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« "Pourquoi ce combat est le premier de mes combats ? Je le vis comme le déni absolu de la France", souligne Jean-Michel Apathie. "Je suis Basque. Nous n’avons pas été concernés par la guerre d’Algérie, je n’ai pas de famille pied-noir. Je ne suis rattaché à rien, par amitié personnelle, dans cette histoire", souligne le journaliste, interrogé par téléphone. »
« "Entre 1840 et 1870, durant la colonisation algérienne, il y a eu des centaines d’Oradour-sur-Glane, une période de conquête d’une sauvagerie incroyable. L’armée française tue tout le monde dans les villages", ajoute Jean-Michel Apathie. "Je pense que c’est l’erreur la plus importante qu’aient faite les dirigeants français. Et ce n’est pas un problème d’histoire, mais un problème d’espace public aujourd’hui. Tout le monde est d’accord pour dire que Bugeaud était un salaud. La question est à qui faisons-nous l’honneur de notre mémoire. En France, il n’y a pas de rue Pétain, ça n’existe pas, mais il y a encore des rues Bugeaud, et des maternelles Lamoricière, son adjoint. C’est comme si en Allemagne, on avait des écoles Rudolf Hess." »
D’une part, non, ce n’est pas pareil. Et d’autre part, il y a des rue Lénine, le nom de Louis-Marie Turreau figure sous l’Arc de Triomphe… Que Jean-Michel Apathie dirige contre Bugeaud « le premier » de ses combats en dit long sur son rapport à l’histoire. Tout comme sa suggestion de raser Versailles…
« "Entre 1840 et 1870, durant la colonisation algérienne, il y a eu des centaines d’Oradour-sur-Glane, une période de conquête d’une sauvagerie incroyable. L’armée française tue tout le monde dans les villages", ajoute Jean-Michel Apathie. "Je pense que c’est l’erreur la plus importante qu’aient faite les dirigeants français. Et ce n’est pas un problème d’histoire, mais un problème d’espace public aujourd’hui. Tout le monde est d’accord pour dire que Bugeaud était un salaud. La question est à qui faisons-nous l’honneur de notre mémoire. En France, il n’y a pas de rue Pétain, ça n’existe pas, mais il y a encore des rues Bugeaud, et des maternelles Lamoricière, son adjoint. C’est comme si en Allemagne, on avait des écoles Rudolf Hess." »
D’une part, non, ce n’est pas pareil. Et d’autre part, il y a des rue Lénine, le nom de Louis-Marie Turreau figure sous l’Arc de Triomphe… Que Jean-Michel Apathie dirige contre Bugeaud « le premier » de ses combats en dit long sur son rapport à l’histoire. Tout comme sa suggestion de raser Versailles…
« La rhétorique implicite du spot est très perverse : elle suggère un continuum logique entre la vision patriarcale du couple et la violence. »
« Le continuum logique s'applique de même au chef d'entreprise qui préfère favoriser une candidature (homme ou femme, on ne saura pas) moins risquée pour son entreprise que l'embauche d'une jeune mère fatiguée et peu disponible. […] Qu'y a-t-il de choquant, pire, qu'y a-t- il de potentiellement violent dans ce choix, exprimé d'ailleurs fort poliment par un chef d'entreprise qui prend le temps de rappeler la candidate et de la rassurer sur ses compétences ? »
« Enfin, doit-on vraiment penser que tous les gamins mal élevés nourris au porno sont des meurtriers potentiels ? »
« Non seulement je ne vois pas où commence le sexisme dans ce spot, mais je ne vois pas pourquoi il se terminerait plus mal en tant que tel. Sexisme, féminicide: on croirait que la liste traditionnelle des péché capitaux était incomplète; ou plutôt, on a l'impression qu'il faut lui en substituer un nouvelle, où la relation aux femmes devient critère déterminant. Pour ma part, je ne crois pas que quiconque tuerait une femme parce qu'elle est femme, sauf peut-être dans les pays où on noie les nouveau-nés de sexe féminin ; mais je sais que le meurtre est au bout de la colère, de la luxure, de l'orgueil et de l'envie. Et que l'on tue un homme ou que l'on tue une femme, ce qui me révulse, c'est que l'on tue un être humain. »
« Le continuum logique s'applique de même au chef d'entreprise qui préfère favoriser une candidature (homme ou femme, on ne saura pas) moins risquée pour son entreprise que l'embauche d'une jeune mère fatiguée et peu disponible. […] Qu'y a-t-il de choquant, pire, qu'y a-t- il de potentiellement violent dans ce choix, exprimé d'ailleurs fort poliment par un chef d'entreprise qui prend le temps de rappeler la candidate et de la rassurer sur ses compétences ? »
« Enfin, doit-on vraiment penser que tous les gamins mal élevés nourris au porno sont des meurtriers potentiels ? »
« Non seulement je ne vois pas où commence le sexisme dans ce spot, mais je ne vois pas pourquoi il se terminerait plus mal en tant que tel. Sexisme, féminicide: on croirait que la liste traditionnelle des péché capitaux était incomplète; ou plutôt, on a l'impression qu'il faut lui en substituer un nouvelle, où la relation aux femmes devient critère déterminant. Pour ma part, je ne crois pas que quiconque tuerait une femme parce qu'elle est femme, sauf peut-être dans les pays où on noie les nouveau-nés de sexe féminin ; mais je sais que le meurtre est au bout de la colère, de la luxure, de l'orgueil et de l'envie. Et que l'on tue un homme ou que l'on tue une femme, ce qui me révulse, c'est que l'on tue un être humain. »
« Les élèves de première année de l'IEP lyonnais ont découvert que leur sujet de partiel employait le pronom "iels" et l'écriture inclusive. »
« Selon Daphné, même Sciences Po Lyon utilise rarement ce pronom: "L'IEP emploie l'écriture inclusive, dans toute sa communication et dans une partie des sujets, mais personnellement, je n'avais encore jamais vu ce mot à Sciences Po Lyon", déclare l'étudiante. Avant de poursuivre : "Mais c'était un partiel de sociologie. Et les enseignants dans cette matière sont souvent les plus marqués par l'idéologie woke." »
« Si les étudiants interrogés affirment qu'ils ne sont pas obligés d'employer l'écriture inclusive, certains s'inquiètent des répercussions s'ils décident de ne pas l'utiliser. "On ne nous menace pas de nous enlever des points pour cela, mais dans la mesure où une grande majorité d'élèves tend à l'appliquer, le fait d'y renoncer vous désigne de facto comme un étudiant récalcitrant", indique Antoine, en troisième année à Sciences Po Lyon et militant à la Cocarde, syndicat étudiant proche de la droite souverainiste. Et d'ajouter: "Quand on voit à quel point certains d'entre eux sont militants, on peut se demander s'ils ne le prennent pas en compte dans leur notation." »
En tout cas, l'écriture dite inclusive se reflète non pas seulement dans le vocabulaire, mais aussi dans la grammaire elle-même, si bien qu'en raison de son émergence, des gens aux opinions différentes n'ont plus de langage commun ; c'est dramatique !
