4242 shaares
1033 résultats
taggé
Pfbp
Le CIO a tranché. Dans le bon sens, de notre point de vue. Mais tel n'est pas l'avis d'Estelle E. Brun, chargée de recherche à l'Iris.
« Alors que de plus en plus de sportifs et sportives [sic] posaient leur genou à terre, geste symbolique venu des États-Unis qui s'inscrit dans la lutte pour la justice raciale et sociale, la Règle 50 du CIO interdisant toute démonstration de nature politique, religieuse ou raciale au sein de ses sites olympiques était particulièrement scrutée. D'autres organisations sportives telles que la Fédération internationale de football association (FIFA) ou la National Football League (NFL) avaient d'ailleurs introduit des mesures qui toléraient ces signes de protestation sur le terrain. »
« Selon les nouvelles recommandations de la commission des athlètes, qui ont été approuvées par le comité exécutif du CIO, il est désormais certain que le CIO ne suivra pas les pas de la FIFA ou de la NFL. Les recommandations concèdent tout de même certaines formes d'"expressions des sportifs" au sein du village olympique ou à travers le vêtement sportif, mais les formes précises que pourraient prendre ces expressions restent peu claires. Quant au podium, au terrain et aux cérémonies officielles, la commission recommande qu'ils soient "préservés". Ainsi, elle confirme son soutien envers la majeure partie de la Règle 50. Lors des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Tokyo à l'été 2021 ou des Jeux d'hiver de Beijing en 2022, les signes de protestation comme celui de poser le genou à terre seront donc interdits sur ces sites. »
« L'étude de Publicis conclut que 67% des 3 457 sportifs interrogés soutiennent l'interdiction de manifester sur le podium, et que 70% sont opposés aux manifestations sur le terrain et lors des cérémonies officielles. […] Cependant, au-delà même de ces détails qui expliquent au moins partiellement les résultats du rapport, qui traduit une grande réticence au militantisme sportif de la part des sportifs eux-mêmes, l'usage d'une étude quantitative afin de justifier le maintien de cette règle par la commission pose néanmoins question. […] La protestation est une forme d'expression publique qui vise généralement à modifier les pouvoirs structurels de la société, ainsi elle est souvent rejetée vivement par une partie de la population. […] Cette approche quantitative allait forcément favoriser la majorité des sportifs – dont certains n'ont jamais été autorisés à s'exprimer librement dans leurs pays et dont les cultures de protestation et les régulations varient grandement – qui s'oppose naturellement à ce genre de pratique sociopolitique tirée des politiques non conventionnelles souvent utilisées par les pans de la population qui sont le moins représentés. »
« En allant plus loin, la fondation même sur laquelle se base le CIO pour justifier son opposition au militantisme sportif peut être remise en question, ce qui expliquerait aussi la géométrie variable des justifications de ces nouvelles recommandations. Une fois de plus, la défense du principe de "neutralité" de l'Olympisme est citée, cette fois par la commission des athlètes. Ce pilier du mouvement olympique n'a pourtant jamais vraiment été appliqué : les études de l'histoire du sport montrent que les Jeux ne sont pas politiquement neutres. Ce grand événement sportif a été largement politisé, notamment par les pays hôtes, et ce, particulièrement depuis que le sport est devenu un outil de soft power à part entière. »
« Si le CIO souhaitait organiser des JOP complètement apolitiques, il devrait, par exemple, sanctionner le Comité d'organisation de Tokyo qui présente ses Jeux comme les plus égalitaires et les plus innovateurs de l'Histoire, ayant pour objectif de dépeindre une image moderne et inclusive du Japon sur la scène internationale. Le fait qu'il n'imposera pas ce genre de sanctions, en plus de son attachement à un principe qui n'a jamais été parfaitement appliqué lors des JOP, souligne des inégalités profondes qui demeurent au cœur des structures de pouvoir du mouvement olympique – avec, comme toujours, les sportifs et les sportives qui se situent tout en bas de l'échelle. »
« Alors que de plus en plus de sportifs et sportives [sic] posaient leur genou à terre, geste symbolique venu des États-Unis qui s'inscrit dans la lutte pour la justice raciale et sociale, la Règle 50 du CIO interdisant toute démonstration de nature politique, religieuse ou raciale au sein de ses sites olympiques était particulièrement scrutée. D'autres organisations sportives telles que la Fédération internationale de football association (FIFA) ou la National Football League (NFL) avaient d'ailleurs introduit des mesures qui toléraient ces signes de protestation sur le terrain. »
« Selon les nouvelles recommandations de la commission des athlètes, qui ont été approuvées par le comité exécutif du CIO, il est désormais certain que le CIO ne suivra pas les pas de la FIFA ou de la NFL. Les recommandations concèdent tout de même certaines formes d'"expressions des sportifs" au sein du village olympique ou à travers le vêtement sportif, mais les formes précises que pourraient prendre ces expressions restent peu claires. Quant au podium, au terrain et aux cérémonies officielles, la commission recommande qu'ils soient "préservés". Ainsi, elle confirme son soutien envers la majeure partie de la Règle 50. Lors des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Tokyo à l'été 2021 ou des Jeux d'hiver de Beijing en 2022, les signes de protestation comme celui de poser le genou à terre seront donc interdits sur ces sites. »
