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« Aux États-Unis, les clients d’Apple peuvent très facilement faire un diagnostic de leur I-Phone grâce à un logiciel spécifique similaire à celui utilisé en Apple Store. Celui-ci vise les bidouilleurs qui veulent effectuer une réparation sur leur appareil par l’intermédiaire du programme "Self Service Repair". »
« "Nous sommes prudemment optimistes quant à la nouvelle suite de diagnostics d’Apple. Le fait même qu’Apple l’ait conçue est un bon signe, et elle finira par être très utile", affirme Ifixit. »
« Le site note bien quelques bugs, comme lorsque le téléphone embarque une batterie non officielle. Là où on s’attendrait à voir une petite pastille verte ou jaune indiquant son état, l’outil n’affiche qu’une page blanche. Ifixit regrette aussi qu’Apple ne fasse que le minimum imposé par la loi quand elle pourrait aller plus loin. Le programme ne peut diagnostiquer que des I-Phone 12 ou plus alors que la version Apple Store de l’utilitaire fonctionne sur des appareils plus anciens. »
« Le programme de diagnostic d’Apple n’est pas encore disponible en Europe, mais Cupertino a prévu un déploiement sur le Vieux Continent dans l’année. »
« "Nous sommes prudemment optimistes quant à la nouvelle suite de diagnostics d’Apple. Le fait même qu’Apple l’ait conçue est un bon signe, et elle finira par être très utile", affirme Ifixit. »
« Le site note bien quelques bugs, comme lorsque le téléphone embarque une batterie non officielle. Là où on s’attendrait à voir une petite pastille verte ou jaune indiquant son état, l’outil n’affiche qu’une page blanche. Ifixit regrette aussi qu’Apple ne fasse que le minimum imposé par la loi quand elle pourrait aller plus loin. Le programme ne peut diagnostiquer que des I-Phone 12 ou plus alors que la version Apple Store de l’utilitaire fonctionne sur des appareils plus anciens. »
« Le programme de diagnostic d’Apple n’est pas encore disponible en Europe, mais Cupertino a prévu un déploiement sur le Vieux Continent dans l’année. »
« Mobilians et la FFC estiment effectivement que la suppression de la carte verte risque d'accroître la dépendance des carrossiers-réparateurs à l'égard des assureurs. Sans accès à la vignette ni à la carte verte de l'automobiliste, ceux-ci ne disposent plus d'aucune information immédiate sur son assureur, son numéro de client, de contrat, etc. Ce qui revient à réserver ces informations au garage agréé par l'assureur, via l'avis de sinistre qu'il lui fait parvenir. »
« Il a été convenu que tous les automobilistes se verront remettre un "mémo assuré" à glisser dans la boîte à gants, regroupant les informations utiles concernant leur contrat d’assurance. Mais cette initiative ne satisfait pas entièrement du côté de Mobilians. »
« "Sur le mémo, les assureurs n’auront pas l’obligation d’indiquer diverses informations nécessaires aux réparateurs : le taux de prise en charge, le numéro du contrat, etc. Nous craignons donc que ça favorise les réseaux agréés", regrette Dorothée Dayraut Jullian, directrice des affaires publiques et de la communication. »
« Outre cet aspect, le syndicat professionnel estime que ce nouveau dispositif va alourdir la charge administrative des ateliers non agréés qui seront contraints, en cas de sinistre, de solliciter les assurances concernées pour obtenir les informations. "Finalement, les ateliers vont perdre en fluidité. C’est un vrai questionnement sur le terrain", déplore Dorothée Dayraut Jullian. »
« Face à cette situation, Mobilians espère que le décret en cours de préparation obligera les assureurs à se montrer plus exhaustifs dans les informations contenues dans chaque mémo. Dans le cas contraire, l’organisation professionnelle entend se rapprocher de chaque assureur pour qu’il s’engage à détailler le document délivré à ses sociétaires. »
« Il a été convenu que tous les automobilistes se verront remettre un "mémo assuré" à glisser dans la boîte à gants, regroupant les informations utiles concernant leur contrat d’assurance. Mais cette initiative ne satisfait pas entièrement du côté de Mobilians. »
