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« Il fallait y penser : "Le vaccin aujourd'hui, il est celui qui nous permet de faire vivre la devise républicaine" (double sujet obligatoire en langage moderne républicain comme le "celles et ceux", désormais incontournable). Il fallait y penser. Oserai-je dire, il fallait oser. On débat actuellement sur les éventuels effets secondaires du vaccin, mais on ne nous avait encore rien dit sur ses bienfaits secondaires. »
« Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), vient de le faire sur RTL. […] Content de sa trouvaille, Martin Hirsch use de pédagogie, comme il convient de le faire dans un pays habité par de grands enfants. Liberté ? "Liberté d'aller et venir plutôt que de se confiner." À condition d'avoir son laissez-passer. Égalité ? "Le virus déteste l'égalité", affirme Martin Hirsch. On sait, depuis plus d'un an et demi, que ce virus est "beaucoup plus intelligent qu'on ne le pense" – dixit le professeur Delfraissy. "Diabolique", même, avait-il lâché, goupillon et seau d'eau bénite à la main. Le voici donc antisocial. "Il va chercher les pauvres, les gens fragiles. Le vaccin en France est disponible pour tous, on est égaux devant le vaccin." Doit-on en déduire que les riches ne sont pas touchés par le Covid ? En revanche, le directeur général de l'AP-HP se garde bien de dire qu'à compter de fin septembre, nous ne serons plus égaux devant les tests, puisqu'ils ne seront plus remboursé par la Sécurité sociale. »
« Quant à la fraternité, c'est évident, "car le vaccin permet en se vaccinant soi-même de protéger tous les autres". On pourrait évoquer comment l'on a fait "vivre la devise républicaine", notamment la fraternité, lorsqu'il s'est agi d'appliquer des protocoles d'une parfaite inhumanité face à la mort de malades prétendument atteints du Covid. On se souvient, notamment, du combat de ce fils de chirurgien carpentrassien racontant comment son père est mort seul, pour ne pas dire plus, dans une clinique d'Aix-en-Provence. Ou encore du récit de cette mère d'une gamine de 16 ans, morte dans un hôpital parisien, au plus fort de la pandémie. Ces parents n'avaient pu récupérer que sa chaîne de baptême et la jeune fille avait été déposée dans le cercueil, "ni maquillée, ni habillée", raconta sa sœur. La fraternité, c'est bien, c'est joli sur les frontons de mairie. L'humanité, c'est pas mal aussi. »
« Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), vient de le faire sur RTL. […] Content de sa trouvaille, Martin Hirsch use de pédagogie, comme il convient de le faire dans un pays habité par de grands enfants. Liberté ? "Liberté d'aller et venir plutôt que de se confiner." À condition d'avoir son laissez-passer. Égalité ? "Le virus déteste l'égalité", affirme Martin Hirsch. On sait, depuis plus d'un an et demi, que ce virus est "beaucoup plus intelligent qu'on ne le pense" – dixit le professeur Delfraissy. "Diabolique", même, avait-il lâché, goupillon et seau d'eau bénite à la main. Le voici donc antisocial. "Il va chercher les pauvres, les gens fragiles. Le vaccin en France est disponible pour tous, on est égaux devant le vaccin." Doit-on en déduire que les riches ne sont pas touchés par le Covid ? En revanche, le directeur général de l'AP-HP se garde bien de dire qu'à compter de fin septembre, nous ne serons plus égaux devant les tests, puisqu'ils ne seront plus remboursé par la Sécurité sociale. »
« Quant à la fraternité, c'est évident, "car le vaccin permet en se vaccinant soi-même de protéger tous les autres". On pourrait évoquer comment l'on a fait "vivre la devise républicaine", notamment la fraternité, lorsqu'il s'est agi d'appliquer des protocoles d'une parfaite inhumanité face à la mort de malades prétendument atteints du Covid. On se souvient, notamment, du combat de ce fils de chirurgien carpentrassien racontant comment son père est mort seul, pour ne pas dire plus, dans une clinique d'Aix-en-Provence. Ou encore du récit de cette mère d'une gamine de 16 ans, morte dans un hôpital parisien, au plus fort de la pandémie. Ces parents n'avaient pu récupérer que sa chaîne de baptême et la jeune fille avait été déposée dans le cercueil, "ni maquillée, ni habillée", raconta sa sœur. La fraternité, c'est bien, c'est joli sur les frontons de mairie. L'humanité, c'est pas mal aussi. »
« Au cours de la dernière décennie, la majorité de la population française (84 % en 2020) s'est équipée en smartphone muni d'un appareil photo et capable de lire des code-barres en 2D, tels que des codes QR. En parallèle, l'administration s'est largement appropriée les outils que sont le code-barre en 2D et la cryptographie afin de sécuriser les documents qu'elle délivre : avis d'imposition, carte d'identité électronique… Le code en 2D rend quasi-nul le coût et la vitesse d'écriture et de lecture d'informations sur un support papier ou numérique, et la cryptographie permet d'assurer l'intégrité et l'authenticité de ces informations (garantir qu'elles n'ont pas été modifiées et qu'elles ont été produites par l'autorité habilitée).
« Si ces évolutions ne sont pas particulièrement impressionnantes en elles-même, leur concomitance rend aujourd'hui possible des choses impensables il y a encore quelques années. Elle permet notamment de confier à des dizaines de milliers de personnes non ormées et non payées par l'État (mais simplement munies d'un smartphone) la mission de contrôler l'ensemble de la population à l'entrée d'innombrables lieux publics, et ce, à un coût extrêmement faible pour l'État puisque l'essentiel de l'infrastructure (les téléphones) a déjà été financée de manière privée par les personnes chargées du contrôle. »
« Désormais, et soudainement, l'État a les moyens matériels pour réguler l'espace public dans des proportions presque totales. »
« La crise sanitaire a très certainement facilité ces évolutions, mais son rôle ne doit pas être exagéré. Cet emballement dramatique des pouvoirs de l'État s'inscrit dans un mouvement d'ensemble déjà à l'œuvre depuis plusieurs années, qui n'a pas attendu le coronavirus, et contre lequel nous luttons sous le nom de "Technopolice". Il s'agit du déploiement de nouvelles technologies visant à transformer les villes en "safe cities" capables de réguler l'ensemble de l'espace public. »
« L'adoption massive du passe sanitaire aurait pour effet d'habituer la population à se soumettre à ce contrôle de masse, ce qui s'inscrit dans la bataille culturelle plus large déjà initiée par le gouvernement, notamment autours des caméras. Cette accoutumance permettrait à l'État de poursuivre plus facilement sa conquête totale de l'espace public telle qu'il l'a déjà entamée avec la Technopolice. […] Si, aujourd'hui, ces injonctions ne sont que d'ordre sanitaire, il faut encore une fois redouter que ce genre d'outil, une fois banalisé, soit mis au service d'injonctions dépassant largement ce cadre. »
À noter, en fin, ce « rappel stratégique » formulé par la Quadrature du Net, qui tranche avec le reste. De son point de vue, « si le gouvernement français se permet d'imposer de tels outils de détection et d'exclusion des personnes qu'il juge indésirables, c'est notamment car il peut reprendre à son compte, et redynamiser à son tour, les obsessions que l'extrême droite est parvenue à banaliser dans le débat public ces dernières années afin de traquer, de contrôler et d'exclure une certaine partie de la population » – allusion à la distinction établie entre citoyens et étrangers, qui n'est pourtant aps propre à l' »extrême droite » ! Et d'affirmer que « la lutte contre les risques autoritaires du passe sanitaire serait vaine si elle ne s'accompagnait pas d'une lutte contre les idées d'extrême droite qui en ont été les prémices » ; selon la quadrature du Net, « la lutte contre le passe sanitaire ne doit pas se faire avec, mais contre l'extrême droite et ses obsessions, qu'elles soient dans la rue ou au gouvernement ».
