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Apple
« Fallait-il que nous trouvions une excuse pour éprouver ce service ? Toujours est-il que l'état de la batterie de l'I-Phone 12 d'un collègue nous en fournit une. Le "magasin de réparation en service interne" propose toutes les pièces nécessaires : la nouvelle batterie bien sûr, mais aussi une paire d'adhésifs pour recoller l'écran, et des vis de remplacement. Le tout coûte 77,11 euros, mais 26,26 euros peuvent être récupérés en renvoyant l'ancienne batterie. Les outils et accessoires nécessaires peuvent être achetés à l'unité, du couvercle de protection de l'écran à 0,56 euros jusqu'à l'"équipement de démontage à chaud" à 263,62 euros, en passant par le plateau de réparation à 51,60 euros. Plus simplement, le "kit d'outils" complet peut être loué pour 59,95 euros… et 1 200 euros de caution. »
« La taille du kit d'outils est inversement proportionnelle à celle du produit réparé : une petite mallette de 2 kg pour les Macbook Pro, une grosse mallette de 18 kg pour le Macbook Air, et deux énormes valises à roulettes frôlant 36 kg pour l'I-Phone. Le descellement très théâtral des malles donne l'impression d'ouvrir son propre centre de services à domicile, mais il faut encore ajouter quelques accessoires presque indispensables. Passe encore que les gants en nitrile ou les lingettes imbibées d'alcool ne soient pas fournis, il doit nous en rester quelques cartons après quatre ans de pandémie. Mais les gants thermorésistants ? Le tapis et le bracelet antistatique ? Le bocal de sable "propre, sec et non traité" à renverser en cas de problème avec la batterie ? Ces accessoires sont certainement moins courants, et il restait de la place dans les malles. »
« La taille du kit d'outils est inversement proportionnelle à celle du produit réparé : une petite mallette de 2 kg pour les Macbook Pro, une grosse mallette de 18 kg pour le Macbook Air, et deux énormes valises à roulettes frôlant 36 kg pour l'I-Phone. Le descellement très théâtral des malles donne l'impression d'ouvrir son propre centre de services à domicile, mais il faut encore ajouter quelques accessoires presque indispensables. Passe encore que les gants en nitrile ou les lingettes imbibées d'alcool ne soient pas fournis, il doit nous en rester quelques cartons après quatre ans de pandémie. Mais les gants thermorésistants ? Le tapis et le bracelet antistatique ? Le bocal de sable "propre, sec et non traité" à renverser en cas de problème avec la batterie ? Ces accessoires sont certainement moins courants, et il restait de la place dans les malles. »
« Depuis quelques jours enfle une rumeur selon laquelle les SSD des Mac (et particulièrement des M1) pourraient présenter une usure excessive. […] De quoi rapidement soulever des questions, et angoisses, quant à la longévité de ces machines dont les SSD sont soudés à la carte mère. »
« Dans une nouvelle page de support, Apple explique que certains utilisateurs sont affectés par un problème : la batterie ne se recharge pas au-delà de 1 %. Sans plus de précision, l'entreprise précise que le nombre de personnes concernées est limité. Les modèles présentant ce problème ont été produits en 2016 et 2017. »
« Apple a lancé un programme d'échange pour les Airpods Pro. Certains peuvent grésiller ou avoir une moins bonne réduction de bruit active. Ils seront échangés gratuitement. »
« Cette nouvelle plainte intervient alors qu'Apple a déjà répondu à un précédent recours collectif en indiquant qu'il allait verser un total de 500 millions de dollars aux utilisateurs concernés. Cela représente environ 25 dollars par personne, un montant hypothétique qui variera selon le nombre total des plaignants. Les personnes concernées avaient jusqu'à hier pour faire une réclamation, à condition qu'elles résident aux USA et qu'elles disposent d'un iPhone 6, 7 ou SE ayant tourné sous iOS 10.2.1 ou une version plus récente. »
« Difficile de savoir si la Justice va décider de clôturer définitivement cette affaire de Batterygate ou si Apple devra encore mettre la main à la poche. On rappelle que la marque avait lancé un vaste programme de remplacement des batteries (beaucoup) moins onéreux pour les utilisateurs concernés. »
« Difficile de savoir si la Justice va décider de clôturer définitivement cette affaire de Batterygate ou si Apple devra encore mettre la main à la poche. On rappelle que la marque avait lancé un vaste programme de remplacement des batteries (beaucoup) moins onéreux pour les utilisateurs concernés. »
Les ordinateurs portables vendus par Apple ont la réputation d'être de bonne facture. Mais sans doute leur finesse et leur légèreté présentent-elles quelque revers. C'est ce que l'on croit comprendre en découvrant l'avertissement lancé par la marque à la Pomme :
« If you close your Mac notebook with a camera cover installed, you might damage your display because the clearance between the display and keyboard is designed to very tight tolerances. »
Vous êtes prévenu !
