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« Sur Internet les constructeurs choient les collectionneurs », rapporte Caradisiac. Et de citer Renault : « Prendre soin des véhicules de collection, c’est aussi prendre soin du patrimoine national, tout en préservant les ressources grâce au prolongement de la durée de vie de véhicules déjà existants. » Dont acte.
Ce mois-ci (juin 2022), les Formule 1 marquées du A fléché arboreront les couleurs du militantisme LGBT. Un engagement fièrement revendiqué par la filiale sportive de Renault, dont la direction sombre dans la caricature woke.
Quoique cela semble en passe de devenir la norme !
« Alpine travaille avec Racing Pride pour comprendre les défis auxquels est confrontée la communauté LGBTQ+ dans le sport, pour combattre les préjugés et faire d'Alpine un lieu de travail sûr et accueillant, quelle que soit l'orientation sexuelle, l'expression de genre ou l'identité de genre. »
« La première étape a consisté à consulter tous les secteurs clés de l'entreprise, du sommet à la base, pour connaître les défis et les préjugés sur le lieu de travail d'Alpine. Racing Pride a procédé à un examen approfondi des politiques existantes de l'équipe et a travaillé avec différents départements pour orienter les politiques futures afin d'améliorer la diversité et l'inclusion de l'équipe bien au-delà du mois des fiertés. »
« Un indicateur précoce se trouve dans une enquête menée auprès du personnel d'Alpine à la fin de l'année 2021, qui a identifié que si la majorité du personnel se sentait respecté, valorisé et apprécié dans son environnement, un certain nombre[…] ont identifié une forte culture hétéronormée avec une certaine propension aux commérages. »
« Des initiatives sont désormais en place pour commencer à contrer ce phénomène et encourager l'empathie en aidant les membres de l'équipe à comprendre et à apprécier les expériences des différentes communautés. »
« Au début de cette année, l'équipe a également mis en place un comité de diversité et d'inclusion, composé d'un éventail de membres du personnel issus de différents milieux, notamment la communauté LGBTQ+, les communautés noires et ethniques diverses, les femmes et les familles monoparentales, afin de reconnaître l'importance des individualités pour offrir un lieu de travail ouvert et accueillant. »
« L'objectif est d'identifier les principaux domaines de progrès nécessaires à la création et au maintien d'un lieu de travail positif et inclusif et de veiller à ce que les générations futures aient accès à l'égalité des chances dans le sport automobile. »
« Alpine profitera du Mois des Fiertés pour reconnaître et célébrer les contributions des membres de son personnel qui sont LGBTQ+. Les cadres supérieurs de l'entreprise ont déjà participé à une série de réunions de formation pour s'informer sur les défis et les conversations autour de l'inclusion, tandis que le département RH de l'équipe est guidé par Racing Pride dans l'adoption de politiques d'inclusion qui aident les membres de la communauté LGBTQ+ à se sentir valorisés et capables d'apporter toute leur personne à leur travail. »
Quoique cela semble en passe de devenir la norme !
« Alpine travaille avec Racing Pride pour comprendre les défis auxquels est confrontée la communauté LGBTQ+ dans le sport, pour combattre les préjugés et faire d'Alpine un lieu de travail sûr et accueillant, quelle que soit l'orientation sexuelle, l'expression de genre ou l'identité de genre. »
« La première étape a consisté à consulter tous les secteurs clés de l'entreprise, du sommet à la base, pour connaître les défis et les préjugés sur le lieu de travail d'Alpine. Racing Pride a procédé à un examen approfondi des politiques existantes de l'équipe et a travaillé avec différents départements pour orienter les politiques futures afin d'améliorer la diversité et l'inclusion de l'équipe bien au-delà du mois des fiertés. »
« Un indicateur précoce se trouve dans une enquête menée auprès du personnel d'Alpine à la fin de l'année 2021, qui a identifié que si la majorité du personnel se sentait respecté, valorisé et apprécié dans son environnement, un certain nombre[…] ont identifié une forte culture hétéronormée avec une certaine propension aux commérages. »
« Des initiatives sont désormais en place pour commencer à contrer ce phénomène et encourager l'empathie en aidant les membres de l'équipe à comprendre et à apprécier les expériences des différentes communautés. »
