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Avant sa participation aux Jeux paralympiques de Paris (200 et 400 mètres), plusieurs médias soulignent la transidentité de @Valenti15460471. Retenons qu’en raison d’une maladie de Stargardt, « les capacités visuelles de Petrillo sont limitées à 1/50e de la normale », comme le précise The Guardian (13 août 2024). Dans un autre article (14 août 2024), Ouest France parle de « quasi-cécité » pour une vue évaluée à 1:50 de la normale . Il n’est pas certain que ce soit la meilleure façon de présente les choses. Mais c’est difficile à dire quand est porteur soi-même d’une forme moins sévère de la maladie de Stargardt. https://www.theguardian.com/sport/article/2024/aug/13/valentina-petrillo-to-become-first-openly-transgender-athlete-at-paralympics
« J'ai tout de même un fâcheux arrière-goût de mensonge, par exemple lorsqu'Anne-Claire Coudray, hier soir sur TF1, objecte à Marine Le Pen que le gouvernement, jamais, au grand jamais, n'a prétendu que le vaccin empêchait "totalement" les contaminations. Mais si ! C'est bien ce qu'assurait Jean Castex le 21 juillet dernier, sur la même chaîne (et croyez bien que je ne cite pas de gaité de cœur un tweet du RN). »
« Mensonge ou erreur ? La question se subdivise en deux. À l'heure où il répond au "13 Heures" de TF1, le 21 juillet 2021, Castex sait-il que ce qu'il dit est faux ? En tous cas, d'autres le savent. […] Supposons que Jean Castex n'ait pas eu connaissance, le 21 juillet, de cette lettre du HCSP du 13 juillet. C'est un homme occupé. Devant une situation sanitaire évolutive de jour en jour, je suis tout prêt à lui accorder, sur le moment, le bénéfice du doute. Mais alors, pourquoi ne pas reconnaître ouvertement, franchement, six mois plus tard, ses erreurs, ses approximations, et ses mensonges ? Comme le Gouvernement y gagnerait en crédibilité. À l'infini, c'est le coup de la dissimulation de la pénurie de masques qui recommence, ou comment un mensonge initial interdit de fonder une politique sanitaire sur la confiance »
« Mensonge ou erreur ? La question se subdivise en deux. À l'heure où il répond au "13 Heures" de TF1, le 21 juillet 2021, Castex sait-il que ce qu'il dit est faux ? En tous cas, d'autres le savent. […] Supposons que Jean Castex n'ait pas eu connaissance, le 21 juillet, de cette lettre du HCSP du 13 juillet. C'est un homme occupé. Devant une situation sanitaire évolutive de jour en jour, je suis tout prêt à lui accorder, sur le moment, le bénéfice du doute. Mais alors, pourquoi ne pas reconnaître ouvertement, franchement, six mois plus tard, ses erreurs, ses approximations, et ses mensonges ? Comme le Gouvernement y gagnerait en crédibilité. À l'infini, c'est le coup de la dissimulation de la pénurie de masques qui recommence, ou comment un mensonge initial interdit de fonder une politique sanitaire sur la confiance »
« Nous avons oublié nos devoirs envers les mineurs : veiller à leur santé et leurs apprentissages. Ce chaos scolaire a dégradé les deux. Une société qui désorganise l'école pour une maladie qui ne touche pas gravement les enfants est une société malade. La grippe et la bronchiolite ne nous ont jamais fait fermer de classe, un peu de tenue tout de même. On enseigne aux enfants qu'au moindre risque on doit se cloîtrer chez soi. Quelles valeurs ! »
« Il est […] urgent de sortir définitivement de cette inversion des valeurs où les enfants subissent les angoisses des adultes quand c'est aux adultes d'élever (au sens étymologique) les enfants. On peut rassurer les enseignants, les équiper et les respecter sans utiliser les mineurs comme une variable d'ajustement qu'on déplace en fonction du risque de mouvement social. […] Les dégâts physiologiques et psychologiques sur les élèves sont criminels. »
« L'école censée être un lieu d'apprentissage et d'interactions sociales ne doit pas se transformer en lieu de peur et de panique pour les enfants. Chacun sa place : un enfant est sous la responsabilité d'adultes qui doivent garder leur sang-froid. […] Le virus ne doit pas être un prétexte pour des maltraitances insensées telles que mauvais points attribués, humiliations si le masque est sous le nez dans la cour, comme en témoignent les dizaines de messages que je reçois de parents ou d'enseignants alarmés par ces conduites. »
« Le masque pour les enfants est d'une rare violence. C'est une maltraitance physique et psychique, avec des malaises quand les élèves le gardent pour l'escalade en milieu fermé ou pendant le judo à sept ans. L'OMS l'a rappelé. Et j'ai expliqué à de nombreuses reprises tous les éléments pédiatriques, dentaires, psychologiques, ophtalmologiques, cognitifs, émotionnels et psychologiques qui montrent, chiffres à l'appui, les dégâts causés par le masque. […] Les difficultés de concentration sont majeures, ce qui rajoute du travail aux enseignants. Dès le plus jeune âge, on observe des retards de parole en maternelle liés au port du masque chez les adultes. Aussi je pense que chaque enseignant doit porter le masque s'il le souhaite uniquement, car un grand nombre d'entre-eux, conscients de la perte que cela représente pour la relation avec l'élève, et de l'inconfort (migraine, fatigue) que cela leur inflige, souhaiteraient le retirer. »
« Orthophonistes et psychologues sont débordés par ces dégâts. L'urgence sanitaire a changé. C'est la santé des mineurs qui est en péril. »
« Le harcèlement, la peur, l'obsession du virus, l'idée que les enfants sont dangereux, que l'autre est un danger, que le toucher est mauvais, tout cela dessine une société qui ne peut être un tout. Cela engendre méfiance, paranoïa, climat de délation. Les enfants commencent à se dénoncer quand l'un d'entre eux porte mal le masque ! Nous les conditionnons à être la pire version d'un être humain: malade et mauvais. »
« Les phobies scolaires, les troubles d'apprentissage, le chaos lié à l'éviction des élèves ou à la fermeture de classes, la symptomatologie que l'on voit aussi bien en cabinet de ville qu'en pédopsychiatrie sont terrifiants, et je pèse mes mots. Des enfants tristes, apeurés, anxieux, qui dorment mal, font des crises de colère, développent des troubles alimentaires, se désocialisent, sont addicts aux écrans, et se mettent à penser des choses terribles telles que "je vais tuer ma grand-mère", "je n'embrasse pas maman pour ne pas la toucher", "je ne veux pas toucher mon cartable si maman ne l'a pas nettoyé avant". »
« J'ai parfois la douloureuse impression que le pays est devenu une famille maltraitante à l'égard de ses mineurs, où le délire hypocondriaque d'un parent et l'hystérie de l'autre contribueraient à sacrifier l'enfance. On leur transmet la peur, la culpabilité, et la déshumanisation : voir le visage et se toucher sont des éléments essentiels de la survie en société. Nous ne pouvons survivre isolés. Les aires cérébrales liées aux compétences sociales s'atrophient à mesure que le port du masque s'allonge. »