« Si ces évolutions ne sont pas particulièrement impressionnantes en elles-même, leur concomitance rend aujourd'hui possible des choses impensables il y a encore quelques années. Elle permet notamment de confier à des dizaines de milliers de personnes non ormées et non payées par l'État (mais simplement munies d'un smartphone) la mission de contrôler l'ensemble de la population à l'entrée d'innombrables lieux publics, et ce, à un coût extrêmement faible pour l'État puisque l'essentiel de l'infrastructure (les téléphones) a déjà été financée de manière privée par les personnes chargées du contrôle. »
« Désormais, et soudainement, l'État a les moyens matériels pour réguler l'espace public dans des proportions presque totales. »
« La crise sanitaire a très certainement facilité ces évolutions, mais son rôle ne doit pas être exagéré. Cet emballement dramatique des pouvoirs de l'État s'inscrit dans un mouvement d'ensemble déjà à l'œuvre depuis plusieurs années, qui n'a pas attendu le coronavirus, et contre lequel nous luttons sous le nom de "Technopolice". Il s'agit du déploiement de nouvelles technologies visant à transformer les villes en "safe cities" capables de réguler l'ensemble de l'espace public. »
« L'adoption massive du passe sanitaire aurait pour effet d'habituer la population à se soumettre à ce contrôle de masse, ce qui s'inscrit dans la bataille culturelle plus large déjà initiée par le gouvernement, notamment autours des caméras. Cette accoutumance permettrait à l'État de poursuivre plus facilement sa conquête totale de l'espace public telle qu'il l'a déjà entamée avec la Technopolice. […] Si, aujourd'hui, ces injonctions ne sont que d'ordre sanitaire, il faut encore une fois redouter que ce genre d'outil, une fois banalisé, soit mis au service d'injonctions dépassant largement ce cadre. »
À noter, en fin, ce « rappel stratégique » formulé par la Quadrature du Net, qui tranche avec le reste. De son point de vue, « si le gouvernement français se permet d'imposer de tels outils de détection et d'exclusion des personnes qu'il juge indésirables, c'est notamment car il peut reprendre à son compte, et redynamiser à son tour, les obsessions que l'extrême droite est parvenue à banaliser dans le débat public ces dernières années afin de traquer, de contrôler et d'exclure une certaine partie de la population » – allusion à la distinction établie entre citoyens et étrangers, qui n'est pourtant aps propre à l' »extrême droite » ! Et d'affirmer que « la lutte contre les risques autoritaires du passe sanitaire serait vaine si elle ne s'accompagnait pas d'une lutte contre les idées d'extrême droite qui en ont été les prémices » ; selon la quadrature du Net, « la lutte contre le passe sanitaire ne doit pas se faire avec, mais contre l'extrême droite et ses obsessions, qu'elles soient dans la rue ou au gouvernement ».
« Le site de vente en ligne d'ameublement (canapés, bureau, literie…) vient d'annoncer qu'il ne vendra plus de produits qui ne sont pas fabriqués en Europe. »
« Pour les produits dont il n'existe plus de fabrication en Europe, Camif a cessé de les vendre, à l'exemple des fours micro-onde. En fait, deux secteurs ont été "particulièrement impactés" par cette relocalisation de l'approvisionnement, le jardin (mobilier et luminaires extérieurs, parasols…) et l'électroménager (réfrigérateurs, aspirateurs robots…), précise l'entreprise. »
« Résultat de cette stratégie […], aujourd'hui, 78 % de l'offre du site est française, et le reste vient en majorité de pays limitrophes. […] Le marché du meuble est en plein boum en France depuis la pandémie. […] Le site veut en profiter. D'ici à cinq ans, son objectif est de doubler son chiffre d'affaires (50 millions d'euros en 2020, en hausse de 44 % sur un an), avec 80 % de produits fabriqués en France, le reste (20 %) uniquement en Europe. »
« Pour les produits dont il n'existe plus de fabrication en Europe, Camif a cessé de les vendre, à l'exemple des fours micro-onde. En fait, deux secteurs ont été "particulièrement impactés" par cette relocalisation de l'approvisionnement, le jardin (mobilier et luminaires extérieurs, parasols…) et l'électroménager (réfrigérateurs, aspirateurs robots…), précise l'entreprise. »
« Résultat de cette stratégie […], aujourd'hui, 78 % de l'offre du site est française, et le reste vient en majorité de pays limitrophes. […] Le marché du meuble est en plein boum en France depuis la pandémie. […] Le site veut en profiter. D'ici à cinq ans, son objectif est de doubler son chiffre d'affaires (50 millions d'euros en 2020, en hausse de 44 % sur un an), avec 80 % de produits fabriqués en France, le reste (20 %) uniquement en Europe. »
Un vocabulaire arbitrairement décrété univoque. Un procureur qui caractérise publiquement son usage sans attendre le verdict du tribunal (voir son tweet). Une perquisition à la recherche du moindre élément susceptible de nourrir une instruction à charge. Mais tout va très bien, n'est-ce pas ?
