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« À Sciences Po Paris, des étudiants ont bien été poussés à utiliser l'écriture inclusive au cours d'un partiel. Et ce, lors des deux dernières années universitaires. Le Figaro a pu se procurer une copie de cet examen qui concerne un cours de sociologie. […] Le document précise dans ses consignes que l'écriture inclusive "est encouragée" mais que "son non-usage ne sera pas pénalisé, les étudiant.e.s étrangers.ères pouvant avoir davantage de difficultés à la mettre en œuvre". "Toutefois, un demi-point bonus sera attribué à celles et ceux qui tenteront de l'utiliser", indique le document. »
« Selon plusieurs élèves, EB, l'enseignant en charge de ce cours magistral sur "les grandes questions de la sociologie au prisme du genre" a incité à plusieurs reprises ses élèves à employer cette graphie. […] Ce que confirme également un enseignant historique de l'école. "Il y a quelques jours, quand la polémique a éclaté, je pensais que c'était totalement faux. Puis j'ai creusé et je vous confirme que des étudiants ayant utilisé l'écriture inclusive ont bel et bien été favorisés dans cet enseignement", assure-t-il. […] L'administration précise qu'elle n'a pas encore pu vérifier les faits "sur ce cas précis". Elle assure toutefois qu'"au niveau de la scolarité, aucune consigne en ce sens n'a jamais été adressée ni aux enseignants ni aux étudiants". »
« Selon plusieurs élèves, EB, l'enseignant en charge de ce cours magistral sur "les grandes questions de la sociologie au prisme du genre" a incité à plusieurs reprises ses élèves à employer cette graphie. […] Ce que confirme également un enseignant historique de l'école. "Il y a quelques jours, quand la polémique a éclaté, je pensais que c'était totalement faux. Puis j'ai creusé et je vous confirme que des étudiants ayant utilisé l'écriture inclusive ont bel et bien été favorisés dans cet enseignement", assure-t-il. […] L'administration précise qu'elle n'a pas encore pu vérifier les faits "sur ce cas précis". Elle assure toutefois qu'"au niveau de la scolarité, aucune consigne en ce sens n'a jamais été adressée ni aux enseignants ni aux étudiants". »
« Si McLaren a déjà évoqué la solution, c'est au tour de Porsche de s'exprimer sur le sujet. […] Le Dr. Frank Walliser, le patron de la division Motorsport et GT, estime que les moteurs thermiques carburant à l'E-Fuel se montreront aussi propres, si ce n'est plus, que les alternatives électriques : "Le carburant synthétique est plus propre. Nous nous attendons à une réduction de CO2 de 85 %. […] Vous devez prendre en compte l'ensemble de la chaîne pour tous les véhicules, il s'agira du même niveau de CO2 produit dans la fabrication et l'utilisation d'un véhicule électrique." »
« Le Dr. Frank Wallisser de continuer : "L'idée générale derrière ces carburants synthétiques est qu'il n'y a pas de changements mécaniques nécessaires, contrairement à ce que nous avons vu avec l'éthanol E10 ou E20. Donc vraiment, tout le monde peut l'utiliser. Cela n'a aucun impact sur les performances, il y a même quelques chevaux en plus, mais les émissions sont bien meilleures, nous voyons moins de particules, moins de NOx." »
« Porsche et ses partenaires (Siemens Energy, AME, Enel et la société chilienne ENAP) mettront sur pied une usine afin de produire du e-Fuel dès 2022 et atteindre un volume de production de 550 millions de litres en 2026. »
« Le Dr. Frank Wallisser de continuer : "L'idée générale derrière ces carburants synthétiques est qu'il n'y a pas de changements mécaniques nécessaires, contrairement à ce que nous avons vu avec l'éthanol E10 ou E20. Donc vraiment, tout le monde peut l'utiliser. Cela n'a aucun impact sur les performances, il y a même quelques chevaux en plus, mais les émissions sont bien meilleures, nous voyons moins de particules, moins de NOx." »
« Porsche et ses partenaires (Siemens Energy, AME, Enel et la société chilienne ENAP) mettront sur pied une usine afin de produire du e-Fuel dès 2022 et atteindre un volume de production de 550 millions de litres en 2026. »
Une fois de plus, nous souscrivons volontiers aux propos d'Ingrid Riocreux !
