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« Le concept Toyota AE86 H2 hérite d'un bloc moteur de 1,6 l converti pour fonctionner à l'hydrogène. Outre la modification des injecteurs et des bougies d'allumage, le constructeur a intégré au niveau du coffre deux réservoirs de stockage issus de la Mirai. Sans donner d'indications précises quant aux caractéristiques et aux performances du concept, Toyota indique que son développement est issu de l'expérience acquise dans le milieu de la compétition où les prototypes Corolla et Yaris H2 sont actuellement mis à l'épreuve. »
« Fait remarquable, cette série qui fut à ce point décriée alors même qu'elle triomphait en termes d'audience a fait l'objet, trois décennies plus tard, d'un colloque universitaire. La parution des actes de ce colloque constitue, en soit, un événement assez extraordinaire et je recommande sa lecture à tout amateur d'animation. Mais la chose est partiellement biaisée : les spécialistes d'aujourd'hui qui étudient Goldorak avec le plus grand sérieux sont à peu près tous les téléspectateurs d'hier. La réhabilitation par des intellectuels plus vieux que Goldorak n'a pas eu lieu et l'heure n'est pas, pas encore, à la redécouverte de l'objet par des critiques qui n'ont pas grandi avec. »
« L'une des grandes caractéristiques de Goldorak, c'est la richesse de sa terminologie, dont on sait qu'elle a été traduite, pour les besoin de la version française, avec beaucoup de créativité sous la direction de Michel Gatineau, qui en fut l'adaptateur : les "fulguropoings", "astéro-hache" et autres "cornofulgure", scandés tant et plus dans les cours de récréation sus-mentionnées, ont été des vecteurs de ce succès et de son inscription dans l'imaginaire collectif. »
« Depuis quarante ans, l'un des termes les plus emblématiques de toute la série, l'un des plus souvent répétés, a été systématiquement mal compris par les téléspectateurs, les fans, les spécialistes, au point que nulle part, sauf erreur, je n'ai pu trouver trace d'une hésitation sur ce sujet, et moins encore, trace du terme véritablement employé dans la version française de Goldorak. »
« Car, à ce moment-clef où le héros s'élance dans les airs et va revêtir sa tenue de pilote, contrairement à ce que tout le monde considère comme acquis (cf. l'article de Ouest-France cité plus haut), Actarus ne crie pas : "Métamorphose !" Non. À ce moment précis qui revient dans chaque épisode, le comédien Daniel Gall clame (attention…) : "Métamorphos !" Oui, vous avez bien lu : métamorphos, en prononçant le "s" final. »
« Ce mot inventé est surprenant, certes, mais cohérent, quand on y réfléchit, avec l'ensemble d'une traduction qui fait la part belle aux consonances grecques (Hydargos, Minos, Horos…). Il est intéressant, aussi, car "métamorphos" devient non plus une sorte de formule magique, mais une véritable commande vocale codée, entraînant non pas une métamorphose au sens de transformation, mais l'exécution d'une opération (dont le processus restera inconnu) qui permet à Actarus de revêtir sa combinaison. Ce mot s'inscrit dans l'arsenal des "transfert", "autolargue" et "autostable". »
« Ce qui est surprenant, c'est que de 1978 à 2021, personne (apparemment) n'ait correctement compris ce mot. D'autant que… les indices existaient ! En effet, les paroles de la chanson "Le Prince de l'espace", imprimées sur la pochette du disque vinyle 33 tours Goldorak comme au cinéma mentionnent ce terme et le font fidèlement à la VF du dessin animé. »
« Dans l'enregistrement, on ne peut pas dire que le mot soit très distinctement prononcé par le chanteur Jean-Pierre Savelli, qui devait être en difficulté devant cette rime qui ne fonctionne pas. En vertu de quoi les possesseurs de ce disque ont sans doute, tous, cru à une coquille dans le texte. Mais… la pochette du même disque contient également un outil précieux : un lexique dans lequel on trouve l'orthographe officielle de termes souvent mal transcrits que j'évoquais tout à l'heure (comme "planitronk" ou "mégavolt", au singulier). Et dans ce lexique, on peut lire, de nouveau, le mot "métamorphos" avec son orthographe correcte. Deux fois ! Ce n'est pas une coquille. Il me semble au contraire que ce disque, ajouté au montage vidéo proposé ci-dessus, fait la preuve définitive de ce que j'avance. »
« Et en japonais ? Dans la version originale japonaise, les choses sont plus simples : lorsqu'il s'élance, le héros crie "Duke Fleed", ce qui est son propre nom. »
« Longue vie à tous ceux qui ont aimé ou qui ont détesté Goldorak : c'est ma génération, celle des souvenirs qui vivent encore aujourd'hui. »
« L'une des grandes caractéristiques de Goldorak, c'est la richesse de sa terminologie, dont on sait qu'elle a été traduite, pour les besoin de la version française, avec beaucoup de créativité sous la direction de Michel Gatineau, qui en fut l'adaptateur : les "fulguropoings", "astéro-hache" et autres "cornofulgure", scandés tant et plus dans les cours de récréation sus-mentionnées, ont été des vecteurs de ce succès et de son inscription dans l'imaginaire collectif. »
