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À l'occasion du dernier conseil municipal de l'année 2020, la ville de Lyon devait adhérer à l'Association nationale des Villes et Territoires accueillants (ANVITA). Une association dont les membres jugent les arrivées de migrants en Europe « inéluctables en raison des conflits, de la pauvreté et du changement climatique » ; « nous refusons toute politique remettant en cause l’accueil inconditionnel, entravant les libertés fondamentales et constituant une forme de violence institutionnelle », proclament-ils dans la charte de l'association.
« Les autorités marocaines ont arrêté, mardi 7 avril 2020, quatre jeunes Marocains qui ont bravé la mer pour rentrer au pays en cette période de confinement. Un cinquième Marocain a été interpellé par la Guardia civil. »
« Contrairement à une idée reçue encore très répandue, le nombre d'émigrés africains quittant la France pour retourner en Afrique ne cesse de croître. Et cette brusque accélération ne s'explique pas simplement par le durcissement des politiques inhospitalières à l'encontre des immigrés et des étrangers. […] Ce que l'enquête à démontré, de manière contre-intuitive, c'est que ce sont souvent les immigrés les plus intégrés en France qui peuvent envisager et réaliser plus sereinement leur retour. »
Selon Marie-Laurence Flahaux, démographe, « l'éventualité d'un retour est toujours présente et fait partie de la stratégie de mobilité de tout migrant ». Dans le cas des Sénégalais et des Congolais arrivés en Europe entre 1960 et 2009, précise-t-elle, « les retours effectifs vers l'Afrique ont été nombreux ». Mais « seuls 11 % des Sénégalais et 3 % des Congolais ayant effectué un retour l'imputent à l'absence de titre de séjour régulier en Europe ». De toute façon, « les retours peuvent donner lieu à de nouvelles migrations si l'installation n'a été ni voulue ni préparée ». D'ailleurs, « la part des Sénégalais de retour qui repartent en Europe est impressionnante » ! Paradoxalement, « les politiques restreignant l'accès des migrants à l'Europe […] ont un effet négatif sur les retours ». En résumé : « plus il est difficile de migrer vers l'Europe, moins les migrants retournent dans leur pays d'origine ».
« Si on excepte la Bulgarie, tous sont issus (peu ou prou) du démembrement de l'Empire austro-hongrois. […] Ce sont souvent des pays qui ont dû faire face à une vague à laquelle ils n'étaient pas préparés politiquement ou historiquement. Des pays où les contours du territoire, voire l'indépendance de l'État même, sont récents, et qui ont alors un besoin viscéral d'affirmer à la fois le contrôle de leurs frontières et leur capacité de diriger. On n'est pas uniquement dans de la politique pure, mais dans de la psychologie collective, qu'entretiennent ces gouvernements… ou qu'ils reflètent. »
« Anti-immigration la Pologne ? C'est l'image que renvoient en tout cas les discours de ses dirigeants. En réalité, si le Royaume-Uni reste le premier pays d'accueil de l'Union européenne d'une immigration non issue d'un pays membre, la Pologne le talonne. »
Les Français accueillant des réfugiés sous leur toit bénéficieront-ils d'un coup de pouce fiscal ? « C'est la solidarité nationale qui est remplacée par une solidarité individuelle », a dénoncé Jean-Louis Bricout, un député affilié au Parti socialiste. De son point de vue, il serait apparemment intolérable que le pays réel prenne les choses en main.
Entre janvier et août 2018, le Japon a accordé le statut de réfugié à vingt-deux personnes. C'est déjà plus que sur l'ensemble de l'année 2017.
Lu dans la presse italienne : « Depuis le jour de son élection, Macron a montré que, afin de contenir les pulsions populistes de son pays, il était prêt à payer le prix de l'inhumanité et de l'arrogance. »
Préférence nationale ? L'affaire remonte à février dernier : une banque alimentaire allemande a décidé de ne plus servir les étrangers.
Rome a immobilisé le navire d'une ONG espagnole, Proactiva, accusée « de favoriser de l'immigration clandestine et d'association de malfaiteurs ».
S'agit-il de répondre à la pression populiste ? L'ONU communique sur une opération de rapatriement, organisée avec le soutien de l'UE. Cela tranche avec la promotion d'un meilleur accueil réservé aux migrants.
Dans quelle mesure les ONG qui secourent des migrants en Méditerranée sont-elles complices des passeurs ? La polémique est vive à ce sujet, tout particulièrement en Italie.
Le Monde évoque « la déconnexion entre le discours politique et la réalité en matière de migrations et d'intégration ». Mais cet article est en accès payant.
L'attractivité du Royaume-Uni diminue, aux yeux des migrants, avec la valeur de sa monnaie. On comrpend mieux pourquoi le Front national veut sortir de l'euro !
Confrontés à l'afflux de migrants, les pays d'accueil devraient susciter l'édification de nouvelles cités, selon cette proposition iconoclaste. Le développement de Hong Kong sous protection britannique servirait de modèle.
Commentaire : cette menace peut alimenter la hantise des migrants ; mais aussi, à l'opposé, légitimer les appels à libéraliser les flux de populations, de façon à les rendre plus transparents...
François Crépeau (ONU) : « La seule façon efficace d'éliminer les passeurs illégaux est de s'accaparer leur marché en proposant des solutions de mobilité légales, sûres et bon marché. »
Dénonçant une « invasion organisée », le président tchèque Milos Zeman attribue la responsabilité des vagues migratoires aux Frères musulmans, qui chercheraient, selon lui, à « prendre progressivement le contrôle de l'Europe ».
Moyennant finances, des ambassades africaines attribueraient aux migrants des origines souvent fictives, afin de faciliter leur expulsion d'Allemagne.