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On a vu passer des messages d'indignation à ce sujet. Aussi cette mise au point n'est-elle pas inutile. Une fois les faits connus, chacun pourra se faire son idée.
« Elle a trente ans cette année mais elle n'a pas attendu d'être une ancienne pour voir ses prix grimper. Et pour le coup cela ne s'arrête pas. Pourtant cela fait quelques années que l'Alpine A610 n'est plus la dernière Alpine, mais cela n'a pas entamé le fait qu'elle soit recherchée. Ah, le fait qu'elle soit plutôt rare aide également. »
« Selon un sondage Opinion Way pour Contrepoints […], 37 % des Français estiment que les barrières commerciales devraient être baissées au moins si les autres pays le font (et 13 % de manière unilatérale), 31 % pensent qu'il faudrait les maintenir ou les augmenter et 29 % sont sans opinion. »
« Ainsi, 3 Français sur 10 pensent que le pays "devrait maintenir ou augmenter ses barrières commerciales, car cela protégerait les entreprises françaises contre l'importation de produits de concurrents étrangers, même si cela a un effet négatif sur les consommateurs français et les producteurs français des secteurs d'exportation". »
« Presque 4 Français sur dix estiment au contraire que la France devrait baisser ses barrières commerciales. Parmi eux, ils sont 24 % à répondre que "la France ne devrait abaisser ses barrières commerciales que si d'autres pays le font, car c'est la seule façon de les inciter à ouvrir leurs marchés" et 13 % à préférer que la pays baisse "ses barrières commerciales même si les autres pays ne le font pas, car les consommateurs pourraient acheter des produits importés moins chers et la concurrence étrangère inciterait les entreprises françaises à améliorer la qualité et les prix de leurs produits." »
« Contrairement aux idées reçues, ce sondage révèle donc que les Français sont plus enclins au libre-échange qu'au protectionnisme.[…] On dit que les plus modestes seraient opposés au libre-échange ? C’est faux : les employés et ouvriers sont les plus susceptibles de vouloir un libre-échange unilatéral. »
« Ainsi, 3 Français sur 10 pensent que le pays "devrait maintenir ou augmenter ses barrières commerciales, car cela protégerait les entreprises françaises contre l'importation de produits de concurrents étrangers, même si cela a un effet négatif sur les consommateurs français et les producteurs français des secteurs d'exportation". »
« Presque 4 Français sur dix estiment au contraire que la France devrait baisser ses barrières commerciales. Parmi eux, ils sont 24 % à répondre que "la France ne devrait abaisser ses barrières commerciales que si d'autres pays le font, car c'est la seule façon de les inciter à ouvrir leurs marchés" et 13 % à préférer que la pays baisse "ses barrières commerciales même si les autres pays ne le font pas, car les consommateurs pourraient acheter des produits importés moins chers et la concurrence étrangère inciterait les entreprises françaises à améliorer la qualité et les prix de leurs produits." »
« Contrairement aux idées reçues, ce sondage révèle donc que les Français sont plus enclins au libre-échange qu'au protectionnisme.[…] On dit que les plus modestes seraient opposés au libre-échange ? C’est faux : les employés et ouvriers sont les plus susceptibles de vouloir un libre-échange unilatéral. »
« Tout ne s'est pas passé comme prévu, raconte un des fondateurs du projet. […] Le manque de soleil à l'endroit où ils ont été installés a empêché la pompe d'évacuer l'urine dans le réservoir prévu à cet effet. Un problème d'emplacement donc… "On a décidé de l'emplacement des urinoirs en février. Il n'y avait alors pas une feuille sur les arbres. Maintenant, il y a un platane et c'est beaucoup moins ensoleillé", concède Benjamin Clouet de la société Ecosec. Résultat : des traces d'urine sur le trottoir, des odeurs incommodantes, des plantes vertes asséchées et le bois qui entoure les urinoirs qui se détériore de jour en jour. Dans un premier temps, Benjamin Clouet espérait solutionner la question en changeant son emplacement sur le trottoir d'en face, mais rien n'y a fait. »