« Depuis quarante ans, l'un des termes les plus emblématiques de toute la série, l'un des plus souvent répétés, a été systématiquement mal compris par les téléspectateurs, les fans, les spécialistes, au point que nulle part, sauf erreur, je n'ai pu trouver trace d'une hésitation sur ce sujet, et moins encore, trace du terme véritablement employé dans la version française de Goldorak. »
« Car, à ce moment-clef où le héros s'élance dans les airs et va revêtir sa tenue de pilote, contrairement à ce que tout le monde considère comme acquis (cf. l'article de Ouest-France cité plus haut), Actarus ne crie pas : "Métamorphose !" Non. À ce moment précis qui revient dans chaque épisode, le comédien Daniel Gall clame (attention…) : "Métamorphos !" Oui, vous avez bien lu : métamorphos, en prononçant le "s" final. »
« Ce mot inventé est surprenant, certes, mais cohérent, quand on y réfléchit, avec l'ensemble d'une traduction qui fait la part belle aux consonances grecques (Hydargos, Minos, Horos…). Il est intéressant, aussi, car "métamorphos" devient non plus une sorte de formule magique, mais une véritable commande vocale codée, entraînant non pas une métamorphose au sens de transformation, mais l'exécution d'une opération (dont le processus restera inconnu) qui permet à Actarus de revêtir sa combinaison. Ce mot s'inscrit dans l'arsenal des "transfert", "autolargue" et "autostable". »
« Ce qui est surprenant, c'est que de 1978 à 2021, personne (apparemment) n'ait correctement compris ce mot. D'autant que… les indices existaient ! En effet, les paroles de la chanson "Le Prince de l'espace", imprimées sur la pochette du disque vinyle 33 tours Goldorak comme au cinéma mentionnent ce terme et le font fidèlement à la VF du dessin animé. »
« Dans l'enregistrement, on ne peut pas dire que le mot soit très distinctement prononcé par le chanteur Jean-Pierre Savelli, qui devait être en difficulté devant cette rime qui ne fonctionne pas. En vertu de quoi les possesseurs de ce disque ont sans doute, tous, cru à une coquille dans le texte. Mais… la pochette du même disque contient également un outil précieux : un lexique dans lequel on trouve l'orthographe officielle de termes souvent mal transcrits que j'évoquais tout à l'heure (comme "planitronk" ou "mégavolt", au singulier). Et dans ce lexique, on peut lire, de nouveau, le mot "métamorphos" avec son orthographe correcte. Deux fois ! Ce n'est pas une coquille. Il me semble au contraire que ce disque, ajouté au montage vidéo proposé ci-dessus, fait la preuve définitive de ce que j'avance. »
« Et en japonais ? Dans la version originale japonaise, les choses sont plus simples : lorsqu'il s'élance, le héros crie "Duke Fleed", ce qui est son propre nom. »
« Longue vie à tous ceux qui ont aimé ou qui ont détesté Goldorak : c'est ma génération, celle des souvenirs qui vivent encore aujourd'hui. »
« Père de City Hunter (alias Nicky Larson), Cat's Eye ou encore Family Compo, Tsukasa Hojo est "un mangaka qui porte des messages universels, bien loin des préjugés dont il fait l'objet. […] Il s'est fait la voix des délaissés, celles et ceux qu'on rejette sans même un regard". C'est par ces mots que Pierre-William Fregonese, dans son nouvel ouvrage, rend hommage à l'un des mangakas les plus influents de ces trente dernières années. Intitulé Forever Tsukasa Hojo, le dernier livre du journaliste nous donne à lire une biographie mais surtout un véritable essai autour de son œuvre. »
« Un homme, âgé de soixante et un ans cette année, qui n'a finalement jamais été vraiment starifié en France, contrairement à son pays natal où son talent a su transcender les générations. Et pour cause, la plupart de ses œuvres ont su (parfois en avance) questionner les lecteurs sur de nombreuses thématiques, à l'image de la place de la femme ou encore la reconnaissance de la communauté LBGT. Avec force détails, Forever Tsukasa Hojo est aussi une enquête particulièrement précise autour d'un auteur qui a toujours su mettre son génie créatif au service de sa liberté d'opinion. »
« Un homme, âgé de soixante et un ans cette année, qui n'a finalement jamais été vraiment starifié en France, contrairement à son pays natal où son talent a su transcender les générations. Et pour cause, la plupart de ses œuvres ont su (parfois en avance) questionner les lecteurs sur de nombreuses thématiques, à l'image de la place de la femme ou encore la reconnaissance de la communauté LBGT. Avec force détails, Forever Tsukasa Hojo est aussi une enquête particulièrement précise autour d'un auteur qui a toujours su mettre son génie créatif au service de sa liberté d'opinion. »
Ryo Saeba, alias Nicky Larson, sera le héros d'un nouveau film d'animation qui devrait sortir l'année prochaine. Au Japon du moins. On y découvrira apparemment un Shinjuku contemporain. Avec toujours autant de restaurants végétariens ?