« L'étude de Publicis conclut que 67% des 3 457 sportifs interrogés soutiennent l'interdiction de manifester sur le podium, et que 70% sont opposés aux manifestations sur le terrain et lors des cérémonies officielles. […] Cependant, au-delà même de ces détails qui expliquent au moins partiellement les résultats du rapport, qui traduit une grande réticence au militantisme sportif de la part des sportifs eux-mêmes, l'usage d'une étude quantitative afin de justifier le maintien de cette règle par la commission pose néanmoins question. […] La protestation est une forme d'expression publique qui vise généralement à modifier les pouvoirs structurels de la société, ainsi elle est souvent rejetée vivement par une partie de la population. […] Cette approche quantitative allait forcément favoriser la majorité des sportifs – dont certains n'ont jamais été autorisés à s'exprimer librement dans leurs pays et dont les cultures de protestation et les régulations varient grandement – qui s'oppose naturellement à ce genre de pratique sociopolitique tirée des politiques non conventionnelles souvent utilisées par les pans de la population qui sont le moins représentés. »
« En allant plus loin, la fondation même sur laquelle se base le CIO pour justifier son opposition au militantisme sportif peut être remise en question, ce qui expliquerait aussi la géométrie variable des justifications de ces nouvelles recommandations. Une fois de plus, la défense du principe de "neutralité" de l'Olympisme est citée, cette fois par la commission des athlètes. Ce pilier du mouvement olympique n'a pourtant jamais vraiment été appliqué : les études de l'histoire du sport montrent que les Jeux ne sont pas politiquement neutres. Ce grand événement sportif a été largement politisé, notamment par les pays hôtes, et ce, particulièrement depuis que le sport est devenu un outil de soft power à part entière. »
« Si le CIO souhaitait organiser des JOP complètement apolitiques, il devrait, par exemple, sanctionner le Comité d'organisation de Tokyo qui présente ses Jeux comme les plus égalitaires et les plus innovateurs de l'Histoire, ayant pour objectif de dépeindre une image moderne et inclusive du Japon sur la scène internationale. Le fait qu'il n'imposera pas ce genre de sanctions, en plus de son attachement à un principe qui n'a jamais été parfaitement appliqué lors des JOP, souligne des inégalités profondes qui demeurent au cœur des structures de pouvoir du mouvement olympique – avec, comme toujours, les sportifs et les sportives qui se situent tout en bas de l'échelle. »
Un dispositif censé alerter les conducteurs qui franchissent une limitation de vitesse, voire les dissuader de le faire, sera obligatoire sur tous les véhicules neufs dès 2024, et même dès juillet 2022 pour les nouveaux modèles. Cela en application d'un règlement publié au Journal officiel de l'Union européenne le 18 décembre 2019. Mais à quelques mois de son entrée en vigueur, alors que la procédure aboutissant à son adoption avait été ouverte en 2018, les contours exacts du dispositif ne sont pas encore connus ! La Commission européenne n'a toujours pas présenté la version définitive du règlement délégué attendu à cet effet – l'équivalent, au niveau européen, des décrets d'application pris par le Gouvernement. Quant au catalogue de la signalisation routière européenne, permettant aux industriels d'optimiser la reconnaissance des panneaux, il semble toujours très incomplet... Ce qui ne pas pas aider à compenser les faiblesses annoncées de ce nouveau gadget séculariste, qui délivrera vraisemblablement ds informations erronées environ une fois sur dix. Chapeau !
Le général Lecointre, chef d'état-major des Armées (CEMA), a annoncé des sanctions exemplaires à l'encontre des militaires signataires d'une tribune controversée.
« Dans l'entretien qu'il a donné au Parisien, le général Lecointre admet qu'il s'est "d'abord dit" que cette tribune des généraux "ne présentait pas grand intérêt." Puis il a changé d'avis en estimant que "ses auteurs savaient très bien qu'ils prenaient un parti pris politique", ce qu'il ne peut "pas accepter", car "la neutralité des armées est essentielle" »
« "Je considère que plus les responsabilités sont élevées, plus l'obligation de neutralité et d'exemplarité est forte", a ainsi annoncé le général Lecointre. »
Dans ce cas… que fait-il encore à son poste ? Pourquoi n'a-t-il pas déjà démissionné ? En décembre 2019, rappelons-le, en tant que CEMA, il avait lui-même affirmé la nécessité pour les Armées de conjurer « les risques populistes », s'aventurant sur un terrain ouvertement politique, exprimant même une préférence partisane beaucoup plus claire que celle des signataires de la tribune incriminée. Autant dire que cette affaire ne l'honore pas !