« Dans l'Oise, à Compiègne, un homme a été interpellé ce samedi à l'issue de la manifestation anti-passe sanitaire. Le parquet a annoncé dimanche qu'il portait un "bob et un T-shirt marqués d'un 'Qui ?' avec deux cornes de diable", confirmant une information du Courrier Picard. »
« L'homme, "de moins de trente ans", comparaîtra le 26 octobre pour "provocation publique à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée", a précisé la procureure, Marie-Céline Lawrysz. »
« Il a affirmé en garde à vue "que la référence à la signification du 'Qui ?' sur les réseaux sociaux lui avait échappée", a-t-elle ajouté. Son domicile a été perquisitionné sans qu'aucun élément à charge ne soit retrouvé. La procureure a rendu compte de ces poursuites dans un tweet, rappelant que le mis en cause encourt une peine d'un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. »
« Dans l'Oise, à Compiègne, un homme a été interpellé ce samedi à l'issue de la manifestation anti-passe sanitaire. Le parquet a annoncé dimanche qu'il portait un "bob et un T-shirt marqués d'un 'Qui ?' avec deux cornes de diable", confirmant une information du Courrier Picard. »
« L'homme, "de moins de trente ans", comparaîtra le 26 octobre pour "provocation publique à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée", a précisé la procureure, Marie-Céline Lawrysz. »
« Il a affirmé en garde à vue "que la référence à la signification du 'Qui ?' sur les réseaux sociaux lui avait échappée", a-t-elle ajouté. Son domicile a été perquisitionné sans qu'aucun élément à charge ne soit retrouvé. La procureure a rendu compte de ces poursuites dans un tweet, rappelant que le mis en cause encourt une peine d'un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. »
Ingrid Riocreux :
« Quel homme politique n'a pas été, à un moment ou un autre durant sa carrière, maquillé d'une petite moustache ? Ce procédé relève de la caricature la plus banale, de l'outrance habituelle qui accompagne, dans les manifestations, la rhétorique contestataire. Et personne ne s'en offusque jamais. Il faut croire que les détracteurs du laissez-passer sanitaire ont droit à un traitement particulier. […] Et ce traitement particulier va jusqu'à les accuser de cela-même qu'ils dénoncent, subversion révoltante qui repose sur le procédé le plus grossier : s'il y a une croix gammée sur votre pancarte, c'est que vous êtes un nazi. Et tant pis si votre message, c'est "Macron= croix gammée". »
« Je n'ai pas de difficulté à envisager que certains puissent voir la main des sages de Sion derrière la politique vaccinale du gouvernement, à partir du moment où ils se font fort de la repérer partout. Mais, comme l'a fort bien noté Véronique Lévy, la sœur de BHL, s'il s'agit de dénoncer les juifs, que font sur cette pancarte les noms d'Emmanuel Macron, Klaus Schwab et Olivier Véran? En tout cas, la dimension antisémite de la pancarte n'est pas aussi évidente qu'on veut nous le faire penser. »
« Nos journalistes le répètent : "les dérapages antisémites sont ultra-minoritaires dans les manifestations anti-pass". Le problème, c'est qu'ils ne sont pas minoritaires dans le temps d'antenne qu'on leur accorde… Or, le résultat est là: interrogée samedi dernier, une mère de famille présente dans un cortège commençait sa réponse par ces mots : "nous ne sommes pas nazis, contrairement à ce que certains pensent". Quand vous vous croyez obligé de formuler ce genre de précautions, c'est que vos accusateurs ont gagné, que le discrédit a porté et qu'au fond de vous, un soupçon de honte et de mauvaise conscience vous fait craindre d'exprimer votre pensée et vous conduira bientôt, docilement, au silence. »
« Quel homme politique n'a pas été, à un moment ou un autre durant sa carrière, maquillé d'une petite moustache ? Ce procédé relève de la caricature la plus banale, de l'outrance habituelle qui accompagne, dans les manifestations, la rhétorique contestataire. Et personne ne s'en offusque jamais. Il faut croire que les détracteurs du laissez-passer sanitaire ont droit à un traitement particulier. […] Et ce traitement particulier va jusqu'à les accuser de cela-même qu'ils dénoncent, subversion révoltante qui repose sur le procédé le plus grossier : s'il y a une croix gammée sur votre pancarte, c'est que vous êtes un nazi. Et tant pis si votre message, c'est "Macron= croix gammée". »
« Je n'ai pas de difficulté à envisager que certains puissent voir la main des sages de Sion derrière la politique vaccinale du gouvernement, à partir du moment où ils se font fort de la repérer partout. Mais, comme l'a fort bien noté Véronique Lévy, la sœur de BHL, s'il s'agit de dénoncer les juifs, que font sur cette pancarte les noms d'Emmanuel Macron, Klaus Schwab et Olivier Véran? En tout cas, la dimension antisémite de la pancarte n'est pas aussi évidente qu'on veut nous le faire penser. »
« Nos journalistes le répètent : "les dérapages antisémites sont ultra-minoritaires dans les manifestations anti-pass". Le problème, c'est qu'ils ne sont pas minoritaires dans le temps d'antenne qu'on leur accorde… Or, le résultat est là: interrogée samedi dernier, une mère de famille présente dans un cortège commençait sa réponse par ces mots : "nous ne sommes pas nazis, contrairement à ce que certains pensent". Quand vous vous croyez obligé de formuler ce genre de précautions, c'est que vos accusateurs ont gagné, que le discrédit a porté et qu'au fond de vous, un soupçon de honte et de mauvaise conscience vous fait craindre d'exprimer votre pensée et vous conduira bientôt, docilement, au silence. »
« Une illustratrice, consultée par le magazine, s'estimant peu compétente à la détection de ses propres incartades, s'en remet aux ciseaux des saints coupeurs de mots en quatre. "Des personnes merveilleuses dont c'est le métier", affirme-t-elle. »
« "Mais où trouver ces tailleurs de costumes littéraires ?" se demandent les écrivains en mal d'alignement sur la bienséance du moment. Pas de panique. En un clic, le site Planète Diversité délivre les coordonnées de ces soldats correcteurs. Ceux-ci classés par sensibilités dans lesquelles ils excellent. L'un est spécialisé dans l'atteinte aux dépressifs (authentique !), troubles anxieux, polyamour, anarchie relationnelle et transidentité, alors qu'un autre traque plus spécialement la grossophobie, lesbophobie, misogynie, etc. Aucun diplôme ni formation requise, précise L'Express. Qui l'eût cru ? »
« "Mais où trouver ces tailleurs de costumes littéraires ?" se demandent les écrivains en mal d'alignement sur la bienséance du moment. Pas de panique. En un clic, le site Planète Diversité délivre les coordonnées de ces soldats correcteurs. Ceux-ci classés par sensibilités dans lesquelles ils excellent. L'un est spécialisé dans l'atteinte aux dépressifs (authentique !), troubles anxieux, polyamour, anarchie relationnelle et transidentité, alors qu'un autre traque plus spécialement la grossophobie, lesbophobie, misogynie, etc. Aucun diplôme ni formation requise, précise L'Express. Qui l'eût cru ? »
« Le gouvernement écossais a frappé fort dans sa promotion de l'idéologie du genre avec la publication de nouvelles recommandations éducatives. Le Daily Mail nous informe que les enfants âgés de seulement quatre ans pourront décider, seuls et sans l'accord de leurs parents, de changer de genre, de prénom, de pronom, de tenue vestimentaire. Il ne sera pas nécessaire de modifier les registres officiels de l'école, cette "transition" restant informelle. Leur choix devrait ne pas être questionné ou discuté par les enseignants. »