« If you close your Mac notebook with a camera cover installed, you might damage your display because the clearance between the display and keyboard is designed to very tight tolerances. »
Vous êtes prévenu !
« Les utilisateurs d'Iphone sont nombreux à financer l'achat du prochain modèle en revendant leur ancien Iphone. Durant l'été qui précède la keynote de septembre (présentation des nouveaux Iphone), les prix des anciens modèles ont donc tendance à se stabiliser voire à augmenter parce que leurs possesseurs les revendent tous en même temps. » Dans ces conditions, la marque à la Pomme aurait-elle vraiment intérêt à pratiquer l'obsolescence programmée ?
« Apple a extrêmement mal communiqué dans ce dossier, mais qualifier d'obsolescence programmée le bridage des performances suite à la mise à jour I-OS 10.2.1 est sans doute exagéré. Il s'agissait d'abord et avant tout de protéger les batteries, un composant qui vieillit naturellement. D'ailleurs, si la justice française a condamné Apple à une amende de 25 millions d'euros dans un dossier similaire début février, c'est pour un défaut d'information des consommateurs, pas pour de l'obsolescence programmée. »
Mickaël Bazoge signe ici un rappel opportun, alors que la presse entretient généralement la confusion sur le sujet.
Mickaël Bazoge signe ici un rappel opportun, alors que la presse entretient généralement la confusion sur le sujet.
« Euroconsumers, qui regroupe cinq grandes organisations européennes, a annoncé, le 2 juillet, "avoir envoyé une lettre demandant à Apple de mettre fin la pratique de l'obsolescence programmée et d'indemniser les consommateurs à hauteur de 60 euros chacun". L'organisation de consommateurs insiste sur le fait "qu'en plus d'être une pratique déloyale envers les consommateurs, elle est également irresponsable sur le plan environnemental". […] Cette mise en demeure envoyée à Apple, a pour objectif de faire plier l'inventeur de l'Iphone. La firme à la pomme aurait quinze jours de délai pour répondre à cette missive, "sans quoi, Euroconsumers envisagerait de prochaines étapes juridiques". »
« Cette décision serait motivée par la volonté de conserver les mêmes tarifs d'une génération à l'autre, malgré des coûts de production plus élevés (en raison des composants liés à la 5G). […] Si Apple supprime le chargeur et en fait une option payante […], alors la firme de Cupertino risque encore une fois d'être pointée du doigt. Surtout quand on voit le prix des accessoires. […] Mais il y a une logique d'usage qui a du sens. […] Supprimer le chargeur permet de ne plus avoir à les accumuler. […] La donnée économique sous-entend aussi un bénéfice écologique : les mensurations du packaging seraient réduites, ce qui coûterait moins cher (pour la production et la logistique) et aurait un impact positif sur l'environnement. Sans parler de la production moindre d'un accessoire que la plupart des gens possèdent déjà. »
« C'est est un peu risqué », prévient Notebookcheck. Sur les Samsung Galaxy S et Note les plus récents, par exemple, une modification logicielle peut provoquer le blocage de certaines fonctionnalités (comme Samsung Pay et Secure Folder). « Heureusement », est-il précisé dans cet article, « les Iphone sont exempts de ce genre de désagrément » ; « cela, combiné à l'assistance logicielle impeccable d'Apple, explique pourquoi les Iphone conservent leur valeur même des années après leur sortie ».
