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« Nous sommes extrêmement sceptiques sur les partenariats entre les constructeurs de smartphones et les marques photo, en grande partie parce qu'ils sont souvent majoritairement marketing. Prenons l'exemple de Hasselblad, partenaire de Oneplus depuis 2021 (et de Oppo, qui appartient au même groupe, depuis 2022). Toute la communication du Oneplus 9 reposait sur ce partenariat, alors que la marque reconnaissait elle-même que Hasselblad n'avait absolument rien fait d'un point de vue matériel. Il ne s'agissait que de filtres couleur dans l'application Appareil photo et d'un logo au dos du smartphone. »
« Fin 2021, nous avons eu la possibilité de visiter le siège de Zeiss, à Oberkochen en Allemagne. Partenaire de Sony depuis de nombreuses années et du constructeur chinois Vivo depuis peu, Zeiss est le spécialiste mondial des lentilles (aussi bien pour les appareils photo que pour les télescopes, les microscopes ou les lunettes). Et c'est justement là que ce partenariat a de quoi surprendre : Zeiss ne fabrique pas les lentilles des appareils photo de Vivo. »
« Les deux marques ont des projets communs, notamment en termes de R&D, mais Zeiss joue surtout un rôle du validateur. Il teste les prototypes de Vivo et donne son approbation, en apposant son logo et en proposant des modes logiciels dédiés pour reproduire une sensation Zeiss. À la fin, la plus grande partie du travail reste le fruit des ingénieurs chinois de Vivo. Peut-être que le tout évoluera vers des innovations matérielles dans le futur, mais cette collaboration est aujourd'hui assez limitée. C'est une question d'influence et de marketing. »
« Quid de Leica, qui a tout de même permis à Huawei de devenir le meilleur constructeur en photo ? Ici, nous ne saurions pas vraiment nous prononcer. Leica nous semble un meilleur partenaire que Zeiss ou Hasselblad, puisqu'il sait contribuer à la conception d'optiques dédiées aux smartphones. Il faut toutefois prendre en compte un élément important : Huawei, seul, est déjà un monstre en la matière. Il a forcément appris beaucoup de Leica, mais il aurait sans doute pu devenir très fort seul. On imagine mal Huawei régresser sans Leica dans les prochains mois. »
« Fin 2021, nous avons eu la possibilité de visiter le siège de Zeiss, à Oberkochen en Allemagne. Partenaire de Sony depuis de nombreuses années et du constructeur chinois Vivo depuis peu, Zeiss est le spécialiste mondial des lentilles (aussi bien pour les appareils photo que pour les télescopes, les microscopes ou les lunettes). Et c'est justement là que ce partenariat a de quoi surprendre : Zeiss ne fabrique pas les lentilles des appareils photo de Vivo. »
« Les deux marques ont des projets communs, notamment en termes de R&D, mais Zeiss joue surtout un rôle du validateur. Il teste les prototypes de Vivo et donne son approbation, en apposant son logo et en proposant des modes logiciels dédiés pour reproduire une sensation Zeiss. À la fin, la plus grande partie du travail reste le fruit des ingénieurs chinois de Vivo. Peut-être que le tout évoluera vers des innovations matérielles dans le futur, mais cette collaboration est aujourd'hui assez limitée. C'est une question d'influence et de marketing. »
« Quid de Leica, qui a tout de même permis à Huawei de devenir le meilleur constructeur en photo ? Ici, nous ne saurions pas vraiment nous prononcer. Leica nous semble un meilleur partenaire que Zeiss ou Hasselblad, puisqu'il sait contribuer à la conception d'optiques dédiées aux smartphones. Il faut toutefois prendre en compte un élément important : Huawei, seul, est déjà un monstre en la matière. Il a forcément appris beaucoup de Leica, mais il aurait sans doute pu devenir très fort seul. On imagine mal Huawei régresser sans Leica dans les prochains mois. »
« Une page se tourne pour Olympus, grand nom de la photographie: le groupe japonais a annoncé mercredi un accord préliminaire avec un fonds d'investissement nippon pour lui céder son activité d'appareils photo, déficitaire et devenue marginale pour le groupe. […] Société centenaire qui a d'abord démarré en tant que fabricant de microscopes et thermomètres, Olympus avait sorti son premier appareil photographique en 1936. Cela deviendra par la suite le segment phare du groupe pendant des décennies. […] Ce segment ne représente plus que 5 % du total des ventes annuelles d'Olympus, qui est surtout présent dans les endoscopes et autres équipements médicaux. »
Jadis, les appareils photo fonctionnaient de façon purement mécanique, sans le soutien d'aucun dispositif électronique. Faut-il regretter cette époque, quasiment révolue bien avant le passage au numérique ? La façon dont s'enclenchent les engrenages, cela procure une sensation « tout simplement magique », s'enthousiasme Aaron Gold sur le site DP Review. Entre autres avantages propres à ces appareils-là, il y a la possibilité de les faire fonctionner sans pile ni batterie – une qualité à relativiser étant donné la nécessité d'utiliser par ailleurs un posemètre. Ne craignant pas la défaillance d'un quelconque circuit imprimé, ils sont également plus réparables. Mais ils souffrent également d'une moindre fiabilité : parce qu'ils contiennent plus de pièces mobiles, et parce que leur obturateur est sujet à des dérèglements. Autrement dit, « si un appareil électronique de quarante ans fonctionne, il fonctionne probablement correctement – et prend sans doute des photos avec une meilleure précision qu'un vieil appareil mécanique qui n'a pas été entretenue ».
À la faveur d'une mise à jour logicielle, il est parfois possible d'accéder à des fonctionnalités supplémentaires sans changer son matériel. Ainsi Canon propose-t-il de nouvelles possibilités aux amateurs d'animation image par image déjà équipés d'un appareil photo EOS R. Pour en profiter, il faut toutefois débourser une centaine de dollars. Une option facturée au même tarif en cas d'achat d'un appareil neuf. Et réservée de toute façon à un public très averti.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ce boîtier est privé d'écran mais il est équipé d'une connexion permettant d'afficher les images à l'aide d'un smartphone. Son intérêt est ailleurs : c'est un appareil à visée télémétrique, par ailleurs conçu par une entreprise française.
Alors que les smartphones se sont substitués à la plupart des appareils photo compacts, voilà que ces derniers s'attaquent un peu aux ordinateurs. Outre un capteur plein format, une optique 35 mm f/2, ce Zeiss ZX1 embarque 512 Go de mémoire… et une version de Photoshop Lightroom. Ainsi qu'un viseur, mais qui s'avère électronique. C'est curieux et même inquiétant à certains égards.
On n'en est pas encore là, mais l'engouement pour les boîtiers mirrorless donne à réfléchir. Même les amateurs les plus avertis semblent disposés à regarder le monde à travers un écran et non plus directement tandis qu'ils composent leurs images. C'était mieux avant.
L'EOS-1V, dernier boîtier argentique de la marque, avait été lancé en 2000. Il était toujours en vente, quoique sa production ait cessé depuis 2010. Chez Nikon, le grand concurrent, le F6 demeure toutefois au catalogue.
En dépit du poids croissant de l'électronique dans nos boîtiers, des acteurs traditionnels continuent finalement de dominer le marché. On peut se demander si le même sort sera réservé aux constructeurs automobiles…
C'était les débuts de la photographie numérique. Cet appareil utilisait des disquettes. Une révolution bien appréciable à l'époque ! Les images étaient alors cantonnées à quelques milliers de pixels…