« La révolution néopuritaine qui fait rage dans les universités américaines serait-elle en train de gagner la France ? On peut le craindre. Déjà, les annulations et les tentatives d'annulation de conférences sont légion. […] L'an dernier, l'enseignante de la Sorbonne Yana Grinshpun s'est fait refuser la publication d'un texte sous prétexte qu'il ne respectait pas les règles de l'"écriture inclusive", ce code impraticable devenu le nouveau drapeau rouge des militantes féministes les plus radicales. »
« Ce que Grinshpun nomme la "radicalisation progressive de l'espace universitaire" a déjà atteint aux États-Unis des sommets stratosphériques. En 2018, les chercheurs américains Helen Pluckrose, James Lindsay et Peter Boghossian en avaient fait la démonstration par l'absurde. Ils rédigèrent une vingtaine d'articles truffés d'enquêtes bidon et de statistiques bidouillées flattant tous dans le sens du poil les nouvelles idéologies radicales à la mode. L'un d'eux affirmait démontrer qu'une "rampante culture du viol" sévissait chez les chiens, dont certaines races souffraient d'une "oppression systémique". Un autre dénonçait l'astrologie comme une pratique masculiniste et sexiste afin de lui opposer "une astrologie féministe, queer et indigéniste". Au moment où le canular fut révélé, sept de ces articles avaient été acceptés, sept autres étaient à l'étape du comité de lecture et six seulement avaient été refusés. »
« Un dernier, mais non le moindre, reproduisait un extrait de Mein Kampf où l'on avait simplement remplacé les Juifs par les Blancs. Il fut refusé, mais reçut les éloges de plusieurs universitaires chevronnés. Les auteurs de ce coup fumant entendaient ainsi démontrer à quel point ce qu'ils nomment les "grievance studies" – que l'on pourrait traduire par "facultés de la récrimination" ou des "doléances" – a substitué l'idéologie à l'étude des faits. »
« Ce que Grinshpun nomme la "radicalisation progressive de l'espace universitaire" a déjà atteint aux États-Unis des sommets stratosphériques. En 2018, les chercheurs américains Helen Pluckrose, James Lindsay et Peter Boghossian en avaient fait la démonstration par l'absurde. Ils rédigèrent une vingtaine d'articles truffés d'enquêtes bidon et de statistiques bidouillées flattant tous dans le sens du poil les nouvelles idéologies radicales à la mode. L'un d'eux affirmait démontrer qu'une "rampante culture du viol" sévissait chez les chiens, dont certaines races souffraient d'une "oppression systémique". Un autre dénonçait l'astrologie comme une pratique masculiniste et sexiste afin de lui opposer "une astrologie féministe, queer et indigéniste". Au moment où le canular fut révélé, sept de ces articles avaient été acceptés, sept autres étaient à l'étape du comité de lecture et six seulement avaient été refusés. »
« Un dernier, mais non le moindre, reproduisait un extrait de Mein Kampf où l'on avait simplement remplacé les Juifs par les Blancs. Il fut refusé, mais reçut les éloges de plusieurs universitaires chevronnés. Les auteurs de ce coup fumant entendaient ainsi démontrer à quel point ce qu'ils nomment les "grievance studies" – que l'on pourrait traduire par "facultés de la récrimination" ou des "doléances" – a substitué l'idéologie à l'étude des faits. »
« Mon dernier souvenir, c'est un baiser qu'il a fait de sa main avant que la porte de l'ambulance se referme. J'ai pu avoir de ses nouvelles car il avait son téléphone. Mais le corps médical ne m'en a jamais donné, je suis donc restée quatre jours sans savoir ce qui se passait. Et, bien sûr, interdiction de le voir. Après quatre jours, j'ai enfin un médecin qui m'a dit que son état était grave mais qu'on ne le mettait pas en réanimation parce qu'il n'avait pas de pathologie particulière. »
