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État_kafkaïen
« C'est une situation qui tend à se répéter, se généraliser même en Seine-Saint-Denis selon nos confrères du Parisien. Des cafés, restaurants, poursuivis par la Justice ou qui doivent fermer boutique quelques jours à cause de clients pas vraiment en règle sur le pass sanitaire. »
« Depuis septembre, la Police mène en effet des contrôles dans les lieux de restauration pour vérifier si les clients ont leur pass. Or, la plupart du temps, les amendes ne sont pas distribuées aux clients, mais aux gérants. Une situation incontrôlable pour leur porte-parole. »
« "Si un client présente un faux pass, je ne peux pas le savoir. Si la Police vient, le contrôle et s'il n'a pas de pass sanitaire, c'est une amende de 135 euros", explique-t-il au Parisien, en précisant qu'au contraire, s'il présente un faux pass, il risque des poursuites judiciaires : "c'est vite vu" pour lui et cela "retombe sur les commerçants". Pour lui, la sanction a été quasi immédiate : deux amendes de 1.000 euros et une fermeture administrative de cinq jours. »
« Quelles solutions en attendant ? Rouvrir, mais la peur au ventre, et en mode confinement. "On s'est barricadé", dit-il, tout en précisant qu'il ne faisait plus que de la vente à emporter pour le moment afin d'éviter de nouveaux ennuis. »
« D'autres commerçants interrogés par Le Parisien soulignent les menaces, comme la garde à vue, évoquées par la police en cas de nouveaux contrôles de clients sans pass. […] La garde à vue, une situation vécue par une gérante de soixante-neuf ans d'un café de Clichy-sous-Bois. Elle a été victime de clients dont les documents n'étaient pas en règle. »
« Alors que beaucoup disent vouloir "montrer l'exemple", ils veulent traquer les tricheurs pour éviter la fermeture. »
Et donc contrôler l'identité de leurs clients ?
« Depuis septembre, la Police mène en effet des contrôles dans les lieux de restauration pour vérifier si les clients ont leur pass. Or, la plupart du temps, les amendes ne sont pas distribuées aux clients, mais aux gérants. Une situation incontrôlable pour leur porte-parole. »
« "Si un client présente un faux pass, je ne peux pas le savoir. Si la Police vient, le contrôle et s'il n'a pas de pass sanitaire, c'est une amende de 135 euros", explique-t-il au Parisien, en précisant qu'au contraire, s'il présente un faux pass, il risque des poursuites judiciaires : "c'est vite vu" pour lui et cela "retombe sur les commerçants". Pour lui, la sanction a été quasi immédiate : deux amendes de 1.000 euros et une fermeture administrative de cinq jours. »
« Quelles solutions en attendant ? Rouvrir, mais la peur au ventre, et en mode confinement. "On s'est barricadé", dit-il, tout en précisant qu'il ne faisait plus que de la vente à emporter pour le moment afin d'éviter de nouveaux ennuis. »
« D'autres commerçants interrogés par Le Parisien soulignent les menaces, comme la garde à vue, évoquées par la police en cas de nouveaux contrôles de clients sans pass. […] La garde à vue, une situation vécue par une gérante de soixante-neuf ans d'un café de Clichy-sous-Bois. Elle a été victime de clients dont les documents n'étaient pas en règle. »
« Alors que beaucoup disent vouloir "montrer l'exemple", ils veulent traquer les tricheurs pour éviter la fermeture. »
Et donc contrôler l'identité de leurs clients ?
Un vocabulaire arbitrairement décrété univoque. Un procureur qui caractérise publiquement son usage sans attendre le verdict du tribunal (voir son tweet). Une perquisition à la recherche du moindre élément susceptible de nourrir une instruction à charge. Mais tout va très bien, n'est-ce pas ?
« Dans l'Oise, à Compiègne, un homme a été interpellé ce samedi à l'issue de la manifestation anti-passe sanitaire. Le parquet a annoncé dimanche qu'il portait un "bob et un T-shirt marqués d'un 'Qui ?' avec deux cornes de diable", confirmant une information du Courrier Picard. »
« L'homme, "de moins de trente ans", comparaîtra le 26 octobre pour "provocation publique à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée", a précisé la procureure, Marie-Céline Lawrysz. »
« Il a affirmé en garde à vue "que la référence à la signification du 'Qui ?' sur les réseaux sociaux lui avait échappée", a-t-elle ajouté. Son domicile a été perquisitionné sans qu'aucun élément à charge ne soit retrouvé. La procureure a rendu compte de ces poursuites dans un tweet, rappelant que le mis en cause encourt une peine d'un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. »
« Dans l'Oise, à Compiègne, un homme a été interpellé ce samedi à l'issue de la manifestation anti-passe sanitaire. Le parquet a annoncé dimanche qu'il portait un "bob et un T-shirt marqués d'un 'Qui ?' avec deux cornes de diable", confirmant une information du Courrier Picard. »
« L'homme, "de moins de trente ans", comparaîtra le 26 octobre pour "provocation publique à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée", a précisé la procureure, Marie-Céline Lawrysz. »
« Il a affirmé en garde à vue "que la référence à la signification du 'Qui ?' sur les réseaux sociaux lui avait échappée", a-t-elle ajouté. Son domicile a été perquisitionné sans qu'aucun élément à charge ne soit retrouvé. La procureure a rendu compte de ces poursuites dans un tweet, rappelant que le mis en cause encourt une peine d'un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. »