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« C'était il y a presque un an. Le 21 décembre 2019, alors que la contestation sociale sur la réforme des retraites battait son plein, l'annonce était destinée à frapper les esprits. Le président de la République révélait au Parisien qu'il renonçait à la "pension forfaitaire" des ex-chefs d'État et montrait ainsi aux Français qu'aucun régime spécial de retraite n'avait vocation à échapper au big-bang des retraites à points. Pas même le sien. "Macron met fin au privilège présidentiel", titrait la une du quotidien. Depuis, une pandémie mondiale est passée par là. Le déficit et la dette ont explosé, la réforme des retraites a été suspendue et… le régime spécial du président est intact. »
« Alors qu'est devenue la promesse d'Emmanuel Macron? Christine Pirès-Beaune, députée PS de la commission des Finances, a voulu en avoir le cœur net. Le 21 septembre, elle a adressé un courrier au chef de l'État pour savoir où en était son projet de supprimer cette "dotation", qu'il pourrait toucher dès ses quarante-quatre ans s'il n'était pas réélu en 2022. »
« Dans une lettre du 2 novembre, Emmanuel Macron confirme d'abord son "intention de renoncer au bénéfice de la dotation forfaitaire annuelle attribuée aux anciens présidents de la République", mais il conditionne ensuite ce renoncement au vote de la réforme des retraites à points par les députés et sénateurs. "La mise en œuvre de cette décision est liée à l'adoption de cette réforme par le Parlement, souligne le chef de l'État. Dès lors que la réforme des retraites aura été votée, un décret procédera à l'affiliation du président de la République au régime général de Sécurité sociale au titre de l'assurance vieillesse: les nouvelles règles de droit commun du système universel de retraite lui seront donc appliquées lorsque ce système entrera en vigueur. Concomitamment, les dispositions de l'article 19 de la loi du 3 avril 1955 seront abrogées." »
« Alors qu'est devenue la promesse d'Emmanuel Macron? Christine Pirès-Beaune, députée PS de la commission des Finances, a voulu en avoir le cœur net. Le 21 septembre, elle a adressé un courrier au chef de l'État pour savoir où en était son projet de supprimer cette "dotation", qu'il pourrait toucher dès ses quarante-quatre ans s'il n'était pas réélu en 2022. »
« Dans une lettre du 2 novembre, Emmanuel Macron confirme d'abord son "intention de renoncer au bénéfice de la dotation forfaitaire annuelle attribuée aux anciens présidents de la République", mais il conditionne ensuite ce renoncement au vote de la réforme des retraites à points par les députés et sénateurs. "La mise en œuvre de cette décision est liée à l'adoption de cette réforme par le Parlement, souligne le chef de l'État. Dès lors que la réforme des retraites aura été votée, un décret procédera à l'affiliation du président de la République au régime général de Sécurité sociale au titre de l'assurance vieillesse: les nouvelles règles de droit commun du système universel de retraite lui seront donc appliquées lorsque ce système entrera en vigueur. Concomitamment, les dispositions de l'article 19 de la loi du 3 avril 1955 seront abrogées." »
« À l'occasion de la nouvelle année, Élie Semoun a présenté ses vœux à ses abonnés sur les réseaux sociaux. "Je voulais m'excuser auprès de la communauté portugaise, je voulais m'excuser aussi auprès de la communauté noire, musulmane et juive. J'ai dérapé, je n'ai pas fait attention à ce que j'ai écrit, je n'ai pas voulu manquer de respect, rien du tout, mais vraiment, je suis désolé. Là mon humour... C'est parti trop loin !", débute l'acteur, face caméra. Et d'ajouter : "Voilà, comme ça si je dérape en 2021, ben au moins je suis blindé, je suis sécurisé, il n'y a pas de problèmes, je me suis déjà excusé à l'avance. Voilà. Allez, salut les PD... Oh pardon, je m'excuse auprès de la communauté homosexuelle". »
« Une vidéo postée sur Instagram qui a très vite été supprimée par le réseau social. […] "Publication supprimée pour cause de discours ou symboles haineux", précise Instagram. […] Elie Semoun a alors décidé de la reposter sur son compte, mais celle-ci a une nouvelle fois été retirée. »
« "C'est bien la première fois […] qu'on me censure pour une vidéo où justement je me moque du ridicule et du pathétique de devoir m'excuser pour ça", déclare-t-il […] en rappelant qu'il a fait de nombreux sketchs sur "les homos, les handicapés, la mort, les vieux, les juifs...". "Je ne comprends plus rien à cette époque de coincés et de psychorigides et de crétins qui prennent tout au premier degré. La tyrannie de la bêtise nous envahit. Je vais continuer à faire ce que j'ai toujours fait : de l'humour non formaté", continue-t-il dans son message. »