« "Sur le mémo, les assureurs n’auront pas l’obligation d’indiquer diverses informations nécessaires aux réparateurs : le taux de prise en charge, le numéro du contrat, etc. Nous craignons donc que ça favorise les réseaux agréés", regrette Dorothée Dayraut Jullian, directrice des affaires publiques et de la communication. »
« Outre cet aspect, le syndicat professionnel estime que ce nouveau dispositif va alourdir la charge administrative des ateliers non agréés qui seront contraints, en cas de sinistre, de solliciter les assurances concernées pour obtenir les informations. "Finalement, les ateliers vont perdre en fluidité. C’est un vrai questionnement sur le terrain", déplore Dorothée Dayraut Jullian. »
« Face à cette situation, Mobilians espère que le décret en cours de préparation obligera les assureurs à se montrer plus exhaustifs dans les informations contenues dans chaque mémo. Dans le cas contraire, l’organisation professionnelle entend se rapprocher de chaque assureur pour qu’il s’engage à détailler le document délivré à ses sociétaires. »
« Fallait-il que nous trouvions une excuse pour éprouver ce service ? Toujours est-il que l'état de la batterie de l'I-Phone 12 d'un collègue nous en fournit une. Le "magasin de réparation en service interne" propose toutes les pièces nécessaires : la nouvelle batterie bien sûr, mais aussi une paire d'adhésifs pour recoller l'écran, et des vis de remplacement. Le tout coûte 77,11 euros, mais 26,26 euros peuvent être récupérés en renvoyant l'ancienne batterie. Les outils et accessoires nécessaires peuvent être achetés à l'unité, du couvercle de protection de l'écran à 0,56 euros jusqu'à l'"équipement de démontage à chaud" à 263,62 euros, en passant par le plateau de réparation à 51,60 euros. Plus simplement, le "kit d'outils" complet peut être loué pour 59,95 euros… et 1 200 euros de caution. »
« La taille du kit d'outils est inversement proportionnelle à celle du produit réparé : une petite mallette de 2 kg pour les Macbook Pro, une grosse mallette de 18 kg pour le Macbook Air, et deux énormes valises à roulettes frôlant 36 kg pour l'I-Phone. Le descellement très théâtral des malles donne l'impression d'ouvrir son propre centre de services à domicile, mais il faut encore ajouter quelques accessoires presque indispensables. Passe encore que les gants en nitrile ou les lingettes imbibées d'alcool ne soient pas fournis, il doit nous en rester quelques cartons après quatre ans de pandémie. Mais les gants thermorésistants ? Le tapis et le bracelet antistatique ? Le bocal de sable "propre, sec et non traité" à renverser en cas de problème avec la batterie ? Ces accessoires sont certainement moins courants, et il restait de la place dans les malles. »
« La taille du kit d'outils est inversement proportionnelle à celle du produit réparé : une petite mallette de 2 kg pour les Macbook Pro, une grosse mallette de 18 kg pour le Macbook Air, et deux énormes valises à roulettes frôlant 36 kg pour l'I-Phone. Le descellement très théâtral des malles donne l'impression d'ouvrir son propre centre de services à domicile, mais il faut encore ajouter quelques accessoires presque indispensables. Passe encore que les gants en nitrile ou les lingettes imbibées d'alcool ne soient pas fournis, il doit nous en rester quelques cartons après quatre ans de pandémie. Mais les gants thermorésistants ? Le tapis et le bracelet antistatique ? Le bocal de sable "propre, sec et non traité" à renverser en cas de problème avec la batterie ? Ces accessoires sont certainement moins courants, et il restait de la place dans les malles. »
« Depuis le 1er janvier, les réparateurs ont la possibilité de remplacer une pièce endommagée sans passer obligatoirement par le constructeur du véhicule. Cette loi s'applique aux pièces détachées appelées "visibles", comme les phares, les pièces de carrosserie, les rétroviseurs, les vitres ou encore le pare-brise. »
« Concernant les pièces de vitrage comme les pare-brises ou les vitres, la fin du monopole est totale, puisque dans ce cas, n'importe quel équipementier fera l'affaire. […] Pour les rétroviseurs, les phares et les autres pièces de carrosserie, seuls les équipementiers qui ont fabriqué les pièces d'origine pour les constructeurs seront autorisés à les vendre. »