Quelques conseils d'achat sont prodigués sur le blog The Abyss Project. En préambule, Nicolas Simond regrette que le démontage des appareils – et donc le changement des batteries – soit rendu plus délicat par la prolifération des écrans "borderless" et celle des certifications d’étanchéité. « Une batterie, c'est deux ans sur un smartphone moderne très utilisé », prévient-il ; « donc si vous ne pouvez pas le changer, le smartphone en question passe en pure perte ».
« Vient ensuite le problème des mises à jour Android, qui ne sont suivies par… personne, pas sur plus de deux ans et certainement pas à chaque mise à jour de sécurité Android » ; « vu les prix de nos jours », dénonce-t-il, « c'est inacceptable ». Aussi l'auteur de ce billet loue-t-il les avantage de Lineage OS, un système d'exploitation alternatif qu'il recommande « pour maintenir tous les téléphones à jour et gagner en autonomie et en rapidité ». Aux "bricoleurs", il conseille donc l'achat d'un smartphone livré avec Android, et susceptible d'en être "libéré". À condition qu'il soit suffisamment réparable bien sûr.
À tous les autres, il propose de se tourner vers… un Iphone SE 2020. Les atout d'un tel modèle ? « Trois à cinq ans de mises à jour du constructeur » ; une conception réprouvée ; un démontage relativement facile ; des pièces « disponibles pour un prix correct et livrables dans des quantités astronomiques ». De quoi tenir cinq ans selon lui.
« Vient ensuite le problème des mises à jour Android, qui ne sont suivies par… personne, pas sur plus de deux ans et certainement pas à chaque mise à jour de sécurité Android » ; « vu les prix de nos jours », dénonce-t-il, « c'est inacceptable ». Aussi l'auteur de ce billet loue-t-il les avantage de Lineage OS, un système d'exploitation alternatif qu'il recommande « pour maintenir tous les téléphones à jour et gagner en autonomie et en rapidité ». Aux "bricoleurs", il conseille donc l'achat d'un smartphone livré avec Android, et susceptible d'en être "libéré". À condition qu'il soit suffisamment réparable bien sûr.
À tous les autres, il propose de se tourner vers… un Iphone SE 2020. Les atout d'un tel modèle ? « Trois à cinq ans de mises à jour du constructeur » ; une conception réprouvée ; un démontage relativement facile ; des pièces « disponibles pour un prix correct et livrables dans des quantités astronomiques ». De quoi tenir cinq ans selon lui.
Le réparateur indépendant condamné dans cette affaire importait des écrans "remis à neuf" comprenant des composants fabriqués à l'origine pour la marque à la Pomme. Si bien que le logo d'Apple y était discrètement imprimé. Et bien qu'il soit dissimulé, la Justice norvégienne a conclu qu'il y avait un risque de contrefaçon.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
La bataille aura duré trois ans. C'était celle de David contre Goliath, selon certains commentaires relevés sur la Toile. Henrik Huseby était accusé par Apple d'importer des pièces contrefaites pour réparer des Iphone.
Visiblement, tout l'enjeu était de savoir si, ce faisant, il portait atteinte à la propriété intellectuelle de la marque à la Pomme. Or, c'est bien le cas selon le verdict définitif de la Justice norvégienne. Aussi Henrik Huseby devra-t-il verser 23 000 euros au géant de Cupertino.
« C'est une grande victoire pour les entreprises comme Apple qui veulent fermer des petites entreprises comme la mienne et contrôler les prix des réparations », a-t-il réagi ; « elles peuvent décréter que le coût du changement d'un écran sera le même que celui de l'achat d'un nouvel appareil, et que la réparation n'a donc aucun intérêt ». De fait, il proposait de changer l'écran d'un Iphone 6S pour trois fois mins cher qu'un réparateur agréé.
De son point de vue, on comprend que la politique d'Apple s'inscrirait donc dans une stratégie d'obsolescence programmée. Une hypothèse à mettre en balance avec la volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de l'"expérience utilisateur", comme ont dit aujourd'hui.