« Au début de cette année, l'équipe a également mis en place un comité de diversité et d'inclusion, composé d'un éventail de membres du personnel issus de différents milieux, notamment la communauté LGBTQ+, les communautés noires et ethniques diverses, les femmes et les familles monoparentales, afin de reconnaître l'importance des individualités pour offrir un lieu de travail ouvert et accueillant. »
« L'objectif est d'identifier les principaux domaines de progrès nécessaires à la création et au maintien d'un lieu de travail positif et inclusif et de veiller à ce que les générations futures aient accès à l'égalité des chances dans le sport automobile. »
« Alpine profitera du Mois des Fiertés pour reconnaître et célébrer les contributions des membres de son personnel qui sont LGBTQ+. Les cadres supérieurs de l'entreprise ont déjà participé à une série de réunions de formation pour s'informer sur les défis et les conversations autour de l'inclusion, tandis que le département RH de l'équipe est guidé par Racing Pride dans l'adoption de politiques d'inclusion qui aident les membres de la communauté LGBTQ+ à se sentir valorisés et capables d'apporter toute leur personne à leur travail. »
« Nous sommes extrêmement sceptiques sur les partenariats entre les constructeurs de smartphones et les marques photo, en grande partie parce qu'ils sont souvent majoritairement marketing. Prenons l'exemple de Hasselblad, partenaire de Oneplus depuis 2021 (et de Oppo, qui appartient au même groupe, depuis 2022). Toute la communication du Oneplus 9 reposait sur ce partenariat, alors que la marque reconnaissait elle-même que Hasselblad n'avait absolument rien fait d'un point de vue matériel. Il ne s'agissait que de filtres couleur dans l'application Appareil photo et d'un logo au dos du smartphone. »
« Fin 2021, nous avons eu la possibilité de visiter le siège de Zeiss, à Oberkochen en Allemagne. Partenaire de Sony depuis de nombreuses années et du constructeur chinois Vivo depuis peu, Zeiss est le spécialiste mondial des lentilles (aussi bien pour les appareils photo que pour les télescopes, les microscopes ou les lunettes). Et c'est justement là que ce partenariat a de quoi surprendre : Zeiss ne fabrique pas les lentilles des appareils photo de Vivo. »
« Les deux marques ont des projets communs, notamment en termes de R&D, mais Zeiss joue surtout un rôle du validateur. Il teste les prototypes de Vivo et donne son approbation, en apposant son logo et en proposant des modes logiciels dédiés pour reproduire une sensation Zeiss. À la fin, la plus grande partie du travail reste le fruit des ingénieurs chinois de Vivo. Peut-être que le tout évoluera vers des innovations matérielles dans le futur, mais cette collaboration est aujourd'hui assez limitée. C'est une question d'influence et de marketing. »
« Quid de Leica, qui a tout de même permis à Huawei de devenir le meilleur constructeur en photo ? Ici, nous ne saurions pas vraiment nous prononcer. Leica nous semble un meilleur partenaire que Zeiss ou Hasselblad, puisqu'il sait contribuer à la conception d'optiques dédiées aux smartphones. Il faut toutefois prendre en compte un élément important : Huawei, seul, est déjà un monstre en la matière. Il a forcément appris beaucoup de Leica, mais il aurait sans doute pu devenir très fort seul. On imagine mal Huawei régresser sans Leica dans les prochains mois. »
« Fin 2021, nous avons eu la possibilité de visiter le siège de Zeiss, à Oberkochen en Allemagne. Partenaire de Sony depuis de nombreuses années et du constructeur chinois Vivo depuis peu, Zeiss est le spécialiste mondial des lentilles (aussi bien pour les appareils photo que pour les télescopes, les microscopes ou les lunettes). Et c'est justement là que ce partenariat a de quoi surprendre : Zeiss ne fabrique pas les lentilles des appareils photo de Vivo. »
« Les deux marques ont des projets communs, notamment en termes de R&D, mais Zeiss joue surtout un rôle du validateur. Il teste les prototypes de Vivo et donne son approbation, en apposant son logo et en proposant des modes logiciels dédiés pour reproduire une sensation Zeiss. À la fin, la plus grande partie du travail reste le fruit des ingénieurs chinois de Vivo. Peut-être que le tout évoluera vers des innovations matérielles dans le futur, mais cette collaboration est aujourd'hui assez limitée. C'est une question d'influence et de marketing. »
