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« Décrocher un portrait du président de la République pour dénoncer l'(in)action de la France en matière de changement climatique pourrait ne pas être assimilable à un vol et relever de la liberté d'expression a estimé la Cour de cassation. »
« La plus haute instance judiciaire du pays avait été saisie par plusieurs groupes de "décrocheurs" (seize personnes au total) qui avaient dérobé à visage découvert et sans violence début 2019 des portraits d'Emmanuel Macron dans des mairies à Lyon, dans l'Ain et la région bordelaise. Ils contestaient leurs condamnations à des peines d'amende pour "vol en réunion". »
« L'avocat des "décrocheurs", Paul Mathonnet, avait notamment plaidé la liberté d'expression, argumentant que "l'infraction peut être le message, lorsque l'infraction fait sens (...), fait corps avec le message qu'elle met en scène" de façon non-violente. La cour d'appel de Bordeaux, la seule devant laquelle cette question avait été plaidée, avait au contraire insisté que la liberté d'expression ne peut jamais justifier de commettre une infraction. »
« La Cour de cassation a estimé que la cour d'appel avait ainsi manqué à son obligation de "rechercher (...) si l'incrimination pénale des comportements poursuivis ne constituait pas (...) une atteinte disproportionnée à la liberté d'expression des prévenus". Elle a donc cassé la décision et l'appel des "décrocheurs" devra être rejugé, à Toulouse. »
« La Cour de cassation a par ailleurs confirmé une décision en appel à Lyon relaxant des prévenus du refus d'un prélèvement ADN lors de leur garde à vue, au motif de la "disproportion entre, d'une part, la faible gravité objective et relative du délit dont les intéressés étaient soupçonnés au moment de leur refus de se soumettre au prélèvement litigieux et, d'autre part, l'atteinte au respect de la vie privée". Elle a dans la même veine cassé une condamnation du groupe de Bordeaux pour avoir refusé de se soumettre à ces prélèvements. »
« La plus haute instance judiciaire du pays avait été saisie par plusieurs groupes de "décrocheurs" (seize personnes au total) qui avaient dérobé à visage découvert et sans violence début 2019 des portraits d'Emmanuel Macron dans des mairies à Lyon, dans l'Ain et la région bordelaise. Ils contestaient leurs condamnations à des peines d'amende pour "vol en réunion". »
« L'avocat des "décrocheurs", Paul Mathonnet, avait notamment plaidé la liberté d'expression, argumentant que "l'infraction peut être le message, lorsque l'infraction fait sens (...), fait corps avec le message qu'elle met en scène" de façon non-violente. La cour d'appel de Bordeaux, la seule devant laquelle cette question avait été plaidée, avait au contraire insisté que la liberté d'expression ne peut jamais justifier de commettre une infraction. »
« La Cour de cassation a estimé que la cour d'appel avait ainsi manqué à son obligation de "rechercher (...) si l'incrimination pénale des comportements poursuivis ne constituait pas (...) une atteinte disproportionnée à la liberté d'expression des prévenus". Elle a donc cassé la décision et l'appel des "décrocheurs" devra être rejugé, à Toulouse. »
« La Cour de cassation a par ailleurs confirmé une décision en appel à Lyon relaxant des prévenus du refus d'un prélèvement ADN lors de leur garde à vue, au motif de la "disproportion entre, d'une part, la faible gravité objective et relative du délit dont les intéressés étaient soupçonnés au moment de leur refus de se soumettre au prélèvement litigieux et, d'autre part, l'atteinte au respect de la vie privée". Elle a dans la même veine cassé une condamnation du groupe de Bordeaux pour avoir refusé de se soumettre à ces prélèvements. »
« Pourquoi Bolloré finance-t-il à la fois Hanouna et Zemmour ? Quelle cohérence entre les deux ? "L'un détruit, l'autre reconstruit", me répondit un jour spontanément le sociologue Michel Wieviorka. L'un, chaque soir, détruit à coups de masse toutes les hiérarchies (du savoir, de la légitimité, du pouvoir). L'autre, sur les ruines, reconstruit un grand parc à thèmes garanti sans basanés, un "Grandshommesland", où Louis XIV et Napoléon remplacent Mickey et Donald. C'est une hypothèse comme une autre.
