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« C'est en fait le cœur de la loi contre la haine en ligne qui a été neutralisé par l'institution en charge de vérifier la conformité de la loi à la Constitution française. Contenu dans l'article 1er du texte, il impose aux grandes plates-formes du Net de retirer en l'espace de vingt-quatre heures, après leur signalement, les contenus manifestement illicites, du fait de leur caractère haineux ou sexuel (propos ou médias racistes, sexistes ou homophobes, harcèlement sexuel, négationnisme, provocation à la haine, etc.). Si elles échouent à retirer ces contenus, leur responsabilité pénale est alors engagée. »
« Mais pour le Conseil constitutionnel, ce délai est beaucoup trop court, surtout lorsque s'il est associé à une menace de sanction. Dans ces conditions, cet échafaudage juridique "ne peut qu'inciter les opérateurs de plate-forme en ligne à retirer les contenus qui leur sont signalés, qu'ils soient ou non manifestement illicites", écrit l'institution. En clair, les sites vont modérer en masse pour avoir la paix. »
« En outre, concernant le retrait de certains contenus particulièrement graves (apologie du terrorisme ou appel à des actes terroristes, contenus pédopornographiques), qui devrait être effectué en moins d'une heure, le Conseil constitutionnel se montre aussi critique. […] L'institution fait observer que le caractère illicite de ces contenus "est soumis à la seule appréciation de l'administration" et qu'un éventuel recours contre une demande de retrait "n'est pas suspensif". Or, le délai d'une heure fixé par la loi ne permet pas à l'hébergeur ou à l'éditeur "d'obtenir une décision du juge avant d'être contraint de le retirer", ce qui le met face à un arbitraire administratif. Il s'agit donc d'une atteinte aux libertés individuelles "qui n'est pas nécessaire, adaptée et proportionnée". »
« Mais pour le Conseil constitutionnel, ce délai est beaucoup trop court, surtout lorsque s'il est associé à une menace de sanction. Dans ces conditions, cet échafaudage juridique "ne peut qu'inciter les opérateurs de plate-forme en ligne à retirer les contenus qui leur sont signalés, qu'ils soient ou non manifestement illicites", écrit l'institution. En clair, les sites vont modérer en masse pour avoir la paix. »
« En outre, concernant le retrait de certains contenus particulièrement graves (apologie du terrorisme ou appel à des actes terroristes, contenus pédopornographiques), qui devrait être effectué en moins d'une heure, le Conseil constitutionnel se montre aussi critique. […] L'institution fait observer que le caractère illicite de ces contenus "est soumis à la seule appréciation de l'administration" et qu'un éventuel recours contre une demande de retrait "n'est pas suspensif". Or, le délai d'une heure fixé par la loi ne permet pas à l'hébergeur ou à l'éditeur "d'obtenir une décision du juge avant d'être contraint de le retirer", ce qui le met face à un arbitraire administratif. Il s'agit donc d'une atteinte aux libertés individuelles "qui n'est pas nécessaire, adaptée et proportionnée". »
« La commissaire tchèque a salué l'attitude de Twitter, en conflit ouvert avec le président américain, grand utilisateur du réseau social. Twitter a mis des avertissements "vérifiez les faits" sur plusieurs messages de Donald Trump et masqué un autre sur les affrontements de Minneapolis pour signaler une "apologie de la violence". Une attitude distincte de celle de Facebook qui a décidé de ne pas signaler ou censurer de quelque manière que ce soit les messages du président américain. "Je soutiens la réaction de Twitter aux tweets du président Trump", a déclaré Věra Jourová, soulignant que les messages en question n'avaient pas été supprimés. Le réseau social a "fourni une information vérifiée". "C'est ce que j'appelle le pluralisme", a-t-elle dit. »
Sur LCI, il avait été rappelé que Yassine Bouzrou avait « été quand même viré trois fois de suite jusqu'à rejoindre une école qui accepte bien de lui ouvrir ses portes ». Aussi avait-il été affublé d'un bonnet d'âne. De quoi mettre en évidence un parcours « assez atypique » qui l'aura conduit jusqu'au Barreau de Paris. Comme il avait été souligné, par ailleurs, que cet avocat était né dans une famille marocaine, le CSA a considéré « qu'une telle présentation, à charge et accompagnée d'une infographie caricaturale, était porteuse de discriminations en raison de l'origine de l'avocat ». On se demande par quel raisonnement tordu il en est arrivé à cette conclusion, mais son communiqué officiel se résume aux quelques lignes citées dans cet article.