« Selon Daphné, même Sciences Po Lyon utilise rarement ce pronom: "L'IEP emploie l'écriture inclusive, dans toute sa communication et dans une partie des sujets, mais personnellement, je n'avais encore jamais vu ce mot à Sciences Po Lyon", déclare l'étudiante. Avant de poursuivre : "Mais c'était un partiel de sociologie. Et les enseignants dans cette matière sont souvent les plus marqués par l'idéologie woke." »
« Si les étudiants interrogés affirment qu'ils ne sont pas obligés d'employer l'écriture inclusive, certains s'inquiètent des répercussions s'ils décident de ne pas l'utiliser. "On ne nous menace pas de nous enlever des points pour cela, mais dans la mesure où une grande majorité d'élèves tend à l'appliquer, le fait d'y renoncer vous désigne de facto comme un étudiant récalcitrant", indique Antoine, en troisième année à Sciences Po Lyon et militant à la Cocarde, syndicat étudiant proche de la droite souverainiste. Et d'ajouter: "Quand on voit à quel point certains d'entre eux sont militants, on peut se demander s'ils ne le prennent pas en compte dans leur notation." »
En tout cas, l'écriture dite inclusive se reflète non pas seulement dans le vocabulaire, mais aussi dans la grammaire elle-même, si bien qu'en raison de son émergence, des gens aux opinions différentes n'ont plus de langage commun ; c'est dramatique !
« Italie. “Blackface” aux Arènes de Vérone : la soprano Angel Blue renonce à chanter. […] “Je voudrais être parfaitement claire à ce sujet : l'utilisation d'un blackface se fonde sur des traditions théâtrales archaïques qui n'ont pas de place dans la société moderne. C'est offensant, humiliant et raciste. J'étais impatiente de chanter l'une de mes œuvres préférées aux Arènes, mais je ne peux pas m'associer à une institution qui continue cette pratique.” La soprano Angel Blue […] a ainsi annoncé sa volonté de renoncer à interpréter le rôle de Violetta dans La Traviata. Un opéra auquel elle aurait dû participer les 22 et 30 juillet [2022], aux arènes de Vérone, l'un des temples mythiques de l'opéra italien. »
Ces protestations et autres indignations surjouées étant devenues banales, c'est la réaction des organisateurs qui apparaît remarquable.
« La Fondation des Arènes elle-même, qui a tenu à fournir son point de vue sur cette question. “Tous les pays ont des racines différentes et des structures culturelles et sociales qui se sont développées à travers des parcours distincts. C'est pourquoi, sur un même argument, les approches peuvent être très différentes selon les pays, et souvent, on ne parvient à une idée partagée qu'après des années de dialogue et de compréhension réciproque.” La fondation transalpine écrit encore : “Nous n'avons aucun motif de blesser qui que ce soit. Pour nous, toutes les personnes sont égales. Nous croyons dans le dialogue et dans l'effort de comprendre le point de vue d'autrui, dans le respect des engagements artistiques qui ont été pris.” »
Ces protestations et autres indignations surjouées étant devenues banales, c'est la réaction des organisateurs qui apparaît remarquable.
« La Fondation des Arènes elle-même, qui a tenu à fournir son point de vue sur cette question. “Tous les pays ont des racines différentes et des structures culturelles et sociales qui se sont développées à travers des parcours distincts. C'est pourquoi, sur un même argument, les approches peuvent être très différentes selon les pays, et souvent, on ne parvient à une idée partagée qu'après des années de dialogue et de compréhension réciproque.” La fondation transalpine écrit encore : “Nous n'avons aucun motif de blesser qui que ce soit. Pour nous, toutes les personnes sont égales. Nous croyons dans le dialogue et dans l'effort de comprendre le point de vue d'autrui, dans le respect des engagements artistiques qui ont été pris.” »
« Suite à la plainte déposée par un certain Tony Finn, électricien anglais traité de "connard de chauve" par son employeur, un trio de magistrats a prononcé un verdict pour le moins surprenant : qualifier un homme de "chauve" sur son lieu de travail relève du harcèlement sexuel. Mieux encore, comme le rapporte The Guardian, la juridiction a considéré que commenter la calvitie d'un collègue équivalait à faire une remarque sur… la taille de la poitrine d'une femme. »
« J'ai été interloquée par le caractère de plus en plus militant des publicités commerciales… Le choix de Decathlon, une marque particulièrement populaire en France, de ne plus passer de pubs sur C-News en raison de sa ligne éditoriale m'a interpellée. »
« Les entreprises les plus progressistes embrassent joyeusement l'agenda "woke", qui tend, sous couvert de lutte contre les discriminations, à promouvoir une diversité uniquement fondée sur des critères de "genre", d'orientation sexuelle, d'ethnie ou de race. La tendance est nette aux États-Unis où une entreprise comme Disney propose à ses salariés de rejoindre des groupes affinitaires, en fonction de leur origine (Asiatiques, Noirs-Américains ou Latinos), tandis que Coca-Cola dispense des formations sur le privilège blanc. Cette intense attention aux questions identitaires explique que, d'ici quelques mois, les groupes cotés au Nasdaq devront spécifier la race-ethnie et l'orientation sexuelle de tous les membres de leur conseil d'administration, dans le but de respecter dans un second temps des quotas de diversité. »
« Au-delà de son objectif de rentabilité, il me semble tout à fait légitime que les entreprises défendent des valeurs. […] À mon sens, elles doivent s'incarner dans des actions alignées sur l'objet social de l'entreprise. Il me paraît par exemple plus utile pour la société qu'un laboratoire pharmaceutique investisse pour trouver un traitement à une maladie rare qu'il se préoccupe de boycotter des États dont les lois lui déplaisent. »
« À vrai dire, je crois que l'entreprise, par définition, a toujours eu un lien fort avec la sphère politique. […] Les multinationales doivent assumer une responsabilité de plus en plus large. Par exemple, faute de régulation, ce sont désormais les grands groupes de la tech qui définissent dans tout le monde occidental les limites de la liberté d'expression. »