« Sur l'opération Match [...], trois questions. »
« Est-ce un torpillage, ou la révélation en douceur et pure poésie d'une relation clandestine, avec consentement de l'intéressé, façon Mitterrand et Mazarine en 95, dans le même magazine ? Autrement dit, vraie ou fausse paparazzade ? Match est expert en fausses paparazzades. […] Oui mais la plainte de Zemmour, pour atteinte à la vie privée ? demanderont les plus innocents d'entre vous. Diversion. On en a vu d'autres. »
« Ensuite, qui tient aujourd'hui les mains du directeur de Match Hervé Gattegno ? L'actionnaire sortant Lagardère (réputé pro-Macron) ? L'actionnaire entrant Bolloré (réputé pro-Zemmour) ? Depuis plusieurs mois, Bolloré tient les manettes d'Europe 1. Pourquoi en irait-il autrement à Match ? Sur le plateau de Valls-Hanouna, pas une fois ne fut prononcé le nom de Bolloré. Un indice ? »
« Reste à se demander quel sera l'effet de ces photos. Humanisation d'un misogyne ? Rejet moral par l'électeur (et l'électrice) conservateur (trice) de la liaison d'un sexagénaire avec une vingtenaire ? La question doit d'ailleurs se subdiviser en deux : quel était l'effet recherché ? Quel sera l'effet produit ? Quel sera l'effet produit ? L'effet recherché n'est pas toujours l'effet produit. Dans cette partie de dés pipés dans laquelle on nous plonge, c'est une manière de consolation. On se raccroche à ce qu'on peut. »
« Sur l'opération Match [...], trois questions. »
« Est-ce un torpillage, ou la révélation en douceur et pure poésie d'une relation clandestine, avec consentement de l'intéressé, façon Mitterrand et Mazarine en 95, dans le même magazine ? Autrement dit, vraie ou fausse paparazzade ? Match est expert en fausses paparazzades. […] Oui mais la plainte de Zemmour, pour atteinte à la vie privée ? demanderont les plus innocents d'entre vous. Diversion. On en a vu d'autres. »
« Ensuite, qui tient aujourd'hui les mains du directeur de Match Hervé Gattegno ? L'actionnaire sortant Lagardère (réputé pro-Macron) ? L'actionnaire entrant Bolloré (réputé pro-Zemmour) ? Depuis plusieurs mois, Bolloré tient les manettes d'Europe 1. Pourquoi en irait-il autrement à Match ? Sur le plateau de Valls-Hanouna, pas une fois ne fut prononcé le nom de Bolloré. Un indice ? »
« Reste à se demander quel sera l'effet de ces photos. Humanisation d'un misogyne ? Rejet moral par l'électeur (et l'électrice) conservateur (trice) de la liaison d'un sexagénaire avec une vingtenaire ? La question doit d'ailleurs se subdiviser en deux : quel était l'effet recherché ? Quel sera l'effet produit ? Quel sera l'effet produit ? L'effet recherché n'est pas toujours l'effet produit. Dans cette partie de dés pipés dans laquelle on nous plonge, c'est une manière de consolation. On se raccroche à ce qu'on peut. »
« Ce jeudi, une publication sur Facebook a fait réagir de nombreux internautes. Le "post" épingle un mot laissé dans le carnet de liaison des élèves de moyenne section de l'école de Lamartine, à Villefranche-sur-Saône. »
« On peut y lire : "le protocole sanitaire ne nous permettant pas de nous rendre aux toilettes à la demande des enfants (nous ne pouvons pas croiser les autres classes), nous vous remercions de veiller à ce que vos enfants aillent aux toilettes à la maison avant de venir à l'école chaque matin et chaque début d'après-midi". »
« Au Progrès, la municipalité de Villefranche-sur-Saône a indiqué ne pas avoir été informée de cette décision. La commune aurait fait part de la situation aux autorités compétentes, notamment l'Éducation nationale et la préfecture du Rhône. Le Rectorat devait envoyer ce vendredi, toujours selon le quotidien régional, un correctif aux parents, en expliquant qu'il s'agissait d'une "interprétation erronée" du protocole sanitaire en vigueur. »
« On peut y lire : "le protocole sanitaire ne nous permettant pas de nous rendre aux toilettes à la demande des enfants (nous ne pouvons pas croiser les autres classes), nous vous remercions de veiller à ce que vos enfants aillent aux toilettes à la maison avant de venir à l'école chaque matin et chaque début d'après-midi". »
« Au Progrès, la municipalité de Villefranche-sur-Saône a indiqué ne pas avoir été informée de cette décision. La commune aurait fait part de la situation aux autorités compétentes, notamment l'Éducation nationale et la préfecture du Rhône. Le Rectorat devait envoyer ce vendredi, toujours selon le quotidien régional, un correctif aux parents, en expliquant qu'il s'agissait d'une "interprétation erronée" du protocole sanitaire en vigueur. »
« À Londres, une hausse de chutes parfois mortelles, a été constatée dans le métro. En effet de nombreux Londoniens rechignent à tenir la [rampe] des escalators des stations de métro, de peur d'attraper le virus. »
« D'avril à juin, douze personnes sont mortes ou ont été grièvement blessées dans le métro et vingt-trois dans des bus. C'est plus que lors des autres trimestres de l'année 2020-2021, souligne le quotidien The Telegraph. Un des "plus grands risques" pour la sécurité des usagers est de ne pas se tenir et de tomber en raison d'une "perception que la [rampe d'escalier] n'est pas propre à cause de la pandémie", a commenté Andy Lord, le directeur général du métro londonien, cité dans le quotidien. Les personnes âgées sont le plus à risque, leur chute intervenant souvent lorsqu'elles tentent de mettre un bagage sur l'escalator, selon lui. »
« Le Covid-19 n'est toutefois pas la seule raison. Un autre facteur de chute a été identifié : l'ébriété de certains usagers, a poursuivi le directeur général du métro londonien, avec une hausse des sorties nocturnes à mesure que le confinement était levé. »
« D'avril à juin, douze personnes sont mortes ou ont été grièvement blessées dans le métro et vingt-trois dans des bus. C'est plus que lors des autres trimestres de l'année 2020-2021, souligne le quotidien The Telegraph. Un des "plus grands risques" pour la sécurité des usagers est de ne pas se tenir et de tomber en raison d'une "perception que la [rampe d'escalier] n'est pas propre à cause de la pandémie", a commenté Andy Lord, le directeur général du métro londonien, cité dans le quotidien. Les personnes âgées sont le plus à risque, leur chute intervenant souvent lorsqu'elles tentent de mettre un bagage sur l'escalator, selon lui. »
