4242 shaares
17 résultats
taggé
science
« Fin mars 2021, la Haute Autorité de Santé (HAS) a décidé de limiter le vaccin d'Astrazeneca aux personnes de plus de 55 ans, puisque les effets secondaires graves, qui restent rares, ont prioritairement lieu chez cette population plus jeune. Restait alors en suspend la question des primovaccinés de moins de 55 ans : comment leur vaccination allait-elle se poursuivre ? L'autorité a finalement pris sa décision, ce 9 avril, en estimant que ces personnes primovaccinées de moins de 55 ans avec le vaccin AstraZeneca devraient recevoir celui de Pfizer ou de Moderna (à ARN messager) en deuxième dose. »
« Que sait-on sur l'efficacité et la sécurité d'un tel schéma […] ? […] Il n'y a […] pas d'étude clinique complète sur le sujet. […] Si les vaccins d'AstraZeneca et ceux de Pfizer-Moderna ne reposent pas sur la même technique, ils ciblent tous deux la protéine Spike du coronavirus. […] La façon de produire cette réaction est différente, mais la mécanique comme le résultat sont similaires, ce qui ne crée pas d'incompatibilité et ne rend pas la combinaison illogique. »
« D'ailleurs, l'option de combiner deux vaccins différents est possiblement une voie qui permettrait de créer un plus grand "boost" immunitaire. […] Cette piste vaccinale est étudiée depuis quelques années pour vacciner contre Ebola ou pour le VIH. "Nous ne savons pas exactement pourquoi une approche mixte peut être plus efficace. Mais il est possible que la combinaison de deux vaccins différents – qui présentent la même cible antigénique, mais stimulent le système immunitaire de manière différente – puisse mieux concentrer l'attention de nos cellules immunitaires sur la bonne cible", explique la biologiste médicale Kylie Quinn. »
« Que sait-on sur l'efficacité et la sécurité d'un tel schéma […] ? […] Il n'y a […] pas d'étude clinique complète sur le sujet. […] Si les vaccins d'AstraZeneca et ceux de Pfizer-Moderna ne reposent pas sur la même technique, ils ciblent tous deux la protéine Spike du coronavirus. […] La façon de produire cette réaction est différente, mais la mécanique comme le résultat sont similaires, ce qui ne crée pas d'incompatibilité et ne rend pas la combinaison illogique. »
« D'ailleurs, l'option de combiner deux vaccins différents est possiblement une voie qui permettrait de créer un plus grand "boost" immunitaire. […] Cette piste vaccinale est étudiée depuis quelques années pour vacciner contre Ebola ou pour le VIH. "Nous ne savons pas exactement pourquoi une approche mixte peut être plus efficace. Mais il est possible que la combinaison de deux vaccins différents – qui présentent la même cible antigénique, mais stimulent le système immunitaire de manière différente – puisse mieux concentrer l'attention de nos cellules immunitaires sur la bonne cible", explique la biologiste médicale Kylie Quinn. »
Extrait d'un entretien accordé à BFM le 24 janvier 2021 :
« Brutalement, on a des virus qui, pour l'instant, sont caractérisés par une transmission qui est nettement plus importante. Ces mutations ne se font pas au hasard. Ces mutations, elles portent sur la protéine Spike, qui est la protéine qui s'accroche au récepteur du virus. Elles sont souvent partagées. Il y a de petites modifications entre le britannique, le sud-africain, le brésilien, mais il y a des parties communes. »
« Est-ce que c'est le hasard ? Est-ce que c'est au bout d'un an qu'on a cette série de mutations. Je pense que ce n'est pas le hasard. Et qu'on a affaire à un virus qui est diabolique et qui est beaucoup plus intelligent qu'on ne le pense – entre guillemets –, et qui trouve […] finalement […] des formes d'échappement par rapport à la pression de sélection qu'on exerce en face. Qu'est-ce que ça veut dire ? […] On a les anticorps monoclonaux […] qui pour certains mutants – le sud-africain et le brésilien – sont peu efficaces. Et puis on a des pressions de sélection qui s'exercent par l'immunité qui a été acquise en population. Ce qui me frappe c'est qu'on a deux très grande villes mondiales, Manaos au Brésil, Le Cap en Afrique du Sud, qui étaient considérées comme des villes ayant atteint un niveau d'immunité collective. […] Et les mutants surviennent dans ces deux villes, comme s'il 'y a avait une sorte de forme d'échappement par rapport à une pression de sélection. »
« Brutalement, on a des virus qui, pour l'instant, sont caractérisés par une transmission qui est nettement plus importante. Ces mutations ne se font pas au hasard. Ces mutations, elles portent sur la protéine Spike, qui est la protéine qui s'accroche au récepteur du virus. Elles sont souvent partagées. Il y a de petites modifications entre le britannique, le sud-africain, le brésilien, mais il y a des parties communes. »
« Est-ce que c'est le hasard ? Est-ce que c'est au bout d'un an qu'on a cette série de mutations. Je pense que ce n'est pas le hasard. Et qu'on a affaire à un virus qui est diabolique et qui est beaucoup plus intelligent qu'on ne le pense – entre guillemets –, et qui trouve […] finalement […] des formes d'échappement par rapport à la pression de sélection qu'on exerce en face. Qu'est-ce que ça veut dire ? […] On a les anticorps monoclonaux […] qui pour certains mutants – le sud-africain et le brésilien – sont peu efficaces. Et puis on a des pressions de sélection qui s'exercent par l'immunité qui a été acquise en population. Ce qui me frappe c'est qu'on a deux très grande villes mondiales, Manaos au Brésil, Le Cap en Afrique du Sud, qui étaient considérées comme des villes ayant atteint un niveau d'immunité collective. […] Et les mutants surviennent dans ces deux villes, comme s'il 'y a avait une sorte de forme d'échappement par rapport à une pression de sélection. »
« La Chine est un des premiers pays à avoir utilisé CRISPR-Cas9 pour modifier des céréales, le riz notamment résistant au mildiou pour lequel la Chine a été pionnière. La Chine a le leadership, elle investit stratégiquement et massivement de l'argent dans ce nouveau domaine biotechnologique de l'édition du génome en utilisant CRISPR-Cas et dépose le plus grand nombre total de brevets par an et a pris l'avantage sur les États-Unis dans les secteurs industriel et agricole (végétal et animal : produisent des plantes alimentaires ou des porcs pour des greffes d'organes humanisés pour l'homme). Les laboratoires américains étant en tête en matière d'améliorations techniques et dans le domaine médical. […] J'ai dénombré dans l'Union européenne cinq essais actuellement au champ de plantes modifiées (éditées) sur le tabac, la cameline, le mais, le colza par CRISPR-Cas en Belgique, en Espagne et au Royaume-Uni : la France brille par son absence.