« Une vidéo postée sur Instagram qui a très vite été supprimée par le réseau social. […] "Publication supprimée pour cause de discours ou symboles haineux", précise Instagram. […] Elie Semoun a alors décidé de la reposter sur son compte, mais celle-ci a une nouvelle fois été retirée. »
« "C'est bien la première fois […] qu'on me censure pour une vidéo où justement je me moque du ridicule et du pathétique de devoir m'excuser pour ça", déclare-t-il […] en rappelant qu'il a fait de nombreux sketchs sur "les homos, les handicapés, la mort, les vieux, les juifs...". "Je ne comprends plus rien à cette époque de coincés et de psychorigides et de crétins qui prennent tout au premier degré. La tyrannie de la bêtise nous envahit. Je vais continuer à faire ce que j'ai toujours fait : de l'humour non formaté", continue-t-il dans son message. »
« L'Agence norvégienne du médicament a établi un lien entre treize décès et les effets secondaires du vaccin de Pfizer-Biontech contre le Covid-19. […] Les personnes décédées avaient deux choses en commun : elles étaient âgées (au moins quatre-vingts ans) et fragiles. "Les rapports pourraient indiquer que les effets secondaires courants des vaccins à ARNm, tels que la fièvre et les nausées, ont pu entraîner la mort de certains patients fragiles", a relevé Sigurd Hortemo, le médecin en chef de l'Agence norvégienne du médicament. »
« L'Institut national de la santé publique (FHI) […] a ainsi mis à jour le guide de vaccination contre le Covid-19, avec de nouvelles recommandations pour les personnes âgées fragiles. "Pour les personnes les plus fragiles, même les effets secondaires relativement légers du vaccin peuvent avoir des conséquences graves", a expliqué l'Institut norvégien de la santé publique. "Pour ceux qui ont de toute façon une durée de vie restante très courte, le bénéfice du vaccin peut être marginal ou sans importance." "Si vous êtes très frêle, vous ne devriez probablement pas être vacciné", a ainsi noté le docteur Steinar Madsen, de l'Agence norvégienne des médicaments. »
« L'Institut national de la santé publique (FHI) […] a ainsi mis à jour le guide de vaccination contre le Covid-19, avec de nouvelles recommandations pour les personnes âgées fragiles. "Pour les personnes les plus fragiles, même les effets secondaires relativement légers du vaccin peuvent avoir des conséquences graves", a expliqué l'Institut norvégien de la santé publique. "Pour ceux qui ont de toute façon une durée de vie restante très courte, le bénéfice du vaccin peut être marginal ou sans importance." "Si vous êtes très frêle, vous ne devriez probablement pas être vacciné", a ainsi noté le docteur Steinar Madsen, de l'Agence norvégienne des médicaments. »
« Depuis mi-décembre, la commune de Saint-Genis-Laval, près de Lyon dans le Rhône, a mis en place un "Chaucidou", pour "chaussée à circulation douce. […] Comprendre une route sur laquelle les cyclistes disposent de deux voies, une de chaque côté de la chaussée, et les automobilistes d'une seule, au centre, sur laquelle ils circulent… dans les deux sens. Et sans aucun marquage central, avec une limitation de vitesse à 30 km/h. Les voitures sont donc invitées à se "déporter" sur les voies des cyclistes… qui gardent la priorité. »
« "Le but, c'est d'apaiser les circulations. Plus les voiries sont larges et plus elles favorisent la vitesse", explique Marylène Millet, la maire de Saint-Genis-Laval, à BFM TV, concédant au passage que "c'est un aménagement qui peut-être déconcertant parce que ce ne sont pas des signalétiques qu'on a apprises". »
« Mais ce "Chaucidou" est un vrai casse-tête pour les automobilistes. […] Les cyclistes sont également en colère contre un aménagement jugé dangereux pour eux. "Spoiler : ça ne marche pas. Les véhicules restent sur la bande cyclable et se déportent pour doubler les cyclistes. La seule façon de faire respecter cet aménagement est de mettre un poteau tous les 50 ou 100 mètres sur la bande de séparation", répond un internaute à la mairie de Saint-Genis-Laval sur Twitter. »
« Selon actu.fr, une évaluation du "Chaucidou" est prévue en 2021 : si celle-ci est concluante, cet essai pourrait être étendu à d'autres voies de Saint-Genis-Laval. »
« "Le but, c'est d'apaiser les circulations. Plus les voiries sont larges et plus elles favorisent la vitesse", explique Marylène Millet, la maire de Saint-Genis-Laval, à BFM TV, concédant au passage que "c'est un aménagement qui peut-être déconcertant parce que ce ne sont pas des signalétiques qu'on a apprises". »