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les enfants sont absents des services liés au Covid-19, mais les consultations psy et les hospitalisations en pédopsychiatrie ont explosé. (25 % des hospitalisations en pédiatrie sont aujourd'hui en pédopsychiatrie, les tentatives de suicide chez les moins de 15 ans ont considérablement augmenté, certains services de pédopsychiatrie ont vu les admissions multipliées par trois ou quatre l'année dernière). La vague pédopsychiatrique ne baisse pas, elle n'a de cesse d'augmenter depuis un an. […] Il est temps de mettre fin à des décisions qui montent chacun les uns contre les autres et terrorisent nos petits, qui prennent sur eux mais craquent. »
« Il est […] urgent de sortir définitivement de cette inversion des valeurs où les enfants subissent les angoisses des adultes quand c'est aux adultes d'élever (au sens étymologique) les enfants. On peut rassurer les enseignants, les équiper et les respecter sans utiliser les mineurs comme une variable d'ajustement qu'on déplace en fonction du risque de mouvement social. […] Les dégâts physiologiques et psychologiques sur les élèves sont criminels. »
« L'école censée être un lieu d'apprentissage et d'interactions sociales ne doit pas se transformer en lieu de peur et de panique pour les enfants. Chacun sa place : un enfant est sous la responsabilité d'adultes qui doivent garder leur sang-froid. […] Le virus ne doit pas être un prétexte pour des maltraitances insensées telles que mauvais points attribués, humiliations si le masque est sous le nez dans la cour, comme en témoignent les dizaines de messages que je reçois de parents ou d'enseignants alarmés par ces conduites. »
« Le masque pour les enfants est d'une rare violence. C'est une maltraitance physique et psychique, avec des malaises quand les élèves le gardent pour l'escalade en milieu fermé ou pendant le judo à sept ans. L'OMS l'a rappelé. Et j'ai expliqué à de nombreuses reprises tous les éléments pédiatriques, dentaires, psychologiques, ophtalmologiques, cognitifs, émotionnels et psychologiques qui montrent, chiffres à l'appui, les dégâts causés par le masque. […] Les difficultés de concentration sont majeures, ce qui rajoute du travail aux enseignants. Dès le plus jeune âge, on observe des retards de parole en maternelle liés au port du masque chez les adultes. Aussi je pense que chaque enseignant doit porter le masque s'il le souhaite uniquement, car un grand nombre d'entre-eux, conscients de la perte que cela représente pour la relation avec l'élève, et de l'inconfort (migraine, fatigue) que cela leur inflige, souhaiteraient le retirer. »
« Orthophonistes et psychologues sont débordés par ces dégâts. L'urgence sanitaire a changé. C'est la santé des mineurs qui est en péril. »
« Le harcèlement, la peur, l'obsession du virus, l'idée que les enfants sont dangereux, que l'autre est un danger, que le toucher est mauvais, tout cela dessine une société qui ne peut être un tout. Cela engendre méfiance, paranoïa, climat de délation. Les enfants commencent à se dénoncer quand l'un d'entre eux porte mal le masque ! Nous les conditionnons à être la pire version d'un être humain: malade et mauvais. »
« Les phobies scolaires, les troubles d'apprentissage, le chaos lié à l'éviction des élèves ou à la fermeture de classes, la symptomatologie que l'on voit aussi bien en cabinet de ville qu'en pédopsychiatrie sont terrifiants, et je pèse mes mots. Des enfants tristes, apeurés, anxieux, qui dorment mal, font des crises de colère, développent des troubles alimentaires, se désocialisent, sont addicts aux écrans, et se mettent à penser des choses terribles telles que "je vais tuer ma grand-mère", "je n'embrasse pas maman pour ne pas la toucher", "je ne veux pas toucher mon cartable si maman ne l'a pas nettoyé avant". »
« J'ai parfois la douloureuse impression que le pays est devenu une famille maltraitante à l'égard de ses mineurs, où le délire hypocondriaque d'un parent et l'hystérie de l'autre contribueraient à sacrifier l'enfance. On leur transmet la peur, la culpabilité, et la déshumanisation : voir le visage et se toucher sont des éléments essentiels de la survie en société. Nous ne pouvons survivre isolés. Les aires cérébrales liées aux compétences sociales s'atrophient à mesure que le port du masque s'allonge. »
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les enfants sont absents des services liés au Covid-19, mais les consultations psy et les hospitalisations en pédopsychiatrie ont explosé. (25 % des hospitalisations en pédiatrie sont aujourd'hui en pédopsychiatrie, les tentatives de suicide chez les moins de 15 ans ont considérablement augmenté, certains services de pédopsychiatrie ont vu les admissions multipliées par trois ou quatre l'année dernière). La vague pédopsychiatrique ne baisse pas, elle n'a de cesse d'augmenter depuis un an. […] Il est temps de mettre fin à des décisions qui montent chacun les uns contre les autres et terrorisent nos petits, qui prennent sur eux mais craquent. »
Extrait d'un communiqué diffusé le 19 octobre 2021 :
« Les attaques contre la liberté d'expression imputables aux gouvernements, associées au flux de mésinformation qui a déferlé sur le monde en cette période de pandémie de Covid-19, ont un impact dévastateur sur la capacité des personnes à avoir accès en temps voulu à des informations exactes pour les aider à faire face à une crise sanitaire mondiale en plein essor, a écrit Amnesty International le 19 octobre 2021 dans un nouveau rapport.
« Ce rapport intitulé "Parole muselée et mésinformation – La liberté d'expression menacée pendant la pandémie de Covid-19" révèle comment le fait que les gouvernements et les autorités se soient appuyés sur la censure et la sanction tout au long de la crise a réduit la qualité de l'information parvenant aux citoyen·ne·s. La pandémie a engendré une situation dangereuse dans laquelle les gouvernements invoquent de nouvelles lois pour bâillonner le journalisme indépendant et attaquer les personnes qui critiquent directement la réponse apportée par leur gouvernement à la pandémie de Covid-19 ou qui tentent simplement d'en savoir plus. »
Dans son communiqué, Amnesty International met ouvertement en cause la Chine, la Tanzanie, de la Russie et du Nicaragua. Son message n'en reste pas moins valable pour la France comme pour les autres pays : « Il est essentiel de disposer d'une diversité de sources et d'avoir la possibilité de contester les informations disponibles et d'en débattre. […] La censure ne permet pas de lutter contre la mésinformation, contrairement à des médias libres et indépendants et à une société civile forte. »
« Les attaques contre la liberté d'expression imputables aux gouvernements, associées au flux de mésinformation qui a déferlé sur le monde en cette période de pandémie de Covid-19, ont un impact dévastateur sur la capacité des personnes à avoir accès en temps voulu à des informations exactes pour les aider à faire face à une crise sanitaire mondiale en plein essor, a écrit Amnesty International le 19 octobre 2021 dans un nouveau rapport.
