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« Le monde de la Culture lorgne avec appétit les téléphones reconditionnés. L’idée ? Faire tomber ces secondes vies commerciales dans le périmètre de la redevance pour copie privée. […] Le Sénat tente de freiner ce rêve doré, soutenu par Cédric O. »
« Cette ponction, que prélèvent les sociétés de gestion collective comme la Sacem, vient compenser un préjudice : la possibilité pour chacun de réaliser des copies à titre privé d’œuvres protégées, sans le sacro-saint accord des titulaires de droits. L’acheteur paye donc une redevance lors de l'acquisition de ces supports, en contrepartie d'une liberté de copie. C’est une commission administrative, hébergée par le ministère de la Culture, qui décide des barèmes. Les ayants-droit y sont en force (douze représentants, face à six industriels et six autres consommateurs) pour voter les montants qu’ils vont donc percevoir. En 2019, les barèmes appliqués aux clés USB, tablettes, disques durs externes, cartes mémoire ou autres smartphones leur ont rapporté la bagatelle de près de 270 millions d’euros. Souci : le secteur sait ce trésor annuel menacé. » D'où l'idée de mettre à contribution les acheteurs de produits reconditionnés…
« Cette ponction, que prélèvent les sociétés de gestion collective comme la Sacem, vient compenser un préjudice : la possibilité pour chacun de réaliser des copies à titre privé d’œuvres protégées, sans le sacro-saint accord des titulaires de droits. L’acheteur paye donc une redevance lors de l'acquisition de ces supports, en contrepartie d'une liberté de copie. C’est une commission administrative, hébergée par le ministère de la Culture, qui décide des barèmes. Les ayants-droit y sont en force (douze représentants, face à six industriels et six autres consommateurs) pour voter les montants qu’ils vont donc percevoir. En 2019, les barèmes appliqués aux clés USB, tablettes, disques durs externes, cartes mémoire ou autres smartphones leur ont rapporté la bagatelle de près de 270 millions d’euros. Souci : le secteur sait ce trésor annuel menacé. » D'où l'idée de mettre à contribution les acheteurs de produits reconditionnés…
« Selon le site internet de statistiques écologiques Planetoscope, 2,5 millions d'ordinateurs seraient mis au rebut, chaque année, par les entreprises et organismes français , alors que la grande majorité peut encore servir. "Il s'agit d'obsolescence comptable ou des logiciels. Les ordinateurs sont amortis au bout de trois ou cinq ans. Alors, ils partent à la déchetterie", dénonce Martial Morvan, gérant de Samu Informatique, à Montigny-lès-Metz. »
« Avec le collectif Ecomédiance qui met en relation les acteurs de l'économie solidaire , il imagine un modèle : récupérer des ordinateurs donnés par des particuliers ou des entreprises et les reconditionner. […] Sur dix machines, deux ne peuvent être réparées et intègrent un circuit de recyclage, quatre ordinateurs sont vendus et les quatre restants sont donnés à des enfants de quartiers prioritaires ou des associations. »
« Avec le collectif Ecomédiance qui met en relation les acteurs de l'économie solidaire , il imagine un modèle : récupérer des ordinateurs donnés par des particuliers ou des entreprises et les reconditionner. […] Sur dix machines, deux ne peuvent être réparées et intègrent un circuit de recyclage, quatre ordinateurs sont vendus et les quatre restants sont donnés à des enfants de quartiers prioritaires ou des associations. »
C'est ce que propose Ecomatelas. « Aujourd'hui, l'enseigne revend près de vingt mille lits par an et entend fournir prochainement l'ensemble du territoire national avec de nouvelles implantations. »
Principal défi technique : la désinfection. "On a fait deux ans de recherche et développement. On est parti de l'existant dans le domaine de l'hospitalier où on opère avec de la désinfection de surface sur les matelas et le mobilier. Et on a poussé ces normes de désinfection à l'extrême. […] La machine va créer de la chaleur pour atteindre minimum 105 degrés et pénétrer partout à l'intérieur de la mousse. Il n'y a pas de produit chimique, que de la chaleur…", explique Jérémie Adjedj. Pour concevoir cette machine, plusieurs partenariats ont été réalisés avec des laboratoires microbiologiques spécialisés dans les tests en bactériologie, avec des acteurs de la fabrication de literies pour mieux connaître les caractéristiques des différents matériaux qui composent les matelas, puis avec la région Occitanie, l'Ademe et des fabricants spécialisés en étuve industrielle. »
Principal défi technique : la désinfection. "On a fait deux ans de recherche et développement. On est parti de l'existant dans le domaine de l'hospitalier où on opère avec de la désinfection de surface sur les matelas et le mobilier. Et on a poussé ces normes de désinfection à l'extrême. […] La machine va créer de la chaleur pour atteindre minimum 105 degrés et pénétrer partout à l'intérieur de la mousse. Il n'y a pas de produit chimique, que de la chaleur…", explique Jérémie Adjedj. Pour concevoir cette machine, plusieurs partenariats ont été réalisés avec des laboratoires microbiologiques spécialisés dans les tests en bactériologie, avec des acteurs de la fabrication de literies pour mieux connaître les caractéristiques des différents matériaux qui composent les matelas, puis avec la région Occitanie, l'Ademe et des fabricants spécialisés en étuve industrielle. »
« On connaissait Yes Yes pour ses smartphones reconditionnés, et voilà que le groupe se lance aussi dans le jeu vidéo. […] Ainsi, via le site Web YesYes, il est possible en quelques clics de revendre, ou d'acheter une PS4. Les consoles sont […] vendues avec une garantie d'un an. […] Concrètement, si vous souhaitez revendre une PS4 Pro avec une manette d'origine, le tout en bon état (et fonctionnel bien sûr), Yes Yes vous proposera 180 euros. Pour la PS4 Slim 500 Go, le prix s'élèvera à 140 euros. Côté revente, la PS4 Pro reconditionnée est affichée à 299 euros, quand la PS4 Slim est proposée à 249 euros. »