« "Les pièces détachées qui ne sont pas fabriquées par des constructeurs peuvent être entre 15 et 30 % moins chères en moyenne", selon Mathieu Séguran, délégué général de la Fédération de la distribution automobile. »
« Concernant les pièces de vitrage comme les pare-brises ou les vitres, la fin du monopole est totale, puisque dans ce cas, n'importe quel équipementier fera l'affaire. […] Pour les rétroviseurs, les phares et les autres pièces de carrosserie, seuls les équipementiers qui ont fabriqué les pièces d'origine pour les constructeurs seront autorisés à les vendre. »
« "Les pièces détachées qui ne sont pas fabriquées par des constructeurs peuvent être entre 15 et 30 % moins chères en moyenne", selon Mathieu Séguran, délégué général de la Fédération de la distribution automobile. »
« L'opérateur a annoncé ce vendredi [4 février 2022] le lancement de son service Réparation express. […] Ce service […] sera encore une fois mené en partenariat avec Wefix. […] Bouygues Telecom prend un engagement sur le temps de réparation : celui-ci sera compris entre un et cinq jours ouvrés. […] Bouygues Telecom rejoint ainsi Orange, qui propose depuis peu un service de réparation "en moins de vingt-quatre heures en moyenne". SFR propose pour sa part un système de réparation qui nécessite d'abord de prendre contact avec son SAV. Free Mobile, de son côté, ne dispose pas de son propre service de réparation. Mais, un peu comme Bouygues Telecom auparavant, l'opérateur de Xavier Niel travaille avec un réseau partenaire. »
« Dans leur grand entrepôt à Auxonne, Christophe et Évelyne Naveau, patrons d'un magasin de matériel de motoculture, conservent 180 000 pièces de toutes sortes afin de réparer les tondeuses, tronçonneuses, motoculteurs et autres appareils de jardinage »
Leur témoignage, recueilli par Le Bien public (10 décembre 2021), mérite d'être rapporté : « "Souvent, quand nos clients arrivent au magasin avec l'envie de faire réparer leur vieille tondeuse à gazon, ils sont persuadés que l'on n'a absolument rien en stock. S'ils savaient", se désole Christophe Naveau, face à ses gigantesques étagères aux cartons remplis de pièces détachées. Le patron du magasin de matériel de motoculture (ex-Ets Penneçot, nouvellement Naveau), situé dans la zone des Granges-Hautes, à Auxonne, a envie de démonter cette idée reçue. "Avec l'obsolescence programmée des appareils, les gens se disent que ceux-ci sont impossibles à récupérer une fois qu'une pièce lâche." »
Autrement dit : à force de dénoncer une "obsolescence" qui, pourtant, n'est pas forcément "programmée", on contribue à précipiter vers la casse des produits pourtant réparables… et qui, parfois, requièrent juste un peu d'entretien !
Leur témoignage, recueilli par Le Bien public (10 décembre 2021), mérite d'être rapporté : « "Souvent, quand nos clients arrivent au magasin avec l'envie de faire réparer leur vieille tondeuse à gazon, ils sont persuadés que l'on n'a absolument rien en stock. S'ils savaient", se désole Christophe Naveau, face à ses gigantesques étagères aux cartons remplis de pièces détachées. Le patron du magasin de matériel de motoculture (ex-Ets Penneçot, nouvellement Naveau), situé dans la zone des Granges-Hautes, à Auxonne, a envie de démonter cette idée reçue. "Avec l'obsolescence programmée des appareils, les gens se disent que ceux-ci sont impossibles à récupérer une fois qu'une pièce lâche." »
Autrement dit : à force de dénoncer une "obsolescence" qui, pourtant, n'est pas forcément "programmée", on contribue à précipiter vers la casse des produits pourtant réparables… et qui, parfois, requièrent juste un peu d'entretien !
« Début 2021, SEB a ouvert à Paris, porte de la Chapelle, Répare SEB, un lieu dédié à l'économie circulaire », rapporte L'Usine nouvelle. « Des personnes éloignées de l'emploi y sont formées au métier de réparateur, en remettant en état des produits électroménagers, ensuite vendus à un prix "solidaire" », expliquent nos confrères. Mais ce n'est, semble-t-il, qu'un début, puisque « le groupe, qui a démarré ce projet avec six personnes, vise une trentaine de réinsertions par an et l'ouverture d'autres lieux de réparation ». Affaire à suivre !
