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« Supprimer le gaspillage de matériaux neufs dans le BTP. Telle est l'ambition de la start-up Stockpro créée en 2018. Ce spécialiste de la gestion de stocks et du réemploi des invendus et des retours-chantiers vient de lever 4 millions d'euros pour accélérer sa croissance. »
« Depuis le 1er janvier 2017, les professionnels de la réparation automobile sont obligés de proposer à leurs clients des pièces de rechange de seconde main. […] Problème : dans les faits, il est finalement très rare que les particuliers se voient ouvertement proposés des pièces de rechange d'occasion. […] Selon le SRA (Sécurité et réparation automobile), cité par nos confrères de Décisionatelier : "L'an passé, sur un marché de la carrosserie en recul, 3 % des pièces remplacées, réglées par les assureurs, sont des pièces de réemploi. C'était 2,7 % en 2017 et 2018 et 2,9 en 2019." »
« Selon le site internet de statistiques écologiques Planetoscope, 2,5 millions d'ordinateurs seraient mis au rebut, chaque année, par les entreprises et organismes français , alors que la grande majorité peut encore servir. "Il s'agit d'obsolescence comptable ou des logiciels. Les ordinateurs sont amortis au bout de trois ou cinq ans. Alors, ils partent à la déchetterie", dénonce Martial Morvan, gérant de Samu Informatique, à Montigny-lès-Metz. »
« Avec le collectif Ecomédiance qui met en relation les acteurs de l'économie solidaire , il imagine un modèle : récupérer des ordinateurs donnés par des particuliers ou des entreprises et les reconditionner. […] Sur dix machines, deux ne peuvent être réparées et intègrent un circuit de recyclage, quatre ordinateurs sont vendus et les quatre restants sont donnés à des enfants de quartiers prioritaires ou des associations. »
« Avec le collectif Ecomédiance qui met en relation les acteurs de l'économie solidaire , il imagine un modèle : récupérer des ordinateurs donnés par des particuliers ou des entreprises et les reconditionner. […] Sur dix machines, deux ne peuvent être réparées et intègrent un circuit de recyclage, quatre ordinateurs sont vendus et les quatre restants sont donnés à des enfants de quartiers prioritaires ou des associations. »
« Samsung a donné deux exemples. Le premier est de transformer le téléphone en moniteur de bébé qu'on place dans une chambre pour prévenir ses parents si leur enfant se met à pleurer. […] Dans l'autre exemple, le téléphone sert de capteur de luminosité pour éclairer le foyer lorsque la lumière devient trop basse et qu'un animal est seul à la maison. […] La démarche de Samsung est intéressante dans le sens où c'est l'entreprise elle-même qui va proposer des usages pour ses anciens téléphones et le faire de manière tout à fait officielle. Le Sud-Coréen n'a pas donné plus de détails sur les gammes de smartphones concernées et sur la façon dont va fonctionner cette nouveauté système. La manière dont cela est présenté donne à penser que cette mise à jour apportera plusieurs scénarios types parmi lesquels on pourra choisir. »
« Le magasin Carrefour City de Beaupassage, dans le centre de Paris, a reçu […] la visite de Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Elle venait soutenir l'initiative développée par Carrefour et la start-up Loop, via leur projet […] qui repose sur la vente de produits de grandes marques dans les emballages consignés et réutilisables. […] Les produits concernés (boissons, produits frais, épicerie) peuvent être achetés depuis un an et demi en ligne, mais la nouveauté – on peut même parler de première mondiale – est que ces références sont désormais proposées en magasin, dans ce City du 7e arrondissement ainsi que dans le Carrefour Express Michel Bizot, dans le 12e arrondissement. »