Visiblement, tout l'enjeu était de savoir si, ce faisant, il portait atteinte à la propriété intellectuelle de la marque à la Pomme. Or, c'est bien le cas selon le verdict définitif de la Justice norvégienne. Aussi Henrik Huseby devra-t-il verser 23 000 euros au géant de Cupertino.
« C'est une grande victoire pour les entreprises comme Apple qui veulent fermer des petites entreprises comme la mienne et contrôler les prix des réparations », a-t-il réagi ; « elles peuvent décréter que le coût du changement d'un écran sera le même que celui de l'achat d'un nouvel appareil, et que la réparation n'a donc aucun intérêt ». De fait, il proposait de changer l'écran d'un Iphone 6S pour trois fois mins cher qu'un réparateur agréé.
De son point de vue, on comprend que la politique d'Apple s'inscrirait donc dans une stratégie d'obsolescence programmée. Une hypothèse à mettre en balance avec la volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de l'"expérience utilisateur", comme ont dit aujourd'hui.
« La justice italienne a confirmé en appel l'amende de 10 millions d'euros initialement infligée au constructeur en 2018 », rapporte Clubic. « La firme de Cupertino avait contesté la décision et fait appel mais la cour a confirmé l'amende en expliquant qu'Apple avait "mis en œuvre des pratiques commerciales déloyales" », est-il précisé. Rappelons toutefois que les conclusions initiales de l'Autorité de la concurrence et du marché italienne (AGCM) ne permettaient pas d'identifier sans ambiguïté un cas d'obsolescence programmée.
« Cédric O souhaiterait que la France ait un passe-droit que personne au monde ne peut avoir, pour utiliser une fonctionnalité qui a été coupée, car dangereuse pour la vie privée des utilisateurs. Difficile de croire qu'Apple acceptera : l'entreprise joue ses promesses commerciales sur la protection de ses utilisateurs. […] Techniquement, avant même sa naissance, Stopcovid est dans une impasse. La France, en refusant d'utiliser les outils mis à sa disposition pour accéder à des fonctions critiques des smartphones dans un cadre bien défini et limité, se coupe la possibilité de faire une application fonctionnelle. Ses raisons ne sont pas mauvaises et la politisation du sujet par Cédric O cache la prudence des chercheurs de l'Inria, qui prennent toutes les précautions quand ils évoquent leur protocole : il ne s'agit pas d'une méthode absolument parfaite. […] Dans tous les cas, le chantier numérique qui s'annonce n'est pas près d'être terminé. Le tout nous ramenant perpétuellement à l'interrogation initiale : est-ce que cette application va servir à quelque chose ? »
« Prolonger la vie des smartphones, c'est possible », clame l'association Hop. Assurément ! Reste à savoir comment s'y prendre.
En introduction, il est rappelé que l'association avait attaqué Apple en raison d'un correctif dont on oublie qu'il visait, précisément… à prolonger la durée de vie des I-Phone équipés d'une batterie usagée – certes trop sollicitée à cause d'une mise à jour précédente, si l'on en croit la Justice italienne.
De fait, affirme Joséphine Vuillard, « les mises à jours successives qui ralentissent les smartphones sont une des causes de renouvellement, parfois prématuré, des appareils ». Mais un peu plus loin, elle se contredit en expliquant que « les Commowners qui auront fait la mise à jour Android 9 sur leur Fairphone 2 vont bénéficier d'appareils plus modernes, plus sécurisés, avec une meilleure autonomie, et une meilleure compatibilité avec les applications modernes ».
Et de citer Frédéric Bordage, fondateur du collectif Green IT, selon lequel « l'absence de mise à jour est l'une des trois raisons principales pour lesquelles les utilisateurs changent de smartphone ». De son point de vue, « si une petite coopérative comme Commown peut allonger la durée de vie des Fairphone 2, la question essentielle est : pourquoi les grands fabricants ne le font-ils pas ? ». « Sans réaction de ces derniers », poursuit-il, « il est urgent de légiférer pour imposer une durée de support technique plus longue, adaptée à durée de vie électronique des équipements, soit au minimum cinq ans ».