« Quid de Leica, qui a tout de même permis à Huawei de devenir le meilleur constructeur en photo ? Ici, nous ne saurions pas vraiment nous prononcer. Leica nous semble un meilleur partenaire que Zeiss ou Hasselblad, puisqu'il sait contribuer à la conception d'optiques dédiées aux smartphones. Il faut toutefois prendre en compte un élément important : Huawei, seul, est déjà un monstre en la matière. Il a forcément appris beaucoup de Leica, mais il aurait sans doute pu devenir très fort seul. On imagine mal Huawei régresser sans Leica dans les prochains mois. »
« Serge Hastom couvre la guerre en Ukraine. Il nous raconte ce qui se raconte peu : le contrôle des journalistes de la part des autorités ukrainiennes, qui franchit chaque jour de nouveaux paliers. […] Rien de comparable avec la censure exercée par le pouvoir en Russie, mais les représentants officiels et les populations civiles exercent un droit de regard appuyé sur le travail des reporters, parfois jusqu'à l'absurde. »
« Côté ukrainien, un contrôle existe et s'amplifie. […] Pour éviter de perdre leur accréditation, les journalistes internationaux doivent souvent faire profil bas, évitant de remettre en cause les lourdes restrictions qui pèsent sur leur travail. […] Le verrouillage des autorités limite considérablement la diffusion des informations dans les zones tendues. »
« La loi martiale ukrainienne punit la publication d'informations stratégiques telles que le nombre, la localisation ou l'équipement des troupes positionnées sur le terrain. La pratique est courante en temps de guerre, pour protéger ces données militaires sensibles. Mais l'interdiction de filmer et photographier s'étend indifféremment aux "routes, entreprises ou infrastructures publiques" comme aux "villes touchées et [aux] missiles tombés dans des villes ou villages d'Ukraine avant un délai de 12 heures après la frappe", selon un mail en anglais reçu par plusieurs journalistes. »
« L'accès aux zones touchées a ainsi été interdit pendant de longues heures, parfois pour les seuls journalistes. Ceux-là n'ont pu couvrir les événements que de façon parcellaire, grâce à des images fournies par les services officiels ou réalisées bien après les faits. […] Avec un photographe français et deux collègues de la télévision belge, nous avons vainement tenté d'approcher les colonnes de fumée noire dans une voiture marquée "Presse". Nous étions systématiquement bloqués par des barrages militaires. À deux reprises, nous avons constaté, incrédules, que les passants ukrainiens circulaient librement. Seuls les journalistes était interdits d'accès. […] La dangerosité de Kiev et de sa banlieue […] justifie en partie ces restrictions d'accès. Mais certaines pratiques relèvent de l'arbitraire. […] Dans la quatrième semaine de la guerre, une réglementation est venue durcir l'encadrement des journalistes, interdisant la mention "du lieu ou du nombre de victimes d'un bombardement avant la publication d'un communiqué officiel". »
« Sur le réseau social Telegram, les journalistes internationaux sont nombreux à l'affaire d'un journaliste polonais "tabassé alors qu'il photographiait une simple file d'attente devant un supermarché". […] La crainte des espions pousse le moindre citoyen à exercer un droit de regard appuyé sur le travail des journalistes. En reportage avec le photographe Antonin Burat dans un village de la périphérie de Lviv, à l'ouest de l'Ukraine, nous avons été malmenés pendant quarante-cinq minutes par une quinzaine d'habitants puis par deux policiers. [….] la présence de notre voiture marquée "Presse" a immédiatement créé un attroupement menaçant. Nos ordinateurs, nos appareils photos et nos portables ont été inspectés minutieusement ainsi que la moindre de nos poches, nos sacs et notre voiture, jusqu'aux tréfonds du moteur. "Pourquoi vous venez ici ? Montrez-moi vos articles. Vous n'avez pas le droit de vous déplacer seuls", nous a lancé, à plusieurs reprises et dans un français parfait, une vieille dame sourde à toutes nos explications. »
« Côté ukrainien, un contrôle existe et s'amplifie. […] Pour éviter de perdre leur accréditation, les journalistes internationaux doivent souvent faire profil bas, évitant de remettre en cause les lourdes restrictions qui pèsent sur leur travail. […] Le verrouillage des autorités limite considérablement la diffusion des informations dans les zones tendues. »