« Concrètement, le prix de vente de chaque produit (une trentaine de références disponibles en magasin) inclut le montant de la consigne, qui s'échelonne de 10 centimes sur une bouteille de Fanta en verre jusqu'à 4 euros sur une boîte de Chocapic durable en métal. Celle-ci est remboursée après remise des emballages dans une borne de récupération située dans le magasin. Comment ? Le client doit être préalablement inscrit auprès de ce service. Il scanne un QR code disponible sur le sac de retour des contenants (ou sur un autocollant distribué par la borne), et il est remboursé dans les sept jours sur son application. Le dispositif sera déployé dans dix points de vente d'ici la fin de l'année, incluant des magasins City, au moins un Market, et un Carrefour Contact selon nos informations. "En fonction des enseignements de ce projet pilote, cette initiative sera déployée plus largement en 2021" précise le distributeur. »
« À ce jour, vingt et une marques partenaires sont engagées à date dans le projet Loop par Carrefour : Nivea Men (Beiersdorf), Brâam, Coca-Cola, Fanta, Sprite et Fuze Tea (Coca-Cola European Partners), Danone, Evian et Badoit (Danone), Nutella (Ferrero), La Petite Fabrique Provençale (Biscuiterie de Provence), Puget et Lesieur (Lesieur), Chocapic, Nesquik, Ricoré, Vittel et San Pellegrino (Nestlé), Tropicana (PepsiCo), Herbal Essences (Procter & Gamble), Maison Verte (Swania). Loop travaille en exclusivité avec Carrefour en France jusqu'à la mi 2021, et pourrait pourquoi pas étendre son périmètre de collaboration avec d'autres distributeurs dans le pays. […] Loop travaille aussi en Grande Bretagne (avec Tesco), aux États-Unis (Kroger et Walgreens), en Australie et au Japon. »
« Concrètement, le prix de vente de chaque produit (une trentaine de références disponibles en magasin) inclut le montant de la consigne, qui s'échelonne de 10 centimes sur une bouteille de Fanta en verre jusqu'à 4 euros sur une boîte de Chocapic durable en métal. Celle-ci est remboursée après remise des emballages dans une borne de récupération située dans le magasin. Comment ? Le client doit être préalablement inscrit auprès de ce service. Il scanne un QR code disponible sur le sac de retour des contenants (ou sur un autocollant distribué par la borne), et il est remboursé dans les sept jours sur son application. Le dispositif sera déployé dans dix points de vente d'ici la fin de l'année, incluant des magasins City, au moins un Market, et un Carrefour Contact selon nos informations. "En fonction des enseignements de ce projet pilote, cette initiative sera déployée plus largement en 2021" précise le distributeur. »
« À ce jour, vingt et une marques partenaires sont engagées à date dans le projet Loop par Carrefour : Nivea Men (Beiersdorf), Brâam, Coca-Cola, Fanta, Sprite et Fuze Tea (Coca-Cola European Partners), Danone, Evian et Badoit (Danone), Nutella (Ferrero), La Petite Fabrique Provençale (Biscuiterie de Provence), Puget et Lesieur (Lesieur), Chocapic, Nesquik, Ricoré, Vittel et San Pellegrino (Nestlé), Tropicana (PepsiCo), Herbal Essences (Procter & Gamble), Maison Verte (Swania). Loop travaille en exclusivité avec Carrefour en France jusqu'à la mi 2021, et pourrait pourquoi pas étendre son périmètre de collaboration avec d'autres distributeurs dans le pays. […] Loop travaille aussi en Grande Bretagne (avec Tesco), aux États-Unis (Kroger et Walgreens), en Australie et au Japon. »
Le Gouvernement vient de présenter, le 14 octobre 2020, un projet de loi ratifiant l'ordonnance n° 2020-920 du 29 juillet relative à la prévention et à la gestion des déchets. Un texte dont on nous dit notamment qu'il « simplifie la sortie du statut de déchet des objets qui sont contrôlés ou réparés pour être réutilisés, permettant ainsi de faciliter la seconde vie des produits ».
L'économie circulaire, c'est un fétiche qu'on agite à tout va, souvent sans trop réfléchir. Cette réserve mise à part, on approuve l'essentiel des propos tenus ici par Rémy Le Moigne.