« Mais ce "Chaucidou" est un vrai casse-tête pour les automobilistes. […] Les cyclistes sont également en colère contre un aménagement jugé dangereux pour eux. "Spoiler : ça ne marche pas. Les véhicules restent sur la bande cyclable et se déportent pour doubler les cyclistes. La seule façon de faire respecter cet aménagement est de mettre un poteau tous les 50 ou 100 mètres sur la bande de séparation", répond un internaute à la mairie de Saint-Genis-Laval sur Twitter. »
« Selon actu.fr, une évaluation du "Chaucidou" est prévue en 2021 : si celle-ci est concluante, cet essai pourrait être étendu à d'autres voies de Saint-Genis-Laval. »
« Lors d'une conférence de presse lundi 28 décembre 2020, Josiane Chevalier, la préfète de la région Grand Est, a invité les habitants à signaler les fêtes sauvages du 31 décembre où il y a trop de participants. "J'encourage les personnes à appeler le 17 si elles constatent des nombres anormaux de personnes réunies ce soir-là !", a-t-elle dit lors de cette conférence de presse consacrée aux mesures de sécurité lors de la Saint-Sylvestre dans le département du Bas-Rhin. »
« Tous les jours au moment de la récréation, les enfants de l'école primaire de Laval (Isère) s'amusent dans la cour, comme partout en France. Mais dans la leur, une statue le long du mur d'enceinte côtoie la marelle : celle de la Vierge, priant debout dans une alcôve. Pourtant installée là bien avant l'ouverture de l'école, dans les années 1990, sa présence discrète est régulièrement mise en question. »
« La Vierge avait déjà ému un professeur en 1995 et fut tournée d'un quart de tour pour qu'elle ne fasse plus face aux enfants. La municipalité de Laval a ensuite joué l'Arlésienne pour complètement se conformer à la loi de 1905. Mais un événement accélère aujourd'hui les choses. "C'est lors d'un rassemblement en la mémoire de Samuel Paty que la nouvelle directrice de l'école s'est rendue compte que l'emplacement de la sculpture religieuse ne respectait pas le principe de laïcité", raconte Mireille Stissi, l'édile du village. "Il a donc été décidé, fin décembre, que nous la ferions pivoter encore un peu, afin qu'elle tourne le dos à la cour. Et pour la mettre hors du périmètre de l'école, nous avons subtilement décalé la clôture derrière la statue." La Vierge ne verra alors plus les enfants jouer, seulement les voitures défiler. »
« La Vierge avait déjà ému un professeur en 1995 et fut tournée d'un quart de tour pour qu'elle ne fasse plus face aux enfants. La municipalité de Laval a ensuite joué l'Arlésienne pour complètement se conformer à la loi de 1905. Mais un événement accélère aujourd'hui les choses. "C'est lors d'un rassemblement en la mémoire de Samuel Paty que la nouvelle directrice de l'école s'est rendue compte que l'emplacement de la sculpture religieuse ne respectait pas le principe de laïcité", raconte Mireille Stissi, l'édile du village. "Il a donc été décidé, fin décembre, que nous la ferions pivoter encore un peu, afin qu'elle tourne le dos à la cour. Et pour la mettre hors du périmètre de l'école, nous avons subtilement décalé la clôture derrière la statue." La Vierge ne verra alors plus les enfants jouer, seulement les voitures défiler. »
« Bercy a de nouveau tapé du poing sur la table. Bruno Le Maire […] a rappelé le 11 janvier que "le groupe Volkswagen est tenu au titre des engagements qu'il a pris de maintenir sur le territoire national les activités de défense et les capacités industrielles qui sont associées". Une déclaration qui fait suite à la menace de la filiale du groupe allemand Man Energy Solutions de cesser la production des moteurs de secours pour les sous-marins nucléaires. Cette décision inquiète la Direction générale de l'armement, qui pointe désormais cinq manquements aux engagements pris depuis 2011, date à laquelle Volkswagen est devenu l'actionnaire principal de MAN SE avec 53,7 % des parts. […] Man Energy Solutions avait annoncé début août un plan de restructuration prévoyant la suppression de plus de 2 600 postes dans le monde et une "rationalisation" de ses sites notamment en France. […] Or à Saint-Nazaire, site français de la production, la filiale de Volkswagen produit des moteurs PA4-200 qui équipent les sous-marins nucléaires de la marine nationale française, y compris ceux du Suffren, du programme Barracuda. En l'absence de réponse, Bercy envisage de mettre en demeure le groupe allemand, voire la mise en vente, partielle ou totale du groupe. »
L'élection des « rôles modèles LGBT+ et allié·e·s », organisée par L'Autre Cercle, s'est tenue en octobre 2020 'sous le haut patronage d'Emmanuel Macron, président de la République ». Deux lauréats ont été désignés au sein du Groupe Renault, qui a tenu à communiquer sur le sujet.
