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nostalgie
« Fait remarquable, cette série qui fut à ce point décriée alors même qu'elle triomphait en termes d'audience a fait l'objet, trois décennies plus tard, d'un colloque universitaire. La parution des actes de ce colloque constitue, en soit, un événement assez extraordinaire et je recommande sa lecture à tout amateur d'animation. Mais la chose est partiellement biaisée : les spécialistes d'aujourd'hui qui étudient Goldorak avec le plus grand sérieux sont à peu près tous les téléspectateurs d'hier. La réhabilitation par des intellectuels plus vieux que Goldorak n'a pas eu lieu et l'heure n'est pas, pas encore, à la redécouverte de l'objet par des critiques qui n'ont pas grandi avec. »
« L'une des grandes caractéristiques de Goldorak, c'est la richesse de sa terminologie, dont on sait qu'elle a été traduite, pour les besoin de la version française, avec beaucoup de créativité sous la direction de Michel Gatineau, qui en fut l'adaptateur : les "fulguropoings", "astéro-hache" et autres "cornofulgure", scandés tant et plus dans les cours de récréation sus-mentionnées, ont été des vecteurs de ce succès et de son inscription dans l'imaginaire collectif. »
« Depuis quarante ans, l'un des termes les plus emblématiques de toute la série, l'un des plus souvent répétés, a été systématiquement mal compris par les téléspectateurs, les fans, les spécialistes, au point que nulle part, sauf erreur, je n'ai pu trouver trace d'une hésitation sur ce sujet, et moins encore, trace du terme véritablement employé dans la version française de Goldorak. »
« Car, à ce moment-clef où le héros s'élance dans les airs et va revêtir sa tenue de pilote, contrairement à ce que tout le monde considère comme acquis (cf. l'article de Ouest-France cité plus haut), Actarus ne crie pas : "Métamorphose !" Non. À ce moment précis qui revient dans chaque épisode, le comédien Daniel Gall clame (attention…) : "Métamorphos !" Oui, vous avez bien lu : métamorphos, en prononçant le "s" final. »
« Ce mot inventé est surprenant, certes, mais cohérent, quand on y réfléchit, avec l'ensemble d'une traduction qui fait la part belle aux consonances grecques (Hydargos, Minos, Horos…). Il est intéressant, aussi, car "métamorphos" devient non plus une sorte de formule magique, mais une véritable commande vocale codée, entraînant non pas une métamorphose au sens de transformation, mais l'exécution d'une opération (dont le processus restera inconnu) qui permet à Actarus de revêtir sa combinaison. Ce mot s'inscrit dans l'arsenal des "transfert", "autolargue" et "autostable". »
« Ce qui est surprenant, c'est que de 1978 à 2021, personne (apparemment) n'ait correctement compris ce mot. D'autant que… les indices existaient ! En effet, les paroles de la chanson "Le Prince de l'espace", imprimées sur la pochette du disque vinyle 33 tours Goldorak comme au cinéma mentionnent ce terme et le font fidèlement à la VF du dessin animé. »
« Dans l'enregistrement, on ne peut pas dire que le mot soit très distinctement prononcé par le chanteur Jean-Pierre Savelli, qui devait être en difficulté devant cette rime qui ne fonctionne pas. En vertu de quoi les possesseurs de ce disque ont sans doute, tous, cru à une coquille dans le texte. Mais… la pochette du même disque contient également un outil précieux : un lexique dans lequel on trouve l'orthographe officielle de termes souvent mal transcrits que j'évoquais tout à l'heure (comme "planitronk" ou "mégavolt", au singulier). Et dans ce lexique, on peut lire, de nouveau, le mot "métamorphos" avec son orthographe correcte. Deux fois ! Ce n'est pas une coquille. Il me semble au contraire que ce disque, ajouté au montage vidéo proposé ci-dessus, fait la preuve définitive de ce que j'avance. »
« Et en japonais ? Dans la version originale japonaise, les choses sont plus simples : lorsqu'il s'élance, le héros crie "Duke Fleed", ce qui est son propre nom. »
« Longue vie à tous ceux qui ont aimé ou qui ont détesté Goldorak : c'est ma génération, celle des souvenirs qui vivent encore aujourd'hui. »
« L'une des grandes caractéristiques de Goldorak, c'est la richesse de sa terminologie, dont on sait qu'elle a été traduite, pour les besoin de la version française, avec beaucoup de créativité sous la direction de Michel Gatineau, qui en fut l'adaptateur : les "fulguropoings", "astéro-hache" et autres "cornofulgure", scandés tant et plus dans les cours de récréation sus-mentionnées, ont été des vecteurs de ce succès et de son inscription dans l'imaginaire collectif. »
« Depuis quarante ans, l'un des termes les plus emblématiques de toute la série, l'un des plus souvent répétés, a été systématiquement mal compris par les téléspectateurs, les fans, les spécialistes, au point que nulle part, sauf erreur, je n'ai pu trouver trace d'une hésitation sur ce sujet, et moins encore, trace du terme véritablement employé dans la version française de Goldorak. »
« Car, à ce moment-clef où le héros s'élance dans les airs et va revêtir sa tenue de pilote, contrairement à ce que tout le monde considère comme acquis (cf. l'article de Ouest-France cité plus haut), Actarus ne crie pas : "Métamorphose !" Non. À ce moment précis qui revient dans chaque épisode, le comédien Daniel Gall clame (attention…) : "Métamorphos !" Oui, vous avez bien lu : métamorphos, en prononçant le "s" final. »