« Le Covid-19 n'est toutefois pas la seule raison. Un autre facteur de chute a été identifié : l'ébriété de certains usagers, a poursuivi le directeur général du métro londonien, avec une hausse des sorties nocturnes à mesure que le confinement était levé. »
« Une plainte contre X a été déposée auprès du parquet de Paris après la révélation de la diffusion sur internet de fichiers listant des personnalités politiques et militantes présentées comme "islamo-gauchistes" par le site d'extrême droite "Fdesouche", a annoncé mardi l'avocat Arié Alimi. »
« "On a déposé une plainte avec quatre-vingt-dix personnes, et bien d'autres arrivent encore", a affirmé Me Arié Alimi lors d'une conférence de presse organisée dans les locaux de la Ligue des droits de l'Homme, en présence du journaliste Taha Bouhafs qui a révélé l'existence de ces listes vendredi. Selon l'avocat, ce site "ne se contente pas de diffuser des idées haineuses (...) mais aide à préparer des actions" en mettant à disposition des fichiers qui peuvent être utilisés "par des groupuscules d'extrême-droite". »
« Un premier fichier, datant de novembre 2019, baptisé "Islamo-gauchistes signataires de l'appel à la manif contre l'islamophobie du 10/11/2019" répertorie les signataires de cet appel publié sur Mediapart. Un deuxième fichier, datant de 2017, liste des collectifs et associations venant en aide aux migrants, avec leurs adresses mail et certains numéros de téléphone. »
« L'avocat demande par ailleurs au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin la fermeture du site Fdesouche. "Le gouvernement ne prend pas en mesure la gravité de la situation et de l'affaire", a estimé Taha Bouhafs, qui figure parmi les noms fichés par "Fdesouche". »
« Éric Coquerel, député de la France insoumise (LFI), a annoncé avoir également déposé une plainte collective avec les personnes du groupe parlementaire LFI ciblées par les listes. »
« De son côté, la Cnil, qui a reçu un signalement, évalue "la légalité" d'un fichier publié sur internet par le site d'extrême droite" Fdesouche", listant des personnalités politiques et militantes présentées comme "islamo-gauchistes". »
« "On a déposé une plainte avec quatre-vingt-dix personnes, et bien d'autres arrivent encore", a affirmé Me Arié Alimi lors d'une conférence de presse organisée dans les locaux de la Ligue des droits de l'Homme, en présence du journaliste Taha Bouhafs qui a révélé l'existence de ces listes vendredi. Selon l'avocat, ce site "ne se contente pas de diffuser des idées haineuses (...) mais aide à préparer des actions" en mettant à disposition des fichiers qui peuvent être utilisés "par des groupuscules d'extrême-droite". »
« Un premier fichier, datant de novembre 2019, baptisé "Islamo-gauchistes signataires de l'appel à la manif contre l'islamophobie du 10/11/2019" répertorie les signataires de cet appel publié sur Mediapart. Un deuxième fichier, datant de 2017, liste des collectifs et associations venant en aide aux migrants, avec leurs adresses mail et certains numéros de téléphone. »
« L'avocat demande par ailleurs au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin la fermeture du site Fdesouche. "Le gouvernement ne prend pas en mesure la gravité de la situation et de l'affaire", a estimé Taha Bouhafs, qui figure parmi les noms fichés par "Fdesouche". »
« Éric Coquerel, député de la France insoumise (LFI), a annoncé avoir également déposé une plainte collective avec les personnes du groupe parlementaire LFI ciblées par les listes. »
« De son côté, la Cnil, qui a reçu un signalement, évalue "la légalité" d'un fichier publié sur internet par le site d'extrême droite" Fdesouche", listant des personnalités politiques et militantes présentées comme "islamo-gauchistes". »
« Paris dispose de la technologie nucléaire, qui équipe le Charles de Gaulle et l'ensemble de ses sous-marins, mais la France utilise de l'uranium faiblement enrichi (LEU) à moins de 20 %, soit un niveau similaire à celui utilisé dans les centrales nucléaires pour la production d'électricité. L'uranium LEU doit être renouvelé tous les dix ans, une opération délicate et dangereuse, mais il ne peut pas être détourné à des fins militaires.
« Les sous-marins américains et britanniques utilisent, eux, de l'uranium hautement enrichi (HEU), à plus de 93 %. Sa durée de vie est de trente ans, mais justement parce qu'il est enrichi, il peut servir à fabriquer une bombe. »
« Pour James Acton, du Carnegie Endowment for International Peace, la vente de sous-marins nucléaires à l'Australie représente donc un "risque de prolifération considérable", accentué par un vide juridique dans la réglementation internationale. Parce que le Traité de non-prolifération (TNP) n'interdit pas aux États non nucléaires d'acquérir des sous-marins nucléaires, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "leur permet de retirer le combustible nucléaire de toute surveillance pour des activités militaires non interdites", a-t-il expliqué sur Twitter. »
« Les sous-marins américains et britanniques utilisent, eux, de l'uranium hautement enrichi (HEU), à plus de 93 %. Sa durée de vie est de trente ans, mais justement parce qu'il est enrichi, il peut servir à fabriquer une bombe. »
« Pour James Acton, du Carnegie Endowment for International Peace, la vente de sous-marins nucléaires à l'Australie représente donc un "risque de prolifération considérable", accentué par un vide juridique dans la réglementation internationale. Parce que le Traité de non-prolifération (TNP) n'interdit pas aux États non nucléaires d'acquérir des sous-marins nucléaires, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "leur permet de retirer le combustible nucléaire de toute surveillance pour des activités militaires non interdites", a-t-il expliqué sur Twitter. »
« Un lycéen a été interpellé mardi dernier à Langres en Haute-Marne. Ce Tchétchène islamiste radicalisé et âgé de dix-sept ans était en train de recruter des complices sur les réseaux sociaux pour prendre part à une expédition punitive visant Mila, cette jeune femme lyonnaise régulièrement menacée de mort pour ses prises de position contre l'islam et pour la laïcité. »
« Comme le rapportent nos confrères d'Actu 17, une enquête était menée par la police judiciaire de Reims depuis le 19 juillet dernier. "Ce garçon appelait à mettre en œuvre un plan intelligent contre Mila", a précisé une source policière au média spécialisé dans les faits divers et la justice. »