« Dans l'entretien qu'il a donné au Parisien, le général Lecointre admet qu'il s'est "d'abord dit" que cette tribune des généraux "ne présentait pas grand intérêt." Puis il a changé d'avis en estimant que "ses auteurs savaient très bien qu'ils prenaient un parti pris politique", ce qu'il ne peut "pas accepter", car "la neutralité des armées est essentielle" »
« "Je considère que plus les responsabilités sont élevées, plus l'obligation de neutralité et d'exemplarité est forte", a ainsi annoncé le général Lecointre. »
Dans ce cas… que fait-il encore à son poste ? Pourquoi n'a-t-il pas déjà démissionné ? En décembre 2019, rappelons-le, en tant que CEMA, il avait lui-même affirmé la nécessité pour les Armées de conjurer « les risques populistes », s'aventurant sur un terrain ouvertement politique, exprimant même une préférence partisane beaucoup plus claire que celle des signataires de la tribune incriminée. Autant dire que cette affaire ne l'honore pas !
« Le 8 mai prochain, France 3 Centre-Val de Loire devait diffuser un programme sur les fêtes johanniques financé par la ville d'Orléans, mais la programmation a finalement été annulée. »
« Jean-Jacques Basier, directeur régional de France 3 Centre-Val de Loire, indique: "Nous avions fait une lettre d'intention, c'est vrai, mais il ne s'agissait pas d'un contrat. […] Quand j'ai appris, lundi, que la voix-off de ce programme serait faite par une journaliste de Valeurs actuelles, les bras m'en sont tombés. Pour un programme diffusé sur une chaîne publique, c'est quand même très compliqué." »
« Le temps d'antenne offert à Serge Grouard [le maire d'Orléans] aurait également motivé la décision de la chaîne. Jean-Jacques Basier se justifie en évoquant le calendrier électoral: "Je suis arrivé il y a seulement quatre mois à Orléans, et j'ignorais qu'il y avait dans ces fêtes des prises de parole politiques. À deux jours de l'ouverture de la campagne des départementales et des régionales, ça me semblait maladroit." »
« Jean-Jacques Basier, directeur régional de France 3 Centre-Val de Loire, indique: "Nous avions fait une lettre d'intention, c'est vrai, mais il ne s'agissait pas d'un contrat. […] Quand j'ai appris, lundi, que la voix-off de ce programme serait faite par une journaliste de Valeurs actuelles, les bras m'en sont tombés. Pour un programme diffusé sur une chaîne publique, c'est quand même très compliqué." »
« Le temps d'antenne offert à Serge Grouard [le maire d'Orléans] aurait également motivé la décision de la chaîne. Jean-Jacques Basier se justifie en évoquant le calendrier électoral: "Je suis arrivé il y a seulement quatre mois à Orléans, et j'ignorais qu'il y avait dans ces fêtes des prises de parole politiques. À deux jours de l'ouverture de la campagne des départementales et des régionales, ça me semblait maladroit." »
« Ce Kango III n'est au départ commercialisé que dans un nombre restreint de versions. […] Le diesel est en tous points préférable. Il consomme moins et, par l'un des paradoxes politico-bureaucratiques dont notre pays est friand, doit s'acquitter d'un malus écologique plus faible (330 euros contre 1 074). Logique: consommant moins, il rejette moins de CO2. Seulement voilà, tout en étant privilégié par la fiscalité verte, le Kangoo diesel devrait être interdit de circulation à Paris pour des raisons… écologiques dès 2024. À moins qu'Anne Hidalgo ne soit plus maire de la capitale. Comment les Français peuvent-ils comprendre de telles contradictions écologico-politiciennes ? »
Extrait d'un entretien avec Sophie Jehel, « chercheuse en sciences de l'information », accordé à Marianne à l'occasion des vingt ans de Loft Story :
« Il n'y a rien sans émotion : ni cinéma, ni divertissement, ni vie politique ou médiatique. C'est la nature de l'affect qui est nouvelle ici : interroger des hommes politiques sur leur intimité, faire de la publicisation de la vie privée une norme, et gommer les frontières entre privé et public. Dès les années quatre-vingt-dix, de nombreux talkshows manifestaient déjà une volonté de casser les codes et faire advenir de l'affect ou des registres d'émotion dans de nouveaux espaces de discours. Ce qui est inédit et particulièrement frappant avec le "confessionnal", c'est le degré d'individualisme qu'il propose : il devient désormais légitime de trahir ses partenaires en public. Là s'opère le tournant : de quelque chose de discret, dont on est peu fier, on fait une action à valoriser, encouragée par la mise en scène de la compétition. Construire à partir du cynisme le centre du spectacle est une première, et va effectivement se répercuter sur d'autres domaines. »
« La télé-réalité n'est pas un "genre", c'est un dispositif, une galaxie impliquant des modalités variées. Mais il est clair que son cadre général, et le succès de certains types d'émissions, ont influé sur les modalités des pratiques médiatiques : l'exhibition de l'intime est devenue une posture qui peut maintenant être valorisée dans la sphère publique. »
Exemple à nos yeux significatif tiré de l'actualité récente : le témoignage d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, livré après le Sofagate ; « je me suis sentie blessée », a-t-elle confié, traitant de façon nombriliste une question avant tout diplomatique.