« Mon père est mort seul, sans qu'on puisse le visiter, le soutenir, et je l'ai vu juste quelques minutes une fois décédé. On m'a appelée, le médecin m'a dit qu'il était désolé mais que cela avait été très vite, il n'avait pas eu le temps de me prévenir. On m'a dit d'apporter des vêtements, je l'ai aperçu sur son lit de mort quelques instants. Finalement, ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas besoin des habits. Je suis redescendue, dans un état second, les déposer dans ma voiture. Quand je suis revenue, mon père avait été mis dans une housse, avec les vêtements qu'il avait en arrivant à l'hôpital pliés sur la housse. Ils ne l'avaient pas habillé. Plus de possibilité, ensuite, malgré mon insistance, pour le voir. Même pas dans le cercueil. La famille n'assiste pas à la mise en bière. J ai insisté auprès du personnel pour qu'il me prenne au moins une photo, pour être sûr que ce soit bien lui… refus total. »
« Il est resté quinze jours au dépositoire ou dans les camions frigorifiques qui étaient à l'extérieur (par manque de place,) et j ai dû payer 45 euros par jour (les trois premiers jours sont offerts). Voilà l'état de nos hôpitaux publics : plus d'humanité, de l'argent récupéré sur la souffrance des familles. Ceci s'est passé à Marseille mais, hélas, ce n'est pas un cas isolé. »
« Mon père est mort seul, sans qu'on puisse le visiter, le soutenir, et je l'ai vu juste quelques minutes une fois décédé. On m'a appelée, le médecin m'a dit qu'il était désolé mais que cela avait été très vite, il n'avait pas eu le temps de me prévenir. On m'a dit d'apporter des vêtements, je l'ai aperçu sur son lit de mort quelques instants. Finalement, ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas besoin des habits. Je suis redescendue, dans un état second, les déposer dans ma voiture. Quand je suis revenue, mon père avait été mis dans une housse, avec les vêtements qu'il avait en arrivant à l'hôpital pliés sur la housse. Ils ne l'avaient pas habillé. Plus de possibilité, ensuite, malgré mon insistance, pour le voir. Même pas dans le cercueil. La famille n'assiste pas à la mise en bière. J ai insisté auprès du personnel pour qu'il me prenne au moins une photo, pour être sûr que ce soit bien lui… refus total. »
« Il est resté quinze jours au dépositoire ou dans les camions frigorifiques qui étaient à l'extérieur (par manque de place,) et j ai dû payer 45 euros par jour (les trois premiers jours sont offerts). Voilà l'état de nos hôpitaux publics : plus d'humanité, de l'argent récupéré sur la souffrance des familles. Ceci s'est passé à Marseille mais, hélas, ce n'est pas un cas isolé. »
« Poignées de portes arrachées, fenêtres cassées, électroménager dérobé. Voici l'état dans lequel Emmanuelle vient de récupérer son studio. Un petit appartement situé dans le 9e arrondissement qu'elle avait intégralement refait à neuf avant de le mettre sur le marché locatif. En mars 2019, une famille avait profité du déménagement d'un locataire pour forcer la porte et s'y installer. […] En novembre 2019, le tribunal avait ordonné l'expulsion immédiate des squatteurs mais la police n'est jamais intervenue pour les déloger. La préfecture affirme n'avoir eu connaissance du dossier qu'à l'été dernier à cause d'une erreur administrative d'un huissier. Aujourd'hui, Emmanuelle est ruinée et aucune indemnisation ne lui est proposée. »
« L'entreprise basée dans l'Essonne est une pure réussite de l'investissement français en matière de pharmaceutique. La société est devenue le premier industriel français dédiée à la création de médicaments de thérapie génique et cellulaire concernant les maladies rares. […] L'entreprise se voulait leader européen en matière de thérapie génique et cellulaire. »
« Pourtant, malgré les investissements futurs pour la société française et les espoirs placés en elle, c'est bien vers un rachat que l'on se dirigerait d'après Médiapart. […] Ce potentiel rachat est un nouvel exemple des échecs successifs dans le domaine pharmaceutique mais aussi de la confusion ambiante sur la politique à mener concernant les investissements étrangers vis à vis des actifs stratégiques de notre pays. […] Après le refus de cession de Carrefour au groupe canadien Couche Tard, celle de Yposkesi questionnerait la cohérence stratégique de l'État français concernant le contrôle des investissements étrangers. »
