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francophonie
« L'ancienne ministre allemande de la Défense, pourtant "vendue" comme francophone par Emmanuel Macron, a parlé durant une heure vingt presque uniquement en anglais (ou plutôt en globish, sa version abâtardie). Pire : plusieurs chefs de groupe politique lui ont répondu dans la langue de Shakespeare, y compris l'Allemand Manfred Weber, le patron du Parti populaire européen (PPE, conservateur) dont l'anglais est tout sauf courant. »
« Une vraie rupture avec tous les usages : tous ses prédécesseurs ont toujours veillé à respecter un certain équilibre linguistique entre les trois langues de travail de l'Union que sont l'anglais, l'allemand et le français, Jean-Claude Juncker (2014-2019) étant sans aucun doute l'un des orfèvres en la matière. »
« Si la présidente de la Commission avait parlé quasi uniquement en allemand, personne n'aurait été choqué : il y a une armée d'interprètes et de traducteurs au service des institutions et il est normal que l'on parle sa propre langue dans l'enceinte où siègent les représentants des peuples européens qui sont très loin de parler tous anglais. »
« Comment expliquer une telle dérive ? La raison en est simple : von der Leyen se repose sur deux hommes de confiance et deux seulement: Björn Seibert, son chef de cabinet, et Jens Flosdorff, son conseiller "communication". Or ces deux Allemands ne parlent pas un mot de français et exigent que tout leur remonte en anglais, rares étant les fonctionnaires européens maîtrisant suffisamment la langue de Goethe… »
« Reste que ses deux conseilleurs auraient au moins pu lui préparer son discours en allemand, ce qu'ils n'ont pas fait, sans doute parce qu'il y a un tabou persistant sur cette langue. Rappelons qu'en 1958, les premiers mots du premier président de la Commission, l'Allemand Walter Hallstein furent : "et naturellement, messieurs, nous parlerons français". Ce basculement vers l'anglais langue unique est d'autant plus sidérant alors que le Royaume-Uni a quitté l'Union le 31 janvier et qu'il y a moins de vingt députés sur sept cent cinq dont la langue natale est l'anglais… »
« Une vraie rupture avec tous les usages : tous ses prédécesseurs ont toujours veillé à respecter un certain équilibre linguistique entre les trois langues de travail de l'Union que sont l'anglais, l'allemand et le français, Jean-Claude Juncker (2014-2019) étant sans aucun doute l'un des orfèvres en la matière. »
« Si la présidente de la Commission avait parlé quasi uniquement en allemand, personne n'aurait été choqué : il y a une armée d'interprètes et de traducteurs au service des institutions et il est normal que l'on parle sa propre langue dans l'enceinte où siègent les représentants des peuples européens qui sont très loin de parler tous anglais. »
« Comment expliquer une telle dérive ? La raison en est simple : von der Leyen se repose sur deux hommes de confiance et deux seulement: Björn Seibert, son chef de cabinet, et Jens Flosdorff, son conseiller "communication". Or ces deux Allemands ne parlent pas un mot de français et exigent que tout leur remonte en anglais, rares étant les fonctionnaires européens maîtrisant suffisamment la langue de Goethe… »
« Reste que ses deux conseilleurs auraient au moins pu lui préparer son discours en allemand, ce qu'ils n'ont pas fait, sans doute parce qu'il y a un tabou persistant sur cette langue. Rappelons qu'en 1958, les premiers mots du premier président de la Commission, l'Allemand Walter Hallstein furent : "et naturellement, messieurs, nous parlerons français". Ce basculement vers l'anglais langue unique est d'autant plus sidérant alors que le Royaume-Uni a quitté l'Union le 31 janvier et qu'il y a moins de vingt députés sur sept cent cinq dont la langue natale est l'anglais… »
Le représentant permanent de la France a claqué la porte d'une réunion… Cela ne serait pas anodin, selon le blog Bruxelles 2, qui salue un changement d'attitude.
Les défenseurs de la francophonie s'indignent régulièrement des titres de film ou série repris tels quels de l'anglais. Mais ici comme ailleurs, dans une large mesure, c'est bien le pays réel qui tranche.
La hantise des anglicismes produit parfois des fruits curieux. Ainsi le CCFA annonce-t-il qu'Alpine pourrait proposer bientôt « un véhicule métis » – autrement dit, un "crossover". Une bien malheureuse perspective.
Lu sur Royal Artillerie : « Sur les sujets de politique internationale l'administration Obama publiait jadis la traduction française du discours officiel dans la foulée (autre temps, autres mœurs). »
Les dirigeants luxembourgeois sont polyglottes. Cela contribue directement à l'influence de leur pays, comme l'explique Jean-Claude Juncker. Quant aux représentants des États membres de l' OIF, ils rechignent à parler la langue de Molière !
Quand TF1 diffuse son quota de films français en pleine nuit, à 4 heures du matin... C'était pourtant signé Mélanie Laurent ! Mais sans doute les pouvoirs publics finiront-ils par trouver comment forcer les gens à regarder...
« Que les amoureux du français pratiquent leur langue, [...] en fassent la promotion en la laissant en-dehors de l'arène politique, des règlements, des subventions, tant de choses qui l'ont si souvent souillée et la font encore haïr. »
Objectif vraisemblable : accroître le nombre de titres bénéficiant des quotas. Des propositions seront formulées en juin prochain.
Le français est non seulement l'une des six langues officielles de l'Organisation des nations unies, mais également l'une deux langues de travail du Secrétariat.
Entre autres questions posées : faut-il promouvoir les productions françaises ou francophones ?
Entretien avec le délégué général à la langue française et aux langues de France.