« Il n'y a rien sans émotion : ni cinéma, ni divertissement, ni vie politique ou médiatique. C'est la nature de l'affect qui est nouvelle ici : interroger des hommes politiques sur leur intimité, faire de la publicisation de la vie privée une norme, et gommer les frontières entre privé et public. Dès les années quatre-vingt-dix, de nombreux talkshows manifestaient déjà une volonté de casser les codes et faire advenir de l'affect ou des registres d'émotion dans de nouveaux espaces de discours. Ce qui est inédit et particulièrement frappant avec le "confessionnal", c'est le degré d'individualisme qu'il propose : il devient désormais légitime de trahir ses partenaires en public. Là s'opère le tournant : de quelque chose de discret, dont on est peu fier, on fait une action à valoriser, encouragée par la mise en scène de la compétition. Construire à partir du cynisme le centre du spectacle est une première, et va effectivement se répercuter sur d'autres domaines. »
« La télé-réalité n'est pas un "genre", c'est un dispositif, une galaxie impliquant des modalités variées. Mais il est clair que son cadre général, et le succès de certains types d'émissions, ont influé sur les modalités des pratiques médiatiques : l'exhibition de l'intime est devenue une posture qui peut maintenant être valorisée dans la sphère publique. »
Exemple à nos yeux significatif tiré de l'actualité récente : le témoignage d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, livré après le Sofagate ; « je me suis sentie blessée », a-t-elle confié, traitant de façon nombriliste une question avant tout diplomatique.
« Dans les colonnes du Financial Times, Volkmar Denner, P-DG de l'équipementier allemand Bosch, a vertement critiqué les mesures prises par l'Union européenne en faveur des voitures électriques, destinées selon lui à "tuer" le moteur thermique à combustion interne. […] Un rééquilibrage vers l'hydrogène ou les biocarburants serait selon lui préférable. […] Le patron de l'équipementier estime en effet que l'action climatique "ne concerne pas la fin du moteur à combustion interne", mais plutôt "la fin des carburants fossiles". En n'explorant pas d'autres pistes que la voiture électrique, il estime ainsi que l'UE se coupe de "solutions potentielles" en matière d'action climatique. »
Extrait d'une déclaration prononcée devant le Parlement européen le s’expliquer devant le Parlement européen, ce lundi 26 avril 2021 :
« C'est arrivé parce que je suis une femme. Je n'ai jamais vu de pénurie de fauteuil par le passé. Je me suis sentie blessée, seule, comme femme et comme européenne. Il ne s'agit pas d'une question de protocole. Cela touche au plus profond de nos valeurs et montre le chemin qui reste à parcourir encore pour les femmes. »
« C'est arrivé parce que je suis une femme. Je n'ai jamais vu de pénurie de fauteuil par le passé. Je me suis sentie blessée, seule, comme femme et comme européenne. Il ne s'agit pas d'une question de protocole. Cela touche au plus profond de nos valeurs et montre le chemin qui reste à parcourir encore pour les femmes. »
« Ils étaient poursuivis pour "apologie de terrorisme" après avoir placardé dans Paris des affiches ambiguës qui singeaient les codes esthétiques de Charlie Hebdo. Les deux jeunes hommes, qui se réclament du mouvement des "enculistes" ont été relaxés. » Marianne fait le récit de cette histoire, où le procureur de distingue par sa mauvaise foi, tandis que Charlie Hebdo manifeste un dédain navrant, indigne même, à l'égard des accusés s'inscrivant maladroitement dans ses pas. Au moins la Justice ne s'est-elle pas fourvoyée dans une condamnation.