« Pourtant, malgré les investissements futurs pour la société française et les espoirs placés en elle, c'est bien vers un rachat que l'on se dirigerait d'après Médiapart. […] Ce potentiel rachat est un nouvel exemple des échecs successifs dans le domaine pharmaceutique mais aussi de la confusion ambiante sur la politique à mener concernant les investissements étrangers vis à vis des actifs stratégiques de notre pays. […] Après le refus de cession de Carrefour au groupe canadien Couche Tard, celle de Yposkesi questionnerait la cohérence stratégique de l'État français concernant le contrôle des investissements étrangers. »
« Quand je dis que je veux vendre des Renault à un prix moyen à 26-27 000 euros, ça choque tout le monde. Mais il faut savoir que les voitures vont coûter de plus en plus cher. D'ici 2025, si vous voulez faire 25-30 % d'hybride et autant d'électrique, les tarifs vont augmenter. C'est aussi pourquoi dans le plan on ne mise pas sur l'explosion des volumes. On ne pense pas que le marché européen reviendra à niveau avant quatre-cinq ans. Les voitures électriques ont beau être plus simples techniquement, elles ne sont pas plus cheap pour autant. Même avec des batteries dont les coûts baissent de 7 à 8 % par an, il faut dix ans pour réduire ceux-ci de moitié, comme on a pu le voir avec la Zoé. »
« Quand on vend des voitures chères, on nous dit qu'elles sont trop chères. Quand on vend des voitures accessibles on nous demande pourquoi on vend des voitures peu chères. Là on avait dans les mains un produit à un coût intéressant, et qui nous permettait de satisfaire aux contraintes en termes d'émissions de CO2. Dans le calcul de l'équation économique d'une voiture comme la Spring, il faut aussi tenir compte des amendes que tu peux éviter avec de gros volumes électriques. Et en même temps, on peut offrir à des gens qui n'ont pas beaucoup d'argent la possibilité de rouler en électrique. On n'est pas là pour perdre de l'argent, mais il est clair que ce n'est pas avec Spring qu'on en gagnera beaucoup. »
« Quand on vend des voitures chères, on nous dit qu'elles sont trop chères. Quand on vend des voitures accessibles on nous demande pourquoi on vend des voitures peu chères. Là on avait dans les mains un produit à un coût intéressant, et qui nous permettait de satisfaire aux contraintes en termes d'émissions de CO2. Dans le calcul de l'équation économique d'une voiture comme la Spring, il faut aussi tenir compte des amendes que tu peux éviter avec de gros volumes électriques. Et en même temps, on peut offrir à des gens qui n'ont pas beaucoup d'argent la possibilité de rouler en électrique. On n'est pas là pour perdre de l'argent, mais il est clair que ce n'est pas avec Spring qu'on en gagnera beaucoup. »
« La réception a été organisée le 21 janvier dernier. Depuis, la polémique enfle autour de cette réception organisée en pleine épidémie de coronavirus. »
« Une polémique qui a passablement agacé le maire de Rethel, à l'origine du pot de départ. "N'y a-t-il donc rien d'autre à commenter en ce moment ? Vive la délation, je n'aimerais pas être en temps de guerre", s'est-il ainsi emporté auprès de L'Ardennais. Il affirme ainsi que les règles sanitaires ont été parfaitement respectées : "Certains ont même été surpris de ces règles. On arrive, on s'assoit, on ne bouge plus. Les tables prévues pour douze n'ont compté que cinq personnes, avec deux mètres de distance entre chacun". »
Il n'a pas tort… Mais il semble oublier que le corps préfectorale qu'il honore appelle lui-même les Français à déconner leurs voisins. Et de même qu'il y a sans doute autre chose à commenter, il y a mieux à faire que de traquer et verbaliser des gens sans histoire.
