thorax dans l'obscurité du bois de Boulogne, dans le seizième arrondissement de Paris. »
« Avant même que les responsabilités du crime ne soient éclaircies par la justice, le monde associatif et une partie des médias plaquaient sur le crime plusieurs symboles politiques. […] Dans le même temps, des associations de prostituées dénonçaient les effets pervers de la loi de 2016 pénalisant leurs clients, incitant les travailleuses du sexe à se retirer dans des endroits de plus en plus reculés, à l'abri des regards policiers, et donc de plus en plus dangereux, à la merci de clients négociant des tarifs à la baisse et imposant leurs envies, en compensation des risques à leurs dépens. »
« Au terme de l'instruction, aucun motif transphobe ni d'ailleurs raciste n'a cependant été mis au jour : au contraire, les magistrats ont conclu à un meurtre en bande organisé. Une expédition punitive menée par un groupe de migrants et qui aurait tragiquement dérapé. Raison pour laquelle Antoine Aussedat, avocat de l'un des mis en cause, devrait demander à l'ouverture du procès ce mardi matin, l'irrecevabilité de la constitution de l'association Acceptess-T, en partie civile. Motif ? L'association agit au nom des trans, or : "Vanesa Campos n'a pas été tuée en raison de son identité sexuelle ou de son genre, l'instruction l'a parfaitement démontré" relève le pénaliste.
« Le bois de Boulogne est alors sous tension : depuis plusieurs mois, les prostituées subissent le racket d'un gang de migrants égyptiens qui vole leurs clients, les menace, sachant très bien que la majorité des automobilistes délestés ne portera pas plainte, par honte de se trouver là. Certains membres du gang auraient même violé des prostituées, selon le témoignage qu'elles fourniront aux enquêteurs. À la tête de cette sinistre équipe, un meneur surnommé "El nano" en raison de sa petite taille (1,60 m), particulièrement inquiétant, qui communique avec les prostituées par deux gestes privilégiés : le doigt posé sur la bouche, pour leur ordonner le silence, le doigt passant sur sa gorge pour les menacer de mort. »
« Pour se défendre, les prostituées ont engagé depuis peu un homme de main, payé au black, parfois accompagné d'un compère pour veiller à la bonne marche du commerce. Ce garde du corps officieux se montre efficace puisqu'il est parvenu à mettre en fuite une fois les rôdeurs. Et ces derniers l'ont mauvaise. Le 16 août, ils organisent une expédition punitive. […] La suite est confuse : plusieurs coups de feu sont tirés. Vanesa Campos, qui se trouvait là, s'effondre, touchée d'une balle dans le thorax. »
« Avant même que les responsabilités du crime ne soient éclaircies par la justice, le monde associatif et une partie des médias plaquaient sur le crime plusieurs symboles politiques. […] Dans le même temps, des associations de prostituées dénonçaient les effets pervers de la loi de 2016 pénalisant leurs clients, incitant les travailleuses du sexe à se retirer dans des endroits de plus en plus reculés, à l'abri des regards policiers, et donc de plus en plus dangereux, à la merci de clients négociant des tarifs à la baisse et imposant leurs envies, en compensation des risques à leurs dépens. »
« Au terme de l'instruction, aucun motif transphobe ni d'ailleurs raciste n'a cependant été mis au jour : au contraire, les magistrats ont conclu à un meurtre en bande organisé. Une expédition punitive menée par un groupe de migrants et qui aurait tragiquement dérapé. Raison pour laquelle Antoine Aussedat, avocat de l'un des mis en cause, devrait demander à l'ouverture du procès ce mardi matin, l'irrecevabilité de la constitution de l'association Acceptess-T, en partie civile. Motif ? L'association agit au nom des trans, or : "Vanesa Campos n'a pas été tuée en raison de son identité sexuelle ou de son genre, l'instruction l'a parfaitement démontré" relève le pénaliste.