« C'est un montage de petites séquences. Et il est très bien fait, si on veut jouer sur le sexisme et le racisme, mais la réalité n'était pas du tout celle-là. »
« La carte postale [avec le chimpanzé], je la connaissais. Et on en avait plaisanté avant de prendre l'antenne. […] C'est même moi qui, en coulisses, avais dit : "On dirait moi !" On a décidé de la faire en plateau, c'est tout. […] Il suffit de regarder la séquence dans son intégralité pour comprendre qu'elle n'était pas du tout raciste. On en riait entre nous, de bon cœur. Il n'y avait aucun malentendu ni sous-entendu. Personne n'a perçu cela comme du racisme à l'époque. Et je peux vous dire que si quelqu'un m'avait réellement manqué de respect, je lui serais directement rentrée dedans. Jamais je n'aurais accepté un tel comportement. […] S'il y a un endroit où je n'ai jamais vécu le manque de respect, la misogynie ou le racisme, c'est sur le plateau de Pyramide. »
« Il n'y a que moi qui puisse dire si j'ai subi ou pas quelque chose ! […] Se servir de moi pour ça, avec les tensions actuelles dans le pays autour de ces questions, je ne suis pas d'accord. »
« La carte postale [avec le chimpanzé], je la connaissais. Et on en avait plaisanté avant de prendre l'antenne. […] C'est même moi qui, en coulisses, avais dit : "On dirait moi !" On a décidé de la faire en plateau, c'est tout. […] Il suffit de regarder la séquence dans son intégralité pour comprendre qu'elle n'était pas du tout raciste. On en riait entre nous, de bon cœur. Il n'y avait aucun malentendu ni sous-entendu. Personne n'a perçu cela comme du racisme à l'époque. Et je peux vous dire que si quelqu'un m'avait réellement manqué de respect, je lui serais directement rentrée dedans. Jamais je n'aurais accepté un tel comportement. […] S'il y a un endroit où je n'ai jamais vécu le manque de respect, la misogynie ou le racisme, c'est sur le plateau de Pyramide. »
« Il n'y a que moi qui puisse dire si j'ai subi ou pas quelque chose ! […] Se servir de moi pour ça, avec les tensions actuelles dans le pays autour de ces questions, je ne suis pas d'accord. »
« Lorsque la réalité se confronte au dogme, c'est tout un système victimaire qui s'effondre. L'affaire Pépita est la preuve en image et en son de cette idéologie haineuse qui enferme les personnes en ne leur laissant pas d'autre choix que d'être victime. »
« Le mot "racisé" pour désigner tout individu non blanc est le socle d'une manipulation essentialiste qui ne prend pas en compte l'existence. […] Avec les wokes, lorsque vous êtes noir, vous êtes par essence victime. Pour le mouvement indigéniste et racialiste, il en est fini de l'existence, de la liberté d'être, de votre réalité, vous êtes pris au piège de votre peau. Créer une communauté de racisés permet d'asseoir un socle, une masse d'individus, inféodés à la "cause". En nous coupant du réel, la colonisation et la domination de la pensée woke des universités américaines sont un danger ultime pour nos sociétés. La haine est tout au bout. »
« Ces images sont choquantes. Mais, je comprends aussi que le montage est fait dans une finalité précise : faire de Pépita une victime pour nourrir des idéologies qui nous tuent. Est-ce de cela dont nous avons besoin en ce moment ? Ne pas replacer les images dans le contexte, ne pas tenter de comprendre les relations que ses personnes avaient entre elles, leur complicité, faire fi de l'humour, (concept étranger aux wokes, d'ailleurs), ne pas chercher non plus à parler à la principale intéressée est malhonnête et violent. »
« Certes, il y a eu du racisme, il y en a encore. […] Les choses évoluent lentement, mais elles évoluent et ce n'est pas crisper la société et faire croire aux jeunes qu'ils sont des victimes de naissance dans un État qui les déteste, en nourrissant frustrations, haines, colères donc violence que les choses vont s'arranger. »
« Parce que Pépita revendique de ne pas être assignée à un rôle de victime, elle n'a pas d'autre choix que d'être mise dans la case de "traître à la cause". Voilà, la haine, l'intolérance. Pépita est esclave de sa peau d'où doit découler une pensée prédéfinie. Toute liberté, toute émancipation est impossible. […] Depuis qu'elle a dit qu'elle n'était pas une victime Pépita est traitée de "négresse de maison" ou de "Bounty". Il est grand temps de s'attaquer à ce racisme abject d'une violence rare. »
« Le mot "racisé" pour désigner tout individu non blanc est le socle d'une manipulation essentialiste qui ne prend pas en compte l'existence. […] Avec les wokes, lorsque vous êtes noir, vous êtes par essence victime. Pour le mouvement indigéniste et racialiste, il en est fini de l'existence, de la liberté d'être, de votre réalité, vous êtes pris au piège de votre peau. Créer une communauté de racisés permet d'asseoir un socle, une masse d'individus, inféodés à la "cause". En nous coupant du réel, la colonisation et la domination de la pensée woke des universités américaines sont un danger ultime pour nos sociétés. La haine est tout au bout. »