« De son côté, le préfet des Ardennes a estimé que le pot de départ était une tradition importante : "On se doit d'être respectueux envers la représentante de l'État qui nous a épaulés pendant trois ans. Nous n'étions pas toujours d'accord, mais c'est normal de se dire au revoir. Ce n'était pas un boum à trois cents invités". »
Une justification qui apparaît d'autant plus indécence quand on pense, par exemple, aux citoyens ordinaires auxquels on a interdit de se rendre au cimetière pour l'enterrement d'un proche. Encore un bel exemple de suffisance !
« Une polémique qui a passablement agacé le maire de Rethel, à l'origine du pot de départ. "N'y a-t-il donc rien d'autre à commenter en ce moment ? Vive la délation, je n'aimerais pas être en temps de guerre", s'est-il ainsi emporté auprès de L'Ardennais. Il affirme ainsi que les règles sanitaires ont été parfaitement respectées : "Certains ont même été surpris de ces règles. On arrive, on s'assoit, on ne bouge plus. Les tables prévues pour douze n'ont compté que cinq personnes, avec deux mètres de distance entre chacun". »
Il n'a pas tort… Mais il semble oublier que le corps préfectorale qu'il honore appelle lui-même les Français à déconner leurs voisins. Et de même qu'il y a sans doute autre chose à commenter, il y a mieux à faire que de traquer et verbaliser des gens sans histoire.
« De son côté, le préfet des Ardennes a estimé que le pot de départ était une tradition importante : "On se doit d'être respectueux envers la représentante de l'État qui nous a épaulés pendant trois ans. Nous n'étions pas toujours d'accord, mais c'est normal de se dire au revoir. Ce n'était pas un boum à trois cents invités". »
Une justification qui apparaît d'autant plus indécence quand on pense, par exemple, aux citoyens ordinaires auxquels on a interdit de se rendre au cimetière pour l'enterrement d'un proche. Encore un bel exemple de suffisance !
« Le maire LR de Nice Christian Estrosi a annoncé mercredi avoir pris un arrêté interdisant les locations saisonnières dans sa ville du 6 au 20 février. […] "Cet arrêté sera reconductible", a précisé M. Estrosi […], en appelant le préfet des Alpes-Maritimes à prendre un arrêté similaire s'appliquant au-delà de la seule ville de Nice. "J'ai d'abord à protéger les Niçois, c'est ma responsabilité", a insisté le maire de Nice, en annonçant cette interdiction qui couvre pour l'instant les deux premières semaines de la période des vacances scolaires d'hiver en France. […] Avec un taux d'incidence de 438 pour 100 000 habitants, contre 205 en moyenne nationale, le département des Alpes-Maritimes est l'un des plus touchés par l'épidémie de Covid-19 en ce mois de janvier, a insisté M. Estrosi, en mettant cette flambée notamment sur le compte de la forte augmentation des rotations à l'aéroport Nice-Côte-d'Azur entre Noël et Nouvel An. »
Sa méthode pour l'éviter ? « Il faut produire et distribuer d'urgence en masse les protections attribuées aujourd'hui au seul personnel médical et les distribuer aux ouvriers, aux ingénieurs, aux commerçants, aux enseignants ; puis, même, aux personnels du tourisme, de la culture, du transport. Le coût pour la collectivité serait plus élevé que les masques et le gel, mais l'impact énorme sur l'économie et les rentrées fiscales le compensera vite ; et bien des secteurs y trouveront des débouchés. Pourra-t-on vivre durablement dans ce monde de scaphandriers ? Je ne sais. C'est en tout cas une stratégie à préparer, si on veut penser plus loin que les deux prochains mois. »
Extrait du communiqué diffusé le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM), après le lancement d'une procédure judiciaire par Valeurs Actuelles.