« N'est-il pas étonnant que personne n'ose tenir une petite chronique des aberrations qu'on nous impose sous prétexte de protocole sanitaire ? Devons-nous tout accepter sans broncher ou, du moins, sans rire ? »
« Il faudrait pourtant les recenser, ces prescriptions contestables qui ont pour seul effet de donner à des gens, soudain investis d'un pouvoir de surveillance, la jouissance jubilatoire de rappeler à l'ordre les récalcitrants. […] Les plus scrupuleux sont les "bons citoyens", ceux qui appliquent la règle sans se poser de questions et veillent à ce que les autres fassent de même. Le masque est obligatoire alors on le porte, et c'est tout. »
« Voyez cette dame qui marche dans la rue, tôt le matin, toute seule, absolument seule, sur son large trottoir; elle porte le masque. Elle ne protège rien ni personne mais elle applique la règle. Si la visière Covid était également obligatoire, même là, toute seule sur son trottoir, avec son arrogance pincée, elle porterait fièrement sa visière Covid. Cette femme n'a aucune dignité. »
« Le plus grave est que nos règles sanitaires dispensent, semble-t-il, de toute empathie et de la plus simple réaction humaine : il est vrai que la gentillesse ne fait pas partie du protocole sanitaire. Voyez cette scène maintenant : un vieux monsieur qui monte dans l'ascenseur du parking souterrain ; il est dans un état de panique, il a les larmes aux yeux, il bredouille des excuses parce qu'il n'a pas son masque, on voit bien qu'il a des ennuis. "Remontez votre col, Monsieur", dit une petite dame à la voix sèche, "puisque vous n'avez pas de masque." Il explique qu'il ne sait plus où il a garé sa voiture dans ce grand parking. […] Elle le coupe : "En fait, vous ne devriez pas parler, Monsieur, vous allez nous contaminer." Ce monsieur âgé est cependant plus "à risque" qu'elle et moi. Elle est méchante mais elle a bonne conscience : elle fait respecter la règle. »
« Souvenons-nous aussi (et ce souvenir commun devrait saupoudrer d'humour tous les rappels à l'ordre) qu'initialement, le masque était "inutile". »
Et pour finir, ce fait très significatif :
« Je crois qu'au sortir de cette crise sanitaire, nous aurons tous une belle collection d'anecdotes de ce genre à raconter pendant des années. […] Et parmi mes souvenirs les plus marquants, il y aura ceci : dans un coin de vestiaire, près du radiateur, la chaise sur laquelle on a préféré coller soigneusement un scotch rouge pour en interdire l'usage, plutôt que de l'enlever tout bonnement. Ce qui importe n'est pas seulement que vous ne vous asseyiez pas ; c'est que vous voyiez qu'on vous l'interdit. »
« N'est-il pas étonnant que personne n'ose tenir une petite chronique des aberrations qu'on nous impose sous prétexte de protocole sanitaire ? Devons-nous tout accepter sans broncher ou, du moins, sans rire ? »
« Il faudrait pourtant les recenser, ces prescriptions contestables qui ont pour seul effet de donner à des gens, soudain investis d'un pouvoir de surveillance, la jouissance jubilatoire de rappeler à l'ordre les récalcitrants. […] Les plus scrupuleux sont les "bons citoyens", ceux qui appliquent la règle sans se poser de questions et veillent à ce que les autres fassent de même. Le masque est obligatoire alors on le porte, et c'est tout. »
« Voyez cette dame qui marche dans la rue, tôt le matin, toute seule, absolument seule, sur son large trottoir; elle porte le masque. Elle ne protège rien ni personne mais elle applique la règle. Si la visière Covid était également obligatoire, même là, toute seule sur son trottoir, avec son arrogance pincée, elle porterait fièrement sa visière Covid. Cette femme n'a aucune dignité. »
« Le plus grave est que nos règles sanitaires dispensent, semble-t-il, de toute empathie et de la plus simple réaction humaine : il est vrai que la gentillesse ne fait pas partie du protocole sanitaire. Voyez cette scène maintenant : un vieux monsieur qui monte dans l'ascenseur du parking souterrain ; il est dans un état de panique, il a les larmes aux yeux, il bredouille des excuses parce qu'il n'a pas son masque, on voit bien qu'il a des ennuis. "Remontez votre col, Monsieur", dit une petite dame à la voix sèche, "puisque vous n'avez pas de masque." Il explique qu'il ne sait plus où il a garé sa voiture dans ce grand parking. […] Elle le coupe : "En fait, vous ne devriez pas parler, Monsieur, vous allez nous contaminer." Ce monsieur âgé est cependant plus "à risque" qu'elle et moi. Elle est méchante mais elle a bonne conscience : elle fait respecter la règle. »