« Ces images sont choquantes. Mais, je comprends aussi que le montage est fait dans une finalité précise : faire de Pépita une victime pour nourrir des idéologies qui nous tuent. Est-ce de cela dont nous avons besoin en ce moment ? Ne pas replacer les images dans le contexte, ne pas tenter de comprendre les relations que ses personnes avaient entre elles, leur complicité, faire fi de l'humour, (concept étranger aux wokes, d'ailleurs), ne pas chercher non plus à parler à la principale intéressée est malhonnête et violent. »
« Certes, il y a eu du racisme, il y en a encore. […] Les choses évoluent lentement, mais elles évoluent et ce n'est pas crisper la société et faire croire aux jeunes qu'ils sont des victimes de naissance dans un État qui les déteste, en nourrissant frustrations, haines, colères donc violence que les choses vont s'arranger. »
« Parce que Pépita revendique de ne pas être assignée à un rôle de victime, elle n'a pas d'autre choix que d'être mise dans la case de "traître à la cause". Voilà, la haine, l'intolérance. Pépita est esclave de sa peau d'où doit découler une pensée prédéfinie. Toute liberté, toute émancipation est impossible. […] Depuis qu'elle a dit qu'elle n'était pas une victime Pépita est traitée de "négresse de maison" ou de "Bounty". Il est grand temps de s'attaquer à ce racisme abject d'une violence rare. »
« La police judiciaire a fait vendredi une descente dans un restaurant de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) proposant des repas clandestins. [...] Les policiers, qui enquêtaient sur l'établissement depuis trois semaines à l'aide, notamment, d'écoutes et de filatures, ont relevé l'identité des clients sur place. »
« Fin mars 2021, la Haute Autorité de Santé (HAS) a décidé de limiter le vaccin d'Astrazeneca aux personnes de plus de 55 ans, puisque les effets secondaires graves, qui restent rares, ont prioritairement lieu chez cette population plus jeune. Restait alors en suspend la question des primovaccinés de moins de 55 ans : comment leur vaccination allait-elle se poursuivre ? L'autorité a finalement pris sa décision, ce 9 avril, en estimant que ces personnes primovaccinées de moins de 55 ans avec le vaccin AstraZeneca devraient recevoir celui de Pfizer ou de Moderna (à ARN messager) en deuxième dose. »
« Que sait-on sur l'efficacité et la sécurité d'un tel schéma […] ? […] Il n'y a […] pas d'étude clinique complète sur le sujet. […] Si les vaccins d'AstraZeneca et ceux de Pfizer-Moderna ne reposent pas sur la même technique, ils ciblent tous deux la protéine Spike du coronavirus. […] La façon de produire cette réaction est différente, mais la mécanique comme le résultat sont similaires, ce qui ne crée pas d'incompatibilité et ne rend pas la combinaison illogique. »
« D'ailleurs, l'option de combiner deux vaccins différents est possiblement une voie qui permettrait de créer un plus grand "boost" immunitaire. […] Cette piste vaccinale est étudiée depuis quelques années pour vacciner contre Ebola ou pour le VIH. "Nous ne savons pas exactement pourquoi une approche mixte peut être plus efficace. Mais il est possible que la combinaison de deux vaccins différents – qui présentent la même cible antigénique, mais stimulent le système immunitaire de manière différente – puisse mieux concentrer l'attention de nos cellules immunitaires sur la bonne cible", explique la biologiste médicale Kylie Quinn. »
« Que sait-on sur l'efficacité et la sécurité d'un tel schéma […] ? […] Il n'y a […] pas d'étude clinique complète sur le sujet. […] Si les vaccins d'AstraZeneca et ceux de Pfizer-Moderna ne reposent pas sur la même technique, ils ciblent tous deux la protéine Spike du coronavirus. […] La façon de produire cette réaction est différente, mais la mécanique comme le résultat sont similaires, ce qui ne crée pas d'incompatibilité et ne rend pas la combinaison illogique. »
« D'ailleurs, l'option de combiner deux vaccins différents est possiblement une voie qui permettrait de créer un plus grand "boost" immunitaire. […] Cette piste vaccinale est étudiée depuis quelques années pour vacciner contre Ebola ou pour le VIH. "Nous ne savons pas exactement pourquoi une approche mixte peut être plus efficace. Mais il est possible que la combinaison de deux vaccins différents – qui présentent la même cible antigénique, mais stimulent le système immunitaire de manière différente – puisse mieux concentrer l'attention de nos cellules immunitaires sur la bonne cible", explique la biologiste médicale Kylie Quinn. »
« Depuis ce mercredi 7 avril, il faut obligatoirement porter un masque sur le littoral (plages), précise l'arrêté préfectoral pris le 6 avril par le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzales. La mesure est applicable jusqu'au lundi 3 mai inclus. »
« Il est ainsi mentionné que "le port du masque est de nature à limiter le risque de circulation du virus dans l'espace public caractérisé par une concentration de personnes" et qu'il "y a lieu d'imposer, par souci de lisibilité et de cohérence, le port du masque sur la totalité de l'espace public […] où il existe plusieurs zones à fort risque de contamination". »