Deux passages retiennent plus particulièrement notre attention :
« Si les services hospitaliers et les industriels ont utilisé pendant des années des masques FFP2 à usage unique, il aura fallu attendre la pandémie de la Covid-19 pour concevoir, en seulement quelques semaines, un masque réutilisable dont le coût est moins élevé, l'impact environnemental plus faible et qui est produit localement. Pour faire face à une pénurie d'approvisionnement dans les hôpitaux, les industriels se sont appuyés sur l'économie circulaire pour concevoir des masques réutilisables. Mais ils se sont également appuyés sur l'économie circulaire pour prolonger la durée de vie des masques à usage unique, remettre à neuf des ventilateurs, donner accès à leurs manuels de réparation internes et imprimer des pièces de rechange pour réparer les équipements médicaux. »
« Quelques entreprises parviennent à valoriser leurs stocks de déchets industriels et d'invendus. Le fabricant de produits de consommation P&G par exemple, a réduit ses coûts de 1,8 milliards d'euros en mettant en place une équipe spécifique, chargée de trouver des débouchés à ses déchets industriels et ses invendus. D'autres entreprises se sont appuyées sur des plateformes digitales qui, grâce au big data ou à l'intelligence artificielle, facilitent la mise en relation des entreprises qui possèdent des ressources avec celles qui pourraient les utiliser. »
Deux passages retiennent plus particulièrement notre attention :
« Si les services hospitaliers et les industriels ont utilisé pendant des années des masques FFP2 à usage unique, il aura fallu attendre la pandémie de la Covid-19 pour concevoir, en seulement quelques semaines, un masque réutilisable dont le coût est moins élevé, l'impact environnemental plus faible et qui est produit localement. Pour faire face à une pénurie d'approvisionnement dans les hôpitaux, les industriels se sont appuyés sur l'économie circulaire pour concevoir des masques réutilisables. Mais ils se sont également appuyés sur l'économie circulaire pour prolonger la durée de vie des masques à usage unique, remettre à neuf des ventilateurs, donner accès à leurs manuels de réparation internes et imprimer des pièces de rechange pour réparer les équipements médicaux. »
« Quelques entreprises parviennent à valoriser leurs stocks de déchets industriels et d'invendus. Le fabricant de produits de consommation P&G par exemple, a réduit ses coûts de 1,8 milliards d'euros en mettant en place une équipe spécifique, chargée de trouver des débouchés à ses déchets industriels et ses invendus. D'autres entreprises se sont appuyées sur des plateformes digitales qui, grâce au big data ou à l'intelligence artificielle, facilitent la mise en relation des entreprises qui possèdent des ressources avec celles qui pourraient les utiliser. »
« La Cartouche française, nouvelle division de la société Printerre EA, […] s'attaque au marché du recyclage des cartouches à jet d'encre, jusqu'alors traité quasiment exclusivement par la Chine », annonce Mag'in France. « Avant toute chose », nous explique-t-on, « il faut savoir qu'une cartouche à jet d'encre, quelle que soit sa marque, est protégée par un brevet de fabrication qui empêche toute reproduction ou clonage » ; « les cartouches, dites compatibles, sont donc recyclées à partir d'un original d'une marque connue ». Jusqu'à présent, les cartouches usagées collectées chez nous étaient expédiées dans l'Empire du milieu, avant d'être réimportées après reconditionnement… Mais c'est donc en train de changer !
« Il explique comment une vieille machine à laver modifiée lui assure une auto-suffisance en électricité depuis seize ans. "Le moteur tourne grâce à une turbine hydraulique Pelton actionnée par l'eau. Elle produit suffisamment d'énergie pour chauffer mon eau et faire fonctionner tous les appareils basse consommation de ma maison ainsi que la plupart des outils de mon atelier", détaille-t-il. On peut vivre en ascète et aimer le confort. Bien sûr, il lui arrive d'avoir quelques soucis avec son générateur de fortune, auquel cas il n'a qu'à descendre au ruisseau où est installé l'engin pour résoudre le problème. Selon ses propres termes, il s'agit d'un "petit prix à payer pour éviter d'avoir à régler des factures d'électricité". »
« Alors que la ponction frappait jusqu'à présent les seuls produits neufs, la société civile chargée de récolter cette redevance cible les produits d'occasion. Et pas n'importe lesquels : ceux reconditionnés. Une filière en pleine expansion. "Très récemment Copie France a assigné un certain nombre d'acteurs", nous confirme en ce sens Jean-Lionel Laccourreye, président du Sirrmiet, le Syndicat interprofessionnel du reconditionnement et de la régénération des matériels informatiques, électroniques et télécoms. Les montants demandés, qui appliquent religieusement les barèmes en vigueur, représentent "entre 5 et 10 % du prix d'un produit". »
Cela dans le cadre d'un partenariat avec Faurecia Clarion Electronics (FCE). « Nous estimons pouvoir réparer plus de 50 % des pièces électroniques avec cette offre », annonce Véronique Morel. « En tout », précise-t-elle, « cela couvre cinq cents produits toutes marques, que nous allons pouvoir réparer, avec une économie de coût par rapport au neuf de plus de 50 % et une économie en matière et en CO2 de 85 % ». À noter : les systèmes réparés de cette façon sont garantis un an.
Et cela, avant de passer au recyclage. Renault et d'autres avaient déjà pris des initiatives en la matière. Le constructeur japonais leur emboîte donc le pas.