« Les entreprises sont tétanisées par ce qu'elles appellent le risque réputationnel. La raison en est simple. Une polémique peut durablement affecter leurs performances financières. Une étude menée par des analystes de la Société générale le démontre clairement : en moyenne, les entreprises qui ont subi une controverse liée à des sujets environnementaux, sociaux ou de gouvernance affichent une performance boursière inférieure aux indices mondiaux pendant deux ans. »
« Le "capitalisme woke" doit être combattu car la confusion généralisée entre marketing et valeurs qu'il assume affaiblit le débat démocratique, les politiques tendant en réponse à adopter des codes publicitaires pour présenter leurs propositions. L'obsession identitaire véhiculée par cette idéologie menace aussi la cohérence de nos sociétés, et particulièrement le modèle républicain français. Sur ces questions essentielles de responsabilité des entreprises, il me semble d'ailleurs essentiel que l'Europe défende sa propre culture, qui pour simplifier a toujours mis davantage l'accent sur les valeurs sociales que sociétales. »
« Les entreprises les plus progressistes embrassent joyeusement l'agenda "woke", qui tend, sous couvert de lutte contre les discriminations, à promouvoir une diversité uniquement fondée sur des critères de "genre", d'orientation sexuelle, d'ethnie ou de race. La tendance est nette aux États-Unis où une entreprise comme Disney propose à ses salariés de rejoindre des groupes affinitaires, en fonction de leur origine (Asiatiques, Noirs-Américains ou Latinos), tandis que Coca-Cola dispense des formations sur le privilège blanc. Cette intense attention aux questions identitaires explique que, d'ici quelques mois, les groupes cotés au Nasdaq devront spécifier la race-ethnie et l'orientation sexuelle de tous les membres de leur conseil d'administration, dans le but de respecter dans un second temps des quotas de diversité. »
« Au-delà de son objectif de rentabilité, il me semble tout à fait légitime que les entreprises défendent des valeurs. […] À mon sens, elles doivent s'incarner dans des actions alignées sur l'objet social de l'entreprise. Il me paraît par exemple plus utile pour la société qu'un laboratoire pharmaceutique investisse pour trouver un traitement à une maladie rare qu'il se préoccupe de boycotter des États dont les lois lui déplaisent. »
« À vrai dire, je crois que l'entreprise, par définition, a toujours eu un lien fort avec la sphère politique. […] Les multinationales doivent assumer une responsabilité de plus en plus large. Par exemple, faute de régulation, ce sont désormais les grands groupes de la tech qui définissent dans tout le monde occidental les limites de la liberté d'expression. »
« Les entreprises sont tétanisées par ce qu'elles appellent le risque réputationnel. La raison en est simple. Une polémique peut durablement affecter leurs performances financières. Une étude menée par des analystes de la Société générale le démontre clairement : en moyenne, les entreprises qui ont subi une controverse liée à des sujets environnementaux, sociaux ou de gouvernance affichent une performance boursière inférieure aux indices mondiaux pendant deux ans. »
« Le "capitalisme woke" doit être combattu car la confusion généralisée entre marketing et valeurs qu'il assume affaiblit le débat démocratique, les politiques tendant en réponse à adopter des codes publicitaires pour présenter leurs propositions. L'obsession identitaire véhiculée par cette idéologie menace aussi la cohérence de nos sociétés, et particulièrement le modèle républicain français. Sur ces questions essentielles de responsabilité des entreprises, il me semble d'ailleurs essentiel que l'Europe défende sa propre culture, qui pour simplifier a toujours mis davantage l'accent sur les valeurs sociales que sociétales. »
« L'Observatoire des inégalités […] vient de commercialiser ce 10 janvier une "boîte à outils" dans laquelle […] on trouve le guide et les règles du "Monopoly des inégalités". […] L'objectif de cette activité selon l'observatoire est : "d'aider les jeunes à prendre conscience des inégalités et discriminations qui persistent en France" puis de "susciter une discussion encadrée sur le sujet." »
« En début de partie, l'argent est distribué selon la catégorie sociale à laquelle votre personnage appartient, soit A (les riches), B ou C (les pauvres). Question héritage, si vous êtes A ou B, vous démarrez la partie avec des terrains à disposition, si vous êtes C, avec rien du tout. Si vous avez le malheur d'être une femme, vous débutez avec moins d'argent et percevrez moins d'argent qu'un homme en passant par la case départ. »
« C'est bien évidemment à l'homme blanc, jugé le plus riche, de commencer. Les personnes handicapées doivent obligatoirement soustraire deux à chaque lancer de dés. Afin d'enfoncer le clou, les cases "gares" servent maintenant à passer de l'une à l'autre, règle exclusivement valable pour les personnes valides. »
« La fameuse case "prison" devient elle aussi une source de frustration supplémentaire. Si vous jouez Mohamed ou Lucas, vos personnages sont respectivement d'origine maghrébine et africaine, vous subissez donc obligatoirement un contrôle au faciès. Vous devez vous arrêter sur la case prison si vous y passez et attendre le prochain tour avant de rejouer. À l'inverse, la règle du "faites trois fois un double avec vos dés, vous allez en prison", a été légèrement modifiée, puisqu'elle ne concerne pas les riches de catégorie A. »
« Les cartes événements ont également été toilettées. Ménage de printemps : "si vous êtes une femme, passez le prochain tour pour le consacrer aux tâches ménagères." Transphobie : "vous refusez d'embaucher une femme transgenre. Elle porte plainte pour discrimination. Allez directement en prison et payez cent euros à la banque." Nationalité : "on vous refuse un emploi car vous n'avez pas à la nationalité française et vous êtes né hors de l'UE. Vous ne jouez pas au prochain tour." Racisme : "si vous êtes noir ou maghrébin, vous ne pouvez plus acheter de maison jusqu'à ce que vous repassiez par la case Départ. Si vous êtes blanc, rien ne se passe." »