« Il faut toutefois préciser que l'obligation du port du masque ne s'applique pas aux personnes pratiquant des activités physiques ou sportives. Ces dernières doivent néanmoins être en possession d'un masque afin de le porter systématiquement dès qu'elles cessent leurs activités et se trouvent à l'arrêt à proximité de piétons. »
« Il est ainsi mentionné que "le port du masque est de nature à limiter le risque de circulation du virus dans l'espace public caractérisé par une concentration de personnes" et qu'il "y a lieu d'imposer, par souci de lisibilité et de cohérence, le port du masque sur la totalité de l'espace public […] où il existe plusieurs zones à fort risque de contamination". »
« Il faut toutefois préciser que l'obligation du port du masque ne s'applique pas aux personnes pratiquant des activités physiques ou sportives. Ces dernières doivent néanmoins être en possession d'un masque afin de le porter systématiquement dès qu'elles cessent leurs activités et se trouvent à l'arrêt à proximité de piétons. »
ette information remonte au mois de janvier, mais elle nous avait échappé, en dépit de sa gravité :
« L'immense fête sauvage organisée à Lieuron, en Ille-et-Vilaine, au moment du Nouvel An, connaît ses premiers rebonds judiciaires. L'un de ses organisateurs a été mis en examen […], a annoncé lundi [4 janvier 2021] le procureur de Rennes. »
« Cet homme de 22 ans avait communiqué le lieu de rendez-vous de la rave-party à plus de mille personnes jeudi dernier, en pleine pandémie de Covid-19. […] Devant la presse, le magistrat a précisé que cet homme, né en 1999, est sans antécédent judiciaire. Il a été mis en examen notamment pour organisation illicite de cette manifestation, mise en danger de la vie d'autrui ou encore tenue illicite d'un débit de boissons. Le procureur a annoncé dans la soirée son placement en détention provisoire. »
« L'organisateur a été interpellé samedi, à 15 heures, à Iffendic (Ille-et-Vilaine). Une perquisition a permis de saisir une somme d'argent qui pourrait provenir de la caisse de l'événement, ainsi que des produits stupéfiants, un important matériel de sonorisation et un véhicule poids lourd, avait précisé le procureur ce week-end. »
« L'immense fête sauvage organisée à Lieuron, en Ille-et-Vilaine, au moment du Nouvel An, connaît ses premiers rebonds judiciaires. L'un de ses organisateurs a été mis en examen […], a annoncé lundi [4 janvier 2021] le procureur de Rennes. »
« Cet homme de 22 ans avait communiqué le lieu de rendez-vous de la rave-party à plus de mille personnes jeudi dernier, en pleine pandémie de Covid-19. […] Devant la presse, le magistrat a précisé que cet homme, né en 1999, est sans antécédent judiciaire. Il a été mis en examen notamment pour organisation illicite de cette manifestation, mise en danger de la vie d'autrui ou encore tenue illicite d'un débit de boissons. Le procureur a annoncé dans la soirée son placement en détention provisoire. »
« L'organisateur a été interpellé samedi, à 15 heures, à Iffendic (Ille-et-Vilaine). Une perquisition a permis de saisir une somme d'argent qui pourrait provenir de la caisse de l'événement, ainsi que des produits stupéfiants, un important matériel de sonorisation et un véhicule poids lourd, avait précisé le procureur ce week-end. »
« Le petit avion à hélice traînant une banderole de supermarché au-dessus des plages appartiendra sans doute bientôt au passé. L'Assemblée nationale a voté vendredi l'interdiction de cette forme de publicité à l'horizon 2022. La mort programmée de cette activité a été approuvée en première lecture par les députés qui examinent le projet de loi "climat et résilience". »
« Le parquet de Paris a classé sans suite une enquête ouverte fin janvier contre le chanteur Francis Lalanne […], a-t-on appris auprès de son avocat. À la suite d'une tribune publiée sur le site en ligne France Soir le 22 janvier, le parquet avait ouvert une enquête pour "provocation à la commission d'atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation", confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) qui avait entendu le chanteur le 5 février. Dans cette tribune intitulée "J'appelle", ce dernier assurait qu'"il faut à présent mettre l'État hors d'état de nuire au peuple français" et demandait la "destitution" du chef de l'État, Emmanuel Macron. […] Le parquet a jugé l'infraction insuffisamment caractérisée, selon Me Emmanuel Ludot, pour qui "cette décision est logique". »
« Le ministère de l'Intérieur l'avait annoncé : si les déplacements interrégionaux n'étaient pas interdits, les forces de l'ordre étaient néanmoins mobilisées pour veiller au respect des règles sanitaires durant ce week-end de Pâques. Une famille en a fait les frais sur une plage de La Grande-Motte (Hérault) ce dimanche lorsqu'elle s'est vue infliger trois amendes de 135 euros, et donc un total de 405 euros, pour avoir consommé une bouteille de rosé alors que la consommation d'alcool est désormais interdite sur la voie publique. »