« Face aux propos de Donald Trump appelant à une réponse violente à l'encontre des manifestations conséquentes à la mort de George Floyd, tué par quatre policiers, les dirigeants et fondateurs de réseaux sociaux ont eu des réactions diverses. Ces réactions marquent un tournant dans la jeune histoire de ces nouveaux médias. […] Le cas de Snapchat est plus interpellant. En décidant délibérément de ne plus mettre en avant le compte du Président américain dans la section "découverte" de sa plateforme Snapchat Discover, le réseau social fait un choix politique. […] À l'avenir, choisir d'utiliser un réseau social ou l'autre pourrait revenir à un choix politique en fonction de l'attitude de ses patrons. L'utilisation d'un réseau social posera donc pour l'utilisateur une forme de responsabilité nouvelle. Coupables de nous conforter dans nos opinions en étant confronté qu'à des avis qui nous correspondent, les réseaux sociaux laissaient au moins l'illusion du choix éditorial du contenu affiché à l'utilisateur. Ce ne sera bientôt plus le cas si l'exemple de Snapchat se répète et s'amplifie. Les réseaux sociaux se transformeront alors en médias d'opinions. »
« En l'espace d'une semaine », rapportent Les Inrockuptibles, « une trentaine de militant.es LGBT ont vu leur compte Facebook et Twitter suspendus » ; pour certains, « ces suppressions en cascade seraient les premiers effets de la loi Avia ». Facebook soutient toutefois qu'« il n’y a pas eu de modification de nos politiques de modération du contenu en la matière dernièrement ». Quant à l'inspiratrice de la loi, elle suggère qu'un complot ait été mis en œuvre pour nuire à son ambition : « Qui a intérêt à décrédibiliser ce texte ? Les plateformes. » Dont acte.
« Le site lancé par la Maison Blanche, baptisé "Tech Biais" (que l'on pourrait traduire par "Parti pris politique de l'industrie tech"), propose ainsi un formulaire dans lequel renseigner ses coordonnées, le réseau social à l'origine de la présupposée censure ainsi que captures écran du contenu supprimé et de la notification émise par le réseau social incriminé. "L'administration Trump se bat pour la libre expression en ligne", peut-on lire dans un tweet de la Maison Blanche. "Quels que soient vos avis, si vous suspectez avoir été censuré ou interdit de parler en raison d'un parti pris politique, dites-le-nous, cela nous intéresse !". Et de préciser que "trop d'Américains ont vu leurs comptes suspendus, interdits ou dénoncés frauduleusement pour d'obscures 'violations' des règles d'utilisation". »
« Plusieurs Hongrois ont été interpellés pour avoir critiqué leur gouvernement sur les réseaux sociaux » ; faut-il y voir le signe de la dérive dictatoriale de ce pays ?
« Mercredi, c'est un membre du parti d'opposition Momentum qui a été détenu quelques heures » ; « il avait publié un message sur une mesure controversée ayant conduit à expulser de nombreux patients des hôpitaux hongrois pour libérer des lits en prévision d'une aggravation de l'épidémie de Covid-19 ». Un sort similaire n'a-t-il pas été réservé, en France, à ceux qui avaient déployé une banderole « Macronavirus » sur la façade de leur habitation ?
« La veille, la police avait annoncé avoir perquisitionné le domicile d'un homme de soixante-quatre ans pour un message posté le mois dernier sur les réseaux sociaux » ; « le message visé critiquait les mesures de confinement avec le commentaire suivant : "vous êtes un tyran sans pitié, mais rappelez-vous, les dictateurs tombent toujours" ». Qu'est-il advenu ? « Le sexagénaire a indiqué à la presse que la police l'avait interrogé sur la personne visée par le mot "dictateur", avant de le relâcher » ; et finalement, « les procureurs ont indiqué mercredi que ce cas avait été classé ». La Hongrie se montrerait-elle moins sévère que la France ? Chez-nous, en février dernier, un homme a été condamné, lui, pour avoir comparé le ministre de l'Intérieur et le président de la République à Oussama ben Laden et Saddam Hussein…
« Mercredi, c'est un membre du parti d'opposition Momentum qui a été détenu quelques heures » ; « il avait publié un message sur une mesure controversée ayant conduit à expulser de nombreux patients des hôpitaux hongrois pour libérer des lits en prévision d'une aggravation de l'épidémie de Covid-19 ». Un sort similaire n'a-t-il pas été réservé, en France, à ceux qui avaient déployé une banderole « Macronavirus » sur la façade de leur habitation ?
