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Extraits d'un appel signé par soixante-seize universitaires, publié le 13 janvier 2021 :
« Nous faisons face aujourd'hui à une vague identitaire sans précédent au sein de l'enseignement supérieur et de la recherche. […] Le nouveau credo du décolonialisme et des idéologies identitaires se répand sur les réseaux sociaux qui l'amplifient, et ses adeptes visent quiconque refuse la conversion : des phénomènes de censure, d'intimidation, de discrimination politique ont instauré des clivages inédits et conduisent de jeunes doctorants à s'aligner sur les nouveaux mandarins sous peine de ne jamais obtenir de postes. […] De plus la conquête méthodique d'une hégémonie culturelle se traduit par une emprise croissante sur les médias. »
« Ces nouveaux militantismes fanatiques procèdent à de curieuses inversions. Au nom de l'"antiracisme politique", on revendique des identités raciales et on assigne les individus à leur "blanchité" ou à leur non "blanchité". »
« En lançant l'Observatoire du décolonialisme et des autres idéologies identitaires qui se présentent comme savantes, nous appelons à mettre un terme à l'embrigadement de la recherche et de la transmission des savoirs. […] Pour résister fermement aux intimidations idéologiques qui alimentent l'obscurantisme, il faut défendre le pluralisme et le goût de la discussion sur des bases rationnelles. »
« Nous faisons face aujourd'hui à une vague identitaire sans précédent au sein de l'enseignement supérieur et de la recherche. […] Le nouveau credo du décolonialisme et des idéologies identitaires se répand sur les réseaux sociaux qui l'amplifient, et ses adeptes visent quiconque refuse la conversion : des phénomènes de censure, d'intimidation, de discrimination politique ont instauré des clivages inédits et conduisent de jeunes doctorants à s'aligner sur les nouveaux mandarins sous peine de ne jamais obtenir de postes. […] De plus la conquête méthodique d'une hégémonie culturelle se traduit par une emprise croissante sur les médias. »
« Ces nouveaux militantismes fanatiques procèdent à de curieuses inversions. Au nom de l'"antiracisme politique", on revendique des identités raciales et on assigne les individus à leur "blanchité" ou à leur non "blanchité". »
« En lançant l'Observatoire du décolonialisme et des autres idéologies identitaires qui se présentent comme savantes, nous appelons à mettre un terme à l'embrigadement de la recherche et de la transmission des savoirs. […] Pour résister fermement aux intimidations idéologiques qui alimentent l'obscurantisme, il faut défendre le pluralisme et le goût de la discussion sur des bases rationnelles. »
Les joueuses de l'équipe de France ? « Elles n'ont aucun match perdu », constate Noël Le Graët, président de la Fédération française de football ; « donc elles peuvent se tirer les cheveux, ça m'est égal », a-t-il poursuivi. De quoi susciter des accusations de « sexisme ordinaires », proférées, entre autres, par deux membres du Gouvernement, Marlène Schiappa et Élisabeth Moreno. Une fois n'est pas coutume, le "coupable" refuse de présenter ses excuses : « aucun regret », leur a-t-il rétorqué. C'est assez rare pour être souligné.
« Il avait été lancé […] en octobre 2020 par trois journalistes bordelais. Rodéo, un mensuel gratuit spécialisé dans le relais d’actualités liées aux violences urbaines et à l’insécurité à Bordeaux – et tiré à 12 000 exemplaires – semble toutefois victime de censure ces derniers temps, comme le rapporte la revue Front populaire. […] Kiss Kiss Bank Bank a retiré la demande de fonds de Rodéo jeudi 4 mars. La cause : la ligne éditoriale du mensuel ne "concorde pas, par son caractère et son positionnement, avec les valeurs" que l’entreprise française "défend au quotidien", a cité Rodéo sur son compte Twitter. Le lendemain, le réseau social à l’oiseau bleu a lui aussi décidé de supprimer le compte du mensuel. […] Il y a plusieurs semaines, la direction de la communication de la police de Bordeaux avait réclamé le retrait des exemplaires de Rodéo disponibles dans les commissariats de la ville girondine. »
« La garderie de la commune de Moreuil dans la Somme veut mettre en place un système d'amendes allant de cinq à cinquante euros pour les parents venant chercher leurs enfants en retard. En réalité, cette idée n'est pas si novatrice. […] Un petit détour par des expériences empiriques menées à plusieurs milliers de kilomètres de la France, dans le petit État d'Israël, nous rappellent que ce système fiscal d'amende est une très mauvaise idée, surtout pour le personnel de la garderie de Moreuil. »
« Les économistes Uri Gneezy et Aldo Rustichini (1998) mènent une expérience de terrain dans des crèches de la ville de Haïfa en Israël. Les parents sont supposés récupérer leurs enfants à 17 heures mais il y a beaucoup de retards, ce qui pénalise l'équipe éducative et son personnel. Pour mener à bien leur expérience, les deux économistes mettent en place un système d'amende pour les parents retardataires dans six crèches sur dix. […] De manière inattendue, les retards avaient doublé dans les crèches mettant les parents retardataires à l'amende : ils payaient les amendes et se pointaient vers 20 heures ! »
« En l'absence de pénalité monétaire, les parents en retard violent une norme sociale, celle de la ponctualité. Ils passent pour de mauvais parents et sont dans l'embarras. En revanche, le système d'amende fixe un prix sur le fait d'arriver en retard et procure le sentiment de bénéficier d'un service marchand en payant pour récupérer ses enfants plus tard. Aussi, on a l'impression de dédommager le personnel de la garderie pour le désagrément causé. »
« Cette expérience souligne qu'un programme fiscal ne doit pas avoir un objectif moral. En effet, comme le note à juste titre l'économiste Jean-Marc Daniel, professeur émérite à l'ESCP : "Fonder son raisonnement fiscal presque exclusivement sur des considérations morales ou politiques peut conduire au résultat inverse de celui recherché. Pour les économistes, ce qui illustre le mieux le fait que les bonnes intentions peuvent être déçues ou que les résultats d'une action fiscale ne sont pas toujours à la hauteur des attentes est ce que l'on appelle la parabole de la crèche d'Haïfa." »
« Les économistes Uri Gneezy et Aldo Rustichini (1998) mènent une expérience de terrain dans des crèches de la ville de Haïfa en Israël. Les parents sont supposés récupérer leurs enfants à 17 heures mais il y a beaucoup de retards, ce qui pénalise l'équipe éducative et son personnel. Pour mener à bien leur expérience, les deux économistes mettent en place un système d'amende pour les parents retardataires dans six crèches sur dix. […] De manière inattendue, les retards avaient doublé dans les crèches mettant les parents retardataires à l'amende : ils payaient les amendes et se pointaient vers 20 heures ! »
« En l'absence de pénalité monétaire, les parents en retard violent une norme sociale, celle de la ponctualité. Ils passent pour de mauvais parents et sont dans l'embarras. En revanche, le système d'amende fixe un prix sur le fait d'arriver en retard et procure le sentiment de bénéficier d'un service marchand en payant pour récupérer ses enfants plus tard. Aussi, on a l'impression de dédommager le personnel de la garderie pour le désagrément causé. »
« Cette expérience souligne qu'un programme fiscal ne doit pas avoir un objectif moral. En effet, comme le note à juste titre l'économiste Jean-Marc Daniel, professeur émérite à l'ESCP : "Fonder son raisonnement fiscal presque exclusivement sur des considérations morales ou politiques peut conduire au résultat inverse de celui recherché. Pour les économistes, ce qui illustre le mieux le fait que les bonnes intentions peuvent être déçues ou que les résultats d'une action fiscale ne sont pas toujours à la hauteur des attentes est ce que l'on appelle la parabole de la crèche d'Haïfa." »
« La "guerre de l'information" entre Moscou et Kiev a fait trois nouvelles victimes : les chaînes 112 Ukraine, Newsone et Zik, considérées comme pro-Kremlin par le gouvernement ukrainien, sont interdites de diffusion pour cinq ans depuis le 2 février 2020, sur ordre du président ukrainien Volodymyr Zelensky. »
« "Nous déplorons cette escalade de la guerre de l'information", déclare la responsable du bureau Europe de l'Est et Asie centrale, Jeanne Cavelier. "Même si la volonté de lutter contre la propagande est légitime, cela ne justifie pas l'usage de la censure, et la mise au ban de ces chaînes risque d'attiser les violences commises envers les journalistes. Cette atteinte à la liberté d'expression est en contradiction avec les engagements internationaux de l'Ukraine. RSF appelle les autorités à trouver d'autres moyens pour préserver l'indépendance et le pluralisme de l'information." »
« "Nous déplorons cette escalade de la guerre de l'information", déclare la responsable du bureau Europe de l'Est et Asie centrale, Jeanne Cavelier. "Même si la volonté de lutter contre la propagande est légitime, cela ne justifie pas l'usage de la censure, et la mise au ban de ces chaînes risque d'attiser les violences commises envers les journalistes. Cette atteinte à la liberté d'expression est en contradiction avec les engagements internationaux de l'Ukraine. RSF appelle les autorités à trouver d'autres moyens pour préserver l'indépendance et le pluralisme de l'information." »
Surpris, nous dit-on, par une patrouille de la Brigade anti-criminalité (BAC), un quinquagénaire s'est jeté à l'eau pour échapper aux forces de l'ordre. Quel crime avait-il à se reprocher ? Un simple footing au bord de l'eau.
Sa fuite traduit-elle un accès de folie ? Assurément. Mais la folie la plus préoccupante n'est pas celle du fuyard. Elle affecte la société tout entière, et particulièrement ses élites politiques, qui dramatisent la situation au point de traiter des promeneurs sans histoire comme des criminels. On déploie carrément des hélicoptères pour les traquer ! Et dans le cas présent, c'est bien la BAC qui est intervenue…
Selon le récit d'un témoin, cité par France 3 : « On voyait le joggeur courir sur le remblai, quand une voiture de la BAC est passée dans l'autre sens ; elle a fait brutalement demi-tour, façon cowboys, et elle est revenue à grande vitesse vers le joggeur qui continuait sa course. Visiblement, il n'avait pas compris que les gyrophares étaient pour lui. Un policier a tenté de le rejoindre, le joggeur est descendu sur le sable, le policier l'a suivi, le sportif est entré dans les vagues ; comme le policier restait sur place et qu'un autre agent était venu le rejoindre, le joggeur s'est mis à l'eau et à nagé vers le large." »
Et comme l'explique Capital : « L'eau est alors à 9 degrés et les autorités s'inquiètent pour la santé du nageur. Le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) et la SNSM (les Sauveteurs en mer) sont mobilisés pour retrouver le sportif qui se serait éloigné jusqu'à plus de 200 mètres. "Pour nous il était mort", reconnaît le commandant de police, interrogé par Ouest-France. Les recherches se poursuivent jusqu'à 21 h 45. Entre-temps, l'homme, adepte du triathlon, était bien rentré à son domicile. Retrouvé par la police, il s'est vu infliger une amende de 135 euros pour avoir violé le couvre-feu. Il va aussi être convoqué au commissariat. »
Sa fuite traduit-elle un accès de folie ? Assurément. Mais la folie la plus préoccupante n'est pas celle du fuyard. Elle affecte la société tout entière, et particulièrement ses élites politiques, qui dramatisent la situation au point de traiter des promeneurs sans histoire comme des criminels. On déploie carrément des hélicoptères pour les traquer ! Et dans le cas présent, c'est bien la BAC qui est intervenue…
Selon le récit d'un témoin, cité par France 3 : « On voyait le joggeur courir sur le remblai, quand une voiture de la BAC est passée dans l'autre sens ; elle a fait brutalement demi-tour, façon cowboys, et elle est revenue à grande vitesse vers le joggeur qui continuait sa course. Visiblement, il n'avait pas compris que les gyrophares étaient pour lui. Un policier a tenté de le rejoindre, le joggeur est descendu sur le sable, le policier l'a suivi, le sportif est entré dans les vagues ; comme le policier restait sur place et qu'un autre agent était venu le rejoindre, le joggeur s'est mis à l'eau et à nagé vers le large." »
Et comme l'explique Capital : « L'eau est alors à 9 degrés et les autorités s'inquiètent pour la santé du nageur. Le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) et la SNSM (les Sauveteurs en mer) sont mobilisés pour retrouver le sportif qui se serait éloigné jusqu'à plus de 200 mètres. "Pour nous il était mort", reconnaît le commandant de police, interrogé par Ouest-France. Les recherches se poursuivent jusqu'à 21 h 45. Entre-temps, l'homme, adepte du triathlon, était bien rentré à son domicile. Retrouvé par la police, il s'est vu infliger une amende de 135 euros pour avoir violé le couvre-feu. Il va aussi être convoqué au commissariat. »
« C'est une proposition qui n'a pas du tout plu aux gendarmes de Rosporden, dans le Finistère. Comme le rapporte Ouest-France, un automobiliste a été contrôlé, samedi 20 janvier, sous l'emprise d'un état alcoolique sur la commune de Scaër. Le contrevenant a dû laisser sa voiture sur place pour rentrer chez lui à pied et a été convoqué, le 22 février au matin, dans les locaux de la gendarmerie de Rosporden. »
« Arrivé sur place, l'homme a fait une drôle de proposition aux forces de l'ordre : leur donner de l'argent pour annuler la procédure en cours. Il a ainsi sorti 4 000 euros en liquide et en petites coupures pour tenter de soudoyer les gendarmes. Une plaisanterie que ces derniers n'ont pas du tout appréciée. L'automobiliste a été placé en garde à vue pour tentative de corruption et a comparu, mardi 23 février devant le tribunal de Quimper. »
« L'homme a été condamné à six mois de prison avec sursis, deux ans de mise à l'épreuve, 100 euros d'amende, et a vu son permis de conduire annulé. Par ailleurs, les 4 000 euros proposés pour annuler le contrôle lui ont été confisqués et saisis. La somme est en effet considérée comme un avoir criminel par la Justice puisque objet du délit. »
« Arrivé sur place, l'homme a fait une drôle de proposition aux forces de l'ordre : leur donner de l'argent pour annuler la procédure en cours. Il a ainsi sorti 4 000 euros en liquide et en petites coupures pour tenter de soudoyer les gendarmes. Une plaisanterie que ces derniers n'ont pas du tout appréciée. L'automobiliste a été placé en garde à vue pour tentative de corruption et a comparu, mardi 23 février devant le tribunal de Quimper. »
« L'homme a été condamné à six mois de prison avec sursis, deux ans de mise à l'épreuve, 100 euros d'amende, et a vu son permis de conduire annulé. Par ailleurs, les 4 000 euros proposés pour annuler le contrôle lui ont été confisqués et saisis. La somme est en effet considérée comme un avoir criminel par la Justice puisque objet du délit. »
La Gendarmerie de la Haute-Garonne le raconte elle-même : « Mardi soir, une heure après le couvre-feu, les gendarmes en patrouille contrôlent des jeunes et apprennent qu'ils se rendent en bus à une fête clandestine dans un domicile à L'Union. Il s'avère qu'une centaine de personnes participent… Un dispositif de bouclage est immédiatement mis en place, tous les participants sont contrôlés et verbalisés pour le non respect des consignes sanitaires, l'organisateur mineur et ses parents seront entendus dès mercredi pour les faits de mise en danger de la vie d'autrui. » Et cela, vraisemblablement, sans aucun fondement légal. Une fois de plus.
On se croirait dans un film ! L'affaire est impossible à résumer. Elle met en scène un réseau maçonnique, mais aussi d'anciens agents de la DGSE ou de la DGSI, dont certains s'imaginaient visiblement toujours travailler pour les services secrets français.
« Un haut responsable de la compagnie MNG Jet […] et deux pilotes ont été condamnés à quatre ans et deux mois de prison pour "trafic de migrants". […] Les trois hommes, qui risquaient jusqu'à douze ans de prison, resteront libres le temps de la procédure en appel. La cour a par ailleurs acquitté deux autres pilotes et deux hôtesses de l'air qui étaient jugés à leurs côtés. »
« Les deux pilotes […] ont rejeté les accusations, soutenant qu'ils n'étaient pas au courant de la présence de M. Ghosn à bord de l'appareil. "Dans quel monde demande-t-on aux pilotes de vérifier ce qu'il y a dans les bagages ? […] On nous a demandé de piloter et c'est ce que nous avons fait", s'est ainsi défendu M. Pasin mercredi. "Nous sommes des boucs émissaires. Personne ne demande comment ce bagage (dans lequel M. Ghosn était dissimulé) a pu passer les contrôles de la police et de la douane au Japon", a-t-il ajouté. »
« Les deux pilotes […] ont rejeté les accusations, soutenant qu'ils n'étaient pas au courant de la présence de M. Ghosn à bord de l'appareil. "Dans quel monde demande-t-on aux pilotes de vérifier ce qu'il y a dans les bagages ? […] On nous a demandé de piloter et c'est ce que nous avons fait", s'est ainsi défendu M. Pasin mercredi. "Nous sommes des boucs émissaires. Personne ne demande comment ce bagage (dans lequel M. Ghosn était dissimulé) a pu passer les contrôles de la police et de la douane au Japon", a-t-il ajouté. »
« Il faut garder à l'esprit l'origine chinoise de la pandémie, afin de comprendre la réaction politique en Occident. Si elle avait commencé à n'importe quel autre endroit sur Terre, les politiques occidentales auraient probablement été bien plus respectueuses des libertés individuelles. »
« La nocivité de la Covid-19 pour l'ensemble de la population a été fortement exagérée, même si son impact sur les systèmes de santé est réel. La volonté des gouvernements occidentaux d'aller jusqu'à détruire des secteurs entiers de l'économie et mettre en péril la santé (sic) physique et psychique de millions de citoyens, afin de sauver des patients de la Covid dont l'âge moyen de décès est de quatre-vingt-deux ans, est absurde. La seule manière d'expliquer ce zèle est de considérer ces actions comme des moyens pour le gouvernement de se couvrir, aux dépens de la société dans son ensemble. Il s'agit pour la classe dirigeante d'éviter la retombée politique de l'incapacité des systèmes de santé occidentaux, essentiellement publics, à gérer une grave pandémie de grippe. »
« La nocivité de la Covid-19 pour l'ensemble de la population a été fortement exagérée, même si son impact sur les systèmes de santé est réel. La volonté des gouvernements occidentaux d'aller jusqu'à détruire des secteurs entiers de l'économie et mettre en péril la santé (sic) physique et psychique de millions de citoyens, afin de sauver des patients de la Covid dont l'âge moyen de décès est de quatre-vingt-deux ans, est absurde. La seule manière d'expliquer ce zèle est de considérer ces actions comme des moyens pour le gouvernement de se couvrir, aux dépens de la société dans son ensemble. Il s'agit pour la classe dirigeante d'éviter la retombée politique de l'incapacité des systèmes de santé occidentaux, essentiellement publics, à gérer une grave pandémie de grippe. »
« Sur les 18 368 points de vente alimentaires recensés par GTR Suite (et pour lesquels existent des fiches Google My Business), près de trois sur quatre sont ouverts le dimanche, généralement le matin. Et, ce, hors période exceptionnelle comme le mois de décembre. »
« Sans surprise, ce sont les magasins de proximité qui sont le plus majoritairement ouverts. […] Mais le mouvement le plus marquant ces dernières années a été l'ouverture des hypers, des drives et même des discounters (un quart des Lidl sont ouverts et trois Aldi sur dix, selon GTR Suite).
« Parmi les hypers, Auchan a été la première enseigne à lancer le mouvement. Probablement car […] Auchan était à la traîne en termes de chiffre d'affaires. […] Reste que dès lors que le mouvement devient localement significatif, tous les concurrents se doivent de suivre. Voilà ce qui a entraîné ce phénomène d'ouverture quasi généralisé. »
« Une exception néanmoins : les hypers des indépendants ! Guère plus d'un Leclerc sur trois et un Hyper U sur quatre sont ouverts. Une minorité donc mais qui se développe (il y a trois ans, moins de 20 % des Leclerc étaient ouverts) car il est plus que jamais difficile de demeurer fermés lorsque tous les magasins de la zone sont accessibles. »
« Pour autant, le dimanche demeure une journée de modeste affluence. Il compte pour environ 5 % des ventes hebdomadaires selon Nielsen mais avec d'importants écarts selon les circuits : 2 % pour le drive, 3 % pour les hypers, 6 % pour les supermarchés et 10 % pour la proximité. »
« Sans surprise, ce sont les magasins de proximité qui sont le plus majoritairement ouverts. […] Mais le mouvement le plus marquant ces dernières années a été l'ouverture des hypers, des drives et même des discounters (un quart des Lidl sont ouverts et trois Aldi sur dix, selon GTR Suite).
« Parmi les hypers, Auchan a été la première enseigne à lancer le mouvement. Probablement car […] Auchan était à la traîne en termes de chiffre d'affaires. […] Reste que dès lors que le mouvement devient localement significatif, tous les concurrents se doivent de suivre. Voilà ce qui a entraîné ce phénomène d'ouverture quasi généralisé. »
« Une exception néanmoins : les hypers des indépendants ! Guère plus d'un Leclerc sur trois et un Hyper U sur quatre sont ouverts. Une minorité donc mais qui se développe (il y a trois ans, moins de 20 % des Leclerc étaient ouverts) car il est plus que jamais difficile de demeurer fermés lorsque tous les magasins de la zone sont accessibles. »
« Pour autant, le dimanche demeure une journée de modeste affluence. Il compte pour environ 5 % des ventes hebdomadaires selon Nielsen mais avec d'importants écarts selon les circuits : 2 % pour le drive, 3 % pour les hypers, 6 % pour les supermarchés et 10 % pour la proximité. »
« Le streaming en qualité lossless apparaît comme un gage de qualité, mais également comme un élément marketing, un argument qui en pratique ne concerne qu'une petite partie de la population. Rappelons que l'encodage Spotify en qualité premium se base déjà sur de l'OGG Vorbis, codec bien plus avancé que le MP3 ou l'AAC (même s'il l'est moins que le codec OPUS), en qualité 320 kbs qui plus est. Une qualité infiniment proche de celle du CD et que pratiquement aucun utilisateur ne pourrait différencier du Flac, par exemple. »
« À ses dires engagée dans une relation consentie avec PPDA, elle aurait pris conscience, quelque quinze ans plus tard, qu’elle n’était pas si consentante que cela. Ou pas toujours. […] À bien y regarder, le néo-féminisme actuel se révèle profondément régressif : il fait des femmes d’éternelles petites filles, enfants inconscientes de ce qui leur arrive et incapables de se défendre face au mâle prédateur exerçant sur elles une fascination mortifère. »
Cet article, publié sur un site du "service public", est censé présenter « l'enjeu » d'une proposition de loi interdisant l'écriture dite inclusive dans les documents administratifs, défendue par François Jolivet, député de l'Indre. « De quoi parle-t-on, au juste ? », se demande ici Patrick Ferret. « Pour le député de l'Indre, il s'agit de l'usage récent du point médian, ainsi que des raccourcis (ielles pour ils et elles, par exemple) », assure le journaliste, tout en rappelant, à juste tire, que « l'écriture inclusive prend bien d'autres formes ». A-t-il lu la proposition de loi en question, vers laquelle un lien figure pourtant en marge de son propre article ? Visiblement, la réponse est non, car contrairement à ce qu'il laisse entendre, ce texte n'entend pas proscrire seulement les points médians et autres pronoms exotiques, mais toutes « les pratiques rédactionnelles et typographiques visant à substituer à l'emploi du masculin, lorsqu'il est utilisé dans un sens générique, une graphie faisant ressortir l’existence d'une forme féminine ».
« Dans un premier communiqué publié sur son site internet jeudi, Hasbro indiquait vouloir désormais "s'assurer que tout le monde se sente le bienvenu dans le monde des têtes de patates en abandonnant officiellement la marque et le logo de Monsieur Tête de Patate. Avec l'intention de "promouvoir égalité des genres et inclusion". Mais un autre communiqué, plus bref, l'a ensuite remplacé, indiquant que "les personnages emblématiques de M. et Mme Patate ne disparaîtraient pas", sans préciser pour autant sous quelle forme ils seraient maintenus. Le nouveau texte retirait aussi toute mention d'inclusion ou d'égalité des genres, indiquant simplement qu'il s'agissait de "célébrer les différents visages des familles". »
« Refuser de se faire vacciner en Galice, cinquième région la plus peuplée d'Espagne, peut coûter cher. Le gouvernement provincial a en effet décidé, mercredi 24 février, de sanctionner d'une amende pouvant aller de 1 000 à 60 000 euros toute personne refusant de recevoir la piqûre contre le Covid-19, rapporte Ouest-France. Cette décision prise dans la région, dirigée depuis 2009 par le parti de droite Partido Popular, va à l'encontre de la volonté du gouvernement central. [….] Reste désormais à savoir si la mesure sera validée par la justice du pays et si d'autres régions pourraient emboîter le pas de la Galice. »
« Ma famille était très ouverte à la culture française. Mes parents adoptaient petit à petit un mode de vie à la française. C'est-à-dire qu'ils regardaient les programmes de télévision français, qu'ils parlaient petit à petit le français. On fêtait l'épiphanie, on fêtait Pâques, on allait à l'église allumer des cierges. »
« Tout a basculé avec l'arrivée de l'antenne parabolique. Il y a eu un arrêt net de leur apprentissage de la langue française et de la culture du pays d'accueil. Cette antenne parabolique représentait un lien continu avec le pays d'origine. Mes parents étaient beaucoup plus ou courant de ce qui se passait en Turquie plutôt qu'en France. »
« Les associations d'aide aux immigrés auxquelles ils ont fait appel pour leurs démarches administratives commençaient à leur tenir des discours de non-intégration. J'appelle ça la "non-assistance à personnes voulant s'intégrer". Ils leur disaient : si on vous demande de faire des efforts, c'est que vous avez affaire à des racistes ; les symboles de la France, ce sont des symboles xénophobes ; attention, ne changez pas, restez comme vous êtes ; on vous a mal accueillis, qu'est-ce qu'on vous a mal accueillis ! À force d'entendre cela, mes parents ont commencé à se sentir victimes… »
« Et puis, les commerces du quartier ont commencé à changer. Les anciens commerces étaient remplacés par des commerces turcs. Notre coiffeur, notre épicier, notre boulanger étaient turcs. […] Il n'y avait plus de produits français dans ces commerces. […] Et en plus il y avait le poids de cette communauté qui influait sur le comportement de mes parents – en plus de ce que leur disaient les associations d'aide aux immigrés. »
« Dans un quartier, une fille issue de l'immigration, c'est tellement compliqué, c'est tellement dur… […] On m'épiait ; je n'avais pas le droit de m'habiller de telle ou telle manière ; je devais faire attention à ceux à qui je parlais, aux lieux où je me promenais. Il fallait que mes parents montrent qu'ils avaient un contrôle sur moi, qu'ils maîtrisaient leur fille. Il ne fallait pas qu'ils aient honte de mon comportement. »
« On m'a interdit d'être française. […] Les Français n'ont pas d'honneur ; les femmes françaises n'ont pas d'honneur : voilà le genre de phrases qu'on entendait à la maison sur les Français. […] J'ai fait ma demande de naturalisation en 2006 ; je suis rentré deux ans plus tard, en 2008, chez mes parents, en brandissant ma carte d'identité et en disant, ça y est, je l'ai, et en en plus j'ai changé de prénom, j'ai choisi le prénom Claire ! Mes parents ont eu une réaction très violente. […] J'étais tellement fière ! […] J'appelle cela mon "coming out identitaire". […] Claire, c'était le point final de ma quête d'identité. Ce qui me manquait, c'était un pays ; c'était l'amour d'un pays. »
« On peut tous faire nation. […] J'ai plein de témoignages de jeunes issus de l'immigration […] qui me remercient d'avoir écrit ce livre. Et ils me disent : j'ai été confronté aux mêmes problèmes, mais je n'ai jamais osé en parler, et surtout, je pensais que j'étais seul. Il y en a beaucoup, mais ils sont silencieux. »
« Tout a basculé avec l'arrivée de l'antenne parabolique. Il y a eu un arrêt net de leur apprentissage de la langue française et de la culture du pays d'accueil. Cette antenne parabolique représentait un lien continu avec le pays d'origine. Mes parents étaient beaucoup plus ou courant de ce qui se passait en Turquie plutôt qu'en France. »
« Les associations d'aide aux immigrés auxquelles ils ont fait appel pour leurs démarches administratives commençaient à leur tenir des discours de non-intégration. J'appelle ça la "non-assistance à personnes voulant s'intégrer". Ils leur disaient : si on vous demande de faire des efforts, c'est que vous avez affaire à des racistes ; les symboles de la France, ce sont des symboles xénophobes ; attention, ne changez pas, restez comme vous êtes ; on vous a mal accueillis, qu'est-ce qu'on vous a mal accueillis ! À force d'entendre cela, mes parents ont commencé à se sentir victimes… »
« Et puis, les commerces du quartier ont commencé à changer. Les anciens commerces étaient remplacés par des commerces turcs. Notre coiffeur, notre épicier, notre boulanger étaient turcs. […] Il n'y avait plus de produits français dans ces commerces. […] Et en plus il y avait le poids de cette communauté qui influait sur le comportement de mes parents – en plus de ce que leur disaient les associations d'aide aux immigrés. »
« Dans un quartier, une fille issue de l'immigration, c'est tellement compliqué, c'est tellement dur… […] On m'épiait ; je n'avais pas le droit de m'habiller de telle ou telle manière ; je devais faire attention à ceux à qui je parlais, aux lieux où je me promenais. Il fallait que mes parents montrent qu'ils avaient un contrôle sur moi, qu'ils maîtrisaient leur fille. Il ne fallait pas qu'ils aient honte de mon comportement. »
« On m'a interdit d'être française. […] Les Français n'ont pas d'honneur ; les femmes françaises n'ont pas d'honneur : voilà le genre de phrases qu'on entendait à la maison sur les Français. […] J'ai fait ma demande de naturalisation en 2006 ; je suis rentré deux ans plus tard, en 2008, chez mes parents, en brandissant ma carte d'identité et en disant, ça y est, je l'ai, et en en plus j'ai changé de prénom, j'ai choisi le prénom Claire ! Mes parents ont eu une réaction très violente. […] J'étais tellement fière ! […] J'appelle cela mon "coming out identitaire". […] Claire, c'était le point final de ma quête d'identité. Ce qui me manquait, c'était un pays ; c'était l'amour d'un pays. »
« On peut tous faire nation. […] J'ai plein de témoignages de jeunes issus de l'immigration […] qui me remercient d'avoir écrit ce livre. Et ils me disent : j'ai été confronté aux mêmes problèmes, mais je n'ai jamais osé en parler, et surtout, je pensais que j'étais seul. Il y en a beaucoup, mais ils sont silencieux. »
« Dimanche dernier, le politologue Ryan T. Anderson recevait un message d'un potentiel acheteur. Celui-ci lui indiquait que son ouvrage When Harry Became Sally : Responding to the Transgender Moment, n'était plus disponible sur Amazon. Publié en 2018 par Encounter Books, l'œuvre n'avait jusque là présenté aucun problème à la plate-forme. Connu pour son opposition au mariage homosexuel, Anderson est populaire dans le milieu conservateur. […] "Tous les vendeurs prennent des décisions sur la sélection qu'ils choisissent de proposer et nous ne prenons pas les décisions de sélection à la légère", a indiqué […] Amazon dans un communiqué. »
« Être supprimé du site d'Amazon n'est pas anodin pour un auteur. Comme le rappelle le Washington Post, l'entreprise représente 53 % des livres physiques aux États-Unis et 80 % de tous les livres électroniques. Cependant dans le cas Ryan T. Anderson la situation ne semble pas si catastrophique. L'affaire, abondamment médiatisée, a permis au livre de connaître une seconde jeunesse. »
« Être supprimé du site d'Amazon n'est pas anodin pour un auteur. Comme le rappelle le Washington Post, l'entreprise représente 53 % des livres physiques aux États-Unis et 80 % de tous les livres électroniques. Cependant dans le cas Ryan T. Anderson la situation ne semble pas si catastrophique. L'affaire, abondamment médiatisée, a permis au livre de connaître une seconde jeunesse. »
« Confiner une bande littorale est un non-sens. […] On nous demande, lorsqu'on est chez nous, d'aérer nos pièces, et d'un autre côté on n'arrive pas à reconnaître que les lieux extérieurs ne sont pas des lieux de transmission, c'est illogique. […] Les plages, même quand il y a du monde, ne sont pas une zone à risque, car l'air y est constamment renouvelé. Donc si les personnes se contaminent à l'intérieur, la logique voudrait qu'on les incite à être davantage à l'extérieur. Laissons les gens profiter, ils en ont besoin pour leur santé physique, respiratoire, et psychologique… »
« Il n'y a aucune étude qui prouve qu'il y a un intérêt à porter un masque en plein air. Le masque en plein air – bord de plage, campagne et montagne – ne sert à rien. On peut être libre de le porter, pourquoi pas, mais je ne comprends pas que l'on continue à obliger quelque chose d'irrationnel scientifiquement. On pourrait, à la limite, se poser la question pour certaines rues ultra-fréquentées, même si je n'ai jamais entendu parler d'un cluster rue Sainte-Catherine à Bordeaux... On se contamine dans un espace fermé où il y a au moins une personne infectée, et quand on n'ouvre pas les fenêtres, alors la charge virale augmente dans la pièce. Il faut arrêter de croire que l'on se contamine en respirant une bouffée d'air où il y aurait un coronavirus dedans. Cela ne suffit pas pour s'infecter. »
« Moi, cela me rassure davantage de voir des jeunes organiser un apéro sur la Côte des Basques, que de savoir qu'ils font des soirées en milieu confiné. Pourquoi est-ce que les épidémies s'effondrent dès que les beaux jours reviennent ? Il y a des conditions environnementales, mais c'est aussi lié à nos attitudes : dès qu'il fait beau nous sommes davantage dehors, et les chaînes de transmission se cassent d'elles-mêmes. Pour sortir durablement de cette épidémie, il faut entrer dans une logique d'aération des populations. »
« Il n'y a aucune étude qui prouve qu'il y a un intérêt à porter un masque en plein air. Le masque en plein air – bord de plage, campagne et montagne – ne sert à rien. On peut être libre de le porter, pourquoi pas, mais je ne comprends pas que l'on continue à obliger quelque chose d'irrationnel scientifiquement. On pourrait, à la limite, se poser la question pour certaines rues ultra-fréquentées, même si je n'ai jamais entendu parler d'un cluster rue Sainte-Catherine à Bordeaux... On se contamine dans un espace fermé où il y a au moins une personne infectée, et quand on n'ouvre pas les fenêtres, alors la charge virale augmente dans la pièce. Il faut arrêter de croire que l'on se contamine en respirant une bouffée d'air où il y aurait un coronavirus dedans. Cela ne suffit pas pour s'infecter. »
« Moi, cela me rassure davantage de voir des jeunes organiser un apéro sur la Côte des Basques, que de savoir qu'ils font des soirées en milieu confiné. Pourquoi est-ce que les épidémies s'effondrent dès que les beaux jours reviennent ? Il y a des conditions environnementales, mais c'est aussi lié à nos attitudes : dès qu'il fait beau nous sommes davantage dehors, et les chaînes de transmission se cassent d'elles-mêmes. Pour sortir durablement de cette épidémie, il faut entrer dans une logique d'aération des populations. »