« "Travailler sur les représentations et s'interroger sur nos propres stéréotypes" ou encore "faire comprendre ce qu'implique l'appartenance à certains groupes sociaux ou minorités et leurs conséquences." Voici ce qu'on peut lire en feuilletant les premières pages du guide d'animation qui détaille les "objectifs de la séance". »
« Partir d'inégalités réelles pour finalement en arriver à assigner les personnages à leur appartenance sociale, raciale ou sexuelle, est-ce réellement une bonne idée ? […] il existe un risque évident que le jeune public visé se sente enfermé dans l'identité qu'on lui assigne. […] Les créateurs devancent d'ailleurs la critique. Selon eux, il revient à l'animateur du jeu d'assurer un "environnement sûr" à la séquence car "le jeu comporte le risque d'enfermer les joueurs dans le constat qu'il n'est pas possible d'y échapper et de les amener ainsi à une forme de découragement." Perspicace. »
« En début de partie, l'argent est distribué selon la catégorie sociale à laquelle votre personnage appartient, soit A (les riches), B ou C (les pauvres). Question héritage, si vous êtes A ou B, vous démarrez la partie avec des terrains à disposition, si vous êtes C, avec rien du tout. Si vous avez le malheur d'être une femme, vous débutez avec moins d'argent et percevrez moins d'argent qu'un homme en passant par la case départ. »
« C'est bien évidemment à l'homme blanc, jugé le plus riche, de commencer. Les personnes handicapées doivent obligatoirement soustraire deux à chaque lancer de dés. Afin d'enfoncer le clou, les cases "gares" servent maintenant à passer de l'une à l'autre, règle exclusivement valable pour les personnes valides. »
« La fameuse case "prison" devient elle aussi une source de frustration supplémentaire. Si vous jouez Mohamed ou Lucas, vos personnages sont respectivement d'origine maghrébine et africaine, vous subissez donc obligatoirement un contrôle au faciès. Vous devez vous arrêter sur la case prison si vous y passez et attendre le prochain tour avant de rejouer. À l'inverse, la règle du "faites trois fois un double avec vos dés, vous allez en prison", a été légèrement modifiée, puisqu'elle ne concerne pas les riches de catégorie A. »
« Les cartes événements ont également été toilettées. Ménage de printemps : "si vous êtes une femme, passez le prochain tour pour le consacrer aux tâches ménagères." Transphobie : "vous refusez d'embaucher une femme transgenre. Elle porte plainte pour discrimination. Allez directement en prison et payez cent euros à la banque." Nationalité : "on vous refuse un emploi car vous n'avez pas à la nationalité française et vous êtes né hors de l'UE. Vous ne jouez pas au prochain tour." Racisme : "si vous êtes noir ou maghrébin, vous ne pouvez plus acheter de maison jusqu'à ce que vous repassiez par la case Départ. Si vous êtes blanc, rien ne se passe." »
« "Travailler sur les représentations et s'interroger sur nos propres stéréotypes" ou encore "faire comprendre ce qu'implique l'appartenance à certains groupes sociaux ou minorités et leurs conséquences." Voici ce qu'on peut lire en feuilletant les premières pages du guide d'animation qui détaille les "objectifs de la séance". »
« Partir d'inégalités réelles pour finalement en arriver à assigner les personnages à leur appartenance sociale, raciale ou sexuelle, est-ce réellement une bonne idée ? […] il existe un risque évident que le jeune public visé se sente enfermé dans l'identité qu'on lui assigne. […] Les créateurs devancent d'ailleurs la critique. Selon eux, il revient à l'animateur du jeu d'assurer un "environnement sûr" à la séquence car "le jeu comporte le risque d'enfermer les joueurs dans le constat qu'il n'est pas possible d'y échapper et de les amener ainsi à une forme de découragement." Perspicace. »
« Pourquoi interdire de facto à une grande majorité de ses spectateurs de comprendre une partie de l'action et choisir de s'adresser à une seule et unique catégorie d'entre eux ? »
« "Si j'avais sous-titré l'espagnol, j'aurais simplement renchéri sur l'anglais et donné le pouvoir à l'anglais au détriment de l'espagnol", a justifié Spielberg lors d'une interview. […] Spielberg n'a "pas voulu sous-titrer les dialogues en espagnol par respect pour l'inclusivité de notre démarche d'engager un casting totalement latinx pour jouer les gars et les filles des Sharks" (latinx est la version écriture inclusive de latino-latina, NDLR). […] "Il fallait que je respecte suffisamment la langue pour ne pas la sous-titrer", a-t-il ajouté, montrant qu'on peut être un excellent cinéaste et ne rien comprendre ni à la traduction, ni à la nécessaire universalité de la communication, ni au respect. »
« Démarche totalement contre-productive en France, puisque le spectateur bénéficiant de sous-titres pour tous les dialogues anglais ne peut qu'en déduire que les Portoricains ne sont pas suffisamment intéressants pour mériter d'être traduits… »
« "Si j'avais sous-titré l'espagnol, j'aurais simplement renchéri sur l'anglais et donné le pouvoir à l'anglais au détriment de l'espagnol", a justifié Spielberg lors d'une interview. […] Spielberg n'a "pas voulu sous-titrer les dialogues en espagnol par respect pour l'inclusivité de notre démarche d'engager un casting totalement latinx pour jouer les gars et les filles des Sharks" (latinx est la version écriture inclusive de latino-latina, NDLR). […] "Il fallait que je respecte suffisamment la langue pour ne pas la sous-titrer", a-t-il ajouté, montrant qu'on peut être un excellent cinéaste et ne rien comprendre ni à la traduction, ni à la nécessaire universalité de la communication, ni au respect. »
« Démarche totalement contre-productive en France, puisque le spectateur bénéficiant de sous-titres pour tous les dialogues anglais ne peut qu'en déduire que les Portoricains ne sont pas suffisamment intéressants pour mériter d'être traduits… »
Extrait d'un article signé Benoît Franquebalme, publié dans Marianne le 1erjanvier 2022.