En France, où il fut convenu, quatre ans durant, d'afficher sa haine de Donald Trump, on accueille fraîchement les intuitives visant à lui couper le sifflet. Par exemple, sur France Info, Fabrice Epelboin tient les propos suivants, en réponse au « risque d'incitation à la violence » invoqué par Twitter et Cie :
« C'est exactement le même argument utilisé par les autorités chinoises vis-à-vis de ce qui se passe à Hong-Kong. C'est le même argument utilisé par tout un tas de régimes autoritaires vis-à-vis des réseaux sociaux. Donc, si on accepte cet argument, il va falloir se regarder en face quand on critiquera demain l'argument des Chinois vis-à-vis des Ouïghours ou tout un tas de choses du même ordre. […] De toute façon, Twitter et ses dirigeants ont toujours été contre Donald Trump et ont fait ce qu'ils ont pu jusqu'ici pour pondérer l'impact de Donald Trump sur la population à travers leurs plateformes. »
« C'est exactement le même argument utilisé par les autorités chinoises vis-à-vis de ce qui se passe à Hong-Kong. C'est le même argument utilisé par tout un tas de régimes autoritaires vis-à-vis des réseaux sociaux. Donc, si on accepte cet argument, il va falloir se regarder en face quand on critiquera demain l'argument des Chinois vis-à-vis des Ouïghours ou tout un tas de choses du même ordre. […] De toute façon, Twitter et ses dirigeants ont toujours été contre Donald Trump et ont fait ce qu'ils ont pu jusqu'ici pour pondérer l'impact de Donald Trump sur la population à travers leurs plateformes. »
« Vingt-sept personnes qui célébraient le passage à la nouvelle année en tenues "coquines" […] ont été verbalisées par les forces de l'ordre. Chacune d'elles a écopé d'une amende de 135 euros pour non-respect du couvre-feu tandis que le président de l'association a été placé en garde à vue. L'un des policiers a déploré avec humour, que "certes, ils avaient du gel, mais il n'était pas hydroalcoolique, et ils avaient des masques, mais ils étaient portés sur les yeux". »
On comprend qu'il est fier de sa blague, et surtout du devoir accompli.
On comprend qu'il est fier de sa blague, et surtout du devoir accompli.
« Meufcocotte n'est pas n'importe quelle institutrice. Sur son compte Instagram, elle jouit d'une certaine popularité. […] Ses élèves ont "quatre ou cinq ans", précise-t-elle. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas les mettre à la page. "Par défaut, la langue française prévoit que le masculin l'emporte sur le féminin, or dans ma classe, je m'efforce de toujours utiliser les deux en même temps lorsque je m'adresse à toute ma classe". Pour illustrer son propos, elle donne un exemple : "Voyons qui sont les absentes et les absents aujourd'hui." »
« Anne, qui se présente sur son compte comme "enseignante qui dénonce les discriminations à l'école", fait son "petit pas inclusif" en classe. Pour sa part, c'est en écrivant au tableau "les listes d'adjectifs à apprendre avec le point de séparation : content·e ; intelligent·e.". […] Alison, maîtresse en moyenne section, explique de son côté simplement rebondir sur leurs "remarques" pour œuvrer en faveur d'une "société plus inclusive". Même si, "comme ils sont encore petits", il est "difficile de parler de non-binaire, de transgenre". »
« Rencontrée sur un groupe Facebook de profs, Agnès, trente-deux ans, enseignante d'une classe de CE2 dans le Val d'Oise, tente elle aussi de faire "avancer les mœurs et les esprits" en distillant des petites touches "d'inclusion". "Il n'y a pas d'âge pour prendre conscience du principal défi de notre génération et des générations futures, l'égalité", nous précise-t-elle, par téléphone. […] "Tous les cycles sont bons pour les amener à réfléchir à certains relents conservateurs de la société", explique-t-elle. Déconstruire certains clichés, ça peut se faire à tout âge. Par exemple en disant que le rose n'est pas forcément une couleur de fille, ou en expliquant que tout le monde a le droit d'être cité dans une phrase censée s'adresser à tous. Femmes, hommes, et même les autres. Et là, c'est le moment d'expliquer qui sont les non-binaires et pourquoi ils ont le droit d'être respectés". »
« Clarissa et Juliette, vingt-neuf et ttrente-quatre ans, elles aussi enseignantes […], sont du même avis. "Il n'est jamais assez tôt pour former des citoyens éclairés", scande la première, enseignante d'une classe double niveau CM1-CM2 dans les Hauts-de-Seine. "Il y a quelque chose de ludique dans cette nouvelle langue française qui se dessine", sourit la seconde, qui exerce dans une école primaire bordelaise, à l'évocation de cette écriture inclusive qu'elle amène parfois à portée de regard de ses élèves. »
« Est-ce vraiment rendre service à ces jeunes enfants que de les initier à ce langage dès l'école ? Dans une tribune publiée sur le site The Conversation, trois spécialistes du domaine s'interrogent (Anne Dister, linguiste, Dominique Lafontaine, professeur en sciences de l'éducation, et Marie-Louise Moreau, professeur de sociolinguistique) et concluent : "L'adoption de ces nouvelles normes se traduit par un plus grand écart entre l'oral et l'écrit. Cela engendre aussi une complexification évidente des règles orthographiques, alors que les modifications proposées sont loin d'être stabilisées et qu'elles entrent en conflit avec les normes ordinaires". Et d'ajouter : "Si on sait qu'une proportion importante d'enfants […] maîtrisent mal les accords orthographiques en genre et nombre à l'entrée dans le secondaire, on peut pressentir que les nouvelles formes seront moins libératrices que génératrices de difficultés accrues, et donc d'exclusion". »