« Les porteurs de l'idéologie d'écologisme politique n'en veulent pas sans connaître les applications réelles ou potentielles et exercent des pressions pour que ces produits soient classés comme des OGM fermant la porte aux start-up, aux laboratoires publics et privés par crainte du vandalisme des essais au champ et du harcèlement moral des équipes de recherches. Si une start-up veut développer une innovation et que celle-ci fait appel à la transgenèse ou CRISPR-Cas, elle ne le fera pas, car le mentionner comme OGM lui fera fermer toutes les portes pour lever des fonds ou gagner des prix. »
« Les porteurs de l'idéologie d'écologisme politique n'en veulent pas sans connaître les applications réelles ou potentielles et exercent des pressions pour que ces produits soient classés comme des OGM fermant la porte aux start-up, aux laboratoires publics et privés par crainte du vandalisme des essais au champ et du harcèlement moral des équipes de recherches. Si une start-up veut développer une innovation et que celle-ci fait appel à la transgenèse ou CRISPR-Cas, elle ne le fera pas, car le mentionner comme OGM lui fera fermer toutes les portes pour lever des fonds ou gagner des prix. »
« La Terre devient un système géophysiologique incontrôlable » : voilà ce qu'écrit Frédéric Joignot dans les colonnes du Monde, en rendant compte d'un livre signé Donna Haraway. Seuls les premiers paragraphes de cet article nous sont accessibles. Mais cela nous laisse pantois : comment peut-on laisser entendre que l'humanité ait jamais exercé un véritable contrôle sur le climat ?
La Terre ralentit sa rotation tandis que la Lune s'en éloigne. De près de 4 centimètres chaque année ! Si bien que même à une échelle humaine, le système solaire n'apparaît pas tout à fait figé.
Le monde bouge. Littéralement. Cela donne le vertige, car même à l'échelle humaine, force est de constater que rien n'est jamais figé.
Prenez un embryon de cochon, ajoutez-y quelques cellules humaines prélevées sur un patient, et vous obtiendrez un cœur ou quelque organe qui pourraient lui être greffés sans craindre un rejet... On y travaille outre-Atlantique.
Aux États-Unis, des poules transgéniques ont été créées afin de "pondre" des médicaments. Depuis quelque temps, des chèvres et des lapins s'essayaient déjà au même genre de travail. Mais rien de tel en Europe, où cela est interdit.
Quand l'optique rencontre la génétique. « Grâce à une LED implantée sous la peau, il sera possible d'annihiler la douleur », annonce Clubic. Rêve ou cauchemar ? Dans l'immédiat, ce sont des souris qui sont mises à l'épreuve.
« Que vaut "Climat Investigation" ? », se demande Rachel Mulot. « Est-ce réellement un brûlot ? Pas vraiment. C'est plutôt un opus qui digère bien mal la science et une pseudo-enquête qui accuse maladroitement et à tort. »
Entre autres réserves : une tempête imaginaire, des paysages trop lisses, une faible pression à l'incidence négligée, un miracle botanique... Cependant, s'arracher de la surface de Mars à bord d'un cabriolet serait tout à fait envisageable !
Sciences et Avenir parle d'une « maladie génétique » affectant des enfants dont les organes sexuels ne se développent qu'à l'adolescence. Tout en rapportant que, « dans la plupart des cas », ceux-ci « fonctionnent normalement ». Alors ?
On est encore loin de Jurassic Park. D'autant que l'expérience s'est cantonnée à des embryons. Mais c'est toujours un tout petit pas dans cette direction...
Des panneaux solaires trop petits, une vague anormalement clame en son creux... Quelques éléments ternissent apparemment le tableau aux yeux des spectateurs les plus éclairés.
Des chercheurs de l'université de Chalmers, en Suède, ont mis au point une prothèse robotique contrôlée par des implants neuromusculaires.
Un saumon créé en laboratoire grandit deux fois plus vite que ses homologues prélevés dans l'océan. On n'arrête pas le progrès !
Joël Prieur salue « un petit bijou pour les chercheurs de vérité, aussi éloigné du fondamentalisme stupide que de la servilité vide envers une absurde déesse science ».