« C'est dans War of the Bounty Hunters, un comics sorti en mai 2021, que les lecteurs ont découvert cette mystification. […] Le mois suivant, le directeur de la conception et le concepteur principal des jouets Lego Star Wars ont dû s'expliquer en parlant d'une décision venue d'en haut : "Ce n'est probablement pas quelque chose qui a été annoncé publiquement mais c'est simplement quelque chose que Disney ne veut plus utiliser." »
« Dans les films, les comics, sur les jouets, dans les séries… "Slave 1", ses brouilleurs radar et ses doubles canons laser rotatifs seront désormais appelés "Firespray" ("Aérosol"), nom du modèle de vaisseau dont il est issu. Ou pas appelés du tout à l'image du Livre de Boba Fett, série diffusée depuis le 29 décembre sur Disney +. Le vaisseau controversé n'apparaît d'ailleurs pas dans le premier épisode. »
« En juillet dernier, des Jedi transgenres (c'est sérieux) sont aussi apparus dans les comics. […] On guette maintenant avec impatience les nouvelles étapes du wokisme à la sauce Mickey. Leïa va-t-elle être relookée pour ne plus apparaître comme l'esclave sexuelle de Jabba le Hutt ? Dartk Vador continuera-t-il à être tout noir ? Suspense. En attendant, vous pouvez vous faire plaisir en achetant des vaisseaux Slave 1 sur le site lego.com où ils sont bizarrement encore en vente. »
« C'est dans War of the Bounty Hunters, un comics sorti en mai 2021, que les lecteurs ont découvert cette mystification. […] Le mois suivant, le directeur de la conception et le concepteur principal des jouets Lego Star Wars ont dû s'expliquer en parlant d'une décision venue d'en haut : "Ce n'est probablement pas quelque chose qui a été annoncé publiquement mais c'est simplement quelque chose que Disney ne veut plus utiliser." »
« Dans les films, les comics, sur les jouets, dans les séries… "Slave 1", ses brouilleurs radar et ses doubles canons laser rotatifs seront désormais appelés "Firespray" ("Aérosol"), nom du modèle de vaisseau dont il est issu. Ou pas appelés du tout à l'image du Livre de Boba Fett, série diffusée depuis le 29 décembre sur Disney +. Le vaisseau controversé n'apparaît d'ailleurs pas dans le premier épisode. »
« En juillet dernier, des Jedi transgenres (c'est sérieux) sont aussi apparus dans les comics. […] On guette maintenant avec impatience les nouvelles étapes du wokisme à la sauce Mickey. Leïa va-t-elle être relookée pour ne plus apparaître comme l'esclave sexuelle de Jabba le Hutt ? Dartk Vador continuera-t-il à être tout noir ? Suspense. En attendant, vous pouvez vous faire plaisir en achetant des vaisseaux Slave 1 sur le site lego.com où ils sont bizarrement encore en vente. »
« Oui, "La Meilleure Version de moi-même", la série de Blanche Gardin diffusée sur Canal Plus depuis le 6 décembre, est une machine de guerre contre le féminisme. Précisons : contre le féminisme militant, contre le féminisme radical, le féminisme d'aujourd'hui. Une machine de guerre subtile, talentueuse et souvent drôle, mais une machine de guerre. Perverse. » élogie du vice à la vertu ? Cela donne envie de regarder !
« Colonialisme, oppression, racisme… La Californie est le premier État américain à rendre obligatoires les ethnic studies pour l'obtention du diplôme de fin d'études secondaires, à l'horizon 2030. Dans certains lycées, les cours ont déjà commencé. »
« La Fédération internationale de patinage ne peut pas rester silencieuse face à cette poussée de haine », s'emporte la Fédération française des sports de glace (FFSG). « Depuis plusieurs mois », déplore-t-elle, « Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron sont pris pour cible, pas sur un plan sportif, mais en raison de l'orientation sexuelle de Guillaume » – lequel avait rendu publique son homosexualité en mai 2020.
La FFSG vise plus particulièrement les propos suivant, tenus par un juge international de patinage artistique : « Papadakis et Cizeron sont très bons. […] Ce sera difficile de les battre. Il faudra miser sur une autre idée de la danse et de nouveaux éléments, mais aussi sur les sentiments ! Ils patinent très bien mais de façon froide. L'un des partenaires a une orientation sexuelle non traditionnelle, et ça ne peut pas se cacher. » À l'opposé, selon lui, leurs rivaux russes « peuvent exprimer un véritable amour, et cela peut les conduire à la victoire ».
Tel serait donc le visage de la haine au XXIe siècle ?
Guillaume Cizero, le principal intéressé, a répondu quant à lui de façon beaucoup plus sensée, loin des hyperboles grotesques de la FFSG, en déclarant au Parisien : « C'est d'une bêtise incommensurable à laquelle il est même difficile de répondre. C'est d'un niveau intellectuel tellement bas. Mais ça me permet de rappeler que dans l'art, la danse, le cinéma, l'intérêt et la qualité des acteurs, c'est quand même leur habileté à s'éloigner de qui ils sont dans la vie. C'est habiter une œuvre qui ne leur appartient pas. Si le but du jeu c'était d'être qui on est dans la vie, ce serait complètement inintéressant. »
La FFSG vise plus particulièrement les propos suivant, tenus par un juge international de patinage artistique : « Papadakis et Cizeron sont très bons. […] Ce sera difficile de les battre. Il faudra miser sur une autre idée de la danse et de nouveaux éléments, mais aussi sur les sentiments ! Ils patinent très bien mais de façon froide. L'un des partenaires a une orientation sexuelle non traditionnelle, et ça ne peut pas se cacher. » À l'opposé, selon lui, leurs rivaux russes « peuvent exprimer un véritable amour, et cela peut les conduire à la victoire ».
Tel serait donc le visage de la haine au XXIe siècle ?