« En outre, les écoles sont incitées à faire étudier des livres où des personnes transgenres sont présentes, à laisser les enfants choisir dans quels vestiaires ou toilettes ils iront et à choisir un uniforme neutre en matière de genre. »
« Bien sûr, il n'est pas question, ici, de prétendre que la dysphorie de genre n'existe pas. […] Écouter la parole de l'enfant est bien sûr essentiel, mais la sacraliser relève du délire, de l'abdication en rase campagne, du refus de toute ambition éducative. Et, in fine, de la maltraitance. Ne pas dire à un petit garçon "Non, tu n'es pas une fille, tu as un zizi et les filles n'en ont pas, alors ne va pas dans les toilettes des filles", c'est lui refuser d'accéder à la perception du réel, c'est le conforter dans l'illusion d'un monde où le désir serait souverain, où toute vérité serait changeante, fluctuante, relative. [...] Le réveil sera brutal. »
« En outre, les écoles sont incitées à faire étudier des livres où des personnes transgenres sont présentes, à laisser les enfants choisir dans quels vestiaires ou toilettes ils iront et à choisir un uniforme neutre en matière de genre. »
« Bien sûr, il n'est pas question, ici, de prétendre que la dysphorie de genre n'existe pas. […] Écouter la parole de l'enfant est bien sûr essentiel, mais la sacraliser relève du délire, de l'abdication en rase campagne, du refus de toute ambition éducative. Et, in fine, de la maltraitance. Ne pas dire à un petit garçon "Non, tu n'es pas une fille, tu as un zizi et les filles n'en ont pas, alors ne va pas dans les toilettes des filles", c'est lui refuser d'accéder à la perception du réel, c'est le conforter dans l'illusion d'un monde où le désir serait souverain, où toute vérité serait changeante, fluctuante, relative. [...] Le réveil sera brutal. »
« Ce jeudi, la Commission européenne a […] rappelé que l'administration d'une dose de rappel n'avait pour l'heure pas fait l'objet d'une recommandation de l'Agence européenne du médicament (EMA). "Les doses de rappel ne figurent pas à l'heure actuelle dans les autorisations de mise sur le marché des vaccins contre le Covid-19 et n'ont pas encore fait l'objet d'une évaluation scientifique par l'EMA faute de données suffisantes", note la Commission européenne dans un communiqué adressé à Reuters. "La responsabilité d'inclure les rappels dans les campagnes vaccinales nationales relève donc des États membres", a-t-elle précisé. » Notamment en cas de litige avec les laboratoires. »
« En France, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que la campagne de rappel vaccinal serait lancée le 13 septembre prochain dans les Ephad . La Haute Autorité de Santé (HAS), qui a préconisé mardi de cibler les 65 ans et plus pour cette campagne de rappel vaccinal, a précisé que son avis était "conditionné à la validation de ce rappel par l'agence européenne du médicament". […] L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déconseillé à plusieurs reprises ces derniers mois de telles campagnes de rappel , jugeant prioritaire l'amélioration de la couverture vaccinale dans les pays en développement. »
« En France, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que la campagne de rappel vaccinal serait lancée le 13 septembre prochain dans les Ephad . La Haute Autorité de Santé (HAS), qui a préconisé mardi de cibler les 65 ans et plus pour cette campagne de rappel vaccinal, a précisé que son avis était "conditionné à la validation de ce rappel par l'agence européenne du médicament". […] L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déconseillé à plusieurs reprises ces derniers mois de telles campagnes de rappel , jugeant prioritaire l'amélioration de la couverture vaccinale dans les pays en développement. »
« La plupart du temps, quand une entreprise annonce qu'elle va supprimer des postes pour faire face à une importante baisse d'activité ou de chiffre d'affaires, la première réaction des salariés est de se mettre en grève. Pas à l'usine Ferropem de Clavaux, en activité depuis plus d'un siècle dans la vallée iséroise de la Romanche. Au contraire : les 129 ouvriers menacés ont décidé de travailler deux fois plus, pour prouver à leur direction que le site peut être compétitif. »
« Le 30 mars dernier, le groupe Ferroglobe a annoncé la fermeture de cette usine qui produit du silicium, notamment utilisé dans les appareils électroniques. Le cours de ce produit, pourtant très demandé, a fortement chuté ces derniers mois. Et la concurrence étrangère est rude. […] Enfin, la hausse prochaine des tarifs de l'énergie pour les gros consommateurs pénaliserait l'usine, la transformation du silicium nécessitant d'importantes ressources. »
« Les salariés et leurs représentants syndicaux sont cependant convaincus qu'il est possible de redresser la barre. […] Depuis quelques semaines, les salariés travaillent donc deux fois plus qu'avant… et les marges se sont nettement améliorées. Pour Mourad Moussaoui, délégué central Force ouvrière, cette "antigrève" a permis de prouver que la direction se trompait : "Il a fallu agir avec intelligence et bon sens pour prendre tout le monde à contrepied. Notre principal client a été surpris. Notre groupe a été surpris. Les politiques aussi. 95% des plans sociaux vont à terme. Je veux croire qu'on fera partie des 5% qui sont finalement abandonnés." »
« Le 30 mars dernier, le groupe Ferroglobe a annoncé la fermeture de cette usine qui produit du silicium, notamment utilisé dans les appareils électroniques. Le cours de ce produit, pourtant très demandé, a fortement chuté ces derniers mois. Et la concurrence étrangère est rude. […] Enfin, la hausse prochaine des tarifs de l'énergie pour les gros consommateurs pénaliserait l'usine, la transformation du silicium nécessitant d'importantes ressources. »
« Les salariés et leurs représentants syndicaux sont cependant convaincus qu'il est possible de redresser la barre. […] Depuis quelques semaines, les salariés travaillent donc deux fois plus qu'avant… et les marges se sont nettement améliorées. Pour Mourad Moussaoui, délégué central Force ouvrière, cette "antigrève" a permis de prouver que la direction se trompait : "Il a fallu agir avec intelligence et bon sens pour prendre tout le monde à contrepied. Notre principal client a été surpris. Notre groupe a été surpris. Les politiques aussi. 95% des plans sociaux vont à terme. Je veux croire qu'on fera partie des 5% qui sont finalement abandonnés." »
« Mme Hassan s'exprimait dimanche lors d'une cérémonie au palais présidentiel, où elle recevait l'équipe nationale masculine des moins de vingt-trois ans victorieuse de la coupe de la Cecafa, compétition réunissant des sélections nationales d'Afrique de l'Est et Centrale. À cette occasion, elle a plaidé pour un meilleur financement du sport féminin... mais aussi déclenché l'indignation en affirmant que beaucoup de footballeuses ne pourraient jamais se marier. »