« Après son interpellation par le Raid, le suspect, qui bénéficie du statut de réfugié politique, a été placé en garde à vue. […] Il a été mis en examen pour apologie du terrorisme, mais laissé libre par le parquet et placé sous contrôle judiciaire. "La justice vient d'inventer le pass terrorisme. Ce pays est foutu, ça m'écœure", s'est émue Mila sur son compte Twitter. »
« Comme le rapportent nos confrères d'Actu 17, une enquête était menée par la police judiciaire de Reims depuis le 19 juillet dernier. "Ce garçon appelait à mettre en œuvre un plan intelligent contre Mila", a précisé une source policière au média spécialisé dans les faits divers et la justice. »
« Après son interpellation par le Raid, le suspect, qui bénéficie du statut de réfugié politique, a été placé en garde à vue. […] Il a été mis en examen pour apologie du terrorisme, mais laissé libre par le parquet et placé sous contrôle judiciaire. "La justice vient d'inventer le pass terrorisme. Ce pays est foutu, ça m'écœure", s'est émue Mila sur son compte Twitter. »
« Un professeur de mathématiques de Nancy a été suspendu "à titre conservatoire" et fait l'objet d'une enquête pour "apologie du terrorisme" après avoir loué sur Facebook les talibans, les qualifiant de "courageux", a appris l'AFP auprès du parquet et du rectorat, ce vendredi 3 septembre. »
« "Le rectorat (de l'académie de Nancy-Metz) a adressé au parquet de Nancy des captures d'écran concernant des échanges" sur Facebook entre cet enseignant "et des personnes non identifiées", dans lesquels il "aurait tenu des propos laudateurs sur les talibans, les qualifiant de 'courageux'", a indiqué à l'AFP le procureur de la République, François Pérain. »
« Le procureur a décidé d'ouvrir "une enquête pénale pour apologie du terrorisme", les talibans figurant "sur la liste des organisations terroristes" de l'Union européenne. "L'enquête nous permettra de déterminer avec certitude le cadre de la diffusion de ses propos et ce n'est qu'au regard des résultats de l'enquête (...) qu'une orientation pénale pourra être décidée", a ajouté François Pérain. »
« "Le rectorat (de l'académie de Nancy-Metz) a adressé au parquet de Nancy des captures d'écran concernant des échanges" sur Facebook entre cet enseignant "et des personnes non identifiées", dans lesquels il "aurait tenu des propos laudateurs sur les talibans, les qualifiant de 'courageux'", a indiqué à l'AFP le procureur de la République, François Pérain. »
« Le procureur a décidé d'ouvrir "une enquête pénale pour apologie du terrorisme", les talibans figurant "sur la liste des organisations terroristes" de l'Union européenne. "L'enquête nous permettra de déterminer avec certitude le cadre de la diffusion de ses propos et ce n'est qu'au regard des résultats de l'enquête (...) qu'une orientation pénale pourra être décidée", a ajouté François Pérain. »
« Au milieu de grues et de porte-conteneurs dans le port de Rotterdam apparaît une scène surréaliste: un troupeau de vaches rumine paisiblement à quelques mètres au-dessus des eaux à bord d'une ferme flottante. […] La ferme est construite en trois étages : le plancher des vaches en haut, l'étage où le lait est transformé en fromage, yaourt et beurre au milieu, et juste au-dessus de l'eau, la partie où les fromages sont affinés. […] L'étable et les quarante vaches forment un contraste saisissant avec les énormes navires et la fumée des cheminées dans le plus grand port européen. […] Avec leur ferme flottante, opérationnelle depuis 2019, Peter et Minke ont voulu "amener la campagne dans la ville"
« Avec environ un tiers du territoire sous le niveau de la mer, le pays est particulièrement vulnérable au réchauffement climatique. Mais Minke van Wingerden pense pouvoir garder les pieds au sec. "Nous sommes sur l'eau, donc la ferme bouge en fonction des marées, nous montons et descendons de deux mètres. Donc en cas d'inondation, nous pouvons continuer à produire", observe-t-elle. »
« Ses vaches rouge et blanche […] mangent notamment des restes donnés à la ferme, tels que des raisins de la banque alimentaire, des résidus de céréales d'une brasserie voisine et de l'herbe de terrains de golf et du club de foot local. »
« Le couple de "pionniers" veut construire une ferme flottante de maraîchage à côté de la première et prévoit aussi de s'exporter à l'étranger : un projet est déjà en cours à Singapour. »
« Leur plancher dandine légèrement sur le mouvement des vagues mais les vaches n'ont pas le mal de mer, assure Minke van Wingerden. "C'est comme si vous étiez sur un bateau de croisière", dit-elle. »
« Avec environ un tiers du territoire sous le niveau de la mer, le pays est particulièrement vulnérable au réchauffement climatique. Mais Minke van Wingerden pense pouvoir garder les pieds au sec. "Nous sommes sur l'eau, donc la ferme bouge en fonction des marées, nous montons et descendons de deux mètres. Donc en cas d'inondation, nous pouvons continuer à produire", observe-t-elle. »
« Ses vaches rouge et blanche […] mangent notamment des restes donnés à la ferme, tels que des raisins de la banque alimentaire, des résidus de céréales d'une brasserie voisine et de l'herbe de terrains de golf et du club de foot local. »
« Le couple de "pionniers" veut construire une ferme flottante de maraîchage à côté de la première et prévoit aussi de s'exporter à l'étranger : un projet est déjà en cours à Singapour. »
« Leur plancher dandine légèrement sur le mouvement des vagues mais les vaches n'ont pas le mal de mer, assure Minke van Wingerden. "C'est comme si vous étiez sur un bateau de croisière", dit-elle. »
« Dimanche 22 août, lors du match opposant les clubs de l'OGC Nice et l'Olympique de Marseille, un homme a été filmé en train d'effectuer un salut nazi après avoir mimé une kippa, dans la tribune de l'Allianz Riviera. L'auteur des faits âgé de trente et un ans interpellé a été placé ce vendredi après-midi en détention provisoire. »
Loin de nous l'idée de cautionner un tel geste ! Cependant, celui-ci rend-il son auteur particulièrement dangereux, au point de justifier une détention provisoire ? Peut-être faudrait-il en savoir plus sur son profil. Mais en s'en tenant à ces maigres informations, et connaissant le laxisme qui règne dans d'autres affaires, on trouve cela incompréhensible.