Cinq ans ? C'est à peu près l'âge des smartphones les plus anciens susceptibles de recevoir la dernière version d'I-OS. Or, Apple n'est-il pas censé donner le mauvais exemple ? Tout cela n'est pas très clair ! On oppose parfois les correctifs de sécurité aux mises à jour vers un nouveau système d'exploitation. Mais ce n'est pas le cas dans cette publication. Au fond, peut-être Apple est-il vilipendé à peu près pour les mêmes raisons que le Fairphone est encensé : pour des questions d'image et de positionnement marketing.
En introduction, il est rappelé que l'association avait attaqué Apple en raison d'un correctif dont on oublie qu'il visait, précisément… à prolonger la durée de vie des I-Phone équipés d'une batterie usagée – certes trop sollicitée à cause d'une mise à jour précédente, si l'on en croit la Justice italienne.
De fait, affirme Joséphine Vuillard, « les mises à jours successives qui ralentissent les smartphones sont une des causes de renouvellement, parfois prématuré, des appareils ». Mais un peu plus loin, elle se contredit en expliquant que « les Commowners qui auront fait la mise à jour Android 9 sur leur Fairphone 2 vont bénéficier d'appareils plus modernes, plus sécurisés, avec une meilleure autonomie, et une meilleure compatibilité avec les applications modernes ».
Et de citer Frédéric Bordage, fondateur du collectif Green IT, selon lequel « l'absence de mise à jour est l'une des trois raisons principales pour lesquelles les utilisateurs changent de smartphone ». De son point de vue, « si une petite coopérative comme Commown peut allonger la durée de vie des Fairphone 2, la question essentielle est : pourquoi les grands fabricants ne le font-ils pas ? ». « Sans réaction de ces derniers », poursuit-il, « il est urgent de légiférer pour imposer une durée de support technique plus longue, adaptée à durée de vie électronique des équipements, soit au minimum cinq ans ».
Cinq ans ? C'est à peu près l'âge des smartphones les plus anciens susceptibles de recevoir la dernière version d'I-OS. Or, Apple n'est-il pas censé donner le mauvais exemple ? Tout cela n'est pas très clair ! On oppose parfois les correctifs de sécurité aux mises à jour vers un nouveau système d'exploitation. Mais ce n'est pas le cas dans cette publication. Au fond, peut-être Apple est-il vilipendé à peu près pour les mêmes raisons que le Fairphone est encensé : pour des questions d'image et de positionnement marketing.
Objectif affiché : augmenter la durée de vie des batteries. Par défaut, à l'occasion d'une mise à jour de Mac OS (version 10.15.5), leur chargement sera limité, à peut-être 80 % de leur capacité, « Apple recommandant de désactiver l'option si l'utilisateur doit profiter de l'intégralité de sa batterie pour des déplacements réguliers ». Cependant, précise Nextimapct, « cette fonction ne sera proposée qu’à l'ensemble des Macbook ayant des ports Thunderbolt 3 ». Par ailleurs, « la machine peut indiquer par erreur que la batterie a besoin d’être vérifiée », mais « le message disparaît alors durant la seconde phase de recharge ».
Apple a préféré négocier avec les plaignants, auxquels il versera au moins 310 millions de dollars. « Un accord financier a été donc trouvé entre les deux parties a été trouvé vendredi 28 février 2020, après deux ans de procédure », rapporte L'Usine digitale. Ce faisant, l'entreprise évite « un procès dont les retentissements médiatiques auraient encore davantage écorné son image ». Mais elle conforte aussi ses détracteurs dans leur conviction qu'elle est coupable de saboter délibérément ses propres produits… Ce que contestent pourtant les justices italienne et française.
Constatant un dysfonctionnement sur Facetime, certains s'étaient posé la question : « S'agit-il d'un bug ou Apple a-t-il introduit ce dysfonctionnement intentionnellement afin de rendre ses anciens appareils encore plus obsolètes ? » (Voir l'édition suisse de 20 Minutes.) Quelques jours plus tard, Apple annonce qu'il a corrigé le problème : « Mises à jour correctives pour les I-Phone et I-Pad pris en charge par I-OS 13. Plusieurs soucis sont éliminés, dont celui affectant les appels Facetime qui étaient devenus impossibles avec les appareils sous iOS 9.3.6, Mac OS 10.11.6 et versions antérieures. »