Guillaume Cizero, le principal intéressé, a répondu quant à lui de façon beaucoup plus sensée, loin des hyperboles grotesques de la FFSG, en déclarant au Parisien : « C'est d'une bêtise incommensurable à laquelle il est même difficile de répondre. C'est d'un niveau intellectuel tellement bas. Mais ça me permet de rappeler que dans l'art, la danse, le cinéma, l'intérêt et la qualité des acteurs, c'est quand même leur habileté à s'éloigner de qui ils sont dans la vie. C'est habiter une œuvre qui ne leur appartient pas. Si le but du jeu c'était d'être qui on est dans la vie, ce serait complètement inintéressant. »
« L'humoriste américain Dave Chappelle suscite a polémique à la suite de blagues sur "le genre" dans un de ses shows diffusés sur Netflix. […] "Le genre est un fait. Chaque être humain dans cette pièce, chaque être humain sur Terre a dû passer entre les jambes d'une femme pour être sur Terre. C'est un fait", lance notamment le comique dans The Closer, sorti cette semaine aux États-Unis. Il y prend au passage la défense de l'auteure britannique JK Rowling, accusée par certains l'an dernier d'avoir tenu des propos insultants à l'égard des personnes transgenres sur Twitter. »
« Ces saillies n'ont pas été du goût d'associations de défense des LGBTQ, comme la National Black Justice Coalition, qui a demandé à Netflix de déprogrammer ce spectacle de Dave Chappelle. Jaclyn Moore, productrice pour Netflix de la série Dear White People et elle-même transgenre, a de son côté affirmé sur Twitter qu'elle ne travaillerait plus avec la plateforme de vidéo à la demande "tant qu'elle continuerait à diffuser et à profiter de contenus aussi ouvertement et dangereusement transphobes". »
« Ces saillies n'ont pas été du goût d'associations de défense des LGBTQ, comme la National Black Justice Coalition, qui a demandé à Netflix de déprogrammer ce spectacle de Dave Chappelle. Jaclyn Moore, productrice pour Netflix de la série Dear White People et elle-même transgenre, a de son côté affirmé sur Twitter qu'elle ne travaillerait plus avec la plateforme de vidéo à la demande "tant qu'elle continuerait à diffuser et à profiter de contenus aussi ouvertement et dangereusement transphobes". »
« Les faits remontent à 2019. Une épuration littéraire s'est déroulé dans les bibliothèques du Conseil scolaire catholique Providence, qui regroupe trente écoles francophones (Sud-Ouest de l’Ontario), comme l'a relaté ce mardi 7 septembre Radio Canada. »
« Près de cinq mille livres jeunesse parlant des Autochtones ont été détruits "dans un but de réconciliation avec les Premières Nations", indique la radio canadienne. Un document de 165 pages précise l'ensemble des titres éliminés, ainsi que les raisons invoquées. Y figurent des bandes dessinées, mais aussi des romans et des encyclopédies. Au total, 55 œuvres ont été retirées des bibliothèques des écoles. Il est ainsi reproché à Tintin en Amérique un "langage non acceptable", une "présentation fautive des Autochtones dans les dessins" et l'appellation Peau-Rouge. Le Temple du Soleil a aussi été retiré des rayons. »
« Dans une vidéo destinée aux élèves, la démarche est explicitée comme la volonté d'enterrer "les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l'espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous pourront vivre en prospérité et en sécurité". C'est ainsi qu'une cérémonie de "purification par la flamme" a été organisée au cours de laquelle une trentaine de livres bannis, "dans un but éducatif", ont été brûlés. »
« Près de cinq mille livres jeunesse parlant des Autochtones ont été détruits "dans un but de réconciliation avec les Premières Nations", indique la radio canadienne. Un document de 165 pages précise l'ensemble des titres éliminés, ainsi que les raisons invoquées. Y figurent des bandes dessinées, mais aussi des romans et des encyclopédies. Au total, 55 œuvres ont été retirées des bibliothèques des écoles. Il est ainsi reproché à Tintin en Amérique un "langage non acceptable", une "présentation fautive des Autochtones dans les dessins" et l'appellation Peau-Rouge. Le Temple du Soleil a aussi été retiré des rayons. »
« Dans une vidéo destinée aux élèves, la démarche est explicitée comme la volonté d'enterrer "les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l'espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous pourront vivre en prospérité et en sécurité". C'est ainsi qu'une cérémonie de "purification par la flamme" a été organisée au cours de laquelle une trentaine de livres bannis, "dans un but éducatif", ont été brûlés. »
« Une illustratrice, consultée par le magazine, s'estimant peu compétente à la détection de ses propres incartades, s'en remet aux ciseaux des saints coupeurs de mots en quatre. "Des personnes merveilleuses dont c'est le métier", affirme-t-elle. »
« "Mais où trouver ces tailleurs de costumes littéraires ?" se demandent les écrivains en mal d'alignement sur la bienséance du moment. Pas de panique. En un clic, le site Planète Diversité délivre les coordonnées de ces soldats correcteurs. Ceux-ci classés par sensibilités dans lesquelles ils excellent. L'un est spécialisé dans l'atteinte aux dépressifs (authentique !), troubles anxieux, polyamour, anarchie relationnelle et transidentité, alors qu'un autre traque plus spécialement la grossophobie, lesbophobie, misogynie, etc. Aucun diplôme ni formation requise, précise L'Express. Qui l'eût cru ? »
« "Mais où trouver ces tailleurs de costumes littéraires ?" se demandent les écrivains en mal d'alignement sur la bienséance du moment. Pas de panique. En un clic, le site Planète Diversité délivre les coordonnées de ces soldats correcteurs. Ceux-ci classés par sensibilités dans lesquelles ils excellent. L'un est spécialisé dans l'atteinte aux dépressifs (authentique !), troubles anxieux, polyamour, anarchie relationnelle et transidentité, alors qu'un autre traque plus spécialement la grossophobie, lesbophobie, misogynie, etc. Aucun diplôme ni formation requise, précise L'Express. Qui l'eût cru ? »
« À Bruxelles, les Journées du Patrimoine ont été rebaptisées au profit d'une appellation plus inclusive et moins sexiste : Heritage Days. Et tant pis si c'est de l'anglais ! Alors, trêve de nostalgie, ironise notre chroniqueuse d'outre-Quiévrain, Nadia Geerts. Tournons résolument le dos à tous ces vieux trucs poussiéreux qui font notre histoire et que l'on appelle... "le patrimoine".
