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« À la moindre publication de photo de voiture, une palanquée de "procureurs" sortent du bois pour traquer la moindre entorse à un quelconque règlement. »
« Déjà, depuis des années, lorsque l'on publie une vidéo d'une voiture qui "attaque" un peu, il faut préciser (rien de légal…) "tourné sur route fermée", ou "réalisé sur autoroute allemande" ou autres niaiseries. »
« Fin 2019, le constructeur Kia s'attirait déjà les foudres du Parc nationale des Calanques de Marseille en publiant des photos officielles du X-Ceed en balade dans la nature. La voiture avait parfaitement le droit d'être là et les journalistes qui ont fait l'essai de la Kia XCeed n'ont pas été inquiétés pour cela. Non, ici, ce qui péchait est que le Parc national a décidé de contrôler totalement son image. Désormais, il est interdit de faire des photos à but commercial, mais aussi toute une liste à la Prévert : "reportage d'actualité, journal télévisé ou magazine, documentaire, didactique, pédagogique, illustration presse" ou même "acquisition de données, protocole scientifique, action de gestion". Ouf ! Et le parc a demandé alors le retrait à tout le monde, Kia comme les médias qui auraient eu l'outrecuidance de prendre la voiture avec les calanques en arrière-plan. Pour pouvoir publier quelque chose, il faut un accord (payant) du Parc. L'excuse du parc derrière tout cela ? Cela donne une image dégradé de la nature et une "mise en scène surannée de l'homme tout-puissant dans sa machine qui domine la nature" selon François Bland, directeur du parc. »
« Il y a quelques jours, Vincent Salimon, président du directoire de BMW France, a provoqué l'ire de zélés internautes. En effet, il a eu l'outrecuidance de relayer une photo du concessionnaire BMW de Nice où une BMW Série 4 pose (sans doute durant à peine 5 minutes) devant l'oeuvre géante de la Promenade des Anglais "#ILoveNice". […] Le tort de cette photo ? L'endroit où est arrêtée […] la voiture est un trottoir. Certes, il est large comme un parking, mais c'est un trottoir. »
« Un peu plus tôt ce mois, Peugeot est mis à l'index pour une publicité très officielle réalisée à Marseille. […] Ceux qui connaissent ont reconnu une partie piétonnisée de la Canebière. Et de dénoncer aux élus de la ville. La Maire du premier secteur de la ville, Sophie Camard, a même repris à son compte cette interpellation "sociale" et a demandé avec ironie à quelle adresse envoyer l'amende. Et de parler de "gros SUV" (pour un 3008 ?). Visiblement un tort de plus. Sauf que…selon France Bleu, Peugeot affirme avoir toutes les autorisations de tournage, dûment signées par…la mairie. On imagine mal un constructeur réaliser un tournage et des prises de vues sans autorisation. Pour autant, la Maire déclare ne pas se souvenir avoir autorisé une telle chose. »
« Déjà, depuis des années, lorsque l'on publie une vidéo d'une voiture qui "attaque" un peu, il faut préciser (rien de légal…) "tourné sur route fermée", ou "réalisé sur autoroute allemande" ou autres niaiseries. »
« Fin 2019, le constructeur Kia s'attirait déjà les foudres du Parc nationale des Calanques de Marseille en publiant des photos officielles du X-Ceed en balade dans la nature. La voiture avait parfaitement le droit d'être là et les journalistes qui ont fait l'essai de la Kia XCeed n'ont pas été inquiétés pour cela. Non, ici, ce qui péchait est que le Parc national a décidé de contrôler totalement son image. Désormais, il est interdit de faire des photos à but commercial, mais aussi toute une liste à la Prévert : "reportage d'actualité, journal télévisé ou magazine, documentaire, didactique, pédagogique, illustration presse" ou même "acquisition de données, protocole scientifique, action de gestion". Ouf ! Et le parc a demandé alors le retrait à tout le monde, Kia comme les médias qui auraient eu l'outrecuidance de prendre la voiture avec les calanques en arrière-plan. Pour pouvoir publier quelque chose, il faut un accord (payant) du Parc. L'excuse du parc derrière tout cela ? Cela donne une image dégradé de la nature et une "mise en scène surannée de l'homme tout-puissant dans sa machine qui domine la nature" selon François Bland, directeur du parc. »
« Il y a quelques jours, Vincent Salimon, président du directoire de BMW France, a provoqué l'ire de zélés internautes. En effet, il a eu l'outrecuidance de relayer une photo du concessionnaire BMW de Nice où une BMW Série 4 pose (sans doute durant à peine 5 minutes) devant l'oeuvre géante de la Promenade des Anglais "#ILoveNice". […] Le tort de cette photo ? L'endroit où est arrêtée […] la voiture est un trottoir. Certes, il est large comme un parking, mais c'est un trottoir. »
« Un peu plus tôt ce mois, Peugeot est mis à l'index pour une publicité très officielle réalisée à Marseille. […] Ceux qui connaissent ont reconnu une partie piétonnisée de la Canebière. Et de dénoncer aux élus de la ville. La Maire du premier secteur de la ville, Sophie Camard, a même repris à son compte cette interpellation "sociale" et a demandé avec ironie à quelle adresse envoyer l'amende. Et de parler de "gros SUV" (pour un 3008 ?). Visiblement un tort de plus. Sauf que…selon France Bleu, Peugeot affirme avoir toutes les autorisations de tournage, dûment signées par…la mairie. On imagine mal un constructeur réaliser un tournage et des prises de vues sans autorisation. Pour autant, la Maire déclare ne pas se souvenir avoir autorisé une telle chose. »
« Consciente de la menace que représente la diffusion de variants plus contagieux dans la population, l'Académie nationale de médecine recommande de ne pas modifier les gestes barrière tels qu'ils ont été définis et améliorés depuis plusieurs mois, mais de répéter qu'ils sont plus que jamais nécessaires et de rappeler les bons comportements »… parmi lesquels elle mentionne « « le port obligatoire du masque dans les transports en commun, où la distanciation physique ne peut être respectée, doit s'accompagner d'une précaution très simple : éviter de parler et de téléphoner ».