« "Celles qui ont la poitrine plate, vous pourriez penser que ce sont des hommes et non des femmes", a-t-elle déclaré. […] "Si vous voulez vous marier, vous voulez quelqu'un qui soit attirant, une femme qui a les qualités que vous voulez", a-t-elle affirmé, en ajoutant que chez les footballeuses, "ces qualités ont disparu". "Aujourd'hui, elles nous rendent fières en tant que nation quand elles ramènent des trophées au pays, mais si vous regardez leur avenir, lorsque leurs jambes sont fatiguées de jouer, lorsqu'elles n'ont pas la santé pour jouer, quelle vie auront-elles ?", a-t-elle également souligné. "Je sais que certaines ont été mariées, mais beaucoup d'entre elles n'ont pas de mariage. La vie de mariage est un rêve pour elles. Même si l'un d'entre vous ici les ramène à la maison en tant qu'épouse, votre mère demandera s'il s'agit d'une femme ou d'un autre homme", a lancé Mme Hassan. »
« Devenue présidente de la Tanzanie en mars, après la mort de John Magafuli, Samia Suluhu Hassan, 61 ans, est la seule femme cheffe d'État en activité en Afrique, avec la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde mais dont le rôle est principalement protocolaire. »
« "Celles qui ont la poitrine plate, vous pourriez penser que ce sont des hommes et non des femmes", a-t-elle déclaré. […] "Si vous voulez vous marier, vous voulez quelqu'un qui soit attirant, une femme qui a les qualités que vous voulez", a-t-elle affirmé, en ajoutant que chez les footballeuses, "ces qualités ont disparu". "Aujourd'hui, elles nous rendent fières en tant que nation quand elles ramènent des trophées au pays, mais si vous regardez leur avenir, lorsque leurs jambes sont fatiguées de jouer, lorsqu'elles n'ont pas la santé pour jouer, quelle vie auront-elles ?", a-t-elle également souligné. "Je sais que certaines ont été mariées, mais beaucoup d'entre elles n'ont pas de mariage. La vie de mariage est un rêve pour elles. Même si l'un d'entre vous ici les ramène à la maison en tant qu'épouse, votre mère demandera s'il s'agit d'une femme ou d'un autre homme", a lancé Mme Hassan. »
« Devenue présidente de la Tanzanie en mars, après la mort de John Magafuli, Samia Suluhu Hassan, 61 ans, est la seule femme cheffe d'État en activité en Afrique, avec la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde mais dont le rôle est principalement protocolaire. »
« Dans cette commune du Val-de-Marne de 55 000 habitants, les vols – souvent à l'arraché –, ont explosé depuis la mi-juillet. Colliers, téléphones, sacs, vélos.... tout est bon à prendre pour les voleurs, à l'affût de la moindre opportunité. »
« Les auteurs sont principalement des mineurs originaires du Maghreb, sans domicile et livrés à eux-mêmes. Très organisés, ils agissent généralement seuls ou à plusieurs aux abords des gares. […] Les individus interpellés connaissent par ailleurs parfaitement les rouages de l'administration. "Notre travail est compliqué car ils ne donnent pas leur âge, leur adresse et n'ont pas de papiers sur eux. Tous se disent mineurs", explique la commissaire. Grâce aux empreintes, qui permettent de déterminer l'âge et de faire des recoupements, les policiers savent que certains individus ont déjà été interpellés sous d'autres identités. […] Encore faut-il que les mis en cause, souvent très virulents, acceptent les prises d'empreinte. "Certains refusent tout, insultent et menacent les fonctionnaires pendant leur garde à vue", enchaîne la commissaire. Les crachats sont également monnaie courante. »
« Les individus interpellés sont-ils condamnés ? "Certains qui se disaient mineurs ont pu être déférés en tant que majeurs. Des peines de prison avec mandat de dépôt ont alors été prononcées", assure Sylke Wyndaele. Et qu'en est-il des mineurs, présentés au juge des enfants ? Contacté, le parquet de Créteil n'a pour l'heure pas répondu à nos sollicitations. »
« Les auteurs sont principalement des mineurs originaires du Maghreb, sans domicile et livrés à eux-mêmes. Très organisés, ils agissent généralement seuls ou à plusieurs aux abords des gares. […] Les individus interpellés connaissent par ailleurs parfaitement les rouages de l'administration. "Notre travail est compliqué car ils ne donnent pas leur âge, leur adresse et n'ont pas de papiers sur eux. Tous se disent mineurs", explique la commissaire. Grâce aux empreintes, qui permettent de déterminer l'âge et de faire des recoupements, les policiers savent que certains individus ont déjà été interpellés sous d'autres identités. […] Encore faut-il que les mis en cause, souvent très virulents, acceptent les prises d'empreinte. "Certains refusent tout, insultent et menacent les fonctionnaires pendant leur garde à vue", enchaîne la commissaire. Les crachats sont également monnaie courante. »
« Les individus interpellés sont-ils condamnés ? "Certains qui se disaient mineurs ont pu être déférés en tant que majeurs. Des peines de prison avec mandat de dépôt ont alors été prononcées", assure Sylke Wyndaele. Et qu'en est-il des mineurs, présentés au juge des enfants ? Contacté, le parquet de Créteil n'a pour l'heure pas répondu à nos sollicitations. »
« Le moteur rotatif à l'hydrogène est pressenti pour être exploité dans de futures versions hybrides, rechargeables ou non, de la MX-30. »
« Adopter l'hydrogène dans un moteur rotatif a vraiment du sens, à condition que le bloc présente une étanchéité parfaite entre les pièces en mouvement. Mazda souligne être parvenu à ce niveau. Grâce à l'absence de points chauds par rapport à un moteur thermique classique, et à la séparation des chambres d'admission et de combustion, la technologie gomme les risques de combustions parasites. En outre, avec un régime de fonctionnement constant et bien étudié, le rendement du bloc rotatif, dont les dimensions seraient réduites de façon importante par rapport à un équivalent essence ou diesel, sera optimisé. »
« En contrepartie de ses divers atouts, la solution émise par Mazda présenterait un inconvénient majeur : le coût. C'est pourquoi l'on s'attend à ce que les MX-30 hybrides à moteur rotatif gavé à l'hydrogène fassent l'objet d'une production en série limitée ou ne soient livrables qu'en finition haut de gamme. »
« Adopter l'hydrogène dans un moteur rotatif a vraiment du sens, à condition que le bloc présente une étanchéité parfaite entre les pièces en mouvement. Mazda souligne être parvenu à ce niveau. Grâce à l'absence de points chauds par rapport à un moteur thermique classique, et à la séparation des chambres d'admission et de combustion, la technologie gomme les risques de combustions parasites. En outre, avec un régime de fonctionnement constant et bien étudié, le rendement du bloc rotatif, dont les dimensions seraient réduites de façon importante par rapport à un équivalent essence ou diesel, sera optimisé. »
« En contrepartie de ses divers atouts, la solution émise par Mazda présenterait un inconvénient majeur : le coût. C'est pourquoi l'on s'attend à ce que les MX-30 hybrides à moteur rotatif gavé à l'hydrogène fassent l'objet d'une production en série limitée ou ne soient livrables qu'en finition haut de gamme. »
« À Bruxelles, les Journées du Patrimoine ont été rebaptisées au profit d'une appellation plus inclusive et moins sexiste : Heritage Days. Et tant pis si c'est de l'anglais ! Alors, trêve de nostalgie, ironise notre chroniqueuse d'outre-Quiévrain, Nadia Geerts. Tournons résolument le dos à tous ces vieux trucs poussiéreux qui font notre histoire et que l'on appelle... "le patrimoine".