Loin de nous l'idée de cautionner un tel geste ! Cependant, celui-ci rend-il son auteur particulièrement dangereux, au point de justifier une détention provisoire ? Peut-être faudrait-il en savoir plus sur son profil. Mais en s'en tenant à ces maigres informations, et connaissant le laxisme qui règne dans d'autres affaires, on trouve cela incompréhensible.
« Les faits remontent à 2019. Une épuration littéraire s'est déroulé dans les bibliothèques du Conseil scolaire catholique Providence, qui regroupe trente écoles francophones (Sud-Ouest de l’Ontario), comme l'a relaté ce mardi 7 septembre Radio Canada. »
« Près de cinq mille livres jeunesse parlant des Autochtones ont été détruits "dans un but de réconciliation avec les Premières Nations", indique la radio canadienne. Un document de 165 pages précise l'ensemble des titres éliminés, ainsi que les raisons invoquées. Y figurent des bandes dessinées, mais aussi des romans et des encyclopédies. Au total, 55 œuvres ont été retirées des bibliothèques des écoles. Il est ainsi reproché à Tintin en Amérique un "langage non acceptable", une "présentation fautive des Autochtones dans les dessins" et l'appellation Peau-Rouge. Le Temple du Soleil a aussi été retiré des rayons. »
« Dans une vidéo destinée aux élèves, la démarche est explicitée comme la volonté d'enterrer "les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l'espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous pourront vivre en prospérité et en sécurité". C'est ainsi qu'une cérémonie de "purification par la flamme" a été organisée au cours de laquelle une trentaine de livres bannis, "dans un but éducatif", ont été brûlés. »
« Près de cinq mille livres jeunesse parlant des Autochtones ont été détruits "dans un but de réconciliation avec les Premières Nations", indique la radio canadienne. Un document de 165 pages précise l'ensemble des titres éliminés, ainsi que les raisons invoquées. Y figurent des bandes dessinées, mais aussi des romans et des encyclopédies. Au total, 55 œuvres ont été retirées des bibliothèques des écoles. Il est ainsi reproché à Tintin en Amérique un "langage non acceptable", une "présentation fautive des Autochtones dans les dessins" et l'appellation Peau-Rouge. Le Temple du Soleil a aussi été retiré des rayons. »
« Dans une vidéo destinée aux élèves, la démarche est explicitée comme la volonté d'enterrer "les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l'espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous pourront vivre en prospérité et en sécurité". C'est ainsi qu'une cérémonie de "purification par la flamme" a été organisée au cours de laquelle une trentaine de livres bannis, "dans un but éducatif", ont été brûlés. »
« L'ancienne porte-parole du mouvement d'ultradroite dissous Génération identitaire, Thaïs d'Escufon, a été condamnée à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) à deux mois de prison avec sursis "pour injures publiques", après la publication d'une vidéo anti-migrants, a-t-on appris de source judiciaire. Un autre militant de ce mouvement, Jérémie Piano, qui a également publié des vidéos hostiles aux migrants, a été condamné à la même peine pour "provocation à la haine raciale". Chacun d'entre deux a aussi été condamné à 3 000 euros d'amende. »
« L'audience s'était tenue le 16 juin en l'absence des prévenus. Le procureur de la République de Saint-Gaudens, Christophe Amunzateguy, avait requis quatre mois de prison avec sursis et réclamé 4 000 euros d'amende pour chacun. "C'est une procédure très particulière, la question porte sur la liberté d'expression politique", avait-il souligné. »
« Selon le procureur, la porte-parole du mouvement, Anne-Thaïs du Tertre d'Escœuffant, dite Thaïs d'Escufon, une étudiante toulousaine de vingt et un an ans, avait "stigmatisé" les migrants dans une vidéo Youtube publiée le 21 janvier en affirmant qu'il était "scandaleux qu’un migrant puisse traverser la frontière". Des propos qui caractérisent "ce passage de la frontière comme un danger, c'est une spéculation sur la notion de danger alors que rien n'est argumenté". »
« Concernant Jérémie Piano, le procureur avait dénoncé "un appel à la révolte" et "la construction d'un discours stigmatisant". Dans une autre vidéo Youtube […], il évoquait "une invasion migratoire", "des milliers de clandestins déjà en France" dont "probablement des voleurs, des violeurs et des terroristes en puissance". »
« L'audience s'était tenue le 16 juin en l'absence des prévenus. Le procureur de la République de Saint-Gaudens, Christophe Amunzateguy, avait requis quatre mois de prison avec sursis et réclamé 4 000 euros d'amende pour chacun. "C'est une procédure très particulière, la question porte sur la liberté d'expression politique", avait-il souligné. »