« La veille, la police avait annoncé avoir perquisitionné le domicile d'un homme de soixante-quatre ans pour un message posté le mois dernier sur les réseaux sociaux » ; « le message visé critiquait les mesures de confinement avec le commentaire suivant : "vous êtes un tyran sans pitié, mais rappelez-vous, les dictateurs tombent toujours" ». Qu'est-il advenu ? « Le sexagénaire a indiqué à la presse que la police l'avait interrogé sur la personne visée par le mot "dictateur", avant de le relâcher » ; et finalement, « les procureurs ont indiqué mercredi que ce cas avait été classé ». La Hongrie se montrerait-elle moins sévère que la France ? Chez-nous, en février dernier, un homme a été condamné, lui, pour avoir comparé le ministre de l'Intérieur et le président de la République à Oussama ben Laden et Saddam Hussein…
Facebook ne se contente pas d'entraver la communication de Génération identitaire, qu'il pourrait éventuellement priver de compte en prétendant que cette organisation contredit ses propres "valeurs", comme on dit aujourd'hui. Mais c'est le fait même de la citer qui devient parfois impossible sur le réseau social. Si notre publication y est acceptée, cela relativisera évidemment ce constat, qui n'en est pas moins étayé par divers témoignages, bien au-delà de ceux rapportés par des médias engagés comme Valeurs actuelles.
L'Observatoire du journalisme (OJIM) propose un décryptage régulier des médias, un peu à la façon d'un Jean-Yves Le Gallou. Autrement dit, son orientation politique n'est pas un secret, et autant dire qu'elle penche clairement à droite. Aussi est-il pour le moins inattendu de le voir cité à plusieurs reprise par Le Taurillon, un site que la plupart des lecteurs de l'OJIM jugeraient vraisemblablement tout particulièrement "bien-pensant". L'article du Taurillon, consacré au statut des médias en Hongrie, est attribué à un « auteur anonyme ». Impossible, donc, de dire à qui l'ont doit cette étonnante consécration.
Un nouvelle fonctionnalité, en cours d'expérimentation sur le réseau social, vous proposera de corriger votre tweet avant sa publication, dans le cas où votre langage n'apparaîtrait pas suffisamment châtié. On se croirait dans Demolition Man !
Extrait d'une déclaration signée, entre autres, par le ministre français des Affaires étrangères : « Nous devons nous opposer à toute tentative des États d'instrumentaliser la pandémie pour restreindre la liberté de la presse, étouffer le débat, maltraiter les journalistes ou diffuser de fausses informations. »
Et cela, plusieurs heures durant. En cause, comme souvent : les revendications abusives automatisées par des ayants-droit… ou prétendus tels.
« Près de deux heures après le prononcé du discours, l'Élysée était donc accusée sur Youtube du piratage de Canal Plus. À 22h19, Youtube a toutefois rouvert les vannes. Selon David Choel, en charge des contenus numériques au sein du groupe, "il s'agit juste d'une erreur de dépôt d'empreinte automatique car le discours a été diffusé sur de nombreuses chaînes, à l'intérieur de programmes eux-mêmes protégés sur Youtube". […] Précisons que la directive sur le droit d'auteur, en passe d'être transposée en France, réclame des plus grandes plateformes vidéo commerciales, la généralisation de ces mesures de filtrage. »
« Près de deux heures après le prononcé du discours, l'Élysée était donc accusée sur Youtube du piratage de Canal Plus. À 22h19, Youtube a toutefois rouvert les vannes. Selon David Choel, en charge des contenus numériques au sein du groupe, "il s'agit juste d'une erreur de dépôt d'empreinte automatique car le discours a été diffusé sur de nombreuses chaînes, à l'intérieur de programmes eux-mêmes protégés sur Youtube". […] Précisons que la directive sur le droit d'auteur, en passe d'être transposée en France, réclame des plus grandes plateformes vidéo commerciales, la généralisation de ces mesures de filtrage. »
Et cela, n'en déplaise à Véronique Rabiot, l'agent d'un joueur de football vexée d'avoir été mise en scène sous les traits d'une femme négociant des faveurs sexuelles en échange d'une grosse somme d'argent.