« Comme chacun peut le lire sur son site, le CDJM estime que l'article est contraire aux règles déontologiques qui précisent que les journalistes doivent "respecter la dignité des personnes citées et/ou représentées". »
« Plus d'un mois après la publication de cet avis, la direction de Valeurs actuelles prend la responsabilité d'une procédure liberticide en assignant le CDJM en référé, au motif qu'il "porte atteinte à la présomption d'innocence" de son directeur de la publication. En tentant de semer la confusion entre ce qui relève de l'éthique journalistique et ce qui relève du droit pénal, Valeurs actuelles vise clairement à faire taire le CDJM dans un "procès bâillon". Il exige des dommages et intérêts, et tente d'interdire toute expression concernant le respect de la déontologie du journalisme dans ses publications. »
« Valeurs actuelles a obtenu le soutien de responsables de magazines regroupés au sein du Syndicat des éditeurs de presse magazine (SEPM) pour l'accompagner dans cette procédure liberticide. Paradoxalement, on trouve parmi ses membres des titres qui ont violemment condamné l'article sur la députée Danièle Obono. »
« L'audience aura lieu le 2 février. C'est un rendez-vous majeur pour la liberté d'expression et le droit de chaque citoyen à une information de qualité. »
« Comme chacun peut le lire sur son site, le CDJM estime que l'article est contraire aux règles déontologiques qui précisent que les journalistes doivent "respecter la dignité des personnes citées et/ou représentées". »
« Plus d'un mois après la publication de cet avis, la direction de Valeurs actuelles prend la responsabilité d'une procédure liberticide en assignant le CDJM en référé, au motif qu'il "porte atteinte à la présomption d'innocence" de son directeur de la publication. En tentant de semer la confusion entre ce qui relève de l'éthique journalistique et ce qui relève du droit pénal, Valeurs actuelles vise clairement à faire taire le CDJM dans un "procès bâillon". Il exige des dommages et intérêts, et tente d'interdire toute expression concernant le respect de la déontologie du journalisme dans ses publications. »
« Valeurs actuelles a obtenu le soutien de responsables de magazines regroupés au sein du Syndicat des éditeurs de presse magazine (SEPM) pour l'accompagner dans cette procédure liberticide. Paradoxalement, on trouve parmi ses membres des titres qui ont violemment condamné l'article sur la députée Danièle Obono. »
« L'audience aura lieu le 2 février. C'est un rendez-vous majeur pour la liberté d'expression et le droit de chaque citoyen à une information de qualité. »
« Le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) a été assigné en référé par le magazine Valeurs actuelles pour "atteinte à la présomption d'innocence" après la publication d'un avis défavorable concernant l'article représentant la députée LFI Danièle Obono en esclave, indique l'instance. Ce conseil, indépendant de l'État, avait publié en novembre un avis dans lequel il estimait que l'article de Valeurs actuelles, publié en août dernier, bafouait les règles journalistiques devant "respecter la dignité des personnes citées […] ou représentées". »
« Valeurs actuelles "rend des comptes comme la loi le prévoit, devant les tribunaux si besoin" voire "dans les médias s'il faut se défendre ou argumenter" mais "à aucun moment devant une commission d'experts auto-proclamés", répond Geoffroy Lejeune, directeur de la publication, sollicité par l'AFP. […] Le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) a apporté son soutien officiel à l'hebdomadaire, qu'il compte parmi ses membres, dans ce litige. Le SEPM "s'opposera désormais systématiquement à toute condamnation publique d'article ou de responsable de publication du SEPM par cette entité à laquelle le syndicat ne reconnait pas de légitimité", prévient-il. »
NB – Si l'on suit la logique invoqué par Valeurs Actuelles, nul ne devrait être autorisé à exprimer un avis sur une quelconque initiative, dès lors que celle-ci fait l'objet d'une procédure judiciaire. Cela semble délirant ! Et il serait étonnant que la Justice donne raison à l'hebdomadaire. Tout au plus peut-on considérer que le nom du CDJM peut prêter à confusion. Mais ce n'est pas le seul à se donner des airs plus ou moins officiels sans en avoir la légitimité.