« Le bois de Boulogne est alors sous tension : depuis plusieurs mois, les prostituées subissent le racket d'un gang de migrants égyptiens qui vole leurs clients, les menace, sachant très bien que la majorité des automobilistes délestés ne portera pas plainte, par honte de se trouver là. Certains membres du gang auraient même violé des prostituées, selon le témoignage qu'elles fourniront aux enquêteurs. À la tête de cette sinistre équipe, un meneur surnommé "El nano" en raison de sa petite taille (1,60 m), particulièrement inquiétant, qui communique avec les prostituées par deux gestes privilégiés : le doigt posé sur la bouche, pour leur ordonner le silence, le doigt passant sur sa gorge pour les menacer de mort. »
« Pour se défendre, les prostituées ont engagé depuis peu un homme de main, payé au black, parfois accompagné d'un compère pour veiller à la bonne marche du commerce. Ce garde du corps officieux se montre efficace puisqu'il est parvenu à mettre en fuite une fois les rôdeurs. Et ces derniers l'ont mauvaise. Le 16 août, ils organisent une expédition punitive. […] La suite est confuse : plusieurs coups de feu sont tirés. Vanesa Campos, qui se trouvait là, s'effondre, touchée d'une balle dans le thorax. »
« Autrefois vénérés par les habitants de cette ancienne capitale royale, les singes sont en passe de devenir leur pire cauchemar. Tandis que les touristes disparaissaient et avec eux leur principale source de nourriture, ils se sont en effet organisés en gangs rivaux, saccageant maisons et commerces. »
« Lopburi et les macaques, c'est une vieille histoire. Voilà des années en effet que l'ancienne capitale royale de Thaïlande dans le Nord du pays attire des hordes de touristes autant pour ses vestiges architecturaux que pour ses colonies de singes. Mais ce que raconte The Times le 1er janvier [2022], c'est une tout autre histoire. »
« À la faveur de la pandémie de Covid-19, de la fermeture des frontières et de la disparition des touristes, les macaques, habituellement nourris par les visiteurs dans le temple du XIIIe siècle de Phra Prang Sam Yod, "ont commencé à se déchaîner et ont formé des gangs rivaux en vue de contrôler des territoires". »
« Sur place, raconte Philip Sherwell, le journaliste du quotidien britannique, les habitants sont désormais armés de frondes ou de pistolets à air comprimé pour effrayer "les singes en maraude qui ont pris le contrôle des rues, saccagent les maisons, les magasins et les véhicules à la recherche de nourriture". Considérés traditionnellement comme des descendants de Hanuman, le roi des singes, la plupart se refusent néanmoins à s'en débarrasser, note le Times. »
« Et pendant longtemps, ils leur ont même été très reconnaissants. Car les macaques à longue queue ont permis à Lopburi, bourgade située à 150 kilomètres au nord de Bangkok, de se faire un nom et d'attirer des foules de touristes. »
"Mais leur population a explosé dans une frénésie de reproduction nourrie par un régime non naturel de collations sucrées qui a stimulé leur libido ainsi que leur agressivité."
« C'est comme si une dystopie était à l'œuvre, relève Philip Sherwell. "Un groupe a pris possession d'un cinéma abandonné près d'un temple. Les humains qui s'en approchent trop sont attaqués. Des habitants affirment même que les singes ont transformé la cabine de projection en une sorte de mausolée pour leurs morts." »
« Les autorités ont stérilisé cinq cents singes au cours des douze derniers mois. Largement insuffisant pour "ralentir leurs capacités de reproduction". Les habitants ont tenu un forum pour discuter des mesures à prendre en vue de retrouver "une coexistence pacifique". Les agences de voyage redoutent elles aussi que la nouvelle réputation d'agressivité des singes ne dissuade les touristes de revenir à Lopburi. »
« "Et d'autres craignent que les choses n'empirent encore", relève The Times, en citant un incident dans un village de l'État indien de Maharashtra. Là, des singes s'en sont récemment pris à des chiots, les portant au sommet de bâtiments et d'arbres avant les lâcher dans le vide. Les habitants ont parlé "de meurtres de vengeance", des chiens ayant peu avant tué un bébé singe. »
« Lopburi et les macaques, c'est une vieille histoire. Voilà des années en effet que l'ancienne capitale royale de Thaïlande dans le Nord du pays attire des hordes de touristes autant pour ses vestiges architecturaux que pour ses colonies de singes. Mais ce que raconte The Times le 1er janvier [2022], c'est une tout autre histoire. »
« À la faveur de la pandémie de Covid-19, de la fermeture des frontières et de la disparition des touristes, les macaques, habituellement nourris par les visiteurs dans le temple du XIIIe siècle de Phra Prang Sam Yod, "ont commencé à se déchaîner et ont formé des gangs rivaux en vue de contrôler des territoires". »
« Sur place, raconte Philip Sherwell, le journaliste du quotidien britannique, les habitants sont désormais armés de frondes ou de pistolets à air comprimé pour effrayer "les singes en maraude qui ont pris le contrôle des rues, saccagent les maisons, les magasins et les véhicules à la recherche de nourriture". Considérés traditionnellement comme des descendants de Hanuman, le roi des singes, la plupart se refusent néanmoins à s'en débarrasser, note le Times. »
« Et pendant longtemps, ils leur ont même été très reconnaissants. Car les macaques à longue queue ont permis à Lopburi, bourgade située à 150 kilomètres au nord de Bangkok, de se faire un nom et d'attirer des foules de touristes. »
"Mais leur population a explosé dans une frénésie de reproduction nourrie par un régime non naturel de collations sucrées qui a stimulé leur libido ainsi que leur agressivité."
« C'est comme si une dystopie était à l'œuvre, relève Philip Sherwell. "Un groupe a pris possession d'un cinéma abandonné près d'un temple. Les humains qui s'en approchent trop sont attaqués. Des habitants affirment même que les singes ont transformé la cabine de projection en une sorte de mausolée pour leurs morts." »
« Les autorités ont stérilisé cinq cents singes au cours des douze derniers mois. Largement insuffisant pour "ralentir leurs capacités de reproduction". Les habitants ont tenu un forum pour discuter des mesures à prendre en vue de retrouver "une coexistence pacifique". Les agences de voyage redoutent elles aussi que la nouvelle réputation d'agressivité des singes ne dissuade les touristes de revenir à Lopburi. »
« "Et d'autres craignent que les choses n'empirent encore", relève The Times, en citant un incident dans un village de l'État indien de Maharashtra. Là, des singes s'en sont récemment pris à des chiots, les portant au sommet de bâtiments et d'arbres avant les lâcher dans le vide. Les habitants ont parlé "de meurtres de vengeance", des chiens ayant peu avant tué un bébé singe. »
« Figurant parmi les principaux fabricants et distributeurs de moteurs en Chine China Yuchai International a annoncé que son moteur à hydrogène YCK05 était au point. Destiné au marché intérieur des véhicules commerciaux, il devrait entrer en phase de tests sur route dans le courant du second semestre 2022. […] Ce moteur […] adopte un certain nombre de technologies avancées telles que l’injection multipoints d'air à haute pression , la turbo-compression à faible inertie et à haut rendement, mais aussi une solution originale de combustion à mélange pauvre. […] Les marchés des bus, des municipalités, de l'assainissement, de la logistique et de la distribution sont les premières cibles du manufacturier chinois. »