Selon elle, comme le rapporte Capital, « Florian Gazan l'a présentée comme "une prostituée", "prête à avoir des relations sexuelles tarifées pour promouvoir la carrière de son fils" » ; « en outre, le chroniqueur "l'essentialise dans un stéréotype machiste et discriminant" en la présentant comme une femme vulgaire, dépourvue de capacités intellectuelles, "simplement bonne à coucher avec le premier venu", bref en montrant qu'une femme agent ne peut jouer que de son physique ».
Ses arguments n'ont pas convaincu les tribunaux.
« Las ! La justice a débouté la mère du footballeur, depuis transféré à la Juventus de Turin, en lui expliquant patiemment ce qu'est l'humour. La référence à la prostitution est "quelque peu acrobatique", a estimé le tribunal de grande instance de Paris. Surtout, il s'agit d'une imitation "métaphorique et imaginaire", qui relève de la satire, ajoute le jugement rendu le 28 mai 2019 et consulté par "Capital". "Le caractère outrancier et fantaisiste du propos lui retire tout lien avec la réalité". En outre, "Véronique Rabiot s'est exposée aux médias par son rôle d'agent". Et c'est "son âpreté au gain qui est plutôt le propos". Tenace, Véronique Rabiot a fait appel, mais vient d'être à nouveau déboutée le 6 février dernier. Pour la cour d'appel, "le déroulement de cette séquence déroulement ne peut laisser aucun doute dans l'esprit du téléspectateur, qui comprend nécessairement et clairement que la scène est purement imaginaire, et que les propos ne peuvent être pris ni au premier degré, ni au sérieux. Les propos ont été tenus par un humoriste professionnel dans un sketch manifestement parodique, ce qui a créé une distanciation leur faisant perdre tout caractère sérieux". »
On attend maintenant le verdict de la Cour de cassation.
Selon elle, comme le rapporte Capital, « Florian Gazan l'a présentée comme "une prostituée", "prête à avoir des relations sexuelles tarifées pour promouvoir la carrière de son fils" » ; « en outre, le chroniqueur "l'essentialise dans un stéréotype machiste et discriminant" en la présentant comme une femme vulgaire, dépourvue de capacités intellectuelles, "simplement bonne à coucher avec le premier venu", bref en montrant qu'une femme agent ne peut jouer que de son physique ».
Ses arguments n'ont pas convaincu les tribunaux.
« Las ! La justice a débouté la mère du footballeur, depuis transféré à la Juventus de Turin, en lui expliquant patiemment ce qu'est l'humour. La référence à la prostitution est "quelque peu acrobatique", a estimé le tribunal de grande instance de Paris. Surtout, il s'agit d'une imitation "métaphorique et imaginaire", qui relève de la satire, ajoute le jugement rendu le 28 mai 2019 et consulté par "Capital". "Le caractère outrancier et fantaisiste du propos lui retire tout lien avec la réalité". En outre, "Véronique Rabiot s'est exposée aux médias par son rôle d'agent". Et c'est "son âpreté au gain qui est plutôt le propos". Tenace, Véronique Rabiot a fait appel, mais vient d'être à nouveau déboutée le 6 février dernier. Pour la cour d'appel, "le déroulement de cette séquence déroulement ne peut laisser aucun doute dans l'esprit du téléspectateur, qui comprend nécessairement et clairement que la scène est purement imaginaire, et que les propos ne peuvent être pris ni au premier degré, ni au sérieux. Les propos ont été tenus par un humoriste professionnel dans un sketch manifestement parodique, ce qui a créé une distanciation leur faisant perdre tout caractère sérieux". »
On attend maintenant le verdict de la Cour de cassation.
Considérer qu'un vaccin contre le Covid-19 serait nécessaire en Afrique encore plus qu'ailleurs, cela suscite naturellement de vives protestations, et requiert un repentir. La réaction de l'AP-HP est remarquable : celle-ci « condamne toute prise de position qui, à tort ou à raison, pourrait être interprétée comme péjorative vis-à-vis de pays africains ». Même à tort donc… On marche sur la tête !