« Anne, qui se présente sur son compte comme "enseignante qui dénonce les discriminations à l'école", fait son "petit pas inclusif" en classe. Pour sa part, c'est en écrivant au tableau "les listes d'adjectifs à apprendre avec le point de séparation : content·e ; intelligent·e.". […] Alison, maîtresse en moyenne section, explique de son côté simplement rebondir sur leurs "remarques" pour œuvrer en faveur d'une "société plus inclusive". Même si, "comme ils sont encore petits", il est "difficile de parler de non-binaire, de transgenre". »
« Rencontrée sur un groupe Facebook de profs, Agnès, trente-deux ans, enseignante d'une classe de CE2 dans le Val d'Oise, tente elle aussi de faire "avancer les mœurs et les esprits" en distillant des petites touches "d'inclusion". "Il n'y a pas d'âge pour prendre conscience du principal défi de notre génération et des générations futures, l'égalité", nous précise-t-elle, par téléphone. […] "Tous les cycles sont bons pour les amener à réfléchir à certains relents conservateurs de la société", explique-t-elle. Déconstruire certains clichés, ça peut se faire à tout âge. Par exemple en disant que le rose n'est pas forcément une couleur de fille, ou en expliquant que tout le monde a le droit d'être cité dans une phrase censée s'adresser à tous. Femmes, hommes, et même les autres. Et là, c'est le moment d'expliquer qui sont les non-binaires et pourquoi ils ont le droit d'être respectés". »
« Clarissa et Juliette, vingt-neuf et ttrente-quatre ans, elles aussi enseignantes […], sont du même avis. "Il n'est jamais assez tôt pour former des citoyens éclairés", scande la première, enseignante d'une classe double niveau CM1-CM2 dans les Hauts-de-Seine. "Il y a quelque chose de ludique dans cette nouvelle langue française qui se dessine", sourit la seconde, qui exerce dans une école primaire bordelaise, à l'évocation de cette écriture inclusive qu'elle amène parfois à portée de regard de ses élèves. »
« Est-ce vraiment rendre service à ces jeunes enfants que de les initier à ce langage dès l'école ? Dans une tribune publiée sur le site The Conversation, trois spécialistes du domaine s'interrogent (Anne Dister, linguiste, Dominique Lafontaine, professeur en sciences de l'éducation, et Marie-Louise Moreau, professeur de sociolinguistique) et concluent : "L'adoption de ces nouvelles normes se traduit par un plus grand écart entre l'oral et l'écrit. Cela engendre aussi une complexification évidente des règles orthographiques, alors que les modifications proposées sont loin d'être stabilisées et qu'elles entrent en conflit avec les normes ordinaires". Et d'ajouter : "Si on sait qu'une proportion importante d'enfants […] maîtrisent mal les accords orthographiques en genre et nombre à l'entrée dans le secondaire, on peut pressentir que les nouvelles formes seront moins libératrices que génératrices de difficultés accrues, et donc d'exclusion". »
« Le constructeur au losange va créer une coentreprise avec Plug Power, pionnier américain de la pile à combustible. Les partenaires vont concevoir et développer en France des véhicules utilitaires propulsés à l'hydrogène, à commencer par le Renault Master dès la fin 2021 puis le Renault Trafic. Renault et Plug Power ont signé en décembre un protocole d'accord pour la création d'une joint venture à 50-50 d'ici la fin du premier semestre 2021, pour un investissement de "plusieurs dizaines de millions d'euros", a précisé Gilles Le Borgne, directeur de l'ingénierie du groupe Renault. »
« Renault a l'ambition de devenir "le leader européen des véhicules légers à hydrogène", a-t-il souligné, sur un marché des utilitaires légers dominé par PSA, qui s'est associé de son côté avec Symbio (Faurecia-Michelin). Le partenariat existant de Renault avec Symbio, qui concernait notamment des Kangoo à hydrogène, "va se poursuivre sur la flotte en exploitation", a précisé Gilles Le Borgne, mais "les nouveaux projets vont basculer dans le cadre de la joint venture avec Plug Power". »
« Renault a l'ambition de devenir "le leader européen des véhicules légers à hydrogène", a-t-il souligné, sur un marché des utilitaires légers dominé par PSA, qui s'est associé de son côté avec Symbio (Faurecia-Michelin). Le partenariat existant de Renault avec Symbio, qui concernait notamment des Kangoo à hydrogène, "va se poursuivre sur la flotte en exploitation", a précisé Gilles Le Borgne, mais "les nouveaux projets vont basculer dans le cadre de la joint venture avec Plug Power". »
« Les véhicules électriques légers, à faible autonomie, rejettent entre 11 et 13 % de PM 2.5 de moins que les véhicules thermiques de même catégorie. En revanche, les véhicules électriques chargés de lourdes batteries qui leur donnent une grande autonomie affichent des émissions de PM 2.5 de 3 à 8 % plus élevées que les véhicules classiques. »