« Mais au-delà de l'amende, de nombreux internautes se sont interrogés sur l'armement de ces gendarmes. Sur les images diffusées par la presse régionale, on voit en effet distinctement un membre des forces de l'ordre portant un impressionnant fusil, en présence d'enfants et sur un lieu de plaisance. Le gendarme en question porte en effet un HK G36, un fusil d'assaut qui équipe certaines unités de police et de gendarmerie, depuis le passage de Bernard Cazeneuve au ministère de l'Intérieur afin de faire face à la menace terroriste. »
« À la Gendarmerie nationale, on nous explique que le gendarme est issu d'un peloton de surveillance et intervention de la Gendarmerie (PSIG) et qu'il s'agit de son armement habituel : « Ce gendarme issu du PSIG vient prêter renfort au gendarme départemental qui dresse le PV, il n'y a rien d'anormal à cela. Nous sommes en période de vigilance haute concernant le terrorisme et, lorsque l'on part en intervention, on ne sait jamais sur quoi on va tomber : il ne fait que porter son arme habituelle qu'il n'aurait certainement pas pu laisser dans le véhicule. En cas d'appel, ce gendarme doit pouvoir intervenir immédiatement dans une église attaquée ou pour faire face à une agression. Et même dans une intervention sur un lieu de plaisance, on ne sait jamais sur qui on tombe. »
« Mais au-delà de l'amende, de nombreux internautes se sont interrogés sur l'armement de ces gendarmes. Sur les images diffusées par la presse régionale, on voit en effet distinctement un membre des forces de l'ordre portant un impressionnant fusil, en présence d'enfants et sur un lieu de plaisance. Le gendarme en question porte en effet un HK G36, un fusil d'assaut qui équipe certaines unités de police et de gendarmerie, depuis le passage de Bernard Cazeneuve au ministère de l'Intérieur afin de faire face à la menace terroriste. »
« À la Gendarmerie nationale, on nous explique que le gendarme est issu d'un peloton de surveillance et intervention de la Gendarmerie (PSIG) et qu'il s'agit de son armement habituel : « Ce gendarme issu du PSIG vient prêter renfort au gendarme départemental qui dresse le PV, il n'y a rien d'anormal à cela. Nous sommes en période de vigilance haute concernant le terrorisme et, lorsque l'on part en intervention, on ne sait jamais sur quoi on va tomber : il ne fait que porter son arme habituelle qu'il n'aurait certainement pas pu laisser dans le véhicule. En cas d'appel, ce gendarme doit pouvoir intervenir immédiatement dans une église attaquée ou pour faire face à une agression. Et même dans une intervention sur un lieu de plaisance, on ne sait jamais sur qui on tombe. »
« L'Agence France-Presse a fait part de son mécontentement concernant un canular de la marque Volkswagen, qu'elle a qualifié d'"abus de confiance très grave". Mardi, la branche américaine du constructeur avait annoncé officiellement que la marque était rebaptisée "Voltswagen" afin d'enclencher son virage vers l'énergie électrique. De nombreux médias, dont l'AFP, avaient repris cette information. »
« "Nous comprenons quand un porte-parole n'est pas en mesure de confirmer ou de commenter une information. Mais nous n'avons jamais pensé qu'ils puissent faire de fausses déclarations", a déclaré l'AFP dans une lettre destinée au groupe Volkswagen. Et d'ajouter dans le courrier : "Nous pensons fermement que des journalistes et médias rigoureux ne devraient pas être utilisés par des entreprises comme Volkswagen à des fins de marketing et de publicité. Pour nous, il s'agit d'un abus de confiance très grave qui ne doit pas se reproduire". »
Des médias « rigoureux » ne devraient-ils pas surtout se poser plus de questions ? Tout le monde n'es n'est pas tombé dans le piège aussi facilement que l'AFP. Dans Challenges, par exemple, Éric Bergerolle est toujours resté méfiant.
« "Nous comprenons quand un porte-parole n'est pas en mesure de confirmer ou de commenter une information. Mais nous n'avons jamais pensé qu'ils puissent faire de fausses déclarations", a déclaré l'AFP dans une lettre destinée au groupe Volkswagen. Et d'ajouter dans le courrier : "Nous pensons fermement que des journalistes et médias rigoureux ne devraient pas être utilisés par des entreprises comme Volkswagen à des fins de marketing et de publicité. Pour nous, il s'agit d'un abus de confiance très grave qui ne doit pas se reproduire". »
Des médias « rigoureux » ne devraient-ils pas surtout se poser plus de questions ? Tout le monde n'es n'est pas tombé dans le piège aussi facilement que l'AFP. Dans Challenges, par exemple, Éric Bergerolle est toujours resté méfiant.
« Samedi 3 avril, une messe de Pâques de quatre heures, célébrée en l'église Saint-Eugène-Sainte-Cécile à Paris (9e), s'est tenue sans aucun respect des règles sanitaires. […] Étienne, 31 ans et Parisien, venu ce jour-là pour le baptême de son frère, se retrouve au milieu d'une église "pleine à craquer". Horrifié, il a tenu à alerter Le Parisien en nous envoyant le lien de la vidéo de la cérémonie. […] Sur la vidéo, on assiste aussi à une série de baptêmes où les personnes se plongent la tête dans l'eau d'un même baptistaire, les uns après les autres. "Je suis encore sous le choc. À un un moment où la situation sanitaire en France est grave, où on en est à fermer les écoles… Voir de tels comportements… C'est tout simplement criminel ! C'est dangereux !", s'insurge notre témoin. »