« Depuis le 1er janvier 2017, les professionnels de la réparation automobile sont obligés de proposer à leurs clients des pièces de rechange de seconde main. […] Problème : dans les faits, il est finalement très rare que les particuliers se voient ouvertement proposés des pièces de rechange d'occasion. […] Selon le SRA (Sécurité et réparation automobile), cité par nos confrères de Décisionatelier : "L'an passé, sur un marché de la carrosserie en recul, 3 % des pièces remplacées, réglées par les assureurs, sont des pièces de réemploi. C'était 2,7 % en 2017 et 2018 et 2,9 en 2019." »
« Faut-il remplacer sa chaudière au seul prétexte que des pièces de remplacement ne sont plus disponibles, ou seulement en quantité limitée ? » La question est posée ici par un média suisse.
Et de citer la lettre d'un installateur expliquant à l'un de ses clients « que les automates de combustion, des composants électroniques au cœur du dispositif intégré, ne pourront plus être remplacés en cas de panne ». Cela, une vingtaine d'année après la mise en place du système de chauffage en question. « Le moment est venu de réfléchir concrètement à la modernisation de votre chauffage », annonce l'entreprise, offre commerciale à l'appui.
« Nous sommes liés à nos fournisseurs et la production de cette pièce a été stoppée », se justifie son directeur. « Nous préférons mettre nos clients en garde et leur permettre d'anticiper », précise-t-il, car « sur ce modèle, en cas de panne de l'automate de combustion et si la pièce de rechange n'est plus disponible, il faudra remplacer toute l'installation, ce qui peut impliquer un temps d'attente ». Cependant, conclut-il, « il nous arrive toutefois de réparer des chaudières âgées de plus de trente ans, voire bien au-delà ». Dont acte.
Et de citer la lettre d'un installateur expliquant à l'un de ses clients « que les automates de combustion, des composants électroniques au cœur du dispositif intégré, ne pourront plus être remplacés en cas de panne ». Cela, une vingtaine d'année après la mise en place du système de chauffage en question. « Le moment est venu de réfléchir concrètement à la modernisation de votre chauffage », annonce l'entreprise, offre commerciale à l'appui.
« Nous sommes liés à nos fournisseurs et la production de cette pièce a été stoppée », se justifie son directeur. « Nous préférons mettre nos clients en garde et leur permettre d'anticiper », précise-t-il, car « sur ce modèle, en cas de panne de l'automate de combustion et si la pièce de rechange n'est plus disponible, il faudra remplacer toute l'installation, ce qui peut impliquer un temps d'attente ». Cependant, conclut-il, « il nous arrive toutefois de réparer des chaudières âgées de plus de trente ans, voire bien au-delà ». Dont acte.
« Désormais, les ateliers indépendants vont pouvoir réparer les véhicules Tesla. […] Ainsi, ils peuvent consulter le site web de Tesla délivrant les informations sur la réparation. Ils ont également accès au logiciel de diagnostic et de programmation du constructeur américain. Là où le bât blesse, c'est sur les modalités de cet accès. Tesla facture la consultation du site web 30 euros de l'heure. Pour le logiciel de diagnostic et de programmation, l'entreprise demande pas moins de 125 euros de l'heure. […] S'ils souhaitent rentrer dans leurs frais, les réparateurs indépendants devront forcément répercuter ce surcoût à leurs clients. D'après l'association industrielle allemande ZDK, une telle tarification rend impossible un "service comparable aux ateliers Tesla agréés". Elle compte prendre à nouveau contact avec la Commission européenne "afin d'obtenir une amélioration". »
« Enseigne-phare du paysage belge de l'électroménager, Vanden Borre y a vu une opportunité. La filiale belge du groupe Fnac-Darty vient de lancer une formule d'abonnement proposant au client une réparation illimitée du gros électroménager à domicile. Seule limite: la durée de disponibilité des pièces détachées. »
Pour 12,99 euros par mois, le contrat Vanden Borre Life couvre tout le gros électroménager – sauf les hottes – âgé de moins de sept ans. […] Les appareils achetés ailleurs peuvent aussi être réparés aux mêmes conditions, moyennant paiement, à la première intervention, d'un supplément unique de 79 euros.[…] "Sous réserve de disponibilité des pièces de rechange, le contrat Vanden Borre Life est à durée indéterminée. Si la réparation est trop chère par rapport à la valeur intrinsèque du produit, nous proposons au client un bon d'achat correspondant au prix de la machine à l'état neuf", précise Charles-Henri de Maleissye-Melun, directeur général de Fnac Vanden Borre. »