« Ce rapport intitulé "Parole muselée et mésinformation – La liberté d'expression menacée pendant la pandémie de Covid-19" révèle comment le fait que les gouvernements et les autorités se soient appuyés sur la censure et la sanction tout au long de la crise a réduit la qualité de l'information parvenant aux citoyen·ne·s. La pandémie a engendré une situation dangereuse dans laquelle les gouvernements invoquent de nouvelles lois pour bâillonner le journalisme indépendant et attaquer les personnes qui critiquent directement la réponse apportée par leur gouvernement à la pandémie de Covid-19 ou qui tentent simplement d'en savoir plus. »
Dans son communiqué, Amnesty International met ouvertement en cause la Chine, la Tanzanie, de la Russie et du Nicaragua. Son message n'en reste pas moins valable pour la France comme pour les autres pays : « Il est essentiel de disposer d'une diversité de sources et d'avoir la possibilité de contester les informations disponibles et d'en débattre. […] La censure ne permet pas de lutter contre la mésinformation, contrairement à des médias libres et indépendants et à une société civile forte. »
Extrait d'un entretien avec le professeur Michaël Peyromaure, chef du service d'urologie de l'hôpital Cochin à Paris, diffusée sur Europe 1 le 21 décembre 2021 :
« Il y a des millions de gens qui sont vaccinés pour rien, parce qu'ils ne sont pas à risque de faire uen forme grave. […] Je suis très favorable à ça : c'est-à-dire cibler les gens à risque et laisser le virus circuler chez tous les autres – et donc chez les enfants. »
« La vaccination des enfants ? « C'est une hérésie. […] Les enfants ne font pas de forme grave. […] Il y a, je crois, une vingtaine d'enfants, en tout et pour tout, depuis deux ans, qui sont morts du Covid – et encore, ils sont souvent morts avec le Covid. C'est-à-dire quatre fois moins que d'enfants qui sont morts de gastro-entérite ou de la grippe saisonnière banale. »
« Cette épidémie […] n'est finalement pas si grave que ça.[…] Vous avez grosso modo un taux de mortalité sur l'ensemble de la population qui est de 0,15 % […] Et puis il faut voir aussi qui meurt : dans la majorité des cas, ce sont de personnes âgées ; la médiane d'âge, c'est quatre-vingt-cinq ans. […] C'est quand même beaucoup moins grave que si c'étaient les jeunes. […] Ça n'est pas la diphtérie, ça n'est pas la peste, ça n'est pas le choléra ; on n'enjambe pas les morts sur le trottoir ! […] Le vrai problème, c'est que l'hôpital est vulnérable et ne peut pas se permettre d'accueillir d'un seul coup une vague de patients de forme sévère. »
« Il y a des millions de gens qui sont vaccinés pour rien, parce qu'ils ne sont pas à risque de faire uen forme grave. […] Je suis très favorable à ça : c'est-à-dire cibler les gens à risque et laisser le virus circuler chez tous les autres – et donc chez les enfants. »
« La vaccination des enfants ? « C'est une hérésie. […] Les enfants ne font pas de forme grave. […] Il y a, je crois, une vingtaine d'enfants, en tout et pour tout, depuis deux ans, qui sont morts du Covid – et encore, ils sont souvent morts avec le Covid. C'est-à-dire quatre fois moins que d'enfants qui sont morts de gastro-entérite ou de la grippe saisonnière banale. »
« Cette épidémie […] n'est finalement pas si grave que ça.[…] Vous avez grosso modo un taux de mortalité sur l'ensemble de la population qui est de 0,15 % […] Et puis il faut voir aussi qui meurt : dans la majorité des cas, ce sont de personnes âgées ; la médiane d'âge, c'est quatre-vingt-cinq ans. […] C'est quand même beaucoup moins grave que si c'étaient les jeunes. […] Ça n'est pas la diphtérie, ça n'est pas la peste, ça n'est pas le choléra ; on n'enjambe pas les morts sur le trottoir ! […] Le vrai problème, c'est que l'hôpital est vulnérable et ne peut pas se permettre d'accueillir d'un seul coup une vague de patients de forme sévère. »
Dès l'accroche, le ton est donné : « Kayley Storey […] souffre d'une maladie dégénérative appelée maladie de Stargardt et a commencé à perdre la vue alors qu'elle n'avait que quinze ans. »
Voilà qui nous laisse circonspect, puisque cet maladie-là n'est pas censée conduire à la cécité ; comme précisé sur Wikipédia, « l'évolution se fait vers la diminution progressive et inéluctable de l'acuité visuelle, pour atteindre des valeurs faibles, mais les patients ne deviennent pas aveugles ».
Peut-être s'agit-il ici d'un cas particulièrement grave ? En tout cas, la principale intéressée se réjouit de disposer désormais d'un dispositif « qui change la vie ». Et d'expliquer : « C'est tellement isolant d'avoir une déficience visuelle parce que vous êtes déconnecté du monde réel. Lorsque vous mettez ces lunettes, c'est comme si vous étiez de retour dans la pièce. Vous pouvez voir les gens que vous aimez et lire des choses, et vous pouvez vous reconnecter au monde qui vous entoure. »
Selon notre propre expérience, il est vrai qu'avec une vision centrale déjà bien détériorée, beaucoup de choses vous échappent : surveiller un enfant qui joue dans un jardin public peut être compliqué, par exemple. Mais de là à prétendre qu'on est coupé du monde…
Pourquoi cette réaction ? Parce que beaucoup de gens sont incapables de comprendre qu'on puise voir, mais mal. Et que c'est peut-être le plus gros problème auquel on se heurte, quand on est affecté par un problème de basse vision, comme on dit, pour pouvoir bénéficier de petits arrangements ici ou là. C'est pour ça qu'on vous refuse, dans un magasin, de vous rapprocher des produits dont vous êtes séparé par une barrière (merci Go Sport). C'est pour ça aussi que la SNCF se vante de rendre les gares plus "accessibles", avec souvent des repères en relief au sol, mais sans jamais prévoir des écrans positionnés à hauteur des yeux. Parce que, répétons-le, la plupart des gens s'imaginent que la vue, c'est tout ou rien. Une idée fausse que contribue à propager l'article épinglé, au même titre que quelques autres !
Voilà qui nous laisse circonspect, puisque cet maladie-là n'est pas censée conduire à la cécité ; comme précisé sur Wikipédia, « l'évolution se fait vers la diminution progressive et inéluctable de l'acuité visuelle, pour atteindre des valeurs faibles, mais les patients ne deviennent pas aveugles ».
Peut-être s'agit-il ici d'un cas particulièrement grave ? En tout cas, la principale intéressée se réjouit de disposer désormais d'un dispositif « qui change la vie ». Et d'expliquer : « C'est tellement isolant d'avoir une déficience visuelle parce que vous êtes déconnecté du monde réel. Lorsque vous mettez ces lunettes, c'est comme si vous étiez de retour dans la pièce. Vous pouvez voir les gens que vous aimez et lire des choses, et vous pouvez vous reconnecter au monde qui vous entoure. »
Selon notre propre expérience, il est vrai qu'avec une vision centrale déjà bien détériorée, beaucoup de choses vous échappent : surveiller un enfant qui joue dans un jardin public peut être compliqué, par exemple. Mais de là à prétendre qu'on est coupé du monde…
Pourquoi cette réaction ? Parce que beaucoup de gens sont incapables de comprendre qu'on puise voir, mais mal. Et que c'est peut-être le plus gros problème auquel on se heurte, quand on est affecté par un problème de basse vision, comme on dit, pour pouvoir bénéficier de petits arrangements ici ou là. C'est pour ça qu'on vous refuse, dans un magasin, de vous rapprocher des produits dont vous êtes séparé par une barrière (merci Go Sport). C'est pour ça aussi que la SNCF se vante de rendre les gares plus "accessibles", avec souvent des repères en relief au sol, mais sans jamais prévoir des écrans positionnés à hauteur des yeux. Parce que, répétons-le, la plupart des gens s'imaginent que la vue, c'est tout ou rien. Une idée fausse que contribue à propager l'article épinglé, au même titre que quelques autres !