Antoine Boulay sur France Info le 10 août 2021 :
« Je trouve que les propos et les récupérations politiques de tous bords sont indécents parce qu'on oublie quelqu'un. On oublie Olivier Maire. Olivier Maire, qui était le supérieur des Montfortains, et qui a fait le choix, contre la justice pénale, la justice administrative, que sais-je, d'accueillir ce réfugié qui était déséquilibré psychiatrique. Comment nous, nous pouvons juger mieux que la victime, mieux que celui qui a décidé d'accueillir cet homme sous son toit, "on aurait dû l'expulser", "on aurait dû l'enfermer", "on aurait dû"… que sais-je ? Si on veut respecter l'âme catholique, l'âme chrétienne, respectons la décision du supérieur des Montfortains, assassiné, certes, mais qui avait fait le choix d'héberger cet homme dans son parcours d'épouvante certainement, réfugié du Rwanda. […] Si on veut penser à ces valeurs chrétiennes indépendamment de la laïcité mais qui animent avec d'autres notre pays, prenons en compte ce fait : le prêtre savait ce qu'avait fait cet homme à la cathédrale ; il savait qu'il était déséquilibré psychiatrique ; il avait fait le choix de l'accueillir sous son toit. Cela doit être pris en compte dans l'analyse des paroles détestables qu'on entend à ce sujet. »
« Je trouve que les propos et les récupérations politiques de tous bords sont indécents parce qu'on oublie quelqu'un. On oublie Olivier Maire. Olivier Maire, qui était le supérieur des Montfortains, et qui a fait le choix, contre la justice pénale, la justice administrative, que sais-je, d'accueillir ce réfugié qui était déséquilibré psychiatrique. Comment nous, nous pouvons juger mieux que la victime, mieux que celui qui a décidé d'accueillir cet homme sous son toit, "on aurait dû l'expulser", "on aurait dû l'enfermer", "on aurait dû"… que sais-je ? Si on veut respecter l'âme catholique, l'âme chrétienne, respectons la décision du supérieur des Montfortains, assassiné, certes, mais qui avait fait le choix d'héberger cet homme dans son parcours d'épouvante certainement, réfugié du Rwanda. […] Si on veut penser à ces valeurs chrétiennes indépendamment de la laïcité mais qui animent avec d'autres notre pays, prenons en compte ce fait : le prêtre savait ce qu'avait fait cet homme à la cathédrale ; il savait qu'il était déséquilibré psychiatrique ; il avait fait le choix de l'accueillir sous son toit. Cela doit être pris en compte dans l'analyse des paroles détestables qu'on entend à ce sujet. »
« Tout débute en mars 2020. Le pays est frappé de plein fouet par le Covid-19 et le président Emmanuel Macron décide de confiner strictement toute la France. À l'époque, ni masque, ni gel, ou quasiment pas dans les rayons de grandes surfaces ou de pharmacies. Alors, un pharmacien d'Aigre (Charente) décide de créer son propre gel hydroalcoolique avec de l'alcool à 96 % d'une maison de Cognac. Une initiative relayée par la Charente Libre qui revient sur les faits ce lundi 26 avril. Elle avait été saluée alors que le composant principal était en pénurie à l'époque, et même le CHU de Poitiers avait passé commande de "plusieurs centaines de litres", rappellent nos confrères. »
« Selon les sources de nos confrères, aucune règle parlant "d'alcool normé" n'avait été opposée à la fabrication de cette solution. Selon le directeur de la maison Gautier qui a fourni la pharmacie, il avait pris "toutes les précautions utiles" et avait attendu "d'avoir l'aval de la fédération des spiritueux qui nous avait confirmé que cet alcool à 96 % était de qualité pharmaceutique", explique Erwan Guezenec. »
« Alors pourquoi ce pharmacien charentais est-il dans l'œil du cyclone aujourd'hui ? L'ordre des pharmaciens lui reproche d'avoir fabriqué une solution hydroalcoolique avec de l'alcool "non normé" et d’avoir autorisé en plus l'article de La Charente Libre. Pour la chambre de discipline, il y aurait donc eu "non-conformité aux règles de bonne pratique" et le pharmacien aurait "méconnu l'interdiction de solliciter la clientèle par des procédés et moyens contraires à la dignité de la profession". En outre, son geste ne présentait "aucun caractère de nécessité et d'urgence absolues". L'ordre ajoute qu'en période de confinement, son "utilité peut même être à relativiser". Raison pour laquelle il a porté plainte, mais aussi parce que des confrères se seraient plaints "de concurrence déloyale". Fin mars, la chambre de l'ordre des pharmaciens lui a donc donné un blâme de troisième grade (sur une échelle de cinq). L'homme, qui n'a pas souhaité réagir officiellement, se dit victime d'une "injustice" et a décidé de faire appel. »
« Selon les sources de nos confrères, aucune règle parlant "d'alcool normé" n'avait été opposée à la fabrication de cette solution. Selon le directeur de la maison Gautier qui a fourni la pharmacie, il avait pris "toutes les précautions utiles" et avait attendu "d'avoir l'aval de la fédération des spiritueux qui nous avait confirmé que cet alcool à 96 % était de qualité pharmaceutique", explique Erwan Guezenec. »
« Alors pourquoi ce pharmacien charentais est-il dans l'œil du cyclone aujourd'hui ? L'ordre des pharmaciens lui reproche d'avoir fabriqué une solution hydroalcoolique avec de l'alcool "non normé" et d’avoir autorisé en plus l'article de La Charente Libre. Pour la chambre de discipline, il y aurait donc eu "non-conformité aux règles de bonne pratique" et le pharmacien aurait "méconnu l'interdiction de solliciter la clientèle par des procédés et moyens contraires à la dignité de la profession". En outre, son geste ne présentait "aucun caractère de nécessité et d'urgence absolues". L'ordre ajoute qu'en période de confinement, son "utilité peut même être à relativiser". Raison pour laquelle il a porté plainte, mais aussi parce que des confrères se seraient plaints "de concurrence déloyale". Fin mars, la chambre de l'ordre des pharmaciens lui a donc donné un blâme de troisième grade (sur une échelle de cinq). L'homme, qui n'a pas souhaité réagir officiellement, se dit victime d'une "injustice" et a décidé de faire appel. »
« À chaque mandat, des élus oublient de s'effacer au moment voulu, et sont repris de volée avec des accusations de prise illégale d'intérêts et détournements de fonds publics. C'est exactement les faits reprochés à Emeline Baume. […] Le maire LR de Tassin-la-Demi-Lune, Pascal Charmot, a saisi le procureur de la République après le vote en commission permanente le 22 février dernier d'une subvention de 80 000 euros à l'association parisienne FING, pour Fondation Internet Nouvelle Génération. »
« La droite a épluché chaque vote, chaque subvention, et s'est rendue compte que dans le cas présent, Émeline Baume, première vice-présidente de Bruno Bernard, qui avait été rapporteure du vote, présidente de la séance et avait participé au vote, fait partie du conseil d'administration de FING. »