« C'est un montage de petites séquences. Et il est très bien fait, si on veut jouer sur le sexisme et le racisme, mais la réalité n'était pas du tout celle-là. »
« La carte postale [avec le chimpanzé], je la connaissais. Et on en avait plaisanté avant de prendre l'antenne. […] C'est même moi qui, en coulisses, avais dit : "On dirait moi !" On a décidé de la faire en plateau, c'est tout. […] Il suffit de regarder la séquence dans son intégralité pour comprendre qu'elle n'était pas du tout raciste. On en riait entre nous, de bon cœur. Il n'y avait aucun malentendu ni sous-entendu. Personne n'a perçu cela comme du racisme à l'époque. Et je peux vous dire que si quelqu'un m'avait réellement manqué de respect, je lui serais directement rentrée dedans. Jamais je n'aurais accepté un tel comportement. […] S'il y a un endroit où je n'ai jamais vécu le manque de respect, la misogynie ou le racisme, c'est sur le plateau de Pyramide. »
« Il n'y a que moi qui puisse dire si j'ai subi ou pas quelque chose ! […] Se servir de moi pour ça, avec les tensions actuelles dans le pays autour de ces questions, je ne suis pas d'accord. »
« La carte postale [avec le chimpanzé], je la connaissais. Et on en avait plaisanté avant de prendre l'antenne. […] C'est même moi qui, en coulisses, avais dit : "On dirait moi !" On a décidé de la faire en plateau, c'est tout. […] Il suffit de regarder la séquence dans son intégralité pour comprendre qu'elle n'était pas du tout raciste. On en riait entre nous, de bon cœur. Il n'y avait aucun malentendu ni sous-entendu. Personne n'a perçu cela comme du racisme à l'époque. Et je peux vous dire que si quelqu'un m'avait réellement manqué de respect, je lui serais directement rentrée dedans. Jamais je n'aurais accepté un tel comportement. […] S'il y a un endroit où je n'ai jamais vécu le manque de respect, la misogynie ou le racisme, c'est sur le plateau de Pyramide. »
« Il n'y a que moi qui puisse dire si j'ai subi ou pas quelque chose ! […] Se servir de moi pour ça, avec les tensions actuelles dans le pays autour de ces questions, je ne suis pas d'accord. »
« Lorsque la réalité se confronte au dogme, c'est tout un système victimaire qui s'effondre. L'affaire Pépita est la preuve en image et en son de cette idéologie haineuse qui enferme les personnes en ne leur laissant pas d'autre choix que d'être victime. »
« Le mot "racisé" pour désigner tout individu non blanc est le socle d'une manipulation essentialiste qui ne prend pas en compte l'existence. […] Avec les wokes, lorsque vous êtes noir, vous êtes par essence victime. Pour le mouvement indigéniste et racialiste, il en est fini de l'existence, de la liberté d'être, de votre réalité, vous êtes pris au piège de votre peau. Créer une communauté de racisés permet d'asseoir un socle, une masse d'individus, inféodés à la "cause". En nous coupant du réel, la colonisation et la domination de la pensée woke des universités américaines sont un danger ultime pour nos sociétés. La haine est tout au bout. »
« Ces images sont choquantes. Mais, je comprends aussi que le montage est fait dans une finalité précise : faire de Pépita une victime pour nourrir des idéologies qui nous tuent. Est-ce de cela dont nous avons besoin en ce moment ? Ne pas replacer les images dans le contexte, ne pas tenter de comprendre les relations que ses personnes avaient entre elles, leur complicité, faire fi de l'humour, (concept étranger aux wokes, d'ailleurs), ne pas chercher non plus à parler à la principale intéressée est malhonnête et violent. »
« Certes, il y a eu du racisme, il y en a encore. […] Les choses évoluent lentement, mais elles évoluent et ce n'est pas crisper la société et faire croire aux jeunes qu'ils sont des victimes de naissance dans un État qui les déteste, en nourrissant frustrations, haines, colères donc violence que les choses vont s'arranger. »
« Parce que Pépita revendique de ne pas être assignée à un rôle de victime, elle n'a pas d'autre choix que d'être mise dans la case de "traître à la cause". Voilà, la haine, l'intolérance. Pépita est esclave de sa peau d'où doit découler une pensée prédéfinie. Toute liberté, toute émancipation est impossible. […] Depuis qu'elle a dit qu'elle n'était pas une victime Pépita est traitée de "négresse de maison" ou de "Bounty". Il est grand temps de s'attaquer à ce racisme abject d'une violence rare. »
« Le mot "racisé" pour désigner tout individu non blanc est le socle d'une manipulation essentialiste qui ne prend pas en compte l'existence. […] Avec les wokes, lorsque vous êtes noir, vous êtes par essence victime. Pour le mouvement indigéniste et racialiste, il en est fini de l'existence, de la liberté d'être, de votre réalité, vous êtes pris au piège de votre peau. Créer une communauté de racisés permet d'asseoir un socle, une masse d'individus, inféodés à la "cause". En nous coupant du réel, la colonisation et la domination de la pensée woke des universités américaines sont un danger ultime pour nos sociétés. La haine est tout au bout. »
« Ces images sont choquantes. Mais, je comprends aussi que le montage est fait dans une finalité précise : faire de Pépita une victime pour nourrir des idéologies qui nous tuent. Est-ce de cela dont nous avons besoin en ce moment ? Ne pas replacer les images dans le contexte, ne pas tenter de comprendre les relations que ses personnes avaient entre elles, leur complicité, faire fi de l'humour, (concept étranger aux wokes, d'ailleurs), ne pas chercher non plus à parler à la principale intéressée est malhonnête et violent. »
« Certes, il y a eu du racisme, il y en a encore. […] Les choses évoluent lentement, mais elles évoluent et ce n'est pas crisper la société et faire croire aux jeunes qu'ils sont des victimes de naissance dans un État qui les déteste, en nourrissant frustrations, haines, colères donc violence que les choses vont s'arranger. »
« Parce que Pépita revendique de ne pas être assignée à un rôle de victime, elle n'a pas d'autre choix que d'être mise dans la case de "traître à la cause". Voilà, la haine, l'intolérance. Pépita est esclave de sa peau d'où doit découler une pensée prédéfinie. Toute liberté, toute émancipation est impossible. […] Depuis qu'elle a dit qu'elle n'était pas une victime Pépita est traitée de "négresse de maison" ou de "Bounty". Il est grand temps de s'attaquer à ce racisme abject d'une violence rare. »
« Un célèbre présentateur britannique, Piers Morgan, va quitter son émission matinale, Good Morning Britain, après avoir vertement critiqué Meghan Markle dans une émission qui a provoqué une vague de plaintes, a annoncé mardi son employeur, ITV. »
« Lundi, après avoir diffusé un extrait de l'interview donnée par Meghan à Oprah Winfrey, dans laquelle l'épouse du prince Harry évoquait ses idées suicidaires et se plaignait de n'avoir reçu aucune aide, le présentateur s'en est violemment pris à la duchesse de Sussex, mettant en doute ses propos. "Je suis désolé, je ne crois pas un mot de ce qu'elle dit", a-t-il déclaré. "Je ne la croirais pas si elle me lisait un bulletin météo", a-t-il ajouté. »
« L'Ofcom, le régulateur britannique, a annoncé mardi avoir ouvert une enquête sur ces propos. L'organisation a expliqué avoir reçu plus de 41 000 plaintes concernant l'émission. Les propos de Piers Morgan ont aussi été critiqués par l'association de défense de la santé mentale, Mind. "Il est essentiel que, lorsque les gens demandent du soutien ou partagent leurs problèmes de santé mentale, ils soient considérés avec dignité, respect et empathie", a réagi Mind sur Twitter. Lors de l'émission de mardi, le présentateur est revenu sur ses déclarations de la veille, expliquant avoir "toujours de sérieuses inquiétudes quant à la véracité de beaucoup de choses qu'elle a dites" tout en reconnaissant que la santé mentale et le suicide étaient "des choses extrêmement graves qui devraient être prises très au sérieux". »
« Lundi, après avoir diffusé un extrait de l'interview donnée par Meghan à Oprah Winfrey, dans laquelle l'épouse du prince Harry évoquait ses idées suicidaires et se plaignait de n'avoir reçu aucune aide, le présentateur s'en est violemment pris à la duchesse de Sussex, mettant en doute ses propos. "Je suis désolé, je ne crois pas un mot de ce qu'elle dit", a-t-il déclaré. "Je ne la croirais pas si elle me lisait un bulletin météo", a-t-il ajouté. »
« L'Ofcom, le régulateur britannique, a annoncé mardi avoir ouvert une enquête sur ces propos. L'organisation a expliqué avoir reçu plus de 41 000 plaintes concernant l'émission. Les propos de Piers Morgan ont aussi été critiqués par l'association de défense de la santé mentale, Mind. "Il est essentiel que, lorsque les gens demandent du soutien ou partagent leurs problèmes de santé mentale, ils soient considérés avec dignité, respect et empathie", a réagi Mind sur Twitter. Lors de l'émission de mardi, le présentateur est revenu sur ses déclarations de la veille, expliquant avoir "toujours de sérieuses inquiétudes quant à la véracité de beaucoup de choses qu'elle a dites" tout en reconnaissant que la santé mentale et le suicide étaient "des choses extrêmement graves qui devraient être prises très au sérieux". »
Autopsie d'un sophisme par Jean Szlamowicz :
« Certains linguistes ont été jusqu'à transformer leur interprétation des faits de langue pour considérer que "aller chez le coiffeur" est une locution sexiste au regard de "aller aux putes" : le coupable serait la préposition "chez" qui marquerait le respect du coiffeur et alors que "aux" serait méprisant pour les péripatéticiennes. Pour imposer une telle projection délirante, cela implique – outre une profonde mauvaise foi – un remaniement intégral des normes d'interprétation de la langue. Cela illustre bien que les divers postulats, plus ou moins implicites, qui fondent l'inclusivisme linguistique sont en vérité anti-scientifiques. »
« L'égarement inclusiviste, friand d'injustices à dénoncer, part du principe que tout est patriarcat et que tout doit être "déconstruit". La langue serait donc sexiste et favoriserait une vision du monde "androcentrée". Réfutons immédiatement cette proposition faisant de la grammaire le fondement de l'organisation sociale : si l'on appliquait littéralement cette idée que la langue exprime une vision de la société, alors les locuteurs des langues dénuées de genre seraient aveugles à la différence sexuelle… Il faudrait alors penser que les locuteurs arméniens, basques, cantonnais, comanches, finnois, géorgiens, igbos, perses, khmers, turcs, vietnamiens, yorubas partagent une conception du genre qui ne parviendrait pas à distinguer les hommes des femmes ! Si un discours peut être sexiste, la langue comme structure n'est que ce que les locuteurs en font. »
« La comparaison entre coiffeur et putes constitue un rapprochement sélectif provenant d'un biais parfaitement arbitraire. Quel peut bien être le lien entre deux expressions dans une langue ? Comment expliquer une locution en allant chercher une autre qui n'a pas grand-chose en commun ? Bref, que viennent faire les putes là-dedans ? Absurdité supplémentaire, le postulat idéologique de ces remarques qui échouent si catastrophiquement à établir un lien entre grammaire et société consiste à arguer que la péjoration sémantico-grammaticale pèserait sur la femme au bénéfice de l'homme. Faut-il vraiment leur faire remarquer que, dans les faits, coiffeur est une profession radicalement féminisée ? »
« Décidément, l'état de crétinisme avancé de telles grandiloquences vertueuses constitue une offense envers l'université, la science et le bon sens. C'est donc à des analyses de ce niveau qu'on se fierait pour réformer la langue sur un socle moral ? »
« Certains linguistes ont été jusqu'à transformer leur interprétation des faits de langue pour considérer que "aller chez le coiffeur" est une locution sexiste au regard de "aller aux putes" : le coupable serait la préposition "chez" qui marquerait le respect du coiffeur et alors que "aux" serait méprisant pour les péripatéticiennes. Pour imposer une telle projection délirante, cela implique – outre une profonde mauvaise foi – un remaniement intégral des normes d'interprétation de la langue. Cela illustre bien que les divers postulats, plus ou moins implicites, qui fondent l'inclusivisme linguistique sont en vérité anti-scientifiques. »
« L'égarement inclusiviste, friand d'injustices à dénoncer, part du principe que tout est patriarcat et que tout doit être "déconstruit". La langue serait donc sexiste et favoriserait une vision du monde "androcentrée". Réfutons immédiatement cette proposition faisant de la grammaire le fondement de l'organisation sociale : si l'on appliquait littéralement cette idée que la langue exprime une vision de la société, alors les locuteurs des langues dénuées de genre seraient aveugles à la différence sexuelle… Il faudrait alors penser que les locuteurs arméniens, basques, cantonnais, comanches, finnois, géorgiens, igbos, perses, khmers, turcs, vietnamiens, yorubas partagent une conception du genre qui ne parviendrait pas à distinguer les hommes des femmes ! Si un discours peut être sexiste, la langue comme structure n'est que ce que les locuteurs en font. »
« La comparaison entre coiffeur et putes constitue un rapprochement sélectif provenant d'un biais parfaitement arbitraire. Quel peut bien être le lien entre deux expressions dans une langue ? Comment expliquer une locution en allant chercher une autre qui n'a pas grand-chose en commun ? Bref, que viennent faire les putes là-dedans ? Absurdité supplémentaire, le postulat idéologique de ces remarques qui échouent si catastrophiquement à établir un lien entre grammaire et société consiste à arguer que la péjoration sémantico-grammaticale pèserait sur la femme au bénéfice de l'homme. Faut-il vraiment leur faire remarquer que, dans les faits, coiffeur est une profession radicalement féminisée ? »
« Décidément, l'état de crétinisme avancé de telles grandiloquences vertueuses constitue une offense envers l'université, la science et le bon sens. C'est donc à des analyses de ce niveau qu'on se fierait pour réformer la langue sur un socle moral ? »