« La loi martiale ukrainienne punit la publication d'informations stratégiques telles que le nombre, la localisation ou l'équipement des troupes positionnées sur le terrain. La pratique est courante en temps de guerre, pour protéger ces données militaires sensibles. Mais l'interdiction de filmer et photographier s'étend indifféremment aux "routes, entreprises ou infrastructures publiques" comme aux "villes touchées et [aux] missiles tombés dans des villes ou villages d'Ukraine avant un délai de 12 heures après la frappe", selon un mail en anglais reçu par plusieurs journalistes. »
« L'accès aux zones touchées a ainsi été interdit pendant de longues heures, parfois pour les seuls journalistes. Ceux-là n'ont pu couvrir les événements que de façon parcellaire, grâce à des images fournies par les services officiels ou réalisées bien après les faits. […] Avec un photographe français et deux collègues de la télévision belge, nous avons vainement tenté d'approcher les colonnes de fumée noire dans une voiture marquée "Presse". Nous étions systématiquement bloqués par des barrages militaires. À deux reprises, nous avons constaté, incrédules, que les passants ukrainiens circulaient librement. Seuls les journalistes était interdits d'accès. […] La dangerosité de Kiev et de sa banlieue […] justifie en partie ces restrictions d'accès. Mais certaines pratiques relèvent de l'arbitraire. […] Dans la quatrième semaine de la guerre, une réglementation est venue durcir l'encadrement des journalistes, interdisant la mention "du lieu ou du nombre de victimes d'un bombardement avant la publication d'un communiqué officiel". »
« Sur le réseau social Telegram, les journalistes internationaux sont nombreux à l'affaire d'un journaliste polonais "tabassé alors qu'il photographiait une simple file d'attente devant un supermarché". […] La crainte des espions pousse le moindre citoyen à exercer un droit de regard appuyé sur le travail des journalistes. En reportage avec le photographe Antonin Burat dans un village de la périphérie de Lviv, à l'ouest de l'Ukraine, nous avons été malmenés pendant quarante-cinq minutes par une quinzaine d'habitants puis par deux policiers. [….] la présence de notre voiture marquée "Presse" a immédiatement créé un attroupement menaçant. Nos ordinateurs, nos appareils photos et nos portables ont été inspectés minutieusement ainsi que la moindre de nos poches, nos sacs et notre voiture, jusqu'aux tréfonds du moteur. "Pourquoi vous venez ici ? Montrez-moi vos articles. Vous n'avez pas le droit de vous déplacer seuls", nous a lancé, à plusieurs reprises et dans un français parfait, une vieille dame sourde à toutes nos explications. »
Ingrid Riocreux :
« Quel homme politique n'a pas été, à un moment ou un autre durant sa carrière, maquillé d'une petite moustache ? Ce procédé relève de la caricature la plus banale, de l'outrance habituelle qui accompagne, dans les manifestations, la rhétorique contestataire. Et personne ne s'en offusque jamais. Il faut croire que les détracteurs du laissez-passer sanitaire ont droit à un traitement particulier. […] Et ce traitement particulier va jusqu'à les accuser de cela-même qu'ils dénoncent, subversion révoltante qui repose sur le procédé le plus grossier : s'il y a une croix gammée sur votre pancarte, c'est que vous êtes un nazi. Et tant pis si votre message, c'est "Macron= croix gammée". »
« Je n'ai pas de difficulté à envisager que certains puissent voir la main des sages de Sion derrière la politique vaccinale du gouvernement, à partir du moment où ils se font fort de la repérer partout. Mais, comme l'a fort bien noté Véronique Lévy, la sœur de BHL, s'il s'agit de dénoncer les juifs, que font sur cette pancarte les noms d'Emmanuel Macron, Klaus Schwab et Olivier Véran? En tout cas, la dimension antisémite de la pancarte n'est pas aussi évidente qu'on veut nous le faire penser. »
« Nos journalistes le répètent : "les dérapages antisémites sont ultra-minoritaires dans les manifestations anti-pass". Le problème, c'est qu'ils ne sont pas minoritaires dans le temps d'antenne qu'on leur accorde… Or, le résultat est là: interrogée samedi dernier, une mère de famille présente dans un cortège commençait sa réponse par ces mots : "nous ne sommes pas nazis, contrairement à ce que certains pensent". Quand vous vous croyez obligé de formuler ce genre de précautions, c'est que vos accusateurs ont gagné, que le discrédit a porté et qu'au fond de vous, un soupçon de honte et de mauvaise conscience vous fait craindre d'exprimer votre pensée et vous conduira bientôt, docilement, au silence. »