« Le Japon est-il raciste ? C'est le débat qu'une publicité de Nike, publiée le 28 novembre sur la chaîne Youtube japonaise de la marque, soulève dans l'archipel. Dans cette courte vidéo de deux minutes […], la marque américaine aborde frontalement les questions identitaires qui secouent la société japonaise : la misogynie, les discriminations que subissent les Zainichi, les descendants des Coréens immigrés au Japon, ou le racisme envers les Japonais métissés comme la joueuse de tennis Naomi Osaka. "À quand un monde où tout le monde pourra vivre comme il est ? Nous ne pouvons plus attendre que cela se réalise. Nous allons continuer d'agir. Et changer l'avenir. Vous ne nous arrêterez pas", martèle la vidéo. »
« Dans un pays où peu d'entreprises osent publier des publicités à caractère politique, ce contenu choque. De vives réactions sur les réseaux sociaux ont dénoncé une vidéo "anti-japonaise". […] La marque a diffusé un court communiqué en réponse au débat provoqué par sa vidéo : "Nous considérons que le sport a la capacité de montrer au monde en quoi consiste une meilleure société. Il peut être un moteur pour déclencher des changements positifs pour faire avancer le monde. Pour cela, nous continuons d'appeler à l'inclusion de toutes les personnes, au respect et à la justice." »
« Dans un pays où peu d'entreprises osent publier des publicités à caractère politique, ce contenu choque. De vives réactions sur les réseaux sociaux ont dénoncé une vidéo "anti-japonaise". […] La marque a diffusé un court communiqué en réponse au débat provoqué par sa vidéo : "Nous considérons que le sport a la capacité de montrer au monde en quoi consiste une meilleure société. Il peut être un moteur pour déclencher des changements positifs pour faire avancer le monde. Pour cela, nous continuons d'appeler à l'inclusion de toutes les personnes, au respect et à la justice." »
Aujourd'hui, on se focalise sur le rachat hypothétique de Carrefour par des Canadiens. Mais ce dossier-là n'aurait-il pas mérité davantage d'attention, jusqu'à sa conclusion le mois dernier ?
« Le groupe taïwanais de production électronique USI finalise le rachat du français Asteelflash. Une opération qui vise à assurer la pérennité de l'entreprise au prix de faire perdre à la France son champion de la sous-traitance électronique. »
« Le groupe taïwanais de production électronique USI finalise le rachat du français Asteelflash. Une opération qui vise à assurer la pérennité de l'entreprise au prix de faire perdre à la France son champion de la sous-traitance électronique. »
Numerama a passé en revue les différents exemples invoqués par le ministre de l'Intérieur pour justifier l'adoption de cette fameuse disposition, censée encadrer la diffusion d'images montrant des policiers. Autant le dire clairement : ils ne sont pas convaincants.
« Il ne faut pas oublier qu'Artémis est devenu un instrument bien plus insidieux et déterminant qu'il n'y paraît. En effet, derrière le prestige d'un programme lunaire, il existe un mouvement de fond qui déterminera la lutte future pour les ressources issues de l'espace. Avec les "Artemis Accords" (signés à ce jour avec l'Australie, le Canada, le Japon, le Luxembourg, l'Italie, la Grande-Bretagne et les Émirats arabes unis), les États-Unis ont établi un nouveau standard juridique d'accords bilatéraux qui viennent outrepasser un droit international spatial de plus en plus proche de la désuétude sur la question de l'appropriation des ressources dans l'espace. Plus que de prestige, il est bien ici question de guerre économique. »
« L'Europe n'a pas cru au New Space, probablement car elle ne l'a pas compris. Elle n'a pas compris qu'il était le fruit d'une évolution ancienne, calculée, visant à décongestionner la politique spatiale américaine. Le New Space, c'est la libéralisation du marché de l'accès à l'espace et de son exploitation. Et qui dit marché dit concurrence, optimisation des coûts, et donc course à la productivité. »
« Fort heureusement, le New Space européen émerge. […] Si les structures sont encore de taille réduite, je n'ai guère de doutes sur les capacités du New Space français à remporter des marchés sur le segment satellitaire, qui reste une force du continent : Small-Sats, services d'imagerie, IA, tracking, voire le management du trafic en orbite basse. L'inquiétude en revanche, concerne effectivement les lanceurs où nous prenons un retard conséquent, non seulement sur les anglo-saxons, mais aussi les Indiens. L'Europe investit sur le futur réutilisable d'Ariane certes, mais à horizon lointain, et concernant les micro-lanceurs, il manque une capacité dédiée aux constellations de Small-Sats. Les micro-lanceurs privés made in France sont encore à l'état embryonnaires, et la question se pose véritablement de savoir qui les commercialiserait. D'autant plus que des entreprises espagnoles ou britanniques sont en avance (et cherchent d'ailleurs à s'affranchir du Centre Spatial Guyanais) … de là à faire trembler le trio dominant France-Allemagne-Italie ? »
« L'Europe n'a pas cru au New Space, probablement car elle ne l'a pas compris. Elle n'a pas compris qu'il était le fruit d'une évolution ancienne, calculée, visant à décongestionner la politique spatiale américaine. Le New Space, c'est la libéralisation du marché de l'accès à l'espace et de son exploitation. Et qui dit marché dit concurrence, optimisation des coûts, et donc course à la productivité. »