« Ce mot inventé est surprenant, certes, mais cohérent, quand on y réfléchit, avec l'ensemble d'une traduction qui fait la part belle aux consonances grecques (Hydargos, Minos, Horos…). Il est intéressant, aussi, car "métamorphos" devient non plus une sorte de formule magique, mais une véritable commande vocale codée, entraînant non pas une métamorphose au sens de transformation, mais l'exécution d'une opération (dont le processus restera inconnu) qui permet à Actarus de revêtir sa combinaison. Ce mot s'inscrit dans l'arsenal des "transfert", "autolargue" et "autostable". »
« Ce qui est surprenant, c'est que de 1978 à 2021, personne (apparemment) n'ait correctement compris ce mot. D'autant que… les indices existaient ! En effet, les paroles de la chanson "Le Prince de l'espace", imprimées sur la pochette du disque vinyle 33 tours Goldorak comme au cinéma mentionnent ce terme et le font fidèlement à la VF du dessin animé. »
« Dans l'enregistrement, on ne peut pas dire que le mot soit très distinctement prononcé par le chanteur Jean-Pierre Savelli, qui devait être en difficulté devant cette rime qui ne fonctionne pas. En vertu de quoi les possesseurs de ce disque ont sans doute, tous, cru à une coquille dans le texte. Mais… la pochette du même disque contient également un outil précieux : un lexique dans lequel on trouve l'orthographe officielle de termes souvent mal transcrits que j'évoquais tout à l'heure (comme "planitronk" ou "mégavolt", au singulier). Et dans ce lexique, on peut lire, de nouveau, le mot "métamorphos" avec son orthographe correcte. Deux fois ! Ce n'est pas une coquille. Il me semble au contraire que ce disque, ajouté au montage vidéo proposé ci-dessus, fait la preuve définitive de ce que j'avance. »
« Et en japonais ? Dans la version originale japonaise, les choses sont plus simples : lorsqu'il s'élance, le héros crie "Duke Fleed", ce qui est son propre nom. »
« Longue vie à tous ceux qui ont aimé ou qui ont détesté Goldorak : c'est ma génération, celle des souvenirs qui vivent encore aujourd'hui. »
Elle avait une sacrée gueulle, cette Peugeot présentée en 1988. La ligne de ce prototype était époustouflante ; les performances étaient au rendez-vous ; les innovations high-tech aussi : « à bord, ordinateur de bord avec écran LCD et lecteur de disquette 5"1/4 ! À noter : « Peugeot a produit deux Oxia » ; « l'une d'entre elles est toujours visible au musée de l'Aventure Peugeot » ; « la seconde a été vendue lors d'une vente aux enchères en 2009 » ; « elle est partie vers les États-Unis où il semble qu'elle soit restée depuis ».
Comparé au TPS-L2, le premier Walkman de Sony, cet appareil proposé par Oriolus présente des dimensions un peu réduites. Pour le reste, le design est fidèlement reproduit, quoi que la technologie n'ait rien à voir : pas question de revenir aux vieilles cassettes, il s'agit d'un baladeur numérique ! Qui embarque apparemment un DAC de bonne qualité. De quoi justifier son prix ? Comptez quand même 1 800 euros.
L'Alpine A310 a été présentée au public en mars 1971, lors du salon de Genève, il y a cinquante ans. À l'occasion de cet anniversaire, Didier Ric mentionne quelques emprunts qu'elle faisait à la production automobile de l'époque.
« L'héritière de l'A110 en a conservé le moteur. Un quatre cylindres de 1 605 cm3 animant l'Alpine A110 1600S, bloc qui n'était autre que celui de la Renault 16 TS mais poussé à 128 ch sur la 310 VE. En 1974, elle passe à l'injection en récupérant le moteur 1645 cm3 de la R17 TS qui développe 125 ch sur la 310 VF. Autre emprunt aux productions hexagonales de grande série, des moyeux de roue et des feux avant de Peugeot 504 qui lui lègue aussi, à son bord, ses poignées de portes, son cendrier et son plafonnier. Question clignotants, c'est la Simca 1301 qui fournit, et pour les feux c'est la Renault 12 qui s'y colle. Le projet de feux arrière sous verrière – proposé sur le prototype – pour faire écho au museau ayant essuyé un refus du service des Mines. »
« L'héritière de l'A110 en a conservé le moteur. Un quatre cylindres de 1 605 cm3 animant l'Alpine A110 1600S, bloc qui n'était autre que celui de la Renault 16 TS mais poussé à 128 ch sur la 310 VE. En 1974, elle passe à l'injection en récupérant le moteur 1645 cm3 de la R17 TS qui développe 125 ch sur la 310 VF. Autre emprunt aux productions hexagonales de grande série, des moyeux de roue et des feux avant de Peugeot 504 qui lui lègue aussi, à son bord, ses poignées de portes, son cendrier et son plafonnier. Question clignotants, c'est la Simca 1301 qui fournit, et pour les feux c'est la Renault 12 qui s'y colle. Le projet de feux arrière sous verrière – proposé sur le prototype – pour faire écho au museau ayant essuyé un refus du service des Mines. »
La nostalgie bat son plein ! Sans doute a-t-elle été attisée par Les Gardiens de la Galaxie… Ironie : certains utilisateurs prétendront peut-être qu'ils préféreront le son analogique produit par cet appareil, tout en y connectant un casque sans fil grâce à une technologie… numérique.