« Quel homme politique n'a pas été, à un moment ou un autre durant sa carrière, maquillé d'une petite moustache ? Ce procédé relève de la caricature la plus banale, de l'outrance habituelle qui accompagne, dans les manifestations, la rhétorique contestataire. Et personne ne s'en offusque jamais. Il faut croire que les détracteurs du laissez-passer sanitaire ont droit à un traitement particulier. […] Et ce traitement particulier va jusqu'à les accuser de cela-même qu'ils dénoncent, subversion révoltante qui repose sur le procédé le plus grossier : s'il y a une croix gammée sur votre pancarte, c'est que vous êtes un nazi. Et tant pis si votre message, c'est "Macron= croix gammée". »
« Je n'ai pas de difficulté à envisager que certains puissent voir la main des sages de Sion derrière la politique vaccinale du gouvernement, à partir du moment où ils se font fort de la repérer partout. Mais, comme l'a fort bien noté Véronique Lévy, la sœur de BHL, s'il s'agit de dénoncer les juifs, que font sur cette pancarte les noms d'Emmanuel Macron, Klaus Schwab et Olivier Véran? En tout cas, la dimension antisémite de la pancarte n'est pas aussi évidente qu'on veut nous le faire penser. »
« Nos journalistes le répètent : "les dérapages antisémites sont ultra-minoritaires dans les manifestations anti-pass". Le problème, c'est qu'ils ne sont pas minoritaires dans le temps d'antenne qu'on leur accorde… Or, le résultat est là: interrogée samedi dernier, une mère de famille présente dans un cortège commençait sa réponse par ces mots : "nous ne sommes pas nazis, contrairement à ce que certains pensent". Quand vous vous croyez obligé de formuler ce genre de précautions, c'est que vos accusateurs ont gagné, que le discrédit a porté et qu'au fond de vous, un soupçon de honte et de mauvaise conscience vous fait craindre d'exprimer votre pensée et vous conduira bientôt, docilement, au silence. »
« À la moindre publication de photo de voiture, une palanquée de "procureurs" sortent du bois pour traquer la moindre entorse à un quelconque règlement. »
« Déjà, depuis des années, lorsque l'on publie une vidéo d'une voiture qui "attaque" un peu, il faut préciser (rien de légal…) "tourné sur route fermée", ou "réalisé sur autoroute allemande" ou autres niaiseries. »
« Fin 2019, le constructeur Kia s'attirait déjà les foudres du Parc nationale des Calanques de Marseille en publiant des photos officielles du X-Ceed en balade dans la nature. La voiture avait parfaitement le droit d'être là et les journalistes qui ont fait l'essai de la Kia XCeed n'ont pas été inquiétés pour cela. Non, ici, ce qui péchait est que le Parc national a décidé de contrôler totalement son image. Désormais, il est interdit de faire des photos à but commercial, mais aussi toute une liste à la Prévert : "reportage d'actualité, journal télévisé ou magazine, documentaire, didactique, pédagogique, illustration presse" ou même "acquisition de données, protocole scientifique, action de gestion". Ouf ! Et le parc a demandé alors le retrait à tout le monde, Kia comme les médias qui auraient eu l'outrecuidance de prendre la voiture avec les calanques en arrière-plan. Pour pouvoir publier quelque chose, il faut un accord (payant) du Parc. L'excuse du parc derrière tout cela ? Cela donne une image dégradé de la nature et une "mise en scène surannée de l'homme tout-puissant dans sa machine qui domine la nature" selon François Bland, directeur du parc. »
« Il y a quelques jours, Vincent Salimon, président du directoire de BMW France, a provoqué l'ire de zélés internautes. En effet, il a eu l'outrecuidance de relayer une photo du concessionnaire BMW de Nice où une BMW Série 4 pose (sans doute durant à peine 5 minutes) devant l'oeuvre géante de la Promenade des Anglais "#ILoveNice". […] Le tort de cette photo ? L'endroit où est arrêtée […] la voiture est un trottoir. Certes, il est large comme un parking, mais c'est un trottoir. »
« Un peu plus tôt ce mois, Peugeot est mis à l'index pour une publicité très officielle réalisée à Marseille. […] Ceux qui connaissent ont reconnu une partie piétonnisée de la Canebière. Et de dénoncer aux élus de la ville. La Maire du premier secteur de la ville, Sophie Camard, a même repris à son compte cette interpellation "sociale" et a demandé avec ironie à quelle adresse envoyer l'amende. Et de parler de "gros SUV" (pour un 3008 ?). Visiblement un tort de plus. Sauf que…selon France Bleu, Peugeot affirme avoir toutes les autorisations de tournage, dûment signées par…la mairie. On imagine mal un constructeur réaliser un tournage et des prises de vues sans autorisation. Pour autant, la Maire déclare ne pas se souvenir avoir autorisé une telle chose. »