« Fort heureusement, le New Space européen émerge. […] Si les structures sont encore de taille réduite, je n'ai guère de doutes sur les capacités du New Space français à remporter des marchés sur le segment satellitaire, qui reste une force du continent : Small-Sats, services d'imagerie, IA, tracking, voire le management du trafic en orbite basse. L'inquiétude en revanche, concerne effectivement les lanceurs où nous prenons un retard conséquent, non seulement sur les anglo-saxons, mais aussi les Indiens. L'Europe investit sur le futur réutilisable d'Ariane certes, mais à horizon lointain, et concernant les micro-lanceurs, il manque une capacité dédiée aux constellations de Small-Sats. Les micro-lanceurs privés made in France sont encore à l'état embryonnaires, et la question se pose véritablement de savoir qui les commercialiserait. D'autant plus que des entreprises espagnoles ou britanniques sont en avance (et cherchent d'ailleurs à s'affranchir du Centre Spatial Guyanais) … de là à faire trembler le trio dominant France-Allemagne-Italie ? »
Extrait de la décision n° 2020-974 du 16 décembre 2020 mettant en demeure RMC :
« Il ressort du compte-rendu de visionnage de l'émission Les Grandes Gueules du 31 août 2020 que durant ce programme de débat d'actualité, consacré ce jour-là à la pandémie de Covid-19, l'invité du Grand Oral de l'émission s'est exprimé à plusieurs reprises sur cette pandémie, mais aussi sur la maladie de Lyme et le paludisme notamment, en répondant aux questions de deux journalistes et en dialoguant avec les personnalités présentes en plateau.
« Cet invité du Grand Oral a notamment déclaré : "Aujourd'hui nous faire croire que l'épidémie progresse partout dans le monde alors que c'est faux. […] À moins de dix décès par jour en France, c'est pas plus que n'importe quel virus respiratoire chaque année". […] Ultérieurement, ce dernier a aussi évoqué, à propos de la Covid-19, "un virus qui ne tue plus". »
« Or, le point épidémiologique hebdomadaire du 27 août 2020 de Santé publique France indiquait une progression exponentielle de la transmission du virus (+ 58 %). […] Il faisait également état d'une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation. […] De la même façon, les statistiques relatives à la situation épidémique à l'échelle internationale disponibles à la fin du mois d'août, en particulier celles de l'Université Johns-Hopkins de Baltimore, témoignaient d'une reprise de l'épidémie depuis le mois de juillet 2020. »
« Dans ces conditions, les déclarations de l'invité sur le recul de l'épidémie et de la mortalité ne reflétaient manifestement pas, en l'état des informations alors disponibles, la situation épidémique en France et dans le monde. Or, d'une part, cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau et, d'autre part, ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante par les autres participants, ni par les journalistes. Ces derniers se sont en effet limités à réinterroger l'invité et à rappeler l'existence de points de vue opposés au sein du corps médical. Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie. »
« Il ressort également du compte-rendu de visionnage que l'invité s'est exprimé sur différents sujets d'ordre médical prêtant à controverse. S'agissant tout d'abord de l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre la Covid-19, l'invité a affirmé à plusieurs reprises que l'efficacité de ce traitement était démontrée. […] Seule une journaliste a fait référence à de récents travaux tendant à établir le contraire, sans qu'il n'y ait eu d'échange sur ce point. »
« S'agissant ensuite du traitement antipaludéen avec des tisanes d'artemisia, l'invité a déclaré qu'une étude avait démontré son efficacité, ce qui aurait suscité selon lui "une colère monstre de Bill Gates, de l'OMS, parce qu'ils voulaient absolument promouvoir un vaccin pour le paludisme qu'ils n'arrivent pas à fabriquer depuis vingt ans, et on a été victime, vous pouvez pas savoir, d'une cabale terrible". S'agissant, enfin, de la théorie selon laquelle la maladie de Lyme aurait été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi", l'invité, interrogé à son sujet, est venu au soutien de cette thèse". »
« Ainsi, l'invité de l'émission s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance – ayant au demeurant donné publiquement lieu à de nombreux débats publics – n'aient été véritablement discutées. Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets, alors que le caractère controversé de ceux-ci nécessitait l'expression de différents points de vue. […] Il ressort également du compte-rendu de visionnage que les propos de l'invité n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne. »
« Il ressort du compte-rendu de visionnage de l'émission Les Grandes Gueules du 31 août 2020 que durant ce programme de débat d'actualité, consacré ce jour-là à la pandémie de Covid-19, l'invité du Grand Oral de l'émission s'est exprimé à plusieurs reprises sur cette pandémie, mais aussi sur la maladie de Lyme et le paludisme notamment, en répondant aux questions de deux journalistes et en dialoguant avec les personnalités présentes en plateau.