« Souvenons-nous aussi (et ce souvenir commun devrait saupoudrer d'humour tous les rappels à l'ordre) qu'initialement, le masque était "inutile". »
Et pour finir, ce fait très significatif :
« Je crois qu'au sortir de cette crise sanitaire, nous aurons tous une belle collection d'anecdotes de ce genre à raconter pendant des années. […] Et parmi mes souvenirs les plus marquants, il y aura ceci : dans un coin de vestiaire, près du radiateur, la chaise sur laquelle on a préféré coller soigneusement un scotch rouge pour en interdire l'usage, plutôt que de l'enlever tout bonnement. Ce qui importe n'est pas seulement que vous ne vous asseyiez pas ; c'est que vous voyiez qu'on vous l'interdit. »
C'est Conspiracy News qui l'affirme, reprenant une expression utilisée en introduction d'un article de Décideurs Magazine : Florian Philippot chercherait à flatter « l'électorat complotiste ». Comme si les platistes, les détracteurs des vaccins empoisonnées et ceux de l'obsolescence programmée (par exemple) formaient un « électorat » spécifique et homogène… C'est grotesque, mais pas tellement étonnant, tant la critique du complotisme se trouve instrumentalisée à des fins… politiques, précisément.
« La sortie d'Yseult aux Victoires de la musique […] mérite […] qu'on s'y attarde. Notamment compte tenu de ses états de service : ancienne finaliste de la Nouvelle Star signée chez Universal, fondatrice de son propre label après le four de son premier album, compositrice pour Jenifer et Chimène Badi, première partie d'Angèle et, finalement, lauréate à vingt-six ans d'une première Victoire de la musique. On a vu pire chemin de croix. Si bien que, sans minimiser les difficultés qu'elle a pu rencontrer, il n'est pas interdit de demander d'où parle la camarade Yseult. Ni de souligner que son militantisme dans l'ère du temps, communautaire et fondé sur la sacro-sainte subjectivité, tolère des angles morts assez fâcheux eu égard aux principes de la "déconstruction". »
« Force est de constater qu'il existe une disjonction entre le discours victimaire qui jalonne la carrière d'Yseult d'une part, et son succès au sein de l'industrie musicale d'autre part. Industrie à ce point oppressive et raciste qu'elle a nommé – peut-être pour se donner bonne conscience – trois femmes noires aux Victoires de la musique : Aya Nakamura, Lous and the Yakuza et Yseult. On nous rétorquera que Nakamura et Lous sont les exceptions, qu'Yseult a raison de s'engager en faveur de ceux que le racisme et le sexisme priveraient de carrière. Certes, mais à l'heure où le récit de soi et la mise en scène de sa singularité sont devenus des dimensions incontournables de la communication d'un artiste, c'est bien de sa personne dont parle constamment Yseult. »
« Dès 2015, cette dernière imputait sa défaite en finale du télé-crochet Nouvelle Star à la société, plutôt qu'au talent de son adversaire ou à ses propres défauts : "On n'accepte pas encore les différences des gens. Malheureusement, je suis noire, malheureusement, je suis très forte corporellement", expliquait-elle. Cinq ans plus tard, ces questions identitaires agitaient toujours Yseult. Interrogée dans l'émission de France 5 6 à la maison, elle expliquait : "Je pense que quand on est unique - parce que je n'ai plus envie de dire qu'on est différent -, ça gêne, ça intrigue, ça provoque, ça excite. C'est vrai que si je dois parler en tant que femme noire, en tant que femme grosse, c'est difficile de faire abstraction de tout ça, parce qu'on est noire et on est grosse et on est unique du lundi au lundi." »