« Selon le procureur, la porte-parole du mouvement, Anne-Thaïs du Tertre d'Escœuffant, dite Thaïs d'Escufon, une étudiante toulousaine de vingt et un an ans, avait "stigmatisé" les migrants dans une vidéo Youtube publiée le 21 janvier en affirmant qu'il était "scandaleux qu’un migrant puisse traverser la frontière". Des propos qui caractérisent "ce passage de la frontière comme un danger, c'est une spéculation sur la notion de danger alors que rien n'est argumenté". »
« Concernant Jérémie Piano, le procureur avait dénoncé "un appel à la révolte" et "la construction d'un discours stigmatisant". Dans une autre vidéo Youtube […], il évoquait "une invasion migratoire", "des milliers de clandestins déjà en France" dont "probablement des voleurs, des violeurs et des terroristes en puissance". »
« C'est un des nombreux télégrammes diplomatiques révélés par les Wikileaks. Daté de mai 2009, il résume des discussions entre des officiels britanniques et leurs homologues américains, à propos de leur base militaire commune de Diego Garcia, sur l'archipel des Chagos, dans l'océan Indien. Pour la construire, en 1971, le gouvernement britannique a exproprié les Chagossiens. Soutenus par l'État mauricien, où ils ont trouvé refuge, ces derniers ont inlassablement demandé à récupérer leur atoll. Afin de les contrer, en 2009, les Britanniques proposent aux Américains de créer une aire marine protégée. »
« Ils font valoir que l'argument de la protection de l'environnement rendra moins audibles les revendications des pêcheurs chagossiens. Puissante ONG américaine, le Pew Charitable Trust est d'accord pour "financer une campagne de relations publiques supportant cette idée", écrit Londres. Un officiel britannique souligne que "le lobby environnemental au Royaume-Uni est beaucoup plus influent que les avocats des Chagossiens". Et de citer en exemple la réussite des sanctuaires marins de Papahanaumokuakea et des îles Marianne, qui limitent les activités civiles autour des bases US d'Hawaii et de Guam. »
« "Les nations qui portent des revendications dans le domaine des frontières maritimes utilisent systématiquement l'argument de la protection de la nature", admettait en 2015 le député Paul Giacobbi, président de l'Agence des aires marines protégées, devant l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. Il citait la création d'un parc national aux îles Malouines par le Royaume-Uni, "certainement pas motivée uniquement par des enjeux de protection de la nature". »
« Ils font valoir que l'argument de la protection de l'environnement rendra moins audibles les revendications des pêcheurs chagossiens. Puissante ONG américaine, le Pew Charitable Trust est d'accord pour "financer une campagne de relations publiques supportant cette idée", écrit Londres. Un officiel britannique souligne que "le lobby environnemental au Royaume-Uni est beaucoup plus influent que les avocats des Chagossiens". Et de citer en exemple la réussite des sanctuaires marins de Papahanaumokuakea et des îles Marianne, qui limitent les activités civiles autour des bases US d'Hawaii et de Guam. »
« "Les nations qui portent des revendications dans le domaine des frontières maritimes utilisent systématiquement l'argument de la protection de la nature", admettait en 2015 le député Paul Giacobbi, président de l'Agence des aires marines protégées, devant l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. Il citait la création d'un parc national aux îles Malouines par le Royaume-Uni, "certainement pas motivée uniquement par des enjeux de protection de la nature". »
« Il n'a aucun regret et il le dit haut et fort dès sa sortie de prison... Condamné à trois mois de prison ferme pour avoir giflé Emmanuel Macron en juin, lors d'un déplacement du président de la République à Tain-l'Hermitage (Drôme), Damien Tarel a quitté ce samedi matin la prison de Valence, selon France Bleu. […] Quelques minutes plus tard, Damien Turel, face aux caméras de BFM TV a remercié ses soutiens, avant de déclarer qu'il n'avait "aucun regret" d'avoir giflé le président. » Chapeau ! Son incarcération soudaine n'aura pas honoré nos institutions…
« Cet habitant du 7e arrondissement de Lyon était visiblement à bout de nerfs. […] À son arrivée, la police a interpellé les deux locataires en couple. » Mais pas les auteurs du tapage nocturne ? S'il veut éviter que la population se fasse justice par ses propres moyens, au moins l'État devrait-il soigner les apparences.