« Il faut dépasser le sourire : l'enjeu est vital. Le 14 mai dernier, une équipe de scientifiques japonais a publié une étude dont on ne doit pas sous-estimer l'importance. […] Cherchant des alternatives à l'intubation dans les cas de détresse respiratoire, l'équipe s'est ingéniée à mettre à profit la vascularisation des intestins : les échanges entre la paroi intestinale et le système sanguin sont importants et rapides. L'idée de ces chercheurs était donc d'utiliser ce point d'entrée pour tenter de faire passer l'oxygène dans le sang. […] L'expérimentation sur des cochons démontra alors la possibilité d'une "respiration" intestinale, sans conséquence néfaste. »
« Il s'agit maintenant de voir dans quelles conditions et avec quel succès la technique peut être employée sur des êtres humains – et espérer que l'impact qu'elle aura, dans le monde médical et dans les médias, dépassera effectivement l'anecdote d'actualité et le sourire. L'histoire des sciences montre que le lien entre idée, efficacité et adoption d'une pratique est bien plus complexe qu'on pourrait le croire. Et le cas de la réanimation "inversée" est à ce titre exceptionnel. »
« En effet, ces chercheurs japonais ont renoué sans le savoir avec une tradition médicale européenne méconnue, qui proposait de ramener à la vie des asphyxiés en soufflant dans le derrière dès la fin du XVe siècle. Cette pratique, rarement mentionnée, ne prit une réelle importance qu'au XVIIIe siècle, lorsque la réanimation des noyés devint un véritable enjeu pour les Lumières – jusque-là, on ne pensait guère à réanimer. Les savants innovèrent en changeant l'injection d'air par l'injection de fumée de tabac : l'idée n'était pas d'injecter de l'oxygène, celui-ci, et la chimie de la respiration, ne furent découverts que dans les années 1770. Sous cette forme tabagique, l'insufflation anale fut jusqu'au milieu du XIXe siècle la pratique phare de la réanimation médicale, avant de disparaître, sans réelle explication. »
« Il serait assez tentant de voir là un récit en pointillé sur des siècles et à l'échelle mondiale : une vieille intuition médicale de la fin du Moyen Âge, développée enfin au siècle des Lumières, perdue, puis retrouvée au temps du coronavirus par des Japonais. C'est une narration possible, mais ce n'est ni la plus probable, ni surtout la plus intéressante : il faut choisir les questions que l'on pose à l'histoire. Si l'on ne cherche pas à lui faire dire que la vérité et l'efficacité scientifiques apparaissent progressivement, surmontant les obstacles que les époques leur tendent (une vision biaisée et linéaire qu'on appelle téléologique), on voit apparaître des chemins méandreux, des motifs et des interactions inattendus entre la culture et la science. »
« Toujours est-il que la pratique connut un succès incroyable : lorsque, à la fin des années 1760, les sociétés de secours aux noyés commencent à se répandre en Europe, l'insufflation anale est toujours la première technique recommandée. Comme les défibrillateurs publics de nos jours, on vit alors, à Amsterdam, Paris, Londres, Berne, Venise et dans des centaines d'autres villes, apparaître des "boîtes fumigatoires". Il s'agissait de caisses contenant le nécessaire à réanimation, c'est-à-dire, avant tout, un soufflet adapté à un brûleur de tabac. À Paris, Amsterdam et Londres, ces sociétés, plus ou moins soutenues par le pouvoir, recensèrent scrupuleusement leurs activités : noyés repêchés, techniques mises en œuvre, succès… à en croire ces documents, les cas prouvant l'efficacité de l'insufflation anale se mesurent en centaines. On ne saurait les prendre pour argent comptant cependant. […] Les cas de "réussite" peuvent correspondre à de simples réveils, dus à la douleur provoquée par l'insufflation anale. Si l'on ne peut pas apporter de réponse certaine à la question de l'efficacité ou de l'inefficacité de cette étrange pratique, les indices tendent plus vers une efficacité très modérée ou nulle. »
« Quoi qu'il en soit, et quelles que soient ses sources d'inspiration, l'équipe japonaise aboutit bien à un résultat très prometteur. Celui-ci pose une question vertigineuse. La respiration intestinale des loches n'est pas une découverte. Le perfluorocarbone non plus – on trouve dès les années 1960 des études sur la capacité de mammifères à respirer ce liquide par les poumons, un motif mis en scène dans le film Abyss (1989). Quant à la connaissance de la capacité d'absorption du rectum, cela est vieux comme les suppositoires. La question est : pourquoi ces éléments simples, parfaitement connus, n'ont pas été rassemblés plus tôt, qui plus est quand l'enjeu est celui d'une alternative à l'intubation dont les risques sont tout autant connus ? Dire ceci ne retire rien au mérite de l'étude japonaise, au contraire. Mais sur le temps long, ce sera peut-être moins cette étude qui paraîtra étonnante que sa genèse tardive. »
« Il s'agit maintenant de voir dans quelles conditions et avec quel succès la technique peut être employée sur des êtres humains – et espérer que l'impact qu'elle aura, dans le monde médical et dans les médias, dépassera effectivement l'anecdote d'actualité et le sourire. L'histoire des sciences montre que le lien entre idée, efficacité et adoption d'une pratique est bien plus complexe qu'on pourrait le croire. Et le cas de la réanimation "inversée" est à ce titre exceptionnel. »
« En effet, ces chercheurs japonais ont renoué sans le savoir avec une tradition médicale européenne méconnue, qui proposait de ramener à la vie des asphyxiés en soufflant dans le derrière dès la fin du XVe siècle. Cette pratique, rarement mentionnée, ne prit une réelle importance qu'au XVIIIe siècle, lorsque la réanimation des noyés devint un véritable enjeu pour les Lumières – jusque-là, on ne pensait guère à réanimer. Les savants innovèrent en changeant l'injection d'air par l'injection de fumée de tabac : l'idée n'était pas d'injecter de l'oxygène, celui-ci, et la chimie de la respiration, ne furent découverts que dans les années 1770. Sous cette forme tabagique, l'insufflation anale fut jusqu'au milieu du XIXe siècle la pratique phare de la réanimation médicale, avant de disparaître, sans réelle explication. »
« Il serait assez tentant de voir là un récit en pointillé sur des siècles et à l'échelle mondiale : une vieille intuition médicale de la fin du Moyen Âge, développée enfin au siècle des Lumières, perdue, puis retrouvée au temps du coronavirus par des Japonais. C'est une narration possible, mais ce n'est ni la plus probable, ni surtout la plus intéressante : il faut choisir les questions que l'on pose à l'histoire. Si l'on ne cherche pas à lui faire dire que la vérité et l'efficacité scientifiques apparaissent progressivement, surmontant les obstacles que les époques leur tendent (une vision biaisée et linéaire qu'on appelle téléologique), on voit apparaître des chemins méandreux, des motifs et des interactions inattendus entre la culture et la science. »
« Toujours est-il que la pratique connut un succès incroyable : lorsque, à la fin des années 1760, les sociétés de secours aux noyés commencent à se répandre en Europe, l'insufflation anale est toujours la première technique recommandée. Comme les défibrillateurs publics de nos jours, on vit alors, à Amsterdam, Paris, Londres, Berne, Venise et dans des centaines d'autres villes, apparaître des "boîtes fumigatoires". Il s'agissait de caisses contenant le nécessaire à réanimation, c'est-à-dire, avant tout, un soufflet adapté à un brûleur de tabac. À Paris, Amsterdam et Londres, ces sociétés, plus ou moins soutenues par le pouvoir, recensèrent scrupuleusement leurs activités : noyés repêchés, techniques mises en œuvre, succès… à en croire ces documents, les cas prouvant l'efficacité de l'insufflation anale se mesurent en centaines. On ne saurait les prendre pour argent comptant cependant. […] Les cas de "réussite" peuvent correspondre à de simples réveils, dus à la douleur provoquée par l'insufflation anale. Si l'on ne peut pas apporter de réponse certaine à la question de l'efficacité ou de l'inefficacité de cette étrange pratique, les indices tendent plus vers une efficacité très modérée ou nulle. »