« Valeurs actuelles "rend des comptes comme la loi le prévoit, devant les tribunaux si besoin" voire "dans les médias s'il faut se défendre ou argumenter" mais "à aucun moment devant une commission d'experts auto-proclamés", répond Geoffroy Lejeune, directeur de la publication, sollicité par l'AFP. […] Le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) a apporté son soutien officiel à l'hebdomadaire, qu'il compte parmi ses membres, dans ce litige. Le SEPM "s'opposera désormais systématiquement à toute condamnation publique d'article ou de responsable de publication du SEPM par cette entité à laquelle le syndicat ne reconnait pas de légitimité", prévient-il. »
NB – Si l'on suit la logique invoqué par Valeurs Actuelles, nul ne devrait être autorisé à exprimer un avis sur une quelconque initiative, dès lors que celle-ci fait l'objet d'une procédure judiciaire. Cela semble délirant ! Et il serait étonnant que la Justice donne raison à l'hebdomadaire. Tout au plus peut-on considérer que le nom du CDJM peut prêter à confusion. Mais ce n'est pas le seul à se donner des airs plus ou moins officiels sans en avoir la légitimité.
« Le monde de la Culture lorgne avec appétit les téléphones reconditionnés. L’idée ? Faire tomber ces secondes vies commerciales dans le périmètre de la redevance pour copie privée. […] Le Sénat tente de freiner ce rêve doré, soutenu par Cédric O. »
« Cette ponction, que prélèvent les sociétés de gestion collective comme la Sacem, vient compenser un préjudice : la possibilité pour chacun de réaliser des copies à titre privé d’œuvres protégées, sans le sacro-saint accord des titulaires de droits. L’acheteur paye donc une redevance lors de l'acquisition de ces supports, en contrepartie d'une liberté de copie. C’est une commission administrative, hébergée par le ministère de la Culture, qui décide des barèmes. Les ayants-droit y sont en force (douze représentants, face à six industriels et six autres consommateurs) pour voter les montants qu’ils vont donc percevoir. En 2019, les barèmes appliqués aux clés USB, tablettes, disques durs externes, cartes mémoire ou autres smartphones leur ont rapporté la bagatelle de près de 270 millions d’euros. Souci : le secteur sait ce trésor annuel menacé. » D'où l'idée de mettre à contribution les acheteurs de produits reconditionnés…
« Cette ponction, que prélèvent les sociétés de gestion collective comme la Sacem, vient compenser un préjudice : la possibilité pour chacun de réaliser des copies à titre privé d’œuvres protégées, sans le sacro-saint accord des titulaires de droits. L’acheteur paye donc une redevance lors de l'acquisition de ces supports, en contrepartie d'une liberté de copie. C’est une commission administrative, hébergée par le ministère de la Culture, qui décide des barèmes. Les ayants-droit y sont en force (douze représentants, face à six industriels et six autres consommateurs) pour voter les montants qu’ils vont donc percevoir. En 2019, les barèmes appliqués aux clés USB, tablettes, disques durs externes, cartes mémoire ou autres smartphones leur ont rapporté la bagatelle de près de 270 millions d’euros. Souci : le secteur sait ce trésor annuel menacé. » D'où l'idée de mettre à contribution les acheteurs de produits reconditionnés…
Les joies de l'électrification ! « On en sait désormais un peu plus sur Vinfast, le constructeur automobile vietnamien qui prévoit de débarquer en Europe dans les prochains mois. Cela se fera avec deux voitures électriques, bien distinctes en matière de performances et de gabarit. […] L'ouverture des commandes est prévue pour le mois de novembre, avec des livraisons à la mi-2022 en Europe. »