« Le CSA a été alerté au sujet d'une séquence de l'émission L'Heure des pros diffusée le 26 avril 2021 sur C-News. »
« La délibération du Conseil du 18 avril 2018 prévoit en son article 1er que "l'éditeur (…) veille au respect d'une présentation honnête des questions prêtant à controverse, en particulier en assurant l'expression des différents points de vue par les journalistes, présentateurs, animateurs ou collaborateurs d'antenne". »
« Compte tenu du caractère controversé des propos tenus par l'auteur de la tribune débattue, le Conseil a estimé que l'absence de diversité des points de vue exprimés par les participants en plateau contrevenait à cette obligation. La circonstance que ce sujet ait de nouveau été évoqué lors de l'émission du 3 mai 2021, par les mêmes intervenants et en des termes comparables, est venue conforter ce constat. »
« Le Conseil a donc mis en garde la chaîne contre la répétition d'un tel manquement. Il lui a demandé de veiller à mieux respecter, à l'avenir, l'article 1er de la délibération précitée. »
On va regarder l'émission incriminée avant de porter un jugement définitif sur cette décision. À première vue, cependant, la mise en garde du CSA semble ahurissante, tant, sur le sujet, la diversité des points de vue a fait défaut dans la plupart des médias audiovisuels. Si C-News s'est distingué, c'est vraisemblablement en donnant précisément un coup de pied dans la fourmilière…
« La délibération du Conseil du 18 avril 2018 prévoit en son article 1er que "l'éditeur (…) veille au respect d'une présentation honnête des questions prêtant à controverse, en particulier en assurant l'expression des différents points de vue par les journalistes, présentateurs, animateurs ou collaborateurs d'antenne". »
« Compte tenu du caractère controversé des propos tenus par l'auteur de la tribune débattue, le Conseil a estimé que l'absence de diversité des points de vue exprimés par les participants en plateau contrevenait à cette obligation. La circonstance que ce sujet ait de nouveau été évoqué lors de l'émission du 3 mai 2021, par les mêmes intervenants et en des termes comparables, est venue conforter ce constat. »
« Le Conseil a donc mis en garde la chaîne contre la répétition d'un tel manquement. Il lui a demandé de veiller à mieux respecter, à l'avenir, l'article 1er de la délibération précitée. »
On va regarder l'émission incriminée avant de porter un jugement définitif sur cette décision. À première vue, cependant, la mise en garde du CSA semble ahurissante, tant, sur le sujet, la diversité des points de vue a fait défaut dans la plupart des médias audiovisuels. Si C-News s'est distingué, c'est vraisemblablement en donnant précisément un coup de pied dans la fourmilière…
« Depuis la mise en place du pass sanitaire, le 9 août dernier, un pharmacien de Rambouillet (Yvelines) constate que ses conditions de travail se sont fortement dégradées. Au Parisien, Alexandre Bonnuit explique que, le mercredi 18 août dernier, une de ses collaboratrices a été victime d'une agression. Un homme qui est venu se faire vacciner contre le Covid-19 sans rendez-vous s'en est pris à l'employée au comptoir en déclarant "vaccine-moi, sinon t'es mort". Durant quinze minutes, l'individu "a proféré des menaces tout en gardant sa main dans la poche de son pantalon, j'avais peur qu'il ait un couteau", se souvient le patron qui a appelé la police. »
« Depuis le début du mois, le pharmacien constate que ses conditions de travail ont changé. "Jusqu'à présent les gens venaient se faire vacciner de leur plein gré, là ils le font sous la contrainte et ça génère beaucoup de frustration", confie-t-il. Et d'ajouter : "Depuis dix ans que je travaille à Rambouillet, je n'avais jamais vu un tel niveau de violence au quotidien, même s'il s'agit d'une minorité de personnes". »
« Face à cette situation, Alexandre Bonnuit a décidé de ne plus délivrer de vaccin contre le Covid-19 dans son officine. Le ministre de la Santé Olivier Véran a appelé le professionnel pour lui assurer de son soutien. »
Lequel ministre a pourtant lui-même répandu un terreau fertile à la multiplication des tensions sociales… Merci à lui.
« Depuis le début du mois, le pharmacien constate que ses conditions de travail ont changé. "Jusqu'à présent les gens venaient se faire vacciner de leur plein gré, là ils le font sous la contrainte et ça génère beaucoup de frustration", confie-t-il. Et d'ajouter : "Depuis dix ans que je travaille à Rambouillet, je n'avais jamais vu un tel niveau de violence au quotidien, même s'il s'agit d'une minorité de personnes". »
« Face à cette situation, Alexandre Bonnuit a décidé de ne plus délivrer de vaccin contre le Covid-19 dans son officine. Le ministre de la Santé Olivier Véran a appelé le professionnel pour lui assurer de son soutien. »
Lequel ministre a pourtant lui-même répandu un terreau fertile à la multiplication des tensions sociales… Merci à lui.
« Les forces de l'ordre ont été appelées dans le centre-ville de Vannes (Morbihan). Selon Ouest-France, une discussion entre deux colocataires a dégénéré. L'origine : une divergence d'opinions sur la question de la vaccination contre le coronavirus. L'un des colocataires a frappé son interlocuteur avec une casserole. La personne agressée a répliqué avec des morsures à un bras, à la jambe et des griffures. "Au final, l’un des deux protagonistes a dû trouver refuge chez les voisins qui ont alerté les forces de l’ordre", ajoutent nos confrères. »
Entendons-nous bien : on n'a pas entendu la crise sanitaire et l'instauration du pass sanitaire pour trouver matière à se disputer et même à s’entre-tuer. Il n'empêche : la politique mise en œuvre contribue à diviser la société, à créer des tensions, et cela vraisemblablement à dessin. Quand le président de la République raille ses détracteurs, proclamant, par exemple, qu'il est vain de manifester contre un virus, il nourrit délibérément leur colère, sans doute dans l'espoir de flatter son propre électorat. Comment expliquer autrement son obstination à exprimer si ouvertement un tel mépris, alors qu'il pourrait feindre un minimum de compréhension ? En pareille circonstance, cette façon de jeter de l'huile sur le feu à des fins politiciennes est profondément indigne. C'est lamentable !
Entendons-nous bien : on n'a pas entendu la crise sanitaire et l'instauration du pass sanitaire pour trouver matière à se disputer et même à s’entre-tuer. Il n'empêche : la politique mise en œuvre contribue à diviser la société, à créer des tensions, et cela vraisemblablement à dessin. Quand le président de la République raille ses détracteurs, proclamant, par exemple, qu'il est vain de manifester contre un virus, il nourrit délibérément leur colère, sans doute dans l'espoir de flatter son propre électorat. Comment expliquer autrement son obstination à exprimer si ouvertement un tel mépris, alors qu'il pourrait feindre un minimum de compréhension ? En pareille circonstance, cette façon de jeter de l'huile sur le feu à des fins politiciennes est profondément indigne. C'est lamentable !