« Déjà, depuis des années, lorsque l'on publie une vidéo d'une voiture qui "attaque" un peu, il faut préciser (rien de légal…) "tourné sur route fermée", ou "réalisé sur autoroute allemande" ou autres niaiseries. »
« Fin 2019, le constructeur Kia s'attirait déjà les foudres du Parc nationale des Calanques de Marseille en publiant des photos officielles du X-Ceed en balade dans la nature. La voiture avait parfaitement le droit d'être là et les journalistes qui ont fait l'essai de la Kia XCeed n'ont pas été inquiétés pour cela. Non, ici, ce qui péchait est que le Parc national a décidé de contrôler totalement son image. Désormais, il est interdit de faire des photos à but commercial, mais aussi toute une liste à la Prévert : "reportage d'actualité, journal télévisé ou magazine, documentaire, didactique, pédagogique, illustration presse" ou même "acquisition de données, protocole scientifique, action de gestion". Ouf ! Et le parc a demandé alors le retrait à tout le monde, Kia comme les médias qui auraient eu l'outrecuidance de prendre la voiture avec les calanques en arrière-plan. Pour pouvoir publier quelque chose, il faut un accord (payant) du Parc. L'excuse du parc derrière tout cela ? Cela donne une image dégradé de la nature et une "mise en scène surannée de l'homme tout-puissant dans sa machine qui domine la nature" selon François Bland, directeur du parc. »
« Il y a quelques jours, Vincent Salimon, président du directoire de BMW France, a provoqué l'ire de zélés internautes. En effet, il a eu l'outrecuidance de relayer une photo du concessionnaire BMW de Nice où une BMW Série 4 pose (sans doute durant à peine 5 minutes) devant l'oeuvre géante de la Promenade des Anglais "#ILoveNice". […] Le tort de cette photo ? L'endroit où est arrêtée […] la voiture est un trottoir. Certes, il est large comme un parking, mais c'est un trottoir. »
« Un peu plus tôt ce mois, Peugeot est mis à l'index pour une publicité très officielle réalisée à Marseille. […] Ceux qui connaissent ont reconnu une partie piétonnisée de la Canebière. Et de dénoncer aux élus de la ville. La Maire du premier secteur de la ville, Sophie Camard, a même repris à son compte cette interpellation "sociale" et a demandé avec ironie à quelle adresse envoyer l'amende. Et de parler de "gros SUV" (pour un 3008 ?). Visiblement un tort de plus. Sauf que…selon France Bleu, Peugeot affirme avoir toutes les autorisations de tournage, dûment signées par…la mairie. On imagine mal un constructeur réaliser un tournage et des prises de vues sans autorisation. Pour autant, la Maire déclare ne pas se souvenir avoir autorisé une telle chose. »
« Le Japon est-il raciste ? C'est le débat qu'une publicité de Nike, publiée le 28 novembre sur la chaîne Youtube japonaise de la marque, soulève dans l'archipel. Dans cette courte vidéo de deux minutes […], la marque américaine aborde frontalement les questions identitaires qui secouent la société japonaise : la misogynie, les discriminations que subissent les Zainichi, les descendants des Coréens immigrés au Japon, ou le racisme envers les Japonais métissés comme la joueuse de tennis Naomi Osaka. "À quand un monde où tout le monde pourra vivre comme il est ? Nous ne pouvons plus attendre que cela se réalise. Nous allons continuer d'agir. Et changer l'avenir. Vous ne nous arrêterez pas", martèle la vidéo. »
« Dans un pays où peu d'entreprises osent publier des publicités à caractère politique, ce contenu choque. De vives réactions sur les réseaux sociaux ont dénoncé une vidéo "anti-japonaise". […] La marque a diffusé un court communiqué en réponse au débat provoqué par sa vidéo : "Nous considérons que le sport a la capacité de montrer au monde en quoi consiste une meilleure société. Il peut être un moteur pour déclencher des changements positifs pour faire avancer le monde. Pour cela, nous continuons d'appeler à l'inclusion de toutes les personnes, au respect et à la justice." »
« Dans un pays où peu d'entreprises osent publier des publicités à caractère politique, ce contenu choque. De vives réactions sur les réseaux sociaux ont dénoncé une vidéo "anti-japonaise". […] La marque a diffusé un court communiqué en réponse au débat provoqué par sa vidéo : "Nous considérons que le sport a la capacité de montrer au monde en quoi consiste une meilleure société. Il peut être un moteur pour déclencher des changements positifs pour faire avancer le monde. Pour cela, nous continuons d'appeler à l'inclusion de toutes les personnes, au respect et à la justice." »
