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« Auvergne-Rhône-Alpes a levé 20 millions d'euros sur dix ans, au taux de – 0,005 %. Un taux négatif ! Une première pour une collectivité française, pour un endettement à long terme. […] Auvergne-Rhône-Alpes avait déjà émis en 2019 un emprunt avec un taux d'intérêt négatif, mais c'était sur une maturité beaucoup plus courte de dix-huit mois. »
« En raison de l'abondance des liquidités mises à disposition par les banques centrales, nombre de grands pays développés peuvent depuis quelques années se financer à des taux négatifs. La région présidée par Laurent Wauquiez (LR) peut faire de même grâce à sa forte capacité de désendettement, attestée par la note "AA" (la troisième meilleure possible) accordée par l'agence de rating Standard & Poor's. »
« Auvergne-Rhône-Alpes pourrait disposer d'une note meilleure encore si elle n'était pas bridée par une disposition interdisant à une collectivité de bénéficier d'une note supérieure à celle de l'État. »
« En raison de l'abondance des liquidités mises à disposition par les banques centrales, nombre de grands pays développés peuvent depuis quelques années se financer à des taux négatifs. La région présidée par Laurent Wauquiez (LR) peut faire de même grâce à sa forte capacité de désendettement, attestée par la note "AA" (la troisième meilleure possible) accordée par l'agence de rating Standard & Poor's. »
« Auvergne-Rhône-Alpes pourrait disposer d'une note meilleure encore si elle n'était pas bridée par une disposition interdisant à une collectivité de bénéficier d'une note supérieure à celle de l'État. »
« Devant la panique, les hommes politiques des pays du Sud, notamment français, ont ressorti un de leurs marronniers favoris : des obligations émises par les institutions européennes, sur le modèle des bons du Trésor américain, nommées eurobonds (puis "coronabonds", histoire de culpabiliser les sceptiques). »
De quoi susciter l'enthousiasme des promoteurs les plus fervents de la construction européenne ? Pas forcément, comme en témoigne cette tribune signée Éric Drevon-Mollard, membre des Jeunes Européens.
« Si le concept d'obligation fédérale n'est pas absurde dans une Union qui aurait parachevé sa construction politique, le moment est fort mal choisi : tous les pays européens souffrent économiquement, y compris les moins impactés et ceux qui avaient réformé leurs économies quand c'était le moment (pensons à l'Allemagne et aux Pays Bas). Leur demander de payer (et se persuader qu'ils doivent le faire) n'est pas la solution. Ils souffrent aussi (certes un peu moins que la France et l'Italie), et le sentiment national européen n'a pas commencé à être construit. Le risque est donc de conduire à des blocages politiques et à des rancœurs des deux côtés qui peuvent disloquer l'Union européenne. »
En résumé :
« Les eurobonds ne sont pas la bonne réponse aux enjeux politiques et économiques auxquels l'Union européenne doit faire face. En effet, les importants excédents d'épargne des pays du Nord ne demandent qu'à s'investir dans des projets rentables à long terme en Europe. Aux pouvoirs publics de donner le bon cadre réglementaire pour faire revenir la confiance des épargnants envers les pays du Sud, en favorisant de bons investissements, sources de croissance sur le long terme et de bons emplois pour les citoyens européens. Ce cadre prendrait la forme d'obligations privées qui mobiliseraient efficacement l'épargne des pays du Nord vers la construction de centrales nucléaires et la modernisation du capital des entreprises. »
De quoi susciter l'enthousiasme des promoteurs les plus fervents de la construction européenne ? Pas forcément, comme en témoigne cette tribune signée Éric Drevon-Mollard, membre des Jeunes Européens.