« Inspiré du service Darty Max, lancé par la société sœur française Darty, ce système d'abonnement est une première en Belgique. L'enseigne low-cost française Electro Dépôt (neuf magasins en Belgique) a lancé une initiative comparable en proposant à ses clients de réparer eux-mêmes leurs appareils en panne. »
« "Nous travaillons avec des marques comme Liebherr ou Electrolux, qui prennent des engagements de disponibilité de pièces détachées allant jusqu'à dix ou douze ans. Et nous allons challenger les marques pour qu'elles nous fournissent des produits à durée de vie plus longue", souligne Charles-Henri de Maleissye. »
« Vanden Borre, qui assure elle-même le service après-vente avec une équipe de quatre-vingts techniciens, prévoit d'en recruter cinquante de plus pour accompagner ce nouveau service. Ce ne sera pas une sinécure. "Nous avons déjà noué des contacts avec des écoles, mais cette main-d'œuvre est aujourd'hui très difficile à trouver." »
Pour 12,99 euros par mois, le contrat Vanden Borre Life couvre tout le gros électroménager – sauf les hottes – âgé de moins de sept ans. […] Les appareils achetés ailleurs peuvent aussi être réparés aux mêmes conditions, moyennant paiement, à la première intervention, d'un supplément unique de 79 euros.[…] "Sous réserve de disponibilité des pièces de rechange, le contrat Vanden Borre Life est à durée indéterminée. Si la réparation est trop chère par rapport à la valeur intrinsèque du produit, nous proposons au client un bon d'achat correspondant au prix de la machine à l'état neuf", précise Charles-Henri de Maleissye-Melun, directeur général de Fnac Vanden Borre. »
« Inspiré du service Darty Max, lancé par la société sœur française Darty, ce système d'abonnement est une première en Belgique. L'enseigne low-cost française Electro Dépôt (neuf magasins en Belgique) a lancé une initiative comparable en proposant à ses clients de réparer eux-mêmes leurs appareils en panne. »
« "Nous travaillons avec des marques comme Liebherr ou Electrolux, qui prennent des engagements de disponibilité de pièces détachées allant jusqu'à dix ou douze ans. Et nous allons challenger les marques pour qu'elles nous fournissent des produits à durée de vie plus longue", souligne Charles-Henri de Maleissye. »
« Vanden Borre, qui assure elle-même le service après-vente avec une équipe de quatre-vingts techniciens, prévoit d'en recruter cinquante de plus pour accompagner ce nouveau service. Ce ne sera pas une sinécure. "Nous avons déjà noué des contacts avec des écoles, mais cette main-d'œuvre est aujourd'hui très difficile à trouver." »
C'est ce que vous propose de faire Inpact Hardware…. dans un article toutefois réservé à ses abonnés. Au passage, David Legrand rappelle que « ce connecteur est en place depuis une bonne trentaine d'années » et qu'il « tient le choc, bien que les débits aient été multipliés par 1 000 ». En fait, précise-t-il, « c'est surtout la composition du câble qui a changé passant de deux à quatre paires torsadées exploitées ».
« Les avantages de ce type d'éclairage sont nombreux puisqu'il serait moins énergivore et surtout sa durée de vie serait équivalente à celle de la voiture. […] Des avantages que ne [confirme] pas l'ADAC, l'automobile-club allemand qui […] démontre qu'une quinzaine d'années serait suffisante pour arriver à bout de ces projecteurs. […] En réalité, cela dépendrait […] beaucoup des modèles. En effet, certaines optiques seraient plus fragiles face à l'humidité et d'éventuels soucis électroniques. De la même manière, un compartiment moteur mal conçu, ou encore des ajustements de carrosserie mal réalisés, peuvent entraîner des défaillances prématurées, les diodes étant plus sensibles face à la chaleur par exemple. »
« Jusqu'ici, il n'y a rien de vraiment différent avec les halogènes, ceux-ci étant aussi parfois fragiles, à ceci près que leur remplacement n'était pas aussi coûteux par rapport à un phare à LED. S'il était encore possible, il y a quelques années, de changer son ampoule défaillante, c'est désormais quasiment mission impossible avec des feux à LED, ceux-ci étant "scellés". Il est aussi impossible de remplacer une diode ou un segment de diodes défaillant. Cela entraîne donc, purement et simplement, un remplacement complet du bloc optique. »