« Sur le compte Facebook de Petit Bateau, Pauline et Sarah posent en brassière et T-shirt en coton, les yeux rivés sur leur bébé habillé du célèbre body. […] Au passage, la griffe nous sert une louche de conditionnement en nous abreuvant de sa conception sirupeuse de la famille : "Une famille, c'est quoi ? C'est elles. Ce sont des cœurs qui battent à l'unisson et qui vibrent ensemble." »
La marque iconique […] avait déjà pris le parti de l'impertinence dans ses campagnes publicitaires en montrant des sales gosses vêtus de marinières en train de faire des bêtises. […] Là, Petit Bateau change de cap et vogue fièrement sur les eaux subversives en surfant sur la vague LGBT. Sa petite chanson n'a plus rien d'innocent. Sous des airs prônant "l'amour", "la douceur", "la confiance" et la "bienveillance", elle se fait l'écho de l'idéologie des lobbies LGBT avec l'ouverture de la PMA aux couples de femmes. »
« Le message va plus loin encore, il valorise (avec un cœur à la fin du message) la lactation induite : "Avec Pauline et Sarah, on a appris qu'il n'était pas nécessaire de porter son bébé et le mettre au monde pour l'allaiter. Nos yeux se sont mouillés, et on s'est dit que c'était ça aussi, la magie de l'amour. La lactation induite est le fait de déclencher la lactation chez une femme n'ayant jamais été enceinte et elle permet de nourrir un bébé né d'une autre femme. Aussi fou que ça puisse paraître d'ailleurs, il existe également au sein d'un peuple pygmée nomade, les Akas, des pères qui allaitent leurs enfants." Or, contrairement à ce qu'on essayerait de nous faire croire, la lactation induite est un abus de langage, selon l'OMS. Il convient de parler de relactation, et ce phénomène n'a rien de naturel, ce n'est pas la magie de l'amour maternel mais bien le résultat d'un traitement hormonal. Quant à l'allusion bien trouvée au peuple pygmée, dont certains papas allaiteraient leurs enfants, Petit Bateau espère, cette fois, s'adresser aux couples de pères. »
La marque iconique […] avait déjà pris le parti de l'impertinence dans ses campagnes publicitaires en montrant des sales gosses vêtus de marinières en train de faire des bêtises. […] Là, Petit Bateau change de cap et vogue fièrement sur les eaux subversives en surfant sur la vague LGBT. Sa petite chanson n'a plus rien d'innocent. Sous des airs prônant "l'amour", "la douceur", "la confiance" et la "bienveillance", elle se fait l'écho de l'idéologie des lobbies LGBT avec l'ouverture de la PMA aux couples de femmes. »
« Le message va plus loin encore, il valorise (avec un cœur à la fin du message) la lactation induite : "Avec Pauline et Sarah, on a appris qu'il n'était pas nécessaire de porter son bébé et le mettre au monde pour l'allaiter. Nos yeux se sont mouillés, et on s'est dit que c'était ça aussi, la magie de l'amour. La lactation induite est le fait de déclencher la lactation chez une femme n'ayant jamais été enceinte et elle permet de nourrir un bébé né d'une autre femme. Aussi fou que ça puisse paraître d'ailleurs, il existe également au sein d'un peuple pygmée nomade, les Akas, des pères qui allaitent leurs enfants." Or, contrairement à ce qu'on essayerait de nous faire croire, la lactation induite est un abus de langage, selon l'OMS. Il convient de parler de relactation, et ce phénomène n'a rien de naturel, ce n'est pas la magie de l'amour maternel mais bien le résultat d'un traitement hormonal. Quant à l'allusion bien trouvée au peuple pygmée, dont certains papas allaiteraient leurs enfants, Petit Bateau espère, cette fois, s'adresser aux couples de pères. »
Une publicité exhumée par Olivier Dauvers. Comment on n'en verra plus ces jours-ci, effectivement.
À l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, le Gifam a recensé « quinze gestes à adopter pour la planète ». « Je répare ou fais réparer mes appareils », proclame-t-il entre autres. « Si l'un des mes appareils tombe en panne », précise-t-il, « c'est le premier réflexe à adopter ». « Pour connaître le bon réparateur près de chez soi », poursuit-il, « je consulte la plateforme Starsav.fr qui référence l'ensemble des professionnels agréés ». C'est une recommandation sans doute convenue, mais qui émane cette fois-ci d'un lobby au service d'entreprises régulièrement accusées de pratiquer l'obsolescence programmée.