« Le journaliste William Audureau a fait paraître dans Le Monde une série de trois articles sous le titre "Sortir du complotisme". Le premier volet pose la question de la séduction opérée par les thèses complotistes et la difficulté de s’en éloigner. Le second rapporte les témoignages de ceux qui, parfois sur la base d’un simple détail, y sont parvenus, dans un processus toutefois lent et incertain. Le troisième volet évoque le moment qui suit l’écroulement de la croyance, une "période longue et douloureuse [qui] requiert de la bienveillance de la part des proches". La même thématique a été abordée sur France Inter par la psychothérapeute Hélène Romano, le sociologue Gérald Bronner et le psychosociologue Sylvain Delouvée, qui ont débattu des moyens de rompre avec le complotisme (source : France Inter, 21 janvier 2021). »
Tout cela n'est pas forcément inintéressant. Mais cette façon d'invoquer la psychologie participe d'une condescendance déplacée. Surtout qu'en réalité, le complotisme est loin d'être circonscrit à cette frange marginale de la population dont la fragilité mentale expliquerait les errements idéologiques…
Tout cela n'est pas forcément inintéressant. Mais cette façon d'invoquer la psychologie participe d'une condescendance déplacée. Surtout qu'en réalité, le complotisme est loin d'être circonscrit à cette frange marginale de la population dont la fragilité mentale expliquerait les errements idéologiques…
C'était mieux avant. Surtout dans les années quatre-vingt-dix ! La Série 5 E34 reste l'une de nos BMW préférées. Mais face à elle, la 605 ne démérite pas.
« La mode actuelle voudrait que la BMW, eu égard à son image en béton armé, remporte ce duel. Elle peut aussi compter sur son moteur plus agréable que celui de la Peugeot, son habitacle superbe et sa grande qualité générale. Oui, mais voilà, après trente ans, l'état d'une auto est aussi et surtout fonction des soins qui lui ont été prodigués, de sorte qu'on peut trouver une 605 SV-24 en meilleure condition qu'une 525i pour un prix inférieur. La Française domine aussi l'Allemande par son comportement routier, son habitabilité, et ses performances.[…] En tout cas, le match était bien plus serré qu'on aurait pu l'imaginer ! »
« La mode actuelle voudrait que la BMW, eu égard à son image en béton armé, remporte ce duel. Elle peut aussi compter sur son moteur plus agréable que celui de la Peugeot, son habitacle superbe et sa grande qualité générale. Oui, mais voilà, après trente ans, l'état d'une auto est aussi et surtout fonction des soins qui lui ont été prodigués, de sorte qu'on peut trouver une 605 SV-24 en meilleure condition qu'une 525i pour un prix inférieur. La Française domine aussi l'Allemande par son comportement routier, son habitabilité, et ses performances.[…] En tout cas, le match était bien plus serré qu'on aurait pu l'imaginer ! »
Voilà que Le Parisien titre sur le bilan des « catastrophes climatiques ». Il n'est pas le seul à désigner de cette façon ce qu'on appelait jusqu'à présent des « catastrophes naturelles ». Consciemment ou pas, les journalistes renient la rigueur qui devrait être la leur, car attribuer au réchauffement climatique l'origine de tel ou tel événement n'a assurément rien d'évident.
Le jeu de cartes se prête à toutes déclinaisons. En voici une parmi beaucoup d'autres ! Plus de roi, de reine ni de valet, mais, à la place, de l'or, de l'argent et du bronze. Ce qui frappe, c'est quand même le degré de médiatisation auquel donne lieu une initiative aussi banale. Car si l'initiatrice du projet fait preuve d'imagination, c'est seulement dans ses explications : « ce jeu de cartes a été conçu avec la passion de lutter pour l'égalité des sexes et des races », affirme-t-elle ; « notre objectif est que tout le monde se sente à l'aise en jouant aux cartes ». Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui se sentent insultés par des cartes ? De toute façon, c'est raté : à partir du moment où l'on politise les cartes, comme on le fait en tenant un discours pareil, on exclue bien davantage qu'en conservant passivement un héritage. C'est l'un des drames inhérents aux démarches prétendument inclusives.