« Le traitement judiciaire de cette affaire de pancarte mérite d'être examiné de près. En commençant par les imbécillités juridiques proférées en cadence par le ministre de l'intérieur. Celui-ci a immédiatement publié un tweet dont il convient de reprendre les termes : "Cette pancarte est abjecte. L'antisémitisme est un délit, en aucun cas une opinion. De tels propos ne resteront pas impunis. J'ai demandé au prefet de faire un signalement au Parquet sur la base de l'article 40." Séparation des pouvoirs connaît pas, puisque Gérald Darmanin affirme péremptoirement deux choses : que la pancarte est antisémite et que son auteur sera puni. Désolé Monsieur le ministre, mais cela relève du pouvoir du juge et de personne d'autre. »
« Et à l'appui de cette ingérence, il nous ressert l'ineptie habituelle selon laquelle l'antisémitisme ne serait pas une opinion mais par nature un délit. Eh bien si, l'antisémitisme est une opinion que l'on peut avoir dans sa tête. Et en application de l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme, la liberté d'opinion est absolue. C'est son expression publique ou privée qui peut constituer, dans les conditions prévues par la Loi, une infraction. […] S'agissant d'une liberté publique fondamentale, son contrôle est minutieusement organisé et celui du juge porte exclusivement sur le contenu du message incriminé. Et l'analyse son caractère insultant, haineux et discriminant se fait moins du point de vue de l'émetteur que de celui des récepteurs. Alors, si on ne peut avoir de doute sur les opinions antisémites de Cassandre Fristot, il n'est pas sûr que le texte de sa pancarte, qui ne vise aucune nation, race ou religion précise, se contentant d'aligner des noms dont certains ne sont pas juifs, encoure les foudres des articles 23 et 24 de la loi de 1881 qui sanctionnent la provocation à la haine. Pas plus que celles des articles 23,29 et 32 relatifs à la diffamation. »
« Il semble que le parquet, conscient de cette difficulté, ait décidé de se lancer dans la chasse aux arrière-pensées en utilisant une garde à vue prolongée et une perquisition domiciliaire, actes de procédure rarissimes en matière d'application de la loi de 1881. Histoire de débusquer les vilaines pensées de Cassandre Fristot en trouvant par exemple dans sa bibliothèque "le Protocole des sages de Sion". Ce qui, permettrait de réinjecter dans le texte de la pancarte une "provocation à la haine raciale" qui ne semble pas s'y trouver. »
« Comprenons-nous bien, il ne s'agit pas de prendre la défense particulière de l'auteur, qu'elle se débrouille. Mais de déplorer cette tendance à l'utilisation directement politique, d'une "police des arrière-pensées", qui n'a rien à faire dans les processus judiciaires. Le refus de l'arbitraire n'est pas à géométrie variable. »
« Et à l'appui de cette ingérence, il nous ressert l'ineptie habituelle selon laquelle l'antisémitisme ne serait pas une opinion mais par nature un délit. Eh bien si, l'antisémitisme est une opinion que l'on peut avoir dans sa tête. Et en application de l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme, la liberté d'opinion est absolue. C'est son expression publique ou privée qui peut constituer, dans les conditions prévues par la Loi, une infraction. […] S'agissant d'une liberté publique fondamentale, son contrôle est minutieusement organisé et celui du juge porte exclusivement sur le contenu du message incriminé. Et l'analyse son caractère insultant, haineux et discriminant se fait moins du point de vue de l'émetteur que de celui des récepteurs. Alors, si on ne peut avoir de doute sur les opinions antisémites de Cassandre Fristot, il n'est pas sûr que le texte de sa pancarte, qui ne vise aucune nation, race ou religion précise, se contentant d'aligner des noms dont certains ne sont pas juifs, encoure les foudres des articles 23 et 24 de la loi de 1881 qui sanctionnent la provocation à la haine. Pas plus que celles des articles 23,29 et 32 relatifs à la diffamation. »
« Il semble que le parquet, conscient de cette difficulté, ait décidé de se lancer dans la chasse aux arrière-pensées en utilisant une garde à vue prolongée et une perquisition domiciliaire, actes de procédure rarissimes en matière d'application de la loi de 1881. Histoire de débusquer les vilaines pensées de Cassandre Fristot en trouvant par exemple dans sa bibliothèque "le Protocole des sages de Sion". Ce qui, permettrait de réinjecter dans le texte de la pancarte une "provocation à la haine raciale" qui ne semble pas s'y trouver. »
« Comprenons-nous bien, il ne s'agit pas de prendre la défense particulière de l'auteur, qu'elle se débrouille. Mais de déplorer cette tendance à l'utilisation directement politique, d'une "police des arrière-pensées", qui n'a rien à faire dans les processus judiciaires. Le refus de l'arbitraire n'est pas à géométrie variable. »
La délinquance et les incivilités se sont-elles banalisées au point que les journalistes s'étonnent désormais qu'elle soit parfois combattue? Dans un quartier de Nice, des livreurs s'agglutinent dans l'attente d'être convoqués pour une course, et cela suscite visiblement des nuisances. Information rapportée par Capital : « La ville de Nice assure, pourtant, que les contrôles de police ont été renforcés dans cette zone. Des verbalisations ont même eu lieu. » Comme si c'était exceptionnel de verbaliser en cas d'infraction ? La suite est encore plus édifiante : « En juin dernier, un arrêté anti-regroupement avait également été signé par municipalité qui a interdit les troubles sur la voie publique. » Parce qu'en l'absence d'un tel arrêté, les troubles sur la voie publique étaient donc autorisés ? Tout s'explique !