« Les Ombres de la République » : le titre de notre page Facebook a été choisi en écho à celui d'un "projet multimédia" lancé par Lucasfilm au milieu des années quatre-vingt dix : « Les Ombres de l'Empire » – ou « Shadows of the Empire » outre-Atlantique.
Au programme, à l'époque, il y avait, entre autres, un roman et – c'était une initiative originale – une musique inspirée de ce livre, composée spécialement pour l'occasion par Joel McNeely. Et voilà qu'elle fairt l'objet d'une réédition, en CD comme jadis, mais aussi – c'est nouveau – en disque vinyle.
Le CD original comportait une petite section multimédia – à une époque où tout le monde était loin de disposer d'un ordinateur pour consulter le contenu d'un CD-ROM. Celui-ci sera-t-il inclus dans la réédition ? On verra bien ! En attendant, c'est avec plaisir qu'on réécoutera plus particulièrement le morceau évoquant la séduction de la princesse Leia… À vos platines !
Au programme, à l'époque, il y avait, entre autres, un roman et – c'était une initiative originale – une musique inspirée de ce livre, composée spécialement pour l'occasion par Joel McNeely. Et voilà qu'elle fairt l'objet d'une réédition, en CD comme jadis, mais aussi – c'est nouveau – en disque vinyle.
Le CD original comportait une petite section multimédia – à une époque où tout le monde était loin de disposer d'un ordinateur pour consulter le contenu d'un CD-ROM. Celui-ci sera-t-il inclus dans la réédition ? On verra bien ! En attendant, c'est avec plaisir qu'on réécoutera plus particulièrement le morceau évoquant la séduction de la princesse Leia… À vos platines !
L'actrice qui l'incarnait jadis va même reprendre son rôle… visiblement pour adopter à son tour une enfant. Nostalgie !
Qui est-il, d'où vient-il ? Voilà que le formidable robot des temps nouveaux est disséqué par des universitaires. Un livre vient de paraître en cette rentrée 2018, dans la continuité d'un colloque qui s'était tenu il y a deux ans.
Il était l'interprète, entre autres, du Nez de Dorothée. Nostalgie ! Dans le clip, datant de 1986, on remarque la présence de Cabu, dont les dessins de Dorothée avaient inspiré la chanson.
L'EOS-1V, dernier boîtier argentique de la marque, avait été lancé en 2000. Il était toujours en vente, quoique sa production ait cessé depuis 2010. Chez Nikon, le grand concurrent, le F6 demeure toutefois au catalogue.
La compacte du Losange a repris le nom d'un prototype présenté en 1988 – la première Renault dessinée sous l'égide de Patrick Le Quément. Souvenirs, souvenirs…
C'était mieux avant ! Dans les années quatre-vingt-dix, la Renault Clio comptait pas moins de quatre déclinaisons sportives. Boîtier rouge revient sur la plus modeste, forte d'une boîte courte et d'un look aguicheur.
C'est une voiture qui nous a marqué. Boîtier rouge vient de lui consacrer un article, certes sans surprise. Un partage tout à fait gratuit !
Dans un jeu vidéo, Hyundai offre à l'un de ses modèles l'accastillage typique de feues les voitures de groupe B. La démarche est toutefois moins radicale que celle d'Infiniti avec sa Prototype 9 aux airs de formule 1 des années trente.
On fête aujourd'hui les trente ans d'une émission culte. Dans les années quatre-vingt, qu'il soit de bon goût ou pas, l'humour se déclinait sur d'autres sujets qu'aujourd'hui. Et alors ? Les bons souvenirs demeurent !
Une adaptation en film "live" des aventures du capitaine Harlock vient d'être annoncée. Ce projet aboutira-t-il ? On verra bien. En attendant, c'est l'occasion de rappeler que sur son vaisseau, l'Arcadia, « c'est l'anarchie plus un » !
La nostalgie aidant, peut-être un marché de niche va-t-il durablement subsister. Metallica exploite encore ce support, à l'intention des collectionneurs, nous apprend Clubic ! Mais l'argument du son « plus chaud » nous semble spécieux...
Une info légère et insolite pour changer un peu (question de génération...) : trente ans après, les acteurs de Bioman suscitent toujours la curiosité des touristes étrangers au Japon.
Doc et Difool sur Fun Radio, Maurice sur Skyrock... Un reportage audio proposé par Arte.