« Quoi qu'il en soit, et quelles que soient ses sources d'inspiration, l'équipe japonaise aboutit bien à un résultat très prometteur. Celui-ci pose une question vertigineuse. La respiration intestinale des loches n'est pas une découverte. Le perfluorocarbone non plus – on trouve dès les années 1960 des études sur la capacité de mammifères à respirer ce liquide par les poumons, un motif mis en scène dans le film Abyss (1989). Quant à la connaissance de la capacité d'absorption du rectum, cela est vieux comme les suppositoires. La question est : pourquoi ces éléments simples, parfaitement connus, n'ont pas été rassemblés plus tôt, qui plus est quand l'enjeu est celui d'une alternative à l'intubation dont les risques sont tout autant connus ? Dire ceci ne retire rien au mérite de l'étude japonaise, au contraire. Mais sur le temps long, ce sera peut-être moins cette étude qui paraîtra étonnante que sa genèse tardive. »
« En France, plus de 90 % du personnel soignant a déjà reçu une dose de vaccin. Néanmoins, depuis l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale le 15 septembre, au moins 3 000 d'entre eux ont été suspendus, faute de vaccination. Résultat : plusieurs établissements tirent la sonnette d'alarme, à commencer par le groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud-Alsace (GHRMSA), qui a déclenché son Plan blanc mercredi 22 septembre. »
« Le groupe comprend dix établissements dans le Haut-Rhin. Sur 6 000 salariés, 170 non-vaccinés n'ont plus le droit d'y travailler, ce qui désorganise voire entrave grandement le bon fonctionnement des services. Dans un communiqué, le GHRMSA évoque "une situation critique marquée par la poursuite de la gestion de la crise sanitaire, le besoin en renforts de ressources humaines, la réduction du nombre de lits liée à un absentéisme conséquent ". »
« Un problème qui se pose également à l'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (APHM). Cette dernière a d'ailleurs lancé un appel au recrutement d'infirmiers, mardi, sur son compte Twitter. Comme l'a expliqué à France Info Karen Inthavong, coordinatrice générale à l'APHM, "les lits de réanimation nous consomment beaucoup d'infirmiers". Outre la trentaine de soignants suspendus pour non-vaccination, l'APHM se trouve aussi submergée par un haut taux d'absentéisme devenu malheureusement habituel. »
« Une situation critique mais prévisible pour Kader Benayed, aide-soignant à l'hôpital Édouard-Toulouse à Marseille et secrétaire adjoint du syndicat SUD Santé Sociaux dans les Bouches-du-Rhône. Il y a des soignants "qui disparaissent, qui sont en arrêt maladie ". "Je ne sais pas comment ils [les établissements] vont faire, comment ils vont tenir ", nous avait-il confié dès le mois d'août. »
« Le groupe comprend dix établissements dans le Haut-Rhin. Sur 6 000 salariés, 170 non-vaccinés n'ont plus le droit d'y travailler, ce qui désorganise voire entrave grandement le bon fonctionnement des services. Dans un communiqué, le GHRMSA évoque "une situation critique marquée par la poursuite de la gestion de la crise sanitaire, le besoin en renforts de ressources humaines, la réduction du nombre de lits liée à un absentéisme conséquent ". »
« Un problème qui se pose également à l'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (APHM). Cette dernière a d'ailleurs lancé un appel au recrutement d'infirmiers, mardi, sur son compte Twitter. Comme l'a expliqué à France Info Karen Inthavong, coordinatrice générale à l'APHM, "les lits de réanimation nous consomment beaucoup d'infirmiers". Outre la trentaine de soignants suspendus pour non-vaccination, l'APHM se trouve aussi submergée par un haut taux d'absentéisme devenu malheureusement habituel. »
« Une situation critique mais prévisible pour Kader Benayed, aide-soignant à l'hôpital Édouard-Toulouse à Marseille et secrétaire adjoint du syndicat SUD Santé Sociaux dans les Bouches-du-Rhône. Il y a des soignants "qui disparaissent, qui sont en arrêt maladie ". "Je ne sais pas comment ils [les établissements] vont faire, comment ils vont tenir ", nous avait-il confié dès le mois d'août. »
« À Londres, une hausse de chutes parfois mortelles, a été constatée dans le métro. En effet de nombreux Londoniens rechignent à tenir la [rampe] des escalators des stations de métro, de peur d'attraper le virus. »
« D'avril à juin, douze personnes sont mortes ou ont été grièvement blessées dans le métro et vingt-trois dans des bus. C'est plus que lors des autres trimestres de l'année 2020-2021, souligne le quotidien The Telegraph. Un des "plus grands risques" pour la sécurité des usagers est de ne pas se tenir et de tomber en raison d'une "perception que la [rampe d'escalier] n'est pas propre à cause de la pandémie", a commenté Andy Lord, le directeur général du métro londonien, cité dans le quotidien. Les personnes âgées sont le plus à risque, leur chute intervenant souvent lorsqu'elles tentent de mettre un bagage sur l'escalator, selon lui. »
« Le Covid-19 n'est toutefois pas la seule raison. Un autre facteur de chute a été identifié : l'ébriété de certains usagers, a poursuivi le directeur général du métro londonien, avec une hausse des sorties nocturnes à mesure que le confinement était levé. »
« D'avril à juin, douze personnes sont mortes ou ont été grièvement blessées dans le métro et vingt-trois dans des bus. C'est plus que lors des autres trimestres de l'année 2020-2021, souligne le quotidien The Telegraph. Un des "plus grands risques" pour la sécurité des usagers est de ne pas se tenir et de tomber en raison d'une "perception que la [rampe d'escalier] n'est pas propre à cause de la pandémie", a commenté Andy Lord, le directeur général du métro londonien, cité dans le quotidien. Les personnes âgées sont le plus à risque, leur chute intervenant souvent lorsqu'elles tentent de mettre un bagage sur l'escalator, selon lui. »
« Le Covid-19 n'est toutefois pas la seule raison. Un autre facteur de chute a été identifié : l'ébriété de certains usagers, a poursuivi le directeur général du métro londonien, avec une hausse des sorties nocturnes à mesure que le confinement était levé. »
« Depuis la mise en place du pass sanitaire, le 9 août dernier, un pharmacien de Rambouillet (Yvelines) constate que ses conditions de travail se sont fortement dégradées. Au Parisien, Alexandre Bonnuit explique que, le mercredi 18 août dernier, une de ses collaboratrices a été victime d'une agression. Un homme qui est venu se faire vacciner contre le Covid-19 sans rendez-vous s'en est pris à l'employée au comptoir en déclarant "vaccine-moi, sinon t'es mort". Durant quinze minutes, l'individu "a proféré des menaces tout en gardant sa main dans la poche de son pantalon, j'avais peur qu'il ait un couteau", se souvient le patron qui a appelé la police. »
« Depuis le début du mois, le pharmacien constate que ses conditions de travail ont changé. "Jusqu'à présent les gens venaient se faire vacciner de leur plein gré, là ils le font sous la contrainte et ça génère beaucoup de frustration", confie-t-il. Et d'ajouter : "Depuis dix ans que je travaille à Rambouillet, je n'avais jamais vu un tel niveau de violence au quotidien, même s'il s'agit d'une minorité de personnes". »
« Face à cette situation, Alexandre Bonnuit a décidé de ne plus délivrer de vaccin contre le Covid-19 dans son officine. Le ministre de la Santé Olivier Véran a appelé le professionnel pour lui assurer de son soutien. »
Lequel ministre a pourtant lui-même répandu un terreau fertile à la multiplication des tensions sociales… Merci à lui.
« Depuis le début du mois, le pharmacien constate que ses conditions de travail ont changé. "Jusqu'à présent les gens venaient se faire vacciner de leur plein gré, là ils le font sous la contrainte et ça génère beaucoup de frustration", confie-t-il. Et d'ajouter : "Depuis dix ans que je travaille à Rambouillet, je n'avais jamais vu un tel niveau de violence au quotidien, même s'il s'agit d'une minorité de personnes". »
« Face à cette situation, Alexandre Bonnuit a décidé de ne plus délivrer de vaccin contre le Covid-19 dans son officine. Le ministre de la Santé Olivier Véran a appelé le professionnel pour lui assurer de son soutien. »
Lequel ministre a pourtant lui-même répandu un terreau fertile à la multiplication des tensions sociales… Merci à lui.