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« Auvergne-Rhône-Alpes a levé 20 millions d'euros sur dix ans, au taux de – 0,005 %. Un taux négatif ! Une première pour une collectivité française, pour un endettement à long terme. […] Auvergne-Rhône-Alpes avait déjà émis en 2019 un emprunt avec un taux d'intérêt négatif, mais c'était sur une maturité beaucoup plus courte de dix-huit mois. »
« En raison de l'abondance des liquidités mises à disposition par les banques centrales, nombre de grands pays développés peuvent depuis quelques années se financer à des taux négatifs. La région présidée par Laurent Wauquiez (LR) peut faire de même grâce à sa forte capacité de désendettement, attestée par la note "AA" (la troisième meilleure possible) accordée par l'agence de rating Standard & Poor's. »
« Auvergne-Rhône-Alpes pourrait disposer d'une note meilleure encore si elle n'était pas bridée par une disposition interdisant à une collectivité de bénéficier d'une note supérieure à celle de l'État. »
« En raison de l'abondance des liquidités mises à disposition par les banques centrales, nombre de grands pays développés peuvent depuis quelques années se financer à des taux négatifs. La région présidée par Laurent Wauquiez (LR) peut faire de même grâce à sa forte capacité de désendettement, attestée par la note "AA" (la troisième meilleure possible) accordée par l'agence de rating Standard & Poor's. »
« Auvergne-Rhône-Alpes pourrait disposer d'une note meilleure encore si elle n'était pas bridée par une disposition interdisant à une collectivité de bénéficier d'une note supérieure à celle de l'État. »
« "Le parquet a fait preuve de pragmatisme en réexaminant les dossiers constituant les audiences annulées, en réorientant les procédures ou en les classant dès lors que les faits paraissaient trop anciens ou que le préjudice en résultant n'était pas important", a expliqué Catherine Denis. Plus de 480 affaires ont ainsi été classées, soit 46 % des procédures fixées lors des audiences annulées. »
« "Nous avons pris nos responsabilités", appuie la procureure, toutefois bien consciente que cet apurement des stocks n'est pas toujours bien compris par la population. "Nos concitoyens ont toujours du mal à admettre qu'il n'y ait pas de réponse pénale à chaque acte de délinquance, reconnaît-elle. Cette impunité liée tant à l'écoulement du temps qu'aux classements en opportunité suscite des interrogations et des incompréhensions." [….] Dans ce contexte, Catherine Denis dit être animée par le sentiment ambivalent que la Justice a fait "de son mieux" sans pour autant rendre "le service attendu par les justiciables". »
« "Nous avons pris nos responsabilités", appuie la procureure, toutefois bien consciente que cet apurement des stocks n'est pas toujours bien compris par la population. "Nos concitoyens ont toujours du mal à admettre qu'il n'y ait pas de réponse pénale à chaque acte de délinquance, reconnaît-elle. Cette impunité liée tant à l'écoulement du temps qu'aux classements en opportunité suscite des interrogations et des incompréhensions." [….] Dans ce contexte, Catherine Denis dit être animée par le sentiment ambivalent que la Justice a fait "de son mieux" sans pour autant rendre "le service attendu par les justiciables". »
« Il y a des considérations personnelles en jeu. J'ai créé cette société en 1999, mais j'ai aujourd'hui soixante-cinq ans. Il me faut songer à la suite. […] Trois types de solutions me sont apparus acceptables. »
« Faire reprendre Asteelflash par une société d'investissement de long terme, capable de s'impliquer dans l'aspect industriel du projet. Mais ce type de société n'a pas de véhicule capable de prendre en charge des problèmes industriels. En outre, l'électronique au sens large pourrait les intéresser, mais pas ce qui est proche du hardware. Enfin je souhaite ne plus être impliqué, du moins autant, dans la société d'ici à trois ans. Or pour eux, une société sans dirigeant est un épouvantail. Ils ont peur des incertitudes, comme tous les financiers d'ailleurs. »
« La deuxième solution aurait été de faire un LBO. Mais les sociétés spécialisées achètent des sociétés pour les revendre au bout de trois à cinq ans en faisant des plus-values. Ce n'est pas satisfaisant pour des clients tels que les nôtres, en particulier si l'on veut que leur confiance s'installe durablement avec nous. Notre culture d'entreprise ne peut pas changer du jour au lendemain. En outre, même problème que précédemment, le hardware électronique ne les intéresse guère. »
« Force a donc été de constater qu'il n'y avait pas d'"outils" en France pour assurer des continuités industrielles pour une société comme la nôtre. Restait donc la troisième solution : trouver un industriel ou une holding industrielle qui nous reprenne avec une vision à au moins dix ans. Nous n'en avons pas trouvé en Europe. Nous n'avons pas cherché aux États-Unis car les sociétés américaines n'ont pas besoin d'une implantation européenne comme la nôtre : les plus intéressés y sont déjà. Par contre, nous avons trouvé un groupe de sous-traitance taïwanais, ni trop gros ni trop petit (cinq fois notre taille), dynamique, qui aimerait passer à une échelle supérieure en Europe, zone qu'il connaît peu. […] USI, comme tous les grands sous-traitants, a des règles strictes en matière de confidentialité, et nous aurons les mêmes. Moi-même, lorsque je me rends dans une usine chinoise, je n'ai pas accès à certaines parties de l'usine. »
« Faire reprendre Asteelflash par une société d'investissement de long terme, capable de s'impliquer dans l'aspect industriel du projet. Mais ce type de société n'a pas de véhicule capable de prendre en charge des problèmes industriels. En outre, l'électronique au sens large pourrait les intéresser, mais pas ce qui est proche du hardware. Enfin je souhaite ne plus être impliqué, du moins autant, dans la société d'ici à trois ans. Or pour eux, une société sans dirigeant est un épouvantail. Ils ont peur des incertitudes, comme tous les financiers d'ailleurs. »
« La deuxième solution aurait été de faire un LBO. Mais les sociétés spécialisées achètent des sociétés pour les revendre au bout de trois à cinq ans en faisant des plus-values. Ce n'est pas satisfaisant pour des clients tels que les nôtres, en particulier si l'on veut que leur confiance s'installe durablement avec nous. Notre culture d'entreprise ne peut pas changer du jour au lendemain. En outre, même problème que précédemment, le hardware électronique ne les intéresse guère. »
« Force a donc été de constater qu'il n'y avait pas d'"outils" en France pour assurer des continuités industrielles pour une société comme la nôtre. Restait donc la troisième solution : trouver un industriel ou une holding industrielle qui nous reprenne avec une vision à au moins dix ans. Nous n'en avons pas trouvé en Europe. Nous n'avons pas cherché aux États-Unis car les sociétés américaines n'ont pas besoin d'une implantation européenne comme la nôtre : les plus intéressés y sont déjà. Par contre, nous avons trouvé un groupe de sous-traitance taïwanais, ni trop gros ni trop petit (cinq fois notre taille), dynamique, qui aimerait passer à une échelle supérieure en Europe, zone qu'il connaît peu. […] USI, comme tous les grands sous-traitants, a des règles strictes en matière de confidentialité, et nous aurons les mêmes. Moi-même, lorsque je me rends dans une usine chinoise, je n'ai pas accès à certaines parties de l'usine. »
« Depuis mi-décembre, la commune de Saint-Genis-Laval, près de Lyon dans le Rhône, a mis en place un "Chaucidou", pour "chaussée à circulation douce. […] Comprendre une route sur laquelle les cyclistes disposent de deux voies, une de chaque côté de la chaussée, et les automobilistes d'une seule, au centre, sur laquelle ils circulent… dans les deux sens. Et sans aucun marquage central, avec une limitation de vitesse à 30 km/h. Les voitures sont donc invitées à se "déporter" sur les voies des cyclistes… qui gardent la priorité. »
« "Le but, c'est d'apaiser les circulations. Plus les voiries sont larges et plus elles favorisent la vitesse", explique Marylène Millet, la maire de Saint-Genis-Laval, à BFM TV, concédant au passage que "c'est un aménagement qui peut-être déconcertant parce que ce ne sont pas des signalétiques qu'on a apprises". »
« Mais ce "Chaucidou" est un vrai casse-tête pour les automobilistes. […] Les cyclistes sont également en colère contre un aménagement jugé dangereux pour eux. "Spoiler : ça ne marche pas. Les véhicules restent sur la bande cyclable et se déportent pour doubler les cyclistes. La seule façon de faire respecter cet aménagement est de mettre un poteau tous les 50 ou 100 mètres sur la bande de séparation", répond un internaute à la mairie de Saint-Genis-Laval sur Twitter. »
« Selon actu.fr, une évaluation du "Chaucidou" est prévue en 2021 : si celle-ci est concluante, cet essai pourrait être étendu à d'autres voies de Saint-Genis-Laval. »
« "Le but, c'est d'apaiser les circulations. Plus les voiries sont larges et plus elles favorisent la vitesse", explique Marylène Millet, la maire de Saint-Genis-Laval, à BFM TV, concédant au passage que "c'est un aménagement qui peut-être déconcertant parce que ce ne sont pas des signalétiques qu'on a apprises". »
« Mais ce "Chaucidou" est un vrai casse-tête pour les automobilistes. […] Les cyclistes sont également en colère contre un aménagement jugé dangereux pour eux. "Spoiler : ça ne marche pas. Les véhicules restent sur la bande cyclable et se déportent pour doubler les cyclistes. La seule façon de faire respecter cet aménagement est de mettre un poteau tous les 50 ou 100 mètres sur la bande de séparation", répond un internaute à la mairie de Saint-Genis-Laval sur Twitter. »
« Selon actu.fr, une évaluation du "Chaucidou" est prévue en 2021 : si celle-ci est concluante, cet essai pourrait être étendu à d'autres voies de Saint-Genis-Laval. »
« Bercy a de nouveau tapé du poing sur la table. Bruno Le Maire […] a rappelé le 11 janvier que "le groupe Volkswagen est tenu au titre des engagements qu'il a pris de maintenir sur le territoire national les activités de défense et les capacités industrielles qui sont associées". Une déclaration qui fait suite à la menace de la filiale du groupe allemand Man Energy Solutions de cesser la production des moteurs de secours pour les sous-marins nucléaires. Cette décision inquiète la Direction générale de l'armement, qui pointe désormais cinq manquements aux engagements pris depuis 2011, date à laquelle Volkswagen est devenu l'actionnaire principal de MAN SE avec 53,7 % des parts. […] Man Energy Solutions avait annoncé début août un plan de restructuration prévoyant la suppression de plus de 2 600 postes dans le monde et une "rationalisation" de ses sites notamment en France. […] Or à Saint-Nazaire, site français de la production, la filiale de Volkswagen produit des moteurs PA4-200 qui équipent les sous-marins nucléaires de la marine nationale française, y compris ceux du Suffren, du programme Barracuda. En l'absence de réponse, Bercy envisage de mettre en demeure le groupe allemand, voire la mise en vente, partielle ou totale du groupe. »
En France, où il fut convenu, quatre ans durant, d'afficher sa haine de Donald Trump, on accueille fraîchement les intuitives visant à lui couper le sifflet. Par exemple, sur France Info, Fabrice Epelboin tient les propos suivants, en réponse au « risque d'incitation à la violence » invoqué par Twitter et Cie :
« C'est exactement le même argument utilisé par les autorités chinoises vis-à-vis de ce qui se passe à Hong-Kong. C'est le même argument utilisé par tout un tas de régimes autoritaires vis-à-vis des réseaux sociaux. Donc, si on accepte cet argument, il va falloir se regarder en face quand on critiquera demain l'argument des Chinois vis-à-vis des Ouïghours ou tout un tas de choses du même ordre. […] De toute façon, Twitter et ses dirigeants ont toujours été contre Donald Trump et ont fait ce qu'ils ont pu jusqu'ici pour pondérer l'impact de Donald Trump sur la population à travers leurs plateformes. »
« C'est exactement le même argument utilisé par les autorités chinoises vis-à-vis de ce qui se passe à Hong-Kong. C'est le même argument utilisé par tout un tas de régimes autoritaires vis-à-vis des réseaux sociaux. Donc, si on accepte cet argument, il va falloir se regarder en face quand on critiquera demain l'argument des Chinois vis-à-vis des Ouïghours ou tout un tas de choses du même ordre. […] De toute façon, Twitter et ses dirigeants ont toujours été contre Donald Trump et ont fait ce qu'ils ont pu jusqu'ici pour pondérer l'impact de Donald Trump sur la population à travers leurs plateformes. »
Les controverses sur le racisme, le féminisme, etc. n'épargnent pas la saga Star Wars. Cet ouvrage signé Rebecca Harrison (The Empire Strikes Back, BFI Publishing, octobre 2020), en apporte une nouvelle illustration.
L'auteur annonce la couleur, puisque son livre est « dédié aux fans transgenres, binaires, gays, lesbiennes, bisexuels, de couleur, handicapés, travailleuses du sexe, indigènes, survivants, ouvriers et femmes » ! Comme le rapporte Star Wars Universe, Rebecca Harrison précise, par ailleurs, « qu'elle est blanche, féministe, gauchère, lesbienne, et grande fan de Star Wars ».
Cela étant, selon la critique publiée sur ce site francophone le 15 janvier 2021, « au fur et à mesure des pages, on se demande ce que Rebecca Harrison veut bien nous raconter ». Il lui est reproché, en outre, de « toujours vouloir voir le verre à moitié vide » : « on part sur le fait qu'on a une Leia forte et leader dans ce film, et pendant ce temps-là, on n'a toujours pas de femmes qui vont dans l'espace » ; « on a Lando, oui mais où sont les femmes noires ».
Dans cette critique, on retient malgré tout quelques faits intéressants. D'une part, « peu de femmes sont créditées au générique » de L'Empire contre-attaque, « comme les assistantes caméra par exemple, alors qu'elles faisaient les boulots les plus pénibles ; autrement dit, « les femmes étaient présentes à tous les niveaux de la production, mais elles sont restées dans l'ombre ». D'autre part, « les premiers fanzines Star Wars ont été édités par des femmes » ; et « les tous débuts du fandom ont été gérés par des filles ».
Mais visiblement, l'auteur « part aussi dans des délires ». Exemples : « Leia n'est jamais vue comme dominante, une femme qui contrôle la situation. Pour preuve, quand elle donne ses directives pour l'évacuation de Hoth avec les pilotes autour d'elle, il y en a un qui lui demande "seulement deux chasseurs pour escorter" (un truc dans le genre) et bien en fait, il met à mal son autorité. […] Vador et l'Empereur sont probablement des "queers" car ils ne s'intéressent pas à Leia, seulement à Luke. […] Vador est effrayant car son armure évoque un monde dans lequel les Noirs possèdent le pouvoir sur les Blancs. » Convaincu ?
Quoi qu'il en soit, un autre ouvrage du même auteur est d'ores et déjà annoncé sous le titre Decoding Star Wars – Gender, race and power of code in a galaxy far, far away ; cela promet !
L'auteur annonce la couleur, puisque son livre est « dédié aux fans transgenres, binaires, gays, lesbiennes, bisexuels, de couleur, handicapés, travailleuses du sexe, indigènes, survivants, ouvriers et femmes » ! Comme le rapporte Star Wars Universe, Rebecca Harrison précise, par ailleurs, « qu'elle est blanche, féministe, gauchère, lesbienne, et grande fan de Star Wars ».
Cela étant, selon la critique publiée sur ce site francophone le 15 janvier 2021, « au fur et à mesure des pages, on se demande ce que Rebecca Harrison veut bien nous raconter ». Il lui est reproché, en outre, de « toujours vouloir voir le verre à moitié vide » : « on part sur le fait qu'on a une Leia forte et leader dans ce film, et pendant ce temps-là, on n'a toujours pas de femmes qui vont dans l'espace » ; « on a Lando, oui mais où sont les femmes noires ».
Dans cette critique, on retient malgré tout quelques faits intéressants. D'une part, « peu de femmes sont créditées au générique » de L'Empire contre-attaque, « comme les assistantes caméra par exemple, alors qu'elles faisaient les boulots les plus pénibles ; autrement dit, « les femmes étaient présentes à tous les niveaux de la production, mais elles sont restées dans l'ombre ». D'autre part, « les premiers fanzines Star Wars ont été édités par des femmes » ; et « les tous débuts du fandom ont été gérés par des filles ».
Mais visiblement, l'auteur « part aussi dans des délires ». Exemples : « Leia n'est jamais vue comme dominante, une femme qui contrôle la situation. Pour preuve, quand elle donne ses directives pour l'évacuation de Hoth avec les pilotes autour d'elle, il y en a un qui lui demande "seulement deux chasseurs pour escorter" (un truc dans le genre) et bien en fait, il met à mal son autorité. […] Vador et l'Empereur sont probablement des "queers" car ils ne s'intéressent pas à Leia, seulement à Luke. […] Vador est effrayant car son armure évoque un monde dans lequel les Noirs possèdent le pouvoir sur les Blancs. » Convaincu ?
Quoi qu'il en soit, un autre ouvrage du même auteur est d'ores et déjà annoncé sous le titre Decoding Star Wars – Gender, race and power of code in a galaxy far, far away ; cela promet !
Aujourd'hui, on se focalise sur le rachat hypothétique de Carrefour par des Canadiens. Mais ce dossier-là n'aurait-il pas mérité davantage d'attention, jusqu'à sa conclusion le mois dernier ?
« Le groupe taïwanais de production électronique USI finalise le rachat du français Asteelflash. Une opération qui vise à assurer la pérennité de l'entreprise au prix de faire perdre à la France son champion de la sous-traitance électronique. »
« Le groupe taïwanais de production électronique USI finalise le rachat du français Asteelflash. Une opération qui vise à assurer la pérennité de l'entreprise au prix de faire perdre à la France son champion de la sous-traitance électronique. »
Extrait de la décision n° 2020-974 du 16 décembre 2020 mettant en demeure RMC :
« Il ressort du compte-rendu de visionnage de l'émission Les Grandes Gueules du 31 août 2020 que durant ce programme de débat d'actualité, consacré ce jour-là à la pandémie de Covid-19, l'invité du Grand Oral de l'émission s'est exprimé à plusieurs reprises sur cette pandémie, mais aussi sur la maladie de Lyme et le paludisme notamment, en répondant aux questions de deux journalistes et en dialoguant avec les personnalités présentes en plateau.
« Cet invité du Grand Oral a notamment déclaré : "Aujourd'hui nous faire croire que l'épidémie progresse partout dans le monde alors que c'est faux. […] À moins de dix décès par jour en France, c'est pas plus que n'importe quel virus respiratoire chaque année". […] Ultérieurement, ce dernier a aussi évoqué, à propos de la Covid-19, "un virus qui ne tue plus". »
« Or, le point épidémiologique hebdomadaire du 27 août 2020 de Santé publique France indiquait une progression exponentielle de la transmission du virus (+ 58 %). […] Il faisait également état d'une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation. […] De la même façon, les statistiques relatives à la situation épidémique à l'échelle internationale disponibles à la fin du mois d'août, en particulier celles de l'Université Johns-Hopkins de Baltimore, témoignaient d'une reprise de l'épidémie depuis le mois de juillet 2020. »
« Dans ces conditions, les déclarations de l'invité sur le recul de l'épidémie et de la mortalité ne reflétaient manifestement pas, en l'état des informations alors disponibles, la situation épidémique en France et dans le monde. Or, d'une part, cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau et, d'autre part, ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante par les autres participants, ni par les journalistes. Ces derniers se sont en effet limités à réinterroger l'invité et à rappeler l'existence de points de vue opposés au sein du corps médical. Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie. »
« Il ressort également du compte-rendu de visionnage que l'invité s'est exprimé sur différents sujets d'ordre médical prêtant à controverse. S'agissant tout d'abord de l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre la Covid-19, l'invité a affirmé à plusieurs reprises que l'efficacité de ce traitement était démontrée. […] Seule une journaliste a fait référence à de récents travaux tendant à établir le contraire, sans qu'il n'y ait eu d'échange sur ce point. »
« S'agissant ensuite du traitement antipaludéen avec des tisanes d'artemisia, l'invité a déclaré qu'une étude avait démontré son efficacité, ce qui aurait suscité selon lui "une colère monstre de Bill Gates, de l'OMS, parce qu'ils voulaient absolument promouvoir un vaccin pour le paludisme qu'ils n'arrivent pas à fabriquer depuis vingt ans, et on a été victime, vous pouvez pas savoir, d'une cabale terrible". S'agissant, enfin, de la théorie selon laquelle la maladie de Lyme aurait été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi", l'invité, interrogé à son sujet, est venu au soutien de cette thèse". »
« Ainsi, l'invité de l'émission s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance – ayant au demeurant donné publiquement lieu à de nombreux débats publics – n'aient été véritablement discutées. Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets, alors que le caractère controversé de ceux-ci nécessitait l'expression de différents points de vue. […] Il ressort également du compte-rendu de visionnage que les propos de l'invité n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne. »
« Il ressort du compte-rendu de visionnage de l'émission Les Grandes Gueules du 31 août 2020 que durant ce programme de débat d'actualité, consacré ce jour-là à la pandémie de Covid-19, l'invité du Grand Oral de l'émission s'est exprimé à plusieurs reprises sur cette pandémie, mais aussi sur la maladie de Lyme et le paludisme notamment, en répondant aux questions de deux journalistes et en dialoguant avec les personnalités présentes en plateau.
« Cet invité du Grand Oral a notamment déclaré : "Aujourd'hui nous faire croire que l'épidémie progresse partout dans le monde alors que c'est faux. […] À moins de dix décès par jour en France, c'est pas plus que n'importe quel virus respiratoire chaque année". […] Ultérieurement, ce dernier a aussi évoqué, à propos de la Covid-19, "un virus qui ne tue plus". »
« Or, le point épidémiologique hebdomadaire du 27 août 2020 de Santé publique France indiquait une progression exponentielle de la transmission du virus (+ 58 %). […] Il faisait également état d'une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation. […] De la même façon, les statistiques relatives à la situation épidémique à l'échelle internationale disponibles à la fin du mois d'août, en particulier celles de l'Université Johns-Hopkins de Baltimore, témoignaient d'une reprise de l'épidémie depuis le mois de juillet 2020. »
« Dans ces conditions, les déclarations de l'invité sur le recul de l'épidémie et de la mortalité ne reflétaient manifestement pas, en l'état des informations alors disponibles, la situation épidémique en France et dans le monde. Or, d'une part, cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau et, d'autre part, ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante par les autres participants, ni par les journalistes. Ces derniers se sont en effet limités à réinterroger l'invité et à rappeler l'existence de points de vue opposés au sein du corps médical. Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie. »
« Il ressort également du compte-rendu de visionnage que l'invité s'est exprimé sur différents sujets d'ordre médical prêtant à controverse. S'agissant tout d'abord de l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre la Covid-19, l'invité a affirmé à plusieurs reprises que l'efficacité de ce traitement était démontrée. […] Seule une journaliste a fait référence à de récents travaux tendant à établir le contraire, sans qu'il n'y ait eu d'échange sur ce point. »
« S'agissant ensuite du traitement antipaludéen avec des tisanes d'artemisia, l'invité a déclaré qu'une étude avait démontré son efficacité, ce qui aurait suscité selon lui "une colère monstre de Bill Gates, de l'OMS, parce qu'ils voulaient absolument promouvoir un vaccin pour le paludisme qu'ils n'arrivent pas à fabriquer depuis vingt ans, et on a été victime, vous pouvez pas savoir, d'une cabale terrible". S'agissant, enfin, de la théorie selon laquelle la maladie de Lyme aurait été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi", l'invité, interrogé à son sujet, est venu au soutien de cette thèse". »
« Ainsi, l'invité de l'émission s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance – ayant au demeurant donné publiquement lieu à de nombreux débats publics – n'aient été véritablement discutées. Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets, alors que le caractère controversé de ceux-ci nécessitait l'expression de différents points de vue. […] Il ressort également du compte-rendu de visionnage que les propos de l'invité n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne. »
« L'autorité de contrôle des médias a mis en demeure le groupe RMC de respecter ses obligations en matière de traitement de l'information. En cause, les propos controversés qu'a tenus l'infectiologue sur la pandémie de Covid-19, mais aussi sur la maladie de Lyme et le paludisme, durant le Grand Oral de l'émission Les Grandes Gueules du 31 août.
Le professeur Perronne […] avait notamment nié la reprise de l'épidémie. Or les données publiées quatre jours auparavant par Santé publique France attestaient sa reprise avec une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation, explique le CSA. "Cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau" et "ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante", relève le CSA. "Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie", estime le gendarme des médias. »
« Le CSA répertorie d'autres propos contestables sur l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19 et sur la supposée efficacité d'un traitement antipaludéen à base de tisanes d'artemisia. Christian Perronne a également apporté son soutien à une théorie sur la maladie de Lyme, avançant qu'elle a été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi". »
« Le Pr Perronne "s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance […] n'aient été véritablement discutées", affirme le CSA. "Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets". Ces propos "n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne", conclut le CSA. »
Le professeur Perronne […] avait notamment nié la reprise de l'épidémie. Or les données publiées quatre jours auparavant par Santé publique France attestaient sa reprise avec une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation, explique le CSA. "Cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau" et "ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante", relève le CSA. "Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie", estime le gendarme des médias. »
« Le CSA répertorie d'autres propos contestables sur l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19 et sur la supposée efficacité d'un traitement antipaludéen à base de tisanes d'artemisia. Christian Perronne a également apporté son soutien à une théorie sur la maladie de Lyme, avançant qu'elle a été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi". »
« Le Pr Perronne "s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance […] n'aient été véritablement discutées", affirme le CSA. "Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets". Ces propos "n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne", conclut le CSA. »
Selon Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement : « Bannir une personne, c'est à dire la réduire au silence sur les réseaux sociaux qui sont devenus une forme d'espace public, ça me semble compliqué en l'absence de critères spécifiquement établis. Il faut que les choses soient dites clairement et qu'il y ait des critères. Cette décision me semble assez facile. Donald Trump est au bout de son mandat. S'il avait été réélu, je ne sais pas si les Gafa auraient pris une telle décision. Une publication qui appelle à la haine ou à la violence doit évidemment être modérée le plus rapidement possible. Mais il y a une différence entre modérer un contenu et empêcher une personne de s'exprimer sur les réseaux sociaux. »
Et de reconnaître à demi-mot les travers de la loi Avia : « Il faut trouver un autre chemin, peut-être plus respectueux de l'institution judiciaire sur ce point-là. C'est une problématique qui a émergé ces dernières années au niveau mondial. Tous les pays sont concernés. On essaie de trouver des solutions, on y travaille. »
Et de reconnaître à demi-mot les travers de la loi Avia : « Il faut trouver un autre chemin, peut-être plus respectueux de l'institution judiciaire sur ce point-là. C'est une problématique qui a émergé ces dernières années au niveau mondial. Tous les pays sont concernés. On essaie de trouver des solutions, on y travaille. »
« Selon Olivier Klein, professeur de psychologie sociale à l'Université libre de Bruxelles : « Le complotisme a des conséquences politiques. Pour fonctionner dans une démocratie comme la nôtre, il faut avoir une réalité partagée, il faut qu'on s'entende sur un certain nombre de principes, de croyances de base. […] Avec la division de l'espace médiatique, accentuée par les réseaux sociaux, il y a vraiment un danger que les gens n'aient plus aucune référence commune. À ce moment-là, il n'y a plus moyen de discuter » De ce point de vue, une théorie conspirationniste ne poserait donc donc problème que si elle est insuffisamment partagée… ce qui n'est pas toujours le cas, loin s'en faut. Cela en dit long sur ce que recouvre, au fond, la critique du complotisme. »
« Mastercard et Visa ont annoncé que leurs cartes de crédit ne pourraient plus être utilisées dans l'immédiat pour effectuer des paiements sur le site Pornhub, accusé de diffuser des vidéos pédopornographiques et de viols. Un récent article du New York Times affirme que, parmi les 6,8 millions de nouvelles vidéos publiées sur le site chaque année, "beaucoup montrent des abus perpétrés sur des enfants et de la violence non consentie". »
« Pour Mastercard, la décision est définitive. "Notre enquête au cours des derniers jours a confirmé le fait que le site enfreignait nos normes interdisant les contenus illicites", a expliqué un porte-parole du groupe jeudi. En conséquence, Mastercard a demandé aux établissements financiers faisant le lien entre le site Pornhub et son réseau de ne plus effectuer les connections. Visa de son côté a "suspendu" ses liens avec Pornhub "en attendant la fin d'une enquête en cours". "Nous nous efforçons avec vigilance d'éradiquer les activités illégales sur notre réseau, et nous encourageons les établissements financiers avec qui nous coopérons à vérifier régulièrement que les commerçants avec qui ils travaillent respectent nos normes", a souligné une porte-parole. »
« Pornhub […] réfute les accusations du quotidien et a qualifié jeudi les décisions de Mastercard et Visa "d'extrêmement décevantes" puisqu'elles interviennent deux jours après la présentation d'une série de mesures destinées à lutter contre les contenus illégaux. »
« Pour Mastercard, la décision est définitive. "Notre enquête au cours des derniers jours a confirmé le fait que le site enfreignait nos normes interdisant les contenus illicites", a expliqué un porte-parole du groupe jeudi. En conséquence, Mastercard a demandé aux établissements financiers faisant le lien entre le site Pornhub et son réseau de ne plus effectuer les connections. Visa de son côté a "suspendu" ses liens avec Pornhub "en attendant la fin d'une enquête en cours". "Nous nous efforçons avec vigilance d'éradiquer les activités illégales sur notre réseau, et nous encourageons les établissements financiers avec qui nous coopérons à vérifier régulièrement que les commerçants avec qui ils travaillent respectent nos normes", a souligné une porte-parole. »
« Pornhub […] réfute les accusations du quotidien et a qualifié jeudi les décisions de Mastercard et Visa "d'extrêmement décevantes" puisqu'elles interviennent deux jours après la présentation d'une série de mesures destinées à lutter contre les contenus illégaux. »
« Cette apparition de Netscape Communicator, ainsi que de Mozilla Mail, lui-aussi disparu, est très probablement liée à un copier-coller d’un vieux document officiel. […] Plus grave, encore, l’accord du Brexit évoque des protocoles de chiffrage et des algorithmes qui sont, aujourd’hui, obsolètes et vulnérables à des cyberattaques. […] Si cette erreur n’est pas gravissime, elle pose forcément question pour le reste du document rassemblant 1 200 pages, notamment au niveau des enjeux technologiques qui pèsent sur les sociétés modernes. »
Politiquement correct oblige, le commissariat du Havre annonce fièrement l'acquisition d'un véhicule électrique, photographie à l'appui. Mais voilà : « En observant attentivement la photo, on constate que la ZOE flambant neuve est stationnée sur… une piste cyclable ! Une infraction sanctionnée d'une amende de quatrième classe (135 euros) que de nombreux cyclistes engagés n'ont pas manqué de relever. » « Notre intention n'était pas de créer une quelconque polémique », s'est justifié le commissariat. Mais comme le remarque un commentateur, « il n'y a rien de polémique concernant l'interdiction de se garer sur une piste cyclable, respecter le Code de la route – et par dessus tout respecter tous les usagers ».
Les bons sentiments et la volonté d'employer un langage prétendument inclusif produisent régulièrement des résultats grotesques. Si grotesques qu'ils conduisent parfois à des reculades. Comme ici avec le Planning familial des Bouches-du-Rhône, qui a finalement retiré sa publication mise en ligne sur Facebook.
« L'objectif de cette publication (retirée depuis) est sans doute louable : donner accès en ligne à quelques informations essentielles sur la survenance des premières règles à des jeunes filles. […] Mais cette publication ne désigne pas comme femmes ou comme jeune filles les personnes à qui ces règles arrivent. Non, ce sont des "personnes qui ont un utérus". […] Bien sûr, ce document est rédigé en écriture inclusive. Ainsi est-il indiqué à ces personnes qui ont un utérus qu'à partir de leurs règles, elles peuvent devenir "enceint.e". Donc, au choix, enceint ou enceinte. C'est à dire que rien ne s'oppose à ce que ces personnes avec un utérus soient, en fait, de sexe masculin et que l'on puisse en toute orthodoxie grammaticale accorder en genre un adjectif qui les qualifierait avec le masculin. C'est subtil, mais c'est très respectueux des désirs profonds de chacun, le politiquement correct. »
« L'objectif de cette publication (retirée depuis) est sans doute louable : donner accès en ligne à quelques informations essentielles sur la survenance des premières règles à des jeunes filles. […] Mais cette publication ne désigne pas comme femmes ou comme jeune filles les personnes à qui ces règles arrivent. Non, ce sont des "personnes qui ont un utérus". […] Bien sûr, ce document est rédigé en écriture inclusive. Ainsi est-il indiqué à ces personnes qui ont un utérus qu'à partir de leurs règles, elles peuvent devenir "enceint.e". Donc, au choix, enceint ou enceinte. C'est à dire que rien ne s'oppose à ce que ces personnes avec un utérus soient, en fait, de sexe masculin et que l'on puisse en toute orthodoxie grammaticale accorder en genre un adjectif qui les qualifierait avec le masculin. C'est subtil, mais c'est très respectueux des désirs profonds de chacun, le politiquement correct. »
« En cause, une course organisée en septembre 2019 par des étudiants du campus de Saint-Etienne, épinglée par nos confrères de Médiapart. […] Ce jour-là, une bombe de peinture corporelle aurait été remise à chaque équipe, afin d'identifier les différentes teams. Les "Extrem" avaient la couleur noire, et se sont donc grimés, certains allant jusqu'à en mettre sur le visage. Un "blackface" pour certains, surtout quand un participant à la course a imité un singe durant "quelques secondes". […] Une enquête interne a été ouverte assure la direction de l'EM Lyon au média dirigé par Edwy Plenel. »
Extraits d'une tribune signée Gilles Antonowicz, avocat, historien, François Garçon, historien, enseignant-chercheur, et Limore Yagil, historienne, professeur d'histoire contemporaine :
« N'ayons pas peur des mots : plus les jours passent, plus la police de la pensée fait des ravages. Dernier épisode en date, la comparution d'Éric Zemmour le mercredi 9 décembre devant le tribunal correctionnel. Son délit ? Avoir soutenu lors d'un débat télévisé que le maréchal Pétain aurait joué un rôle dans le (relatif) sauvetage des juifs de nationalité française. Ce faisant, il se serait rendu coupable de contestation de crime contre l'humanité. »
« On se frotte les yeux. On se pince. Car Zemmour ne fait que reprendre – de manière certes abrupte, lapidaire et caricaturale dans la forme – ce qu'ont soutenu et soutiennent encore, non sans raisons, quantités d'historiens, dont, entre autres, Léon Poliakov dans le Bréviaire de la haine (1951), Raul Hilberg, dans sa monumentale somme La Destruction des juifs d'Europe, l'académicien français Robert Aron dans son Histoire de Vichy et, plus récemment, le chercheur franco-israélien Alain Michel dans son livre Vichy et la Shoah (2014). »
« Le parquet a requis 10 000 euros d'amende. Mais quelle est la légitimité du parquet pour réclamer une telle peine ? Que connaît-il du sujet ? Les tribunaux sont manifestement incompétents, à tous les sens du terme, pour juger la complexité des débats historiques. »
« On aurait pourtant pu croire la question réglée depuis longtemps. Le 13 juillet 1984, Le Monde assura la publicité d'un texte dont Jacques Isorni, l'avocat historique de Pétain, était l'auteur. […] Plainte avait alors été déposée. […] Au mois de juin 1986, le siège du parquet était occupé par le jeune substitut Philippe Bilger qui, avec sagesse, requit la relaxe. […] Une semaine plus tard, le tribunal rendit son jugement. Tous les prévenus furent relaxés. Les associations résistantes firent appel. Considérant que le manifeste litigieux contenait "implicitement et nécessairement" l'apologie des crimes de collaboration, quand bien même y étaient évoquées les atrocités et persécutions nazies, Isorni fut condamné à verser un franc de dommages et intérêts. La Cour de cassation confirma cette décision. Isorni saisit alors la Cour européenne des droits de l'homme. Le 23 septembre 1998 – trois ans après la mort d'Isorni – les juges européens condamnèrent la France à verser 100 000 francs de dommages et intérêts à ses héritiers de manière à compenser le préjudice né de sa condamnation, jugée "disproportionnée dans une société démocratique". […] La Cour constatait qu'Isorni n’avait jamais tenu de propos négationnistes, ni voulu minimiser l'Holocauste. […] Que si les autorités nationales pouvaient sanctionner des paroles racistes ou négationnistes émises lors de tels débats, elles ne pouvaient pas purement et simplement interdire le débat. Heureux temps. Quelle régression ! »
« N'ayons pas peur des mots : plus les jours passent, plus la police de la pensée fait des ravages. Dernier épisode en date, la comparution d'Éric Zemmour le mercredi 9 décembre devant le tribunal correctionnel. Son délit ? Avoir soutenu lors d'un débat télévisé que le maréchal Pétain aurait joué un rôle dans le (relatif) sauvetage des juifs de nationalité française. Ce faisant, il se serait rendu coupable de contestation de crime contre l'humanité. »
« On se frotte les yeux. On se pince. Car Zemmour ne fait que reprendre – de manière certes abrupte, lapidaire et caricaturale dans la forme – ce qu'ont soutenu et soutiennent encore, non sans raisons, quantités d'historiens, dont, entre autres, Léon Poliakov dans le Bréviaire de la haine (1951), Raul Hilberg, dans sa monumentale somme La Destruction des juifs d'Europe, l'académicien français Robert Aron dans son Histoire de Vichy et, plus récemment, le chercheur franco-israélien Alain Michel dans son livre Vichy et la Shoah (2014). »
« Le parquet a requis 10 000 euros d'amende. Mais quelle est la légitimité du parquet pour réclamer une telle peine ? Que connaît-il du sujet ? Les tribunaux sont manifestement incompétents, à tous les sens du terme, pour juger la complexité des débats historiques. »
« On aurait pourtant pu croire la question réglée depuis longtemps. Le 13 juillet 1984, Le Monde assura la publicité d'un texte dont Jacques Isorni, l'avocat historique de Pétain, était l'auteur. […] Plainte avait alors été déposée. […] Au mois de juin 1986, le siège du parquet était occupé par le jeune substitut Philippe Bilger qui, avec sagesse, requit la relaxe. […] Une semaine plus tard, le tribunal rendit son jugement. Tous les prévenus furent relaxés. Les associations résistantes firent appel. Considérant que le manifeste litigieux contenait "implicitement et nécessairement" l'apologie des crimes de collaboration, quand bien même y étaient évoquées les atrocités et persécutions nazies, Isorni fut condamné à verser un franc de dommages et intérêts. La Cour de cassation confirma cette décision. Isorni saisit alors la Cour européenne des droits de l'homme. Le 23 septembre 1998 – trois ans après la mort d'Isorni – les juges européens condamnèrent la France à verser 100 000 francs de dommages et intérêts à ses héritiers de manière à compenser le préjudice né de sa condamnation, jugée "disproportionnée dans une société démocratique". […] La Cour constatait qu'Isorni n’avait jamais tenu de propos négationnistes, ni voulu minimiser l'Holocauste. […] Que si les autorités nationales pouvaient sanctionner des paroles racistes ou négationnistes émises lors de tels débats, elles ne pouvaient pas purement et simplement interdire le débat. Heureux temps. Quelle régression ! »