Volkswagen fait repentance, après avoir diffusé une publicité d'un goût douteux. « Au nom du comité de direction, je tiens à m'excuser officiellement d'avoir offensé les gens en raison d'un manque de sensibilité interculturelle », a déclaré Hiltrud D. Werner, membre du conseil d'administration du constructeur allemand. « Nous avons constaté un manque de sensibilité et des erreurs de procédure », a-t-elle reconnu. Et cela, a-t-elle précisé, « après avoir analysé environ quatre cents dossiers avec un volume de plus de 16,5 Go et mené des entretiens internes avec les employés et les agences externes concernées ». Des chiffres à l'aune desquels on admettra assurément la sincérité de cette contrition… « Nous prenons maintenant des mesures nécessaires en réponse », a-t-elle ajouté. Ce qui se traduira vraisemblablement par l'embauche de "sensitivity readers" – un métier d'avenir.
Un sextape filmée dans un magasin chinois d'Ikea – avec des clients en arrière-plan – circule sur Internet. À cette occasion, on apprend qu' « en 2015, un couple s'était filmé faisant l'amour dans une cabine d'un magasin de vêtements Uniqlo à Pékin ». Or, « diffusée sur internet, la vidéo était également devenue virale et le lieu était même devenu, un temps, une attraction pour certains chinois qui venaient s'y prendre en photo dans des positions suggestives ». Avec une « conséquence inattendue » : « quelques heures après la diffusion de la vidéo, la compagnie avait enregistré une hausse de sa cotation en bourse de 5 % à Hong Kong » !
Tout l'historique des manipulations a été reconstitué… Avec d'autant plus de facilité que les intervenants n'ont pas toujours été très discret : modification de la page via un compte à usage unique, connexion depuis un serveur de l'Assemblée nationale identifiable par son adresse IP… Le comble, c'est peut-être de voir un collaborateur de Lætitia Avia se prévaloir de cette qualité pour tenter d'en brosser un portrait plus élogieux. C'est raté !
« Dans une carrière d'officier, la com' n'est pas un pis-aller, tant s'en faut. Deux des chefs d'état-major actuels, l'amiral Prazuck (Cemm) et le général Burkhard (Cemat) y font fait des passages remarqués. »
En pleine crise du coronavirus, les glaces Ben & Jerry's ne craignent pas de s'engager sur un terrain très politique. Témoin, leur tweet du 1er avril 2020 : « Et on pourrait en profiter pour régulariser tout le monde pendant l'épidémie pour s'assurer que chacun ait accès au système de santé facilement ? Le Portugal l'a fait... » C'était déjà le cas outre-Atlantique, mais en France aussi, visiblement, les marques semblent de plus en plus enclines à prendre parti.
Il y a quelques années, Victoria's Secret a été pris pour cible par Forest Ethics, une organisation qui lui reprochait d'imprimer chaque année plusieurs centaines de millions de catalogues, et cela sans considération pour l'environnement. Constatant que sa marque de lingerie s'en trouvait fragilisée, Limited Brands a finalement choisi de collaborer avec son assaillant. Retour sur un cas d'école.
La hantise de l'automobile s'attaque aux messages publicitaires. Un député, Matthieu Orphelin, propose d'y adjoindre obligatoirement des incitations à faire du vélo. Il a déposé à cet effet un amendement dans le cadre de l'examen du projet de loi d'orientation des mobilités (LOM).
Bloqué sur Twitter par Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, Guillaume Tatu, un journaliste, dénonce « une restriction à sa liberté d'être informé et de pouvoir informer le plus grand nombre ». Selon son avocat, « cela pose un problème d'inégalité à l'accès à l'information ». S'inspirant vraisemblablement de ce qui s'est passé aux États-Unis, il a porté plainte pour « discrimination ». Avec sans doute une bonne part de mauvaise foi, car il est possible de continuer à suivre les tweets d'une personnalité en pareille circonstance. Cela étant, on peut évidemment s'interroger sur tout ce qu'implique la communication par le biais d'un tel réseau.
Dans ce restaurant milanais, l'addition s'avère d'autant moins salée que le client dispose d'un nombre important d'abonnés sur les réseaux sociaux en ligne. Il ne s'agit certes que d'une initiative relativement anecdotique, mais cela renvoie à un épisode marquant de la série Black Mirror.
Xiaomi et Huawei n'ont pas manqué de réagir à la présentation des nouveaux Iphone. « Cette guerre de la com' rappelle en tout cas le statut particulier qu'occupe la firme à la pomme sur le marché du smartphone », commentent Les Échos.