« Faire partie de conseils d'administration est chose courante, et la loi exige que le politique, impliqué de près ou de loin dans une structure concernée par un vote de la collectivité, se retire de la séance au moment où le dossier arrive sur la table. »
« Sauf qu'Émeline Baume a donc réalisé le grand chelem de ce qu'il ne faut absolument pas faire. Du pain béni pour l'opposition qui demande ainsi à la justice d'enquêter sur le poids qu'a pu avoir l'élue écologiste dans le choix de l'association, du montant de la subvention et sur le résultat du vote. »
« La Métropole de Lyon, interrogée par le Progrès, estime qu'il s'agit, dans le cas de FING, d'une "petite erreur de forme" et que la subvention sera revotée prochainement dans les règles. »
« La droite a épluché chaque vote, chaque subvention, et s'est rendue compte que dans le cas présent, Émeline Baume, première vice-présidente de Bruno Bernard, qui avait été rapporteure du vote, présidente de la séance et avait participé au vote, fait partie du conseil d'administration de FING. »
« Faire partie de conseils d'administration est chose courante, et la loi exige que le politique, impliqué de près ou de loin dans une structure concernée par un vote de la collectivité, se retire de la séance au moment où le dossier arrive sur la table. »
« Sauf qu'Émeline Baume a donc réalisé le grand chelem de ce qu'il ne faut absolument pas faire. Du pain béni pour l'opposition qui demande ainsi à la justice d'enquêter sur le poids qu'a pu avoir l'élue écologiste dans le choix de l'association, du montant de la subvention et sur le résultat du vote. »
« La Métropole de Lyon, interrogée par le Progrès, estime qu'il s'agit, dans le cas de FING, d'une "petite erreur de forme" et que la subvention sera revotée prochainement dans les règles. »
« La première autorisation de mise sur le marché d'insectes destinés à la consommation humaine dans l'UE a été accordée lundi 3 mai par le comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux (SCOPAFF), qui réunit des représentants des États membres et est présidé par un représentant de la Commission. »
« Cette évaluation scientifique du ver de farine jaune, soit sous forme d'insecte entier séché, soit sous forme de poudre, était requise après la demande soumise par la société française EAP Group Agronutris en 2018. »
« L'avis de l'EFSA a conclu que l'insecte était sûr dans les conditions d'utilisation proposées, mais a mis en évidence certaines préoccupations allergènes, en particulier chez les personnes ayant une allergie connue aux crustacés et aux acariens. »
« Si les aliments à base d'insectes ont jusqu'à présent été un produit de niche, ils sont considérés comme une solution prometteuse aux défis de durabilité auxquels l'industrie alimentaire est confrontée, offrant une source durable de protéines qui peut être cultivée avec des ressources minimales. »
« Selon la Commission européenne, cette utilisation des insectes comme source alternative de protéines n'est pas nouvelle et les insectes sont régulièrement consommés dans de nombreuses régions du monde. »
« "C'est aux consommateurs de décider s'ils veulent manger des insectes ou non", indique une note sur la page web de l'exécutif européen. »
« Cette évaluation scientifique du ver de farine jaune, soit sous forme d'insecte entier séché, soit sous forme de poudre, était requise après la demande soumise par la société française EAP Group Agronutris en 2018. »
« L'avis de l'EFSA a conclu que l'insecte était sûr dans les conditions d'utilisation proposées, mais a mis en évidence certaines préoccupations allergènes, en particulier chez les personnes ayant une allergie connue aux crustacés et aux acariens. »
« Si les aliments à base d'insectes ont jusqu'à présent été un produit de niche, ils sont considérés comme une solution prometteuse aux défis de durabilité auxquels l'industrie alimentaire est confrontée, offrant une source durable de protéines qui peut être cultivée avec des ressources minimales. »
« Selon la Commission européenne, cette utilisation des insectes comme source alternative de protéines n'est pas nouvelle et les insectes sont régulièrement consommés dans de nombreuses régions du monde. »
« "C'est aux consommateurs de décider s'ils veulent manger des insectes ou non", indique une note sur la page web de l'exécutif européen. »
Écologisme : voilà qu'on parle d'imposer à chacun une limitation draconienne des surfaces habitables
« Le Bureau européen de l'environnement (BEE) a organisé mercredi (29 avril), un webinaire autour du thème "Construire dans un monde qui voit au-delà de la croissance". Ce webinaire, présenté par Frédéric Simon, journaliste à Euractiv, fait suite à la publication d'un rapport du BEE intitulé "Un plan d'action pour offrir un environnement bâti sain, abordable et durable pour tous". »
« Dans son rapport, le BEE prône l'idée selon laquelle, il faudrait, en plus de la rénovation énergétique, tenir compte des ressources naturelles de notre planète afin de créer un habitat plus durable et plus écologique. L'occasion pour les intervenants de proposer une autre approche, plus globale, pour tenter de limiter l'empreinte carbone lié à l'habitat. »
« Parmi eux, Pia Mamut, chargée de recherche à la chaire de relations internationales et de développement durable à l'université de Münster et qui intervenait au nom de sa supérieure Doris Fuchs. Durant sa présentation, Pia Mamut a proposé plusieurs solutions pour un habitat bas carbone, dont la limitation du nombre de mètres carrés par personne. »
« "Combien de mètres carrés par personne sont nécessaires ?", s'interroge la chargée de recherche. "14 mètres carrées minimum à 20 mètres carrés maximum pour une personne seule et 40 à 80 mètres carrés pour un ménage de 4 personnes", déclare-t-elle. »
« Pour Stefan Moser, membre de la Commission européenne, l'idée de réduire la surface habitable par personne n'est pas à exclure : "les gens seront plus mobiles à l'avenir, ce qui conduira à une attribution plus efficace des logements en fonction des besoins changeants des habitants". »
« Selon lui, il faut changer les mentalités afin que les citoyens prennent conscience qu'ils ont un rôle à jouer pour limiter l'empreinte carbone des bâtiments : "le cas typique est celui d'une personne célibataire, puis d'une famille, avec des enfants, qui doit déménager dans une maison plus grande. Une fois que les enfants ont quitté la maison, de nombreuses personnes restent bloquées. C'est un phénomène psychologique. La plupart des gens ne veulent pas déménager". En revanche, le système présenté par Pia Mamut et Doris Fuchs ne saurait être imposé aux citoyens : "cela va trop loin", a-t-il déclaré. »
« Dans son rapport, le BEE prône l'idée selon laquelle, il faudrait, en plus de la rénovation énergétique, tenir compte des ressources naturelles de notre planète afin de créer un habitat plus durable et plus écologique. L'occasion pour les intervenants de proposer une autre approche, plus globale, pour tenter de limiter l'empreinte carbone lié à l'habitat. »