« Les forces de l'ordre ont été appelées dans le centre-ville de Vannes (Morbihan). Selon Ouest-France, une discussion entre deux colocataires a dégénéré. L'origine : une divergence d'opinions sur la question de la vaccination contre le coronavirus. L'un des colocataires a frappé son interlocuteur avec une casserole. La personne agressée a répliqué avec des morsures à un bras, à la jambe et des griffures. "Au final, l’un des deux protagonistes a dû trouver refuge chez les voisins qui ont alerté les forces de l’ordre", ajoutent nos confrères. »
Entendons-nous bien : on n'a pas entendu la crise sanitaire et l'instauration du pass sanitaire pour trouver matière à se disputer et même à s’entre-tuer. Il n'empêche : la politique mise en œuvre contribue à diviser la société, à créer des tensions, et cela vraisemblablement à dessin. Quand le président de la République raille ses détracteurs, proclamant, par exemple, qu'il est vain de manifester contre un virus, il nourrit délibérément leur colère, sans doute dans l'espoir de flatter son propre électorat. Comment expliquer autrement son obstination à exprimer si ouvertement un tel mépris, alors qu'il pourrait feindre un minimum de compréhension ? En pareille circonstance, cette façon de jeter de l'huile sur le feu à des fins politiciennes est profondément indigne. C'est lamentable !
Entendons-nous bien : on n'a pas entendu la crise sanitaire et l'instauration du pass sanitaire pour trouver matière à se disputer et même à s’entre-tuer. Il n'empêche : la politique mise en œuvre contribue à diviser la société, à créer des tensions, et cela vraisemblablement à dessin. Quand le président de la République raille ses détracteurs, proclamant, par exemple, qu'il est vain de manifester contre un virus, il nourrit délibérément leur colère, sans doute dans l'espoir de flatter son propre électorat. Comment expliquer autrement son obstination à exprimer si ouvertement un tel mépris, alors qu'il pourrait feindre un minimum de compréhension ? En pareille circonstance, cette façon de jeter de l'huile sur le feu à des fins politiciennes est profondément indigne. C'est lamentable !
« Ce jeudi, la Commission européenne a […] rappelé que l'administration d'une dose de rappel n'avait pour l'heure pas fait l'objet d'une recommandation de l'Agence européenne du médicament (EMA). "Les doses de rappel ne figurent pas à l'heure actuelle dans les autorisations de mise sur le marché des vaccins contre le Covid-19 et n'ont pas encore fait l'objet d'une évaluation scientifique par l'EMA faute de données suffisantes", note la Commission européenne dans un communiqué adressé à Reuters. "La responsabilité d'inclure les rappels dans les campagnes vaccinales nationales relève donc des États membres", a-t-elle précisé. » Notamment en cas de litige avec les laboratoires. »
« En France, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que la campagne de rappel vaccinal serait lancée le 13 septembre prochain dans les Ephad . La Haute Autorité de Santé (HAS), qui a préconisé mardi de cibler les 65 ans et plus pour cette campagne de rappel vaccinal, a précisé que son avis était "conditionné à la validation de ce rappel par l'agence européenne du médicament". […] L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déconseillé à plusieurs reprises ces derniers mois de telles campagnes de rappel , jugeant prioritaire l'amélioration de la couverture vaccinale dans les pays en développement. »
« En France, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que la campagne de rappel vaccinal serait lancée le 13 septembre prochain dans les Ephad . La Haute Autorité de Santé (HAS), qui a préconisé mardi de cibler les 65 ans et plus pour cette campagne de rappel vaccinal, a précisé que son avis était "conditionné à la validation de ce rappel par l'agence européenne du médicament". […] L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déconseillé à plusieurs reprises ces derniers mois de telles campagnes de rappel , jugeant prioritaire l'amélioration de la couverture vaccinale dans les pays en développement. »
« Tout débute en mars 2020. Le pays est frappé de plein fouet par le Covid-19 et le président Emmanuel Macron décide de confiner strictement toute la France. À l'époque, ni masque, ni gel, ou quasiment pas dans les rayons de grandes surfaces ou de pharmacies. Alors, un pharmacien d'Aigre (Charente) décide de créer son propre gel hydroalcoolique avec de l'alcool à 96 % d'une maison de Cognac. Une initiative relayée par la Charente Libre qui revient sur les faits ce lundi 26 avril. Elle avait été saluée alors que le composant principal était en pénurie à l'époque, et même le CHU de Poitiers avait passé commande de "plusieurs centaines de litres", rappellent nos confrères. »
« Selon les sources de nos confrères, aucune règle parlant "d'alcool normé" n'avait été opposée à la fabrication de cette solution. Selon le directeur de la maison Gautier qui a fourni la pharmacie, il avait pris "toutes les précautions utiles" et avait attendu "d'avoir l'aval de la fédération des spiritueux qui nous avait confirmé que cet alcool à 96 % était de qualité pharmaceutique", explique Erwan Guezenec. »
« Alors pourquoi ce pharmacien charentais est-il dans l'œil du cyclone aujourd'hui ? L'ordre des pharmaciens lui reproche d'avoir fabriqué une solution hydroalcoolique avec de l'alcool "non normé" et d’avoir autorisé en plus l'article de La Charente Libre. Pour la chambre de discipline, il y aurait donc eu "non-conformité aux règles de bonne pratique" et le pharmacien aurait "méconnu l'interdiction de solliciter la clientèle par des procédés et moyens contraires à la dignité de la profession". En outre, son geste ne présentait "aucun caractère de nécessité et d'urgence absolues". L'ordre ajoute qu'en période de confinement, son "utilité peut même être à relativiser". Raison pour laquelle il a porté plainte, mais aussi parce que des confrères se seraient plaints "de concurrence déloyale". Fin mars, la chambre de l'ordre des pharmaciens lui a donc donné un blâme de troisième grade (sur une échelle de cinq). L'homme, qui n'a pas souhaité réagir officiellement, se dit victime d'une "injustice" et a décidé de faire appel. »
« Selon les sources de nos confrères, aucune règle parlant "d'alcool normé" n'avait été opposée à la fabrication de cette solution. Selon le directeur de la maison Gautier qui a fourni la pharmacie, il avait pris "toutes les précautions utiles" et avait attendu "d'avoir l'aval de la fédération des spiritueux qui nous avait confirmé que cet alcool à 96 % était de qualité pharmaceutique", explique Erwan Guezenec. »
« Alors pourquoi ce pharmacien charentais est-il dans l'œil du cyclone aujourd'hui ? L'ordre des pharmaciens lui reproche d'avoir fabriqué une solution hydroalcoolique avec de l'alcool "non normé" et d’avoir autorisé en plus l'article de La Charente Libre. Pour la chambre de discipline, il y aurait donc eu "non-conformité aux règles de bonne pratique" et le pharmacien aurait "méconnu l'interdiction de solliciter la clientèle par des procédés et moyens contraires à la dignité de la profession". En outre, son geste ne présentait "aucun caractère de nécessité et d'urgence absolues". L'ordre ajoute qu'en période de confinement, son "utilité peut même être à relativiser". Raison pour laquelle il a porté plainte, mais aussi parce que des confrères se seraient plaints "de concurrence déloyale". Fin mars, la chambre de l'ordre des pharmaciens lui a donc donné un blâme de troisième grade (sur une échelle de cinq). L'homme, qui n'a pas souhaité réagir officiellement, se dit victime d'une "injustice" et a décidé de faire appel. »