« Mais est-ce encore la société qui impose ce regard sur elle-même à Yseult, ou est-ce Yseult qui se présente au monde à travers ce prisme ? […] Le décalage entre le parcours d'Yseult et le discours "woke" qu'elle porte maladroitement se révèle cruellement : alors qu'il n'y a de vérité que celle du "je" aux yeux de certains militants, la jeune femme, bien qu'elle se décrive en "oubliée de la culture", n'a pas vraiment de quoi se plaindre personnellement en terme d'intégration sociale. Ce qui ne l'empêche pas de le faire. »
« Au-delà de ces belles envolées, il y a bien sûr une forme de marketing communautaire, venant d'une artiste pour qui chanter ne suffit plus : comme Beyoncé, il faut devenir une icône. "I'm fucking black, fat, beautiful, and I'm confident, and I'm proud of it, bitch !", lançait-elle ainsi le 5 février dernier dans la "boîte à questions" de Canal +. A Gala, elle déclarait : "Mon objectif, en toute humilité, est de tenter de créer de nouvelles références pour ma communauté. Dans l’art, comme dans tout le milieu culturel d’ailleurs, les noirs sont toujours représentés de la même manière." […] Loin d'envisager qu'elle ait pu bénéficier d'un effet pervers de rattrapage dans l'industrie audiovisuelle et musicale, Yseult brandit sans cesse son CV d'opprimée (et fière de l'être, donc). »
Un papier signé Louis Nadau.
« Force est de constater qu'il existe une disjonction entre le discours victimaire qui jalonne la carrière d'Yseult d'une part, et son succès au sein de l'industrie musicale d'autre part. Industrie à ce point oppressive et raciste qu'elle a nommé – peut-être pour se donner bonne conscience – trois femmes noires aux Victoires de la musique : Aya Nakamura, Lous and the Yakuza et Yseult. On nous rétorquera que Nakamura et Lous sont les exceptions, qu'Yseult a raison de s'engager en faveur de ceux que le racisme et le sexisme priveraient de carrière. Certes, mais à l'heure où le récit de soi et la mise en scène de sa singularité sont devenus des dimensions incontournables de la communication d'un artiste, c'est bien de sa personne dont parle constamment Yseult. »
« Dès 2015, cette dernière imputait sa défaite en finale du télé-crochet Nouvelle Star à la société, plutôt qu'au talent de son adversaire ou à ses propres défauts : "On n'accepte pas encore les différences des gens. Malheureusement, je suis noire, malheureusement, je suis très forte corporellement", expliquait-elle. Cinq ans plus tard, ces questions identitaires agitaient toujours Yseult. Interrogée dans l'émission de France 5 6 à la maison, elle expliquait : "Je pense que quand on est unique - parce que je n'ai plus envie de dire qu'on est différent -, ça gêne, ça intrigue, ça provoque, ça excite. C'est vrai que si je dois parler en tant que femme noire, en tant que femme grosse, c'est difficile de faire abstraction de tout ça, parce qu'on est noire et on est grosse et on est unique du lundi au lundi." »
« Mais est-ce encore la société qui impose ce regard sur elle-même à Yseult, ou est-ce Yseult qui se présente au monde à travers ce prisme ? […] Le décalage entre le parcours d'Yseult et le discours "woke" qu'elle porte maladroitement se révèle cruellement : alors qu'il n'y a de vérité que celle du "je" aux yeux de certains militants, la jeune femme, bien qu'elle se décrive en "oubliée de la culture", n'a pas vraiment de quoi se plaindre personnellement en terme d'intégration sociale. Ce qui ne l'empêche pas de le faire. »
« Au-delà de ces belles envolées, il y a bien sûr une forme de marketing communautaire, venant d'une artiste pour qui chanter ne suffit plus : comme Beyoncé, il faut devenir une icône. "I'm fucking black, fat, beautiful, and I'm confident, and I'm proud of it, bitch !", lançait-elle ainsi le 5 février dernier dans la "boîte à questions" de Canal +. A Gala, elle déclarait : "Mon objectif, en toute humilité, est de tenter de créer de nouvelles références pour ma communauté. Dans l’art, comme dans tout le milieu culturel d’ailleurs, les noirs sont toujours représentés de la même manière." […] Loin d'envisager qu'elle ait pu bénéficier d'un effet pervers de rattrapage dans l'industrie audiovisuelle et musicale, Yseult brandit sans cesse son CV d'opprimée (et fière de l'être, donc). »
Un papier signé Louis Nadau.