« L'ADAC précise que l'optique qui doit être changée coûte environ 700 euros pour un modèle basique, mais peut atteindre 4 800 euros si le phare comprend, par exemple, des projecteurs Matrix LED avec des faisceaux dynamiques. Pour les feux arrière, il faudra compter, en moyenne, environ 600 euros d'après l'ADAC. Un prix plus contenu, mais toujours plus élevé que les 15 euros réclamés auparavant pour changer une simple ampoule. La complexité de cette technologie joue aussi sur le prix des assurances, puisque les compagnies répercutent le renchérissement des réparations engendré en cas d'accident. »
« L'ADAC milite donc pour que les constructeurs trouvent un moyen de réduire la facture, tout en saluant les progrès, notamment concernant la sécurité. […] L'association allemande préconise, entre autres, d'installer des composants facilement remplaçables et éviter leur changement intégral à chaque dysfonctionnement. »
« Jusqu'ici, il n'y a rien de vraiment différent avec les halogènes, ceux-ci étant aussi parfois fragiles, à ceci près que leur remplacement n'était pas aussi coûteux par rapport à un phare à LED. S'il était encore possible, il y a quelques années, de changer son ampoule défaillante, c'est désormais quasiment mission impossible avec des feux à LED, ceux-ci étant "scellés". Il est aussi impossible de remplacer une diode ou un segment de diodes défaillant. Cela entraîne donc, purement et simplement, un remplacement complet du bloc optique. »
« L'ADAC précise que l'optique qui doit être changée coûte environ 700 euros pour un modèle basique, mais peut atteindre 4 800 euros si le phare comprend, par exemple, des projecteurs Matrix LED avec des faisceaux dynamiques. Pour les feux arrière, il faudra compter, en moyenne, environ 600 euros d'après l'ADAC. Un prix plus contenu, mais toujours plus élevé que les 15 euros réclamés auparavant pour changer une simple ampoule. La complexité de cette technologie joue aussi sur le prix des assurances, puisque les compagnies répercutent le renchérissement des réparations engendré en cas d'accident. »
« L'ADAC milite donc pour que les constructeurs trouvent un moyen de réduire la facture, tout en saluant les progrès, notamment concernant la sécurité. […] L'association allemande préconise, entre autres, d'installer des composants facilement remplaçables et éviter leur changement intégral à chaque dysfonctionnement. »
Installer un V8 sous le capot d'une Model S ? C'est le projet fantasque de Rich Rebuilds. Qui dénonce incidemment la difficulté d'entretenir sa Tesla sans passer par le réseau officiel du constructeur de Palo Alto. C'est en tout cas ce que rapporte Caradisiac : « Cet homme […] peste toutefois depuis déjà un bout de temps contre le verrouillage de Tesla sur les pièces détachées. Comme il l'explique dans cette vidéo-résumé : vous avez un moteur en panne, allez chez Tesla, ou... rachetez simplement une voiture. Aucun réparateur indépendant ne pourra faire quoi que ce soit pour votre auto, puisque la marque californienne a le contrôle total sur ses pièces. En tout cas aux États-Unis, a minima. » Un nouveau combat en perspective pour Right to Repair ?
« La grande nouveauté, c'est […] la possibilité de changer l'écran soi-même en quelques minutes. Si elle reste délicate compte tenu de la taille des vis et de la fragilité de l'écran, l'opération peut être réalisée par le commun des mortels. Fairphone fournit même le tournevis adapté. L'écran de rechange coûte 89 euros. »
« Il est difficile d'imaginer que des filières comme le textile ou l'électronique soient reconstituées dans le pays », prévient Jean-Baptiste Guillaume, associé chez IAC Partners. « Nous n'avons même plus les compétences ni les outils, ce sont des industries gourmandes en main-d'œuvre ou qui demanderaient des investissements démesurés », explique-t-il. « En revanche », poursuit-il, « il y a beaucoup d'articles pour lesquels on peut imaginer une production en France, mais adaptée de manière à rester compétitive ». Selon lui, « il faut jouer sur deux leviers ». Lesquels ? « Le coût matière, d'abord : il s'agit de réduire la quantité de matière nécessaire à chaque pièce, tout en en garantissant la fonction. Et le coût lié à la main-d'œuvre ensuite : le process de production doit être repensé, automatisé ou simplifié, pour qu'il demande moins de travail. » Autrement dit, « pour pouvoir fabriquer un mixeur en France à coût raisonnable, il faut ainsi réduire le nombre de pièces à assembler » car « quelques vis en moins, c'est plusieurs secondes gagnées sur des milliers d'articles ». Pas sûr que cela rende les produits plus faciles à réparer.