« Fin mars 2021, la Haute Autorité de Santé (HAS) a décidé de limiter le vaccin d'Astrazeneca aux personnes de plus de 55 ans, puisque les effets secondaires graves, qui restent rares, ont prioritairement lieu chez cette population plus jeune. Restait alors en suspend la question des primovaccinés de moins de 55 ans : comment leur vaccination allait-elle se poursuivre ? L'autorité a finalement pris sa décision, ce 9 avril, en estimant que ces personnes primovaccinées de moins de 55 ans avec le vaccin AstraZeneca devraient recevoir celui de Pfizer ou de Moderna (à ARN messager) en deuxième dose. »
« Que sait-on sur l'efficacité et la sécurité d'un tel schéma […] ? […] Il n'y a […] pas d'étude clinique complète sur le sujet. […] Si les vaccins d'AstraZeneca et ceux de Pfizer-Moderna ne reposent pas sur la même technique, ils ciblent tous deux la protéine Spike du coronavirus. […] La façon de produire cette réaction est différente, mais la mécanique comme le résultat sont similaires, ce qui ne crée pas d'incompatibilité et ne rend pas la combinaison illogique. »
« D'ailleurs, l'option de combiner deux vaccins différents est possiblement une voie qui permettrait de créer un plus grand "boost" immunitaire. […] Cette piste vaccinale est étudiée depuis quelques années pour vacciner contre Ebola ou pour le VIH. "Nous ne savons pas exactement pourquoi une approche mixte peut être plus efficace. Mais il est possible que la combinaison de deux vaccins différents – qui présentent la même cible antigénique, mais stimulent le système immunitaire de manière différente – puisse mieux concentrer l'attention de nos cellules immunitaires sur la bonne cible", explique la biologiste médicale Kylie Quinn. »
« Que sait-on sur l'efficacité et la sécurité d'un tel schéma […] ? […] Il n'y a […] pas d'étude clinique complète sur le sujet. […] Si les vaccins d'AstraZeneca et ceux de Pfizer-Moderna ne reposent pas sur la même technique, ils ciblent tous deux la protéine Spike du coronavirus. […] La façon de produire cette réaction est différente, mais la mécanique comme le résultat sont similaires, ce qui ne crée pas d'incompatibilité et ne rend pas la combinaison illogique. »
« D'ailleurs, l'option de combiner deux vaccins différents est possiblement une voie qui permettrait de créer un plus grand "boost" immunitaire. […] Cette piste vaccinale est étudiée depuis quelques années pour vacciner contre Ebola ou pour le VIH. "Nous ne savons pas exactement pourquoi une approche mixte peut être plus efficace. Mais il est possible que la combinaison de deux vaccins différents – qui présentent la même cible antigénique, mais stimulent le système immunitaire de manière différente – puisse mieux concentrer l'attention de nos cellules immunitaires sur la bonne cible", explique la biologiste médicale Kylie Quinn. »
C'est l'Académie de Médecine qui le dit : « Si la plupart sont bénins, "désagrément, douleur ou saignement, de graves complications commencent à être décrites dans la littérature médicale depuis quelques semaines, notamment des brèches de l'étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite", poursuit le collège scientifique, en citant plusieurs études récemment parues.L'Académie préconise donc de réserver la réalisation de ces tests "aux professionnels de santé formés" et leur recommande de s'enquérir d'éventuels antécédents ORL avant d'y procéder. Elle préconise également de privilégier des prélèvements salivaires pour les enfants. »
« Partant du fait que seul un tiers des soignants sont actuellement vaccinés dans notre pays, l'opprobre est soudainement jetée sur eux. Seront-ils insultés demain du haut de nos balcons ? […] C'est vraiment injuste de les traiter de la sorte, presque comme des salauds, alors qu'ils se dévouent toujours autant malgré leur grande fatigue. Alors aussi que des informations contradictoires ont circulé sur le vaccin qui leur est destiné et sur ses effets secondaires. Du calme, s'il vous plaît ! Et surtout, un peu plus de psychologie et de pédagogie. »
« Confiner une bande littorale est un non-sens. […] On nous demande, lorsqu'on est chez nous, d'aérer nos pièces, et d'un autre côté on n'arrive pas à reconnaître que les lieux extérieurs ne sont pas des lieux de transmission, c'est illogique. […] Les plages, même quand il y a du monde, ne sont pas une zone à risque, car l'air y est constamment renouvelé. Donc si les personnes se contaminent à l'intérieur, la logique voudrait qu'on les incite à être davantage à l'extérieur. Laissons les gens profiter, ils en ont besoin pour leur santé physique, respiratoire, et psychologique… »
« Il n'y a aucune étude qui prouve qu'il y a un intérêt à porter un masque en plein air. Le masque en plein air – bord de plage, campagne et montagne – ne sert à rien. On peut être libre de le porter, pourquoi pas, mais je ne comprends pas que l'on continue à obliger quelque chose d'irrationnel scientifiquement. On pourrait, à la limite, se poser la question pour certaines rues ultra-fréquentées, même si je n'ai jamais entendu parler d'un cluster rue Sainte-Catherine à Bordeaux... On se contamine dans un espace fermé où il y a au moins une personne infectée, et quand on n'ouvre pas les fenêtres, alors la charge virale augmente dans la pièce. Il faut arrêter de croire que l'on se contamine en respirant une bouffée d'air où il y aurait un coronavirus dedans. Cela ne suffit pas pour s'infecter. »
« Moi, cela me rassure davantage de voir des jeunes organiser un apéro sur la Côte des Basques, que de savoir qu'ils font des soirées en milieu confiné. Pourquoi est-ce que les épidémies s'effondrent dès que les beaux jours reviennent ? Il y a des conditions environnementales, mais c'est aussi lié à nos attitudes : dès qu'il fait beau nous sommes davantage dehors, et les chaînes de transmission se cassent d'elles-mêmes. Pour sortir durablement de cette épidémie, il faut entrer dans une logique d'aération des populations. »
« Il n'y a aucune étude qui prouve qu'il y a un intérêt à porter un masque en plein air. Le masque en plein air – bord de plage, campagne et montagne – ne sert à rien. On peut être libre de le porter, pourquoi pas, mais je ne comprends pas que l'on continue à obliger quelque chose d'irrationnel scientifiquement. On pourrait, à la limite, se poser la question pour certaines rues ultra-fréquentées, même si je n'ai jamais entendu parler d'un cluster rue Sainte-Catherine à Bordeaux... On se contamine dans un espace fermé où il y a au moins une personne infectée, et quand on n'ouvre pas les fenêtres, alors la charge virale augmente dans la pièce. Il faut arrêter de croire que l'on se contamine en respirant une bouffée d'air où il y aurait un coronavirus dedans. Cela ne suffit pas pour s'infecter. »
« Moi, cela me rassure davantage de voir des jeunes organiser un apéro sur la Côte des Basques, que de savoir qu'ils font des soirées en milieu confiné. Pourquoi est-ce que les épidémies s'effondrent dès que les beaux jours reviennent ? Il y a des conditions environnementales, mais c'est aussi lié à nos attitudes : dès qu'il fait beau nous sommes davantage dehors, et les chaînes de transmission se cassent d'elles-mêmes. Pour sortir durablement de cette épidémie, il faut entrer dans une logique d'aération des populations. »
En cause, peut-être : la sécheresse oculaire. Une étude aurait « montré que le port du masque – coronavirus oblige – tend à l'accentuer : l'air expiré se répand sur la surface de l'œil et accélère l'évaporation du film lacrymal ».