« Plus de mise en bière immédiate et un dernier adieu possible: la prise en charge des défunts du Covid-19 a été récemment modifiée pour pouvoir "permettre aux familles et aux proches d'accomplir leur deuil", selon un nouveau protocole consulté par l'AFP. […] D'après ce protocole, l'obligation de mise en bière "immédiate" est supprimée. En raison d'une possible contagiosité due au virus, le corps du défunt devra toutefois être mis en bière et le cercueil définitivement fermé avant la sortie du lieu où le décès est survenu, est-il précisé. Auparavant, les défunts étaient placés immédiatement après le décès dans une housse mortuaire qui devait rester fermée et ils n'étaient ni habillés, ni toilettés, ni maquillés. »
« Le gouvernement britannique entend éviter que des universitaires ne perdent leur emploi pour avoir exprimé des positions controversées ou que certains orateurs invités à des conférences, et décriés pour ces mêmes raisons, ne soient déprogrammés face aux pressions étudiantes. "Je suis profondément inquiet de l'effet paralysant sur les campus d'une censure et d'un silence inacceptables, a déclaré mardi le ministre de l'Éducation, Gavin Williamson. Nous devons renforcer la liberté d'expression dans l'enseignement supérieur, en renforçant les obligations légales existantes et en veillant à ce que des mesures énergiques soient prises en cas de violation." Le gouvernement envisage donc de nommer un "champion de la liberté d'expression" pour enquêter sur les cas où cette liberté a été violée, mais aussi de permettre aux universitaires qui ont perdu leur emploi dans des litiges similaires d'éventuellement réclamer une indemnisation. »
« A minima, la symbolique est discutable. Alors que le gouvernement ne cesse d'appeler à la souveraineté numérique, c'est sur le cloud de l'américain Amazon que la banque publique d'investissement BPI-Ffrance a décidé d'héberger la plate-forme délivrant des attestations aux entreprises qui souhaitaient contracter un prêt garanti par l'État (PGE), un soutien exceptionnel lié à la crise du Covid. Mais au-delà du message contradictoire que ce choix renvoie, comporte-t-il de réels risques ? Sans aucun doute, répond Nathalie Goulet, sénatrice UDI. […] "Les données liées au PGE sont des données financières d'entreprises en difficulté, s'est-elle inquiétée. Or parmi ces entreprises, il y a des pépites intellectuelles, dont certaine détiennent des technologies de très haute valeur ajoutée." »
« La vérité n'est peut-être pas toujours bonne à dire, et dans beaucoup de cas, les médias la cachent. […] Il y a une dimension de manipulation dans la transmission de l'information qui est permanente. »
« La municipalité de Marseille a supprimé du site Internet de la ville les interventions de l'historien Franck Ferrand, "Je ne souhaite pas que la ville soit associée à ce personnage, qui porte des valeurs qui divisent", a déclaré l'adjoint à la culture. […] Fustigeant les "dérives de Franck Ferrand depuis quelques semaines et quelques mois", l'élu communiste, en charge de la culture, Jean-Marc Coppola […], a confirmé avoir pris cette décision après avoir été interpellé par des internautes sur Twitter. »
« Ces derniers reprochaient notamment à l'historien, qui intervenait déjà sur Radio Classique, d'avoir désormais une chronique dans l'hebdomadaire, classé à l'extrême droite de l'échiquier politique, Valeurs Actuelles et d'intervenir dans le cadre d'une émission historique sur CNews. […] "Si Franck Ferrand veut se rapprocher de ce que pense Eric Zemmour, c'est son problème", a rajouté Jean-Marc Coppol. »
« "Il n'y avait aucune dimension politique à cette série de podcasts...Cela va dans le sens d'un grand raidissement de tous les points de vue. l'amplitude d'esprit se restreint", a répondu Franck Ferrand, regrettant cette décision. La série de podcasts en question, intitulée "Marseille sans galéjade!", lui avait été commandée par l'ancienne municipalité de droite et avait été publiée sur le site internet de la ville à l'automne, sous la nouvelle municipalité de gauche donc. Ces dix épisodes s'étaient notamment penchés sur l'écrivain et réalisateur Marcel Pagnol, sur l'invention du savon de Marseille, ou encore sur la peste de 1720 qui avait touché la ville. »