« Parmi eux, Pia Mamut, chargée de recherche à la chaire de relations internationales et de développement durable à l'université de Münster et qui intervenait au nom de sa supérieure Doris Fuchs. Durant sa présentation, Pia Mamut a proposé plusieurs solutions pour un habitat bas carbone, dont la limitation du nombre de mètres carrés par personne. »
« "Combien de mètres carrés par personne sont nécessaires ?", s'interroge la chargée de recherche. "14 mètres carrées minimum à 20 mètres carrés maximum pour une personne seule et 40 à 80 mètres carrés pour un ménage de 4 personnes", déclare-t-elle. »
« Pour Stefan Moser, membre de la Commission européenne, l'idée de réduire la surface habitable par personne n'est pas à exclure : "les gens seront plus mobiles à l'avenir, ce qui conduira à une attribution plus efficace des logements en fonction des besoins changeants des habitants". »
« Selon lui, il faut changer les mentalités afin que les citoyens prennent conscience qu'ils ont un rôle à jouer pour limiter l'empreinte carbone des bâtiments : "le cas typique est celui d'une personne célibataire, puis d'une famille, avec des enfants, qui doit déménager dans une maison plus grande. Une fois que les enfants ont quitté la maison, de nombreuses personnes restent bloquées. C'est un phénomène psychologique. La plupart des gens ne veulent pas déménager". En revanche, le système présenté par Pia Mamut et Doris Fuchs ne saurait être imposé aux citoyens : "cela va trop loin", a-t-il déclaré. »
« Les prud'hommes ont condamné Télérama pour avoir licencié "sans cause réelle et sérieuse" le journaliste Emmanuel Tellier, renvoyé en 2019 après des accusations de "harcèlement sexuel", qu'il a toujours contestées. »
C'est l'énoncé suivant qui apparaît tout à fait remarquable :
« Dans son jugement prononcé en avril, le Conseil des prud'hommes de Paris a estimé que "bien que la bonne foi des salariées victimes ne peut être mise en doute, la véracité et la réalité des propos reconstitués des années plus tard ne reposent sur rien d'objectif et de certain". »
C'est l'énoncé suivant qui apparaît tout à fait remarquable :
« Dans son jugement prononcé en avril, le Conseil des prud'hommes de Paris a estimé que "bien que la bonne foi des salariées victimes ne peut être mise en doute, la véracité et la réalité des propos reconstitués des années plus tard ne reposent sur rien d'objectif et de certain". »
« Un match de foot en Premier League anglaise (l'équivalent de notre Ligue 1) entre Leicester et Crystal Palace a été interrompu, ce lundi, pour permettre à un joueur de se désaltérer au moment de la rupture du jeûne du ramadan. Le joueur concerné a remercié le gardien de but d'avoir conservé le ballon le temps nécessaire ; fit un signe, pouce levé, à l'arbitre qui laissa faire ; et s'empressa de saluer ce geste via les réseaux sociaux. »
Indignation de Bertrand du Boullay sur Boulevard Voltaire :
« On est, bien sûr, choqué ! Imagine-t-on Pavarotti s'interrompre sur scène car un choriste est resté gosier sec depuis le lever du soleil ? Sans compter les représentations en matinée qui deviendraient impossibles… Imagine-t-on un prof interrompre son cours magistral dans un amphi mal climatisé de la Sorbonne parque qu'un élève meurt de soif ? Un chef de service suspendre une opération à cœur ouvert au motif qu'une panseuse trop stressée ne peut attendre pour aller boire ? Un chef d'État mettre fin à une conférence au sommet car Erdogan réclame sa tasse de thé ? »
« Tout cela ni ne se peut ni ne se doit. On reste donc, d'une part, perplexe devant cette immixtion du religieux dans ce qui n'en relève pas, d'autre part, abasourdi par la connivence montrée par les autres joueurs et par l'arbitre lui-même. »
« D'autant plus que l'on ne saurait ici accuser un quelconque autrui de nous l'imposer. Il ne s'agit pas d'un ministre qui bavasse sur le voile ou d'une Martine Aubry qui autorise des horaires réservés aux femmes dans les piscines ou du maire de Paris qui impose des fêtes nocturnes pour célébrer la fin du ramadan. Non ! Il s'agit, ici, d'une simple exigence de personnes privées à laquelle d'autres acceptent de se soumettre lors d'une activité publique. »
Les comparaisons proposées sont déplacées ; de toute façon, les arrêts de jeu sont nombreux au cours d'un match de football. Mais surtout, déplorer voire condamner un phénomène social et politique est une chose ; s'attaquer à la bienveillance entre les gens, telle qu'elle s'exprime ici entre des joueurs, telle que nous pouvons la pratiquer entre collègues, en est une autre. Confondre les deux nous semble malsain. D'autant que le laïcisme qui motive ce parti-pris produit des effets délétère : c'est typiquement le genre de discours qui légitime la condamnations d'un signe de croix sur le terrain, entrave incidemment les perspectives d'assimilation… et nourrit en définitive l'islamisme auquel il faudrait paraît-il faire barrage.
Indignation de Bertrand du Boullay sur Boulevard Voltaire :
« On est, bien sûr, choqué ! Imagine-t-on Pavarotti s'interrompre sur scène car un choriste est resté gosier sec depuis le lever du soleil ? Sans compter les représentations en matinée qui deviendraient impossibles… Imagine-t-on un prof interrompre son cours magistral dans un amphi mal climatisé de la Sorbonne parque qu'un élève meurt de soif ? Un chef de service suspendre une opération à cœur ouvert au motif qu'une panseuse trop stressée ne peut attendre pour aller boire ? Un chef d'État mettre fin à une conférence au sommet car Erdogan réclame sa tasse de thé ? »
« Tout cela ni ne se peut ni ne se doit. On reste donc, d'une part, perplexe devant cette immixtion du religieux dans ce qui n'en relève pas, d'autre part, abasourdi par la connivence montrée par les autres joueurs et par l'arbitre lui-même. »
« D'autant plus que l'on ne saurait ici accuser un quelconque autrui de nous l'imposer. Il ne s'agit pas d'un ministre qui bavasse sur le voile ou d'une Martine Aubry qui autorise des horaires réservés aux femmes dans les piscines ou du maire de Paris qui impose des fêtes nocturnes pour célébrer la fin du ramadan. Non ! Il s'agit, ici, d'une simple exigence de personnes privées à laquelle d'autres acceptent de se soumettre lors d'une activité publique. »
Les comparaisons proposées sont déplacées ; de toute façon, les arrêts de jeu sont nombreux au cours d'un match de football. Mais surtout, déplorer voire condamner un phénomène social et politique est une chose ; s'attaquer à la bienveillance entre les gens, telle qu'elle s'exprime ici entre des joueurs, telle que nous pouvons la pratiquer entre collègues, en est une autre. Confondre les deux nous semble malsain. D'autant que le laïcisme qui motive ce parti-pris produit des effets délétère : c'est typiquement le genre de discours qui légitime la condamnations d'un signe de croix sur le terrain, entrave incidemment les perspectives d'assimilation… et nourrit en définitive l'islamisme auquel il faudrait paraît-il faire barrage.