« L'Agence norvégienne du médicament a établi un lien entre treize décès et les effets secondaires du vaccin de Pfizer-Biontech contre le Covid-19. […] Les personnes décédées avaient deux choses en commun : elles étaient âgées (au moins quatre-vingts ans) et fragiles. "Les rapports pourraient indiquer que les effets secondaires courants des vaccins à ARNm, tels que la fièvre et les nausées, ont pu entraîner la mort de certains patients fragiles", a relevé Sigurd Hortemo, le médecin en chef de l'Agence norvégienne du médicament. »
« L'Institut national de la santé publique (FHI) […] a ainsi mis à jour le guide de vaccination contre le Covid-19, avec de nouvelles recommandations pour les personnes âgées fragiles. "Pour les personnes les plus fragiles, même les effets secondaires relativement légers du vaccin peuvent avoir des conséquences graves", a expliqué l'Institut norvégien de la santé publique. "Pour ceux qui ont de toute façon une durée de vie restante très courte, le bénéfice du vaccin peut être marginal ou sans importance." "Si vous êtes très frêle, vous ne devriez probablement pas être vacciné", a ainsi noté le docteur Steinar Madsen, de l'Agence norvégienne des médicaments. »
« L'Institut national de la santé publique (FHI) […] a ainsi mis à jour le guide de vaccination contre le Covid-19, avec de nouvelles recommandations pour les personnes âgées fragiles. "Pour les personnes les plus fragiles, même les effets secondaires relativement légers du vaccin peuvent avoir des conséquences graves", a expliqué l'Institut norvégien de la santé publique. "Pour ceux qui ont de toute façon une durée de vie restante très courte, le bénéfice du vaccin peut être marginal ou sans importance." "Si vous êtes très frêle, vous ne devriez probablement pas être vacciné", a ainsi noté le docteur Steinar Madsen, de l'Agence norvégienne des médicaments. »
Extrait de la décision n° 2020-974 du 16 décembre 2020 mettant en demeure RMC :
« Il ressort du compte-rendu de visionnage de l'émission Les Grandes Gueules du 31 août 2020 que durant ce programme de débat d'actualité, consacré ce jour-là à la pandémie de Covid-19, l'invité du Grand Oral de l'émission s'est exprimé à plusieurs reprises sur cette pandémie, mais aussi sur la maladie de Lyme et le paludisme notamment, en répondant aux questions de deux journalistes et en dialoguant avec les personnalités présentes en plateau.
« Cet invité du Grand Oral a notamment déclaré : "Aujourd'hui nous faire croire que l'épidémie progresse partout dans le monde alors que c'est faux. […] À moins de dix décès par jour en France, c'est pas plus que n'importe quel virus respiratoire chaque année". […] Ultérieurement, ce dernier a aussi évoqué, à propos de la Covid-19, "un virus qui ne tue plus". »
« Or, le point épidémiologique hebdomadaire du 27 août 2020 de Santé publique France indiquait une progression exponentielle de la transmission du virus (+ 58 %). […] Il faisait également état d'une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation. […] De la même façon, les statistiques relatives à la situation épidémique à l'échelle internationale disponibles à la fin du mois d'août, en particulier celles de l'Université Johns-Hopkins de Baltimore, témoignaient d'une reprise de l'épidémie depuis le mois de juillet 2020. »
« Dans ces conditions, les déclarations de l'invité sur le recul de l'épidémie et de la mortalité ne reflétaient manifestement pas, en l'état des informations alors disponibles, la situation épidémique en France et dans le monde. Or, d'une part, cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau et, d'autre part, ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante par les autres participants, ni par les journalistes. Ces derniers se sont en effet limités à réinterroger l'invité et à rappeler l'existence de points de vue opposés au sein du corps médical. Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie. »
« Il ressort également du compte-rendu de visionnage que l'invité s'est exprimé sur différents sujets d'ordre médical prêtant à controverse. S'agissant tout d'abord de l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre la Covid-19, l'invité a affirmé à plusieurs reprises que l'efficacité de ce traitement était démontrée. […] Seule une journaliste a fait référence à de récents travaux tendant à établir le contraire, sans qu'il n'y ait eu d'échange sur ce point. »
« S'agissant ensuite du traitement antipaludéen avec des tisanes d'artemisia, l'invité a déclaré qu'une étude avait démontré son efficacité, ce qui aurait suscité selon lui "une colère monstre de Bill Gates, de l'OMS, parce qu'ils voulaient absolument promouvoir un vaccin pour le paludisme qu'ils n'arrivent pas à fabriquer depuis vingt ans, et on a été victime, vous pouvez pas savoir, d'une cabale terrible". S'agissant, enfin, de la théorie selon laquelle la maladie de Lyme aurait été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi", l'invité, interrogé à son sujet, est venu au soutien de cette thèse". »
« Ainsi, l'invité de l'émission s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance – ayant au demeurant donné publiquement lieu à de nombreux débats publics – n'aient été véritablement discutées. Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets, alors que le caractère controversé de ceux-ci nécessitait l'expression de différents points de vue. […] Il ressort également du compte-rendu de visionnage que les propos de l'invité n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne. »
« Il ressort du compte-rendu de visionnage de l'émission Les Grandes Gueules du 31 août 2020 que durant ce programme de débat d'actualité, consacré ce jour-là à la pandémie de Covid-19, l'invité du Grand Oral de l'émission s'est exprimé à plusieurs reprises sur cette pandémie, mais aussi sur la maladie de Lyme et le paludisme notamment, en répondant aux questions de deux journalistes et en dialoguant avec les personnalités présentes en plateau.
« Cet invité du Grand Oral a notamment déclaré : "Aujourd'hui nous faire croire que l'épidémie progresse partout dans le monde alors que c'est faux. […] À moins de dix décès par jour en France, c'est pas plus que n'importe quel virus respiratoire chaque année". […] Ultérieurement, ce dernier a aussi évoqué, à propos de la Covid-19, "un virus qui ne tue plus". »
« Or, le point épidémiologique hebdomadaire du 27 août 2020 de Santé publique France indiquait une progression exponentielle de la transmission du virus (+ 58 %). […] Il faisait également état d'une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation. […] De la même façon, les statistiques relatives à la situation épidémique à l'échelle internationale disponibles à la fin du mois d'août, en particulier celles de l'Université Johns-Hopkins de Baltimore, témoignaient d'une reprise de l'épidémie depuis le mois de juillet 2020. »
« Dans ces conditions, les déclarations de l'invité sur le recul de l'épidémie et de la mortalité ne reflétaient manifestement pas, en l'état des informations alors disponibles, la situation épidémique en France et dans le monde. Or, d'une part, cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau et, d'autre part, ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante par les autres participants, ni par les journalistes. Ces derniers se sont en effet limités à réinterroger l'invité et à rappeler l'existence de points de vue opposés au sein du corps médical. Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie. »
« Il ressort également du compte-rendu de visionnage que l'invité s'est exprimé sur différents sujets d'ordre médical prêtant à controverse. S'agissant tout d'abord de l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre la Covid-19, l'invité a affirmé à plusieurs reprises que l'efficacité de ce traitement était démontrée. […] Seule une journaliste a fait référence à de récents travaux tendant à établir le contraire, sans qu'il n'y ait eu d'échange sur ce point. »
« S'agissant ensuite du traitement antipaludéen avec des tisanes d'artemisia, l'invité a déclaré qu'une étude avait démontré son efficacité, ce qui aurait suscité selon lui "une colère monstre de Bill Gates, de l'OMS, parce qu'ils voulaient absolument promouvoir un vaccin pour le paludisme qu'ils n'arrivent pas à fabriquer depuis vingt ans, et on a été victime, vous pouvez pas savoir, d'une cabale terrible". S'agissant, enfin, de la théorie selon laquelle la maladie de Lyme aurait été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi", l'invité, interrogé à son sujet, est venu au soutien de cette thèse". »
« Ainsi, l'invité de l'émission s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance – ayant au demeurant donné publiquement lieu à de nombreux débats publics – n'aient été véritablement discutées. Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets, alors que le caractère controversé de ceux-ci nécessitait l'expression de différents points de vue. […] Il ressort également du compte-rendu de visionnage que les propos de l'invité n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne. »