« Ces derniers reprochaient notamment à l'historien, qui intervenait déjà sur Radio Classique, d'avoir désormais une chronique dans l'hebdomadaire, classé à l'extrême droite de l'échiquier politique, Valeurs Actuelles et d'intervenir dans le cadre d'une émission historique sur CNews. […] "Si Franck Ferrand veut se rapprocher de ce que pense Eric Zemmour, c'est son problème", a rajouté Jean-Marc Coppol. »
« "Il n'y avait aucune dimension politique à cette série de podcasts...Cela va dans le sens d'un grand raidissement de tous les points de vue. l'amplitude d'esprit se restreint", a répondu Franck Ferrand, regrettant cette décision. La série de podcasts en question, intitulée "Marseille sans galéjade!", lui avait été commandée par l'ancienne municipalité de droite et avait été publiée sur le site internet de la ville à l'automne, sous la nouvelle municipalité de gauche donc. Ces dix épisodes s'étaient notamment penchés sur l'écrivain et réalisateur Marcel Pagnol, sur l'invention du savon de Marseille, ou encore sur la peste de 1720 qui avait touché la ville. »
« Twitter a, de manière discrétionnaire et infondée, bloqué, le 30 janvier dernier, l'accès aux comptes Twitter de Continent, l'un des hebdomadaires les plus réputés d'Afrique du Sud, officiellement pour avoir diffusé "des informations trompeuses et potentiellement dangereuses en lien avec la Covid-19". Le post du Continent à l'origine de ce blocage n'était qu'un rappel des titres du jour du magazine. L'un des articles traitait notamment du fait que Bill Gates n'était pas favorable à la levée des brevets concernant les vaccins contre la Covid-19 afin d'augmenter leur production et leur accès, notamment pour les pays du Sud, une position exprimée au cours d'une interview du milliardaire par l'un des auteurs de l'article. »
« "Cette série de blocages visant un média réputé pour son sérieux et plusieurs journalistes est aussi inédite que dangereuse, dénonce Arnaud Froger, le responsable du bureau Afrique de RSF. Elle témoigne à la fois du manque total de transparence de Twitter sur sa politique de modération et des risques bien réels que le réseau social peut faire peser sur la liberté d'informer, en se plaçant en apprenti régulateur de l'information sans en avoir la légitimité, y compris vis-à-vis des journalistes et des médias qui en assurent la production de manière professionnelle." »
« "Cette série de blocages visant un média réputé pour son sérieux et plusieurs journalistes est aussi inédite que dangereuse, dénonce Arnaud Froger, le responsable du bureau Afrique de RSF. Elle témoigne à la fois du manque total de transparence de Twitter sur sa politique de modération et des risques bien réels que le réseau social peut faire peser sur la liberté d'informer, en se plaçant en apprenti régulateur de l'information sans en avoir la légitimité, y compris vis-à-vis des journalistes et des médias qui en assurent la production de manière professionnelle." »
« Il est prêté à Berlin le souhait de mettre la main sur certaines technologies développées par les industriels français (à commencer par Dassault Aviation). Pas question d'avoir des "boîtes noires" technologiques sur lesquelles "on ne pourrait pas avoir accès", a même prévenu le général Ingo Gerhartz, le chef d'état-major de la Luftwaffe. Ainsi, après avoir accepté de financer la phase 1A du programme, les députés allemands ont la possibilité de bloquer toute nouvelle évolution s'ils estiment que le compte n'y est pas. C'est d'ailleurs le message qu'a fait passer Angela Merkel, la chancelière allemande, à l'issue d'un conseil de défense franco-allemand, le 5 février dernier. »
« Sur le plan sanitaire, tout le monde s'accordera à dire que se rassembler, sans masque et dans un lieu clos, est la situation parfaite pour transmettre le Covid-19. C'est donc à éviter. Mais sur le plan du droit, ces contrôles sont-ils fondés ? Dans beaucoup de cas, la réponse est non. »
