Passage en revue
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histoire
Jeanne d'Arc est l'héroïne d'un anime dont la diffusion au Japon débutera le 7 octobre. Afin d'en faire la promotion, des bouteilles d'eau vont être distribuées dans le quartier d'Akihabara. Des bouteilles dessinées de telle façon que leurs heureux propriétaires auront plus ou moins l'impression d'embrasser la Pucelle d'Orléans à chaque fois qu'ils les porteront à leur bouche. Cela afin d'insister sur le côté bien baveux des baisers montrés à l'écran. Thalamas peut aller se rhabiller !
Le magazine LSA fête ses soixante ans. C'est l'occasion de découvrir les unes de quelques numéros publiés depuis 1958. Et de passer en revue quelques-unes des évolutions qui ont contribué à transformer nos vies depuis lors.
Commentaire élogieux de Laurent Lagneau : « Avec une centaine de témoignages, parfois émouvants, […] il s'agit d'un hommage aux militaires français qui, depuis plus de quarante ans, risquent leur vie au service de la France et de ses valeurs, de Sarajevo au Levant, en passant par les sables du Sahel et les montagnes afghanes. »
Quelle image de Louis XVI et de la Révolution sera donnée dans ce film ? On verra bien. « Le sang qui a coulé lors de la Révolution, au nom de la liberté et de l'égalité, a été réel », concède en tout cas son réalisateur. Lequel envisage d'ores et déjà une suite. Consacrée à la Terreur.
Retour en 1793, en compagnie de Jean-Baptiste Carrier. « En bon technicien », ce dernier « décide de multiplier ce qu'il baptise "la déportation verticale" ou "la baignoire nationale". La noyade est un moyen rapide, efficace, radical et économique, note-t-il, n'hésitant pas à en rendre compte à la Convention, qui se félicite que la Loire se transforme en "torrent révolutionnaire". »
Un ouvrage signé Georges-Henri Soutou. « Se lisant avec plaisir, La Guerre froide de la France apporte des éléments de compréhension indispensables pour saisir les origines récentes du positionnement international de la France. »
« Carquefou – Ouvert il y a un an, le lycée n'a toujours pas été baptisé. La Région veut lui donner le nom du résistant Honoré d'Estienne d'Orves. Mais pour la gauche, il sonne droite monarchiste. »
Ces explications publiées en 1950 dans le magazine américain Good Housekeeping en témoignent. À l'époque, le débat se posait déjà dans les mêmes termes qu'aujourd'hui. Rien n'a changé !
Le 16 septembre 1988, le Clemenceau était de retour à Toulon après avoir croisé des mois durant au large de l'Iran. « Par l'ampleur des moyens déployés, sa durée et sa signification politique », cette opération « reste la démonstration la plus éclatante de diplomatie navale coercitive jamais réalisée par la Marine ».
Un entretien avec Bernard Bruneteau diffusé au printemps 2018. L'intérêt de l'émission tient surtout à l'illustration du propos par des archives sonores. On entend Pierre Boutang, Georges Marchais, Jacques Chirac, Jean-Pierre Chevènement…
Querelle stratégique empreinte d'idéologie : tout en défendant le torpilleur contre le cuirassé, Georges Clemenceau dénonçait une Marine rétrograde, confite dans un cléricalisme réactionnaire et qui persistait à s'appeler Royale…
Luc-Antoine Lenoir, journaliste au Figaro, par ailleurs officier de réserve, propose une histoire de la Marine française libre.
Retour sur la conception puis le tournage d'une publicité pour la citadine aux chevrons. C'était au milieu des années quatre-vingt.
Un livre signé Rémi Monaque. « L'auteur retrace l'histoire complexe de la Marine, de Richelieu jusqu'à nos jours, au sein de laquelle il immerge le lecteur de siècle en siècle. »
Le désert en question, c'est celui des îles inhabitées. Du moins, généralement, car ces territoires reçoivent parfois des visiteurs… Un livre raconte leurs « histoires insolites ».
« Plus que l'assistance à la messe », Guillaume Cuchet, l'auteur de ce livre, « voit dans l'effondrement de la confession "l'explosion nucléaire du catholicisme français" ».
La tentation de recourir jadis au feu nucléaire aurait été beaucoup plus pressante qu'on ne l'imagine aujourd'hui, si l'on en croit Jean-François Bouchard. La question aurait même été posée pendant la guerre d'Indochine !
La doctrine de la « dette odieuse » nous semble douteuse. Mais en dépit d'un regard engagé, ce livre doit être passionnant. À noter : l'importance du soutien accordé aux créanciers par les États – politique d'abord ?
Un livre signé Bernard Bruneteau : « L'europhobie recouvre […] plus d'un siècle d’histoire, de Lénine à Marine Le Pen, de l'internationalisme communiste au néo-populisme identitaire. »
En écho au voyage du président de la République aux États-Unis, le ministère des Armées à publié trois notices biographiques sur « les Français de Yorktown » : le marquis de La Fayette, le comte de Rochambeau et enfin l'amiral de Grasse.