« Cet invité du Grand Oral a notamment déclaré : "Aujourd'hui nous faire croire que l'épidémie progresse partout dans le monde alors que c'est faux. […] À moins de dix décès par jour en France, c'est pas plus que n'importe quel virus respiratoire chaque année". […] Ultérieurement, ce dernier a aussi évoqué, à propos de la Covid-19, "un virus qui ne tue plus". »
« Or, le point épidémiologique hebdomadaire du 27 août 2020 de Santé publique France indiquait une progression exponentielle de la transmission du virus (+ 58 %). […] Il faisait également état d'une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation. […] De la même façon, les statistiques relatives à la situation épidémique à l'échelle internationale disponibles à la fin du mois d'août, en particulier celles de l'Université Johns-Hopkins de Baltimore, témoignaient d'une reprise de l'épidémie depuis le mois de juillet 2020. »
« Dans ces conditions, les déclarations de l'invité sur le recul de l'épidémie et de la mortalité ne reflétaient manifestement pas, en l'état des informations alors disponibles, la situation épidémique en France et dans le monde. Or, d'une part, cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau et, d'autre part, ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante par les autres participants, ni par les journalistes. Ces derniers se sont en effet limités à réinterroger l'invité et à rappeler l'existence de points de vue opposés au sein du corps médical. Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie. »
« Il ressort également du compte-rendu de visionnage que l'invité s'est exprimé sur différents sujets d'ordre médical prêtant à controverse. S'agissant tout d'abord de l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre la Covid-19, l'invité a affirmé à plusieurs reprises que l'efficacité de ce traitement était démontrée. […] Seule une journaliste a fait référence à de récents travaux tendant à établir le contraire, sans qu'il n'y ait eu d'échange sur ce point. »
« S'agissant ensuite du traitement antipaludéen avec des tisanes d'artemisia, l'invité a déclaré qu'une étude avait démontré son efficacité, ce qui aurait suscité selon lui "une colère monstre de Bill Gates, de l'OMS, parce qu'ils voulaient absolument promouvoir un vaccin pour le paludisme qu'ils n'arrivent pas à fabriquer depuis vingt ans, et on a été victime, vous pouvez pas savoir, d'une cabale terrible". S'agissant, enfin, de la théorie selon laquelle la maladie de Lyme aurait été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi", l'invité, interrogé à son sujet, est venu au soutien de cette thèse". »
« Ainsi, l'invité de l'émission s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance – ayant au demeurant donné publiquement lieu à de nombreux débats publics – n'aient été véritablement discutées. Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets, alors que le caractère controversé de ceux-ci nécessitait l'expression de différents points de vue. […] Il ressort également du compte-rendu de visionnage que les propos de l'invité n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne. »
« L'autorité de contrôle des médias a mis en demeure le groupe RMC de respecter ses obligations en matière de traitement de l'information. En cause, les propos controversés qu'a tenus l'infectiologue sur la pandémie de Covid-19, mais aussi sur la maladie de Lyme et le paludisme, durant le Grand Oral de l'émission Les Grandes Gueules du 31 août.
Le professeur Perronne […] avait notamment nié la reprise de l'épidémie. Or les données publiées quatre jours auparavant par Santé publique France attestaient sa reprise avec une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation, explique le CSA. "Cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau" et "ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante", relève le CSA. "Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie", estime le gendarme des médias. »
« Le CSA répertorie d'autres propos contestables sur l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19 et sur la supposée efficacité d'un traitement antipaludéen à base de tisanes d'artemisia. Christian Perronne a également apporté son soutien à une théorie sur la maladie de Lyme, avançant qu'elle a été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi". »
« Le Pr Perronne "s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance […] n'aient été véritablement discutées", affirme le CSA. "Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets". Ces propos "n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne", conclut le CSA. »
Le professeur Perronne […] avait notamment nié la reprise de l'épidémie. Or les données publiées quatre jours auparavant par Santé publique France attestaient sa reprise avec une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation, explique le CSA. "Cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau" et "ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante", relève le CSA. "Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie", estime le gendarme des médias. »
« Le CSA répertorie d'autres propos contestables sur l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19 et sur la supposée efficacité d'un traitement antipaludéen à base de tisanes d'artemisia. Christian Perronne a également apporté son soutien à une théorie sur la maladie de Lyme, avançant qu'elle a été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi". »
« Le Pr Perronne "s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance […] n'aient été véritablement discutées", affirme le CSA. "Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets". Ces propos "n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne", conclut le CSA. »
« Les deux héritières de l'Alfa Romeo 33 étaient basées sur la plate-forme Tipo 2 de Fiat. […] Cette plate-forme offrait l'avantage de positionner les moteurs de manière longitudinale ou transversale. La première disposition a permis de loger les moteurs Boxer dans la même configuration que les Alfa 33 et Alfasud. La seconde a été utilisée pour monter des moteurs diesel ou essence Twin Spark. »