« "Il y a des recommandations de ne pas être plus de six, mais pas d'interdiction", souligne Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l'université de Lille. […] "On peut être soixante dans un appartement de 20 mètres carrés. C'est déconseillé pour plein de raisons, mais ce n'est pas illégal" confirme Evan Raschel, professeur de droit pénal à l'université de Clermont-Auvergne. Il rappelle qu'"il y a une sanctuarisation du domicile, de 21 heures à 6 heures du matin, sauf dans certains cas très particuliers, type terrorisme". »
« Conséquence : les policiers n'ont tout simplement pas le droit de venir chez vous, comme bon leur semble. "Une des libertés fondamentales, c'est le respect de la vie privée qui est garanti par la Constitution et l'article 9 du Code civil. C'est l'une des bases de l'État de droit, sinon n'importe quel policier rentrerait chez vous. On ne serait plus du tout en État de droit", indique Maître Avner Doukhan, avocat au barreau de Paris. […] "Ce n'est absolument pas légal pour un policier de venir contrôler, verbaliser ou interpeller des personnes qui font une fête chez eux en soirée. Les personnes ont absolument le droit d'être ensemble. Le couvre-feu n'interdit pas d'aller dormir chez une autre personne", recadre Evan Raschel. En revanche, précise le professeur de droit, les policiers peuvent agir sur le fondement du droit commun, en cas de "tapage nocturne ou d'usage de stupéfiant". La fête devra donc être calme et évidemment sans drogue illégale.
« "On peut refuser l'entrée aux policiers. Et s'ils rentrent quand même, c'est une violation de domicile et c'est une infraction pénale, aggravée par leur statut de force de l'ordre", explique Evan Raschel. Les forces de l'ordre arrivent pourtant parfois à rentrer. Comment ? "Il y a du bluff en quelque sorte, car les personnes ne savent pas. Quand les policiers tambourinent pour rentrer, c'est impressionnant. Ils profitent de la méconnaissance de la réglementation pour venir". À partir du moment où on les laisse rentrer, le cadre légal est respecté. Même "bluff" sur les verbalisations pour non-respect du couvre-feu, alors que la personne est déjà à l'intérieur d'un domicile. "Ils verbalisent à tout va en sachant très bien que les verbalisés n'auront pas le courage de contester ou ne savent pas", ajoute le professeur de l'université de Clermont-Auvergne. »
« Malgré cette absence de cadre juridique pour empêcher les fêtes clandestines, les forces de l'ordre agissent. […] Pour mise en danger de la vie d'autrui. […] Problème : ce délit est très loin d'être constitué. Et l'exécutif le sait bien. Une note de la direction des affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice, daté du 23 mars 2020, et révélée samedi par Le Monde, "recommande formellement d'écarter la qualification de "mise en danger délibérée de la vie d'autrui", en cas de non-respect des mesures de confinement. Raison invoquée : ce délit implique un "risque immédiat de mort ou de blessures graves", une condition qui "ne paraît pas remplie au regard des données épidémiologiques connues", relate le quotidien. Les policiers, appuyés par les procureurs, ont pourtant recours à ce fondement pour justifier leurs interventions dans les fêtes. Un nouveau coup de bluff, qui permet d'ouvrir les portes, raconte Le Monde. […] "Ça se plaide comme on dit en droit. Car on est face à l'article 223-1 du Code pénal, qui n'a pas été pensé pour ça. La façon dont il est rédigé est assez floue, ce qui fait que certains procureurs, parquetiers, ont tenté de recourir à la mise en danger de la vie d'autrui. Mais pour l'instant, sans succès", souligne Evan Raschel. Les procédures sont donc très faibles pour ne pas dire vouées à l'échec. En résumé, comme rien "ne permet aux forces de l'ordre d'empêcher une fête clandestine, hormis pour tapage nocturne ou non-respect du couvre-feu s'il est constaté, pas mal de procédures ont fait l'objet d'un classement sans suite", explique Avner Doukhan. »
« Plus généralement, Jean-Yves Leconte voit dans ce sujet "une question de responsabilité du pouvoir politique. Quand […] on prend des décisions dont on sait parfaitement qu'elles ne sont pas conformes au droit, il y a derrière un problème de responsabilité. Ce n'est pas correct en démocratie". Le risque est alors d'avoir une forme de glissement, par petites touches, de l'état de droit vers quelque chose d'autre. "Ça fait presque un an qu'on a des dispositions dérogatoires à tