Passage en revue
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Qui se souvient de cet antique concurrent de la VHS ? Votre serviteur n'y a jamais recouru, mais c'est toujours intéressant de revenir sur l'histoire de l'industrie et des technologies. Avec quand même un brin de nostalgie !
Dans les années cinquante, Simca rêvait d'une automobile dont les moteurs électriques auraient été alimentés par des piles atomiques. Illustration avec la Fulgur, un prototype qu'on croirait sorti d'un vieux film de science-fiction !
À quoi bon ? « On aurait pu faire l’économie d'un raid raté et gratuit contre une entreprise performante qui a réussi sa mondialisation en inventant une gouvernance originale », regrette Élie Cohen.
Philippe Chain brosse le portrait élogieux d'un constructeur automobile iconoclaste, dont il fut quelques mois durant le directeur de la qualité. Sa présentation générale vire peut-être à l'apologie, mais la suite s'avère instructive.
Des objectifs trop ambitieux quant aux réductions des émissions de CO2 expliqueraient bel et bien le scandale. Autrement dit, au regard des seules préoccupations de la COP 21, cette triche serait... un exemple à suivre.
Pour chaque Phaeton vendue, Volkswagen perdrait 28 000 euros. Cette berline de grand luxe n'en sera pas moins maintenue au catalogue, et même renouvelée. Question d'image. Politique de long terme. Un exemple à suivre pour Renault et PSA.
Tout n'est pas facile à suivre dans cet article, mais notre confrère Michel Cabirol revient notamment sur les transferts de technologies dont a effectivement bénéficié la Russie, relativement insignifiants en définitive.
L'élimination des oxydes d'azote (NOx) susciterait une surconsommation. D'où l'intérêt qu'il y aurait à désactiver certains dispositifs antipollution sur des véhicules qui en sont pourtant équipés, selon le site Industrie & Technologies.
Il est toujours facile, pour un industriel, de se défausser sur les pouvoirs publics. Le louvoiement de la réglementation, tout comme les aberrations des incitations fiscales, n'en sont pas moins dénoncées à juste titre par Maxime Picat.
Ce qui « agace » Jean Savary, « dans les réactions outrées à la décision somme toute rationnelle de Citroën, c'est la démonstration de passéisme typiquement franchouillard ». Nous sommes nous-même visé, mais sans doute a-t-il raison...
Crée en 1934 par un Italien, afin de construire en France des voitures conçues par Fiat, Simca s'imprégna de la culture américaine de Ford, puis devint la filiale européenne de Chrysler... jusqu'à son rachat par Peugeot en 1979.
Seuls 20 à 30 % des acheteurs de DS seraient d'anciens clients d'Audi, BMW, Mercedes ou Lexus. Autrement dit, l'alternative tricolore n'est pas encore très crédible. De toute façon, rien qu'à voir la puissance des moteurs...
À propos de l'excellente Toyota Prius : « Il faudrait environ huit à dix ans d'utilisation pour inverser la courbe de l'impact sur l'environnement de chaque modèle depuis sa fabrication par rapport à une voiture non hybride. » À vérifier !
« Au final », conclut Boîtier rouge, le rachat de « Chrysler Europe permit à PSA d'obtenir des moyens de production à moindre frais, tout en se préservant d'une nationalisation ou d'une nouvelle concurrence peut-être asiatique ».
Peugeot est entré sur le marché iranien à la fin des années soixante-dix, à la faveur du rachat de la filiale européenne de Chrysler. La vénérable 405 y poursuit sa carrière – grâce à des pièces de contre-façon importées de Chine !
À l'exception, peut-être, de quelques artisans, toute l'industrie automobile britannique appartient désormais à des capitaux étrangers. Or, cela ne lui réussit pas si mal apparemment, comme en témoigne ce nouvel investissement annoncé par Nissan.
Une proportions non négligeable de conducteurs se montrent apparemment indifférents aux multiples gadgets électroniques qui envahissent les voitures. Avis aux constructeurs : le retour aux choses simples, c'est pour quand ?
Le Powerwall ? « C'est un objet trop cher pour trouver un marché », explique Nick de Cusa. Selon lui, Tesla ne serait qu'un assembleur sans grande capacité d'innovation technologique, qui vivrait plus ou moins de subventions publiques.
Les moteurs électriques requièrent peu d'entretien. « C'est la remise en cause du métier », dénoncent les garagistes. Leur emploi serait-il menacé par la "croissance verte" dont se gargarisent les politiciens ?
« Lorsqu'un fabricant propose une durée de garantie donnée », explique Anton Suwalki, « c'est très certainement parce que la durée de vie moyenne du produit est largement supérieure ».