« Les chiffres montrent des différences parfois fortes dans la façon dont les femmes et les hommes se déplacent. Les femmes se déplacent davantage à pied (20 % de plus que les hommes) et en transport en commun (28 % de plus). En revanche les hommes se déplacent davantage en voiture (3 % de plus que les femmes). La différence devient très importante pour le vélo et les deux-roues motorisés : les hommes se déplacent 2,7 fois plus que les femmes à vélo, et 6,2 fois plus en deux-roues motorisés ! Ce décalage s'expliquerait par la moindre aversion au risque de la part des hommes. Pour le vélo, il a été démontré que moins une ville est bien aménagée pour ce moyen de déplacement et plus la proportion d'hommes parmi les cyclistes est importante. Au contraire, dans les pays ou la pratique est très développée et sûre (Pays-Bas, Danemark, Belgique flamande…), les cyclistes femmes sont majoritaires. Des comptages effectués à Paris suggéraient que 92% des utilisateurs de deux-roues motorisés étaient des hommes. On retrouve ici des chiffres similaires quoique légèrement moindres : il y aurait environ 86 % d'hommes parmi les utilisateurs de deux-roues motorisés contre 14 % de femmes. »
« Voilà ce qu'aura fait de nous cette épidémie. Le président de la République peut affirmer que sa politique a pour objet d'"emmerder" une partie de la population. Mais ne nous y trompons pas. Si Emmanuel Macron, à trois mois de l'élection présidentielle, fait ce genre de déclaration, c'est parce qu'il sait que ce sera payant. »
« De même qu'au moment de la crise des "gilets jaunes", la violence des manifestants trouvait en face d'elle un mépris de classe et une hargne qui ne s'expliquait que par la peur d'avoir vu le système trembler, de même, les délires d'un noyau d'antivax sert de catalyseur dans une société qui n'admet pas qu'il faille désormais compter avec l'incertitude, le risque et la peur de la mort. Et non, il ne suffit pas de s'arroger le monopole de la raison face à des abrutis irrationnels. Car un minimum de recul nous oblige à constater que le traitement de cette épidémie a, depuis le début, réveillé toutes les formes d'irrationalité et de dogmatisme. Les médias en offrent chaque jour le spectacle, avec pour principal moteur le conformisme, puisqu'il s'agit avant tout de donner des gages à ses pairs de son appartenance au cercle de la raison et du progrès. »
« On ne sait plus sur quel ton le dire : tout cela laissera des traces. Nous voyons sous nos yeux la communauté politique se déchirer, nous voyons un nombre croissant de gens considérer qu'un État tutélaire les déchargeant de toute forme de participation à la décision est finalement plus rassurant, nous en voyons d'autres faire sécession avec toujours plus de violence. »
« Une fois encore, la question de ce qui nous rassemble, de notre destin commun et des conditions de notre liberté ne sera pas posée. Mais on aura "emmerdé" les méchants, débusqué les tièdes ou les indulgents et communié dans la certitude que tout cela se fait au nom du bien. »
« De même qu'au moment de la crise des "gilets jaunes", la violence des manifestants trouvait en face d'elle un mépris de classe et une hargne qui ne s'expliquait que par la peur d'avoir vu le système trembler, de même, les délires d'un noyau d'antivax sert de catalyseur dans une société qui n'admet pas qu'il faille désormais compter avec l'incertitude, le risque et la peur de la mort. Et non, il ne suffit pas de s'arroger le monopole de la raison face à des abrutis irrationnels. Car un minimum de recul nous oblige à constater que le traitement de cette épidémie a, depuis le début, réveillé toutes les formes d'irrationalité et de dogmatisme. Les médias en offrent chaque jour le spectacle, avec pour principal moteur le conformisme, puisqu'il s'agit avant tout de donner des gages à ses pairs de son appartenance au cercle de la raison et du progrès. »
« On ne sait plus sur quel ton le dire : tout cela laissera des traces. Nous voyons sous nos yeux la communauté politique se déchirer, nous voyons un nombre croissant de gens considérer qu'un État tutélaire les déchargeant de toute forme de participation à la décision est finalement plus rassurant, nous en voyons d'autres faire sécession avec toujours plus de violence. »
« Une fois encore, la question de ce qui nous rassemble, de notre destin commun et des conditions de notre liberté ne sera pas posée. Mais on aura "emmerdé" les méchants, débusqué les tièdes ou les indulgents et communié dans la certitude que tout cela se fait au nom du bien. »