À l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, le Gifam a recensé « quinze gestes à adopter pour la planète ». « Je répare ou fais réparer mes appareils », proclame-t-il entre autres. « Si l'un des mes appareils tombe en panne », précise-t-il, « c'est le premier réflexe à adopter ». « Pour connaître le bon réparateur près de chez soi », poursuit-il, « je consulte la plateforme Starsav.fr qui référence l'ensemble des professionnels agréés ». C'est une recommandation sans doute convenue, mais qui émane cette fois-ci d'un lobby au service d'entreprises régulièrement accusées de pratiquer l'obsolescence programmée.
Le réparateur indépendant condamné dans cette affaire importait des écrans "remis à neuf" comprenant des composants fabriqués à l'origine pour la marque à la Pomme. Si bien que le logo d'Apple y était discrètement imprimé. Et bien qu'il soit dissimulé, la Justice norvégienne a conclu qu'il y avait un risque de contrefaçon.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
Moins on achète, moins on dépense : tel est, en substance, le message martelé par l'Ademe dans son communiqué de presse du 10 juin 2020… Deux informations retiennent néanmoins notre attention.
D'une part, l'Ademe soutient « qu'il est toujours économiquement favorable pour le consommateur d'allonger la durée d'usage après une panne »… « quelques équipements » faisant toutefois « exception » ; par exemple : « le sèche-linge à évacuation ou la télévision 30-40 pouces ».
D'autre part, s'appuyant sur le baromètre Fnac-Darty, l'agence assure que « 50 % des retours SAV sont liés à un mauvais entretien ou une mauvaise utilisation » ; preuve que la responsabilité du consommateur est déterminante.
D'une part, l'Ademe soutient « qu'il est toujours économiquement favorable pour le consommateur d'allonger la durée d'usage après une panne »… « quelques équipements » faisant toutefois « exception » ; par exemple : « le sèche-linge à évacuation ou la télévision 30-40 pouces ».
D'autre part, s'appuyant sur le baromètre Fnac-Darty, l'agence assure que « 50 % des retours SAV sont liés à un mauvais entretien ou une mauvaise utilisation » ; preuve que la responsabilité du consommateur est déterminante.
La bataille aura duré trois ans. C'était celle de David contre Goliath, selon certains commentaires relevés sur la Toile. Henrik Huseby était accusé par Apple d'importer des pièces contrefaites pour réparer des Iphone.
Visiblement, tout l'enjeu était de savoir si, ce faisant, il portait atteinte à la propriété intellectuelle de la marque à la Pomme. Or, c'est bien le cas selon le verdict définitif de la Justice norvégienne. Aussi Henrik Huseby devra-t-il verser 23 000 euros au géant de Cupertino.
« C'est une grande victoire pour les entreprises comme Apple qui veulent fermer des petites entreprises comme la mienne et contrôler les prix des réparations », a-t-il réagi ; « elles peuvent décréter que le coût du changement d'un écran sera le même que celui de l'achat d'un nouvel appareil, et que la réparation n'a donc aucun intérêt ». De fait, il proposait de changer l'écran d'un Iphone 6S pour trois fois mins cher qu'un réparateur agréé.
De son point de vue, on comprend que la politique d'Apple s'inscrirait donc dans une stratégie d'obsolescence programmée. Une hypothèse à mettre en balance avec la volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de l'"expérience utilisateur", comme ont dit aujourd'hui.
Visiblement, tout l'enjeu était de savoir si, ce faisant, il portait atteinte à la propriété intellectuelle de la marque à la Pomme. Or, c'est bien le cas selon le verdict définitif de la Justice norvégienne. Aussi Henrik Huseby devra-t-il verser 23 000 euros au géant de Cupertino.
« C'est une grande victoire pour les entreprises comme Apple qui veulent fermer des petites entreprises comme la mienne et contrôler les prix des réparations », a-t-il réagi ; « elles peuvent décréter que le coût du changement d'un écran sera le même que celui de l'achat d'un nouvel appareil, et que la réparation n'a donc aucun intérêt ». De fait, il proposait de changer l'écran d'un Iphone 6S pour trois fois mins cher qu'un réparateur agréé.
De son point de vue, on comprend que la politique d'Apple s'inscrirait donc dans une stratégie d'obsolescence programmée. Une hypothèse à mettre en balance avec la volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de l'"expérience utilisateur", comme ont dit aujourd'hui.