« Si le concept d'obligation fédérale n'est pas absurde dans une Union qui aurait parachevé sa construction politique, le moment est fort mal choisi : tous les pays européens souffrent économiquement, y compris les moins impactés et ceux qui avaient réformé leurs économies quand c'était le moment (pensons à l'Allemagne et aux Pays Bas). Leur demander de payer (et se persuader qu'ils doivent le faire) n'est pas la solution. Ils souffrent aussi (certes un peu moins que la France et l'Italie), et le sentiment national européen n'a pas commencé à être construit. Le risque est donc de conduire à des blocages politiques et à des rancœurs des deux côtés qui peuvent disloquer l'Union européenne. »
En résumé :
« Les eurobonds ne sont pas la bonne réponse aux enjeux politiques et économiques auxquels l'Union européenne doit faire face. En effet, les importants excédents d'épargne des pays du Nord ne demandent qu'à s'investir dans des projets rentables à long terme en Europe. Aux pouvoirs publics de donner le bon cadre réglementaire pour faire revenir la confiance des épargnants envers les pays du Sud, en favorisant de bons investissements, sources de croissance sur le long terme et de bons emplois pour les citoyens européens. Ce cadre prendrait la forme d'obligations privées qui mobiliseraient efficacement l'épargne des pays du Nord vers la construction de centrales nucléaires et la modernisation du capital des entreprises. »
« Les interventions massives de la Banque de France ont complètement modifié la répartition entre détenteurs étrangers et détenteurs français de la dette d'État. La part des premiers est au plus bas depuis au moins la fin 2009. »
La doctrine de la « dette odieuse » nous semble douteuse. Mais en dépit d'un regard engagé, ce livre doit être passionnant. À noter : l'importance du soutien accordé aux créanciers par les États – politique d'abord ?
Charles Wyplosz à propos d'Emmanuel Macron : « Le piège est qu'il croie au volontarisme politique en la matière, qu'il suffise que sa main ne tremble pas pour mettre un terme définitif au laxisme budgétaire. »
Décryptage d’un mythe conspirationniste (la loi dite Pompidou-Giscard-Rothschild) par Nicolas Doze, Jean-Marc Daniel et Alain Madelin. Autre sujet évoqué au cours de l’émission : la perspective d’une sortie de l’euro.
Marc Fiorentino : « En fait c'est l'État français qui se prête lui-même de l'argent totalement artificiel et qui devient le premier prêteur aux plus grosses entreprises. » À vrai dire, nous n'avons pas tout compris !
Un libéral s'indigne du traitement réservé à la dette publique sur l'encyclopédie participative. À ne lire qu'en complément des analyses démontant ce mythe conspirationniste.
La dette française est bien gérée, mais son attrait reposerait surtout sur la garantie implicite que lui accorderait l'Allemagne, selon Éric Chaney, un économiste travaillant chez Axa.
Aperçu des scénarios élaborés par le Front national, et de leurs conséquences pour la dette, tant publique que privée.
À l'intention plus particulière des souverainiste, relevons que ce serait « bien Charles De Gaulle qui a poussé le Trésor à s'endetter sur les marchés ». Preuve que la politique se fait aussi à la corbeille !
« L'idée selon laquelle un certain nombre de nos dirigeants auraient, au moyen de cette loi, "vendus les intérêts de la France aux marché financiers" est une fumisterie. »
« Tout est faux. On est dans la pure théorie du complot. [...] Un ramassis de demi-vérités sorties de leur contexte, de raisonnements économiques fallacieux et d’accusations malsaines le tout [...] mâtiné d’antisémitisme. »
Quoique favorable à l'éclatement de l'Union économique et monétaire, un partisan de Marine Le Pen a appelé à « en finir avec la polémique sur la loi Pompidou-Giscard de 1973 ».
Un "contrat à terme" sur les obligations émises par l'État français vient d'être lancé outre-Rhin. Explications sur le site "La Finance pour tous".
Alerte au libéralisme ! ;-) Jean-Philippe Chauvin pointe l'incurie d'un régime dont l'endettement entretient un « État-nounou » faisant obstacle « à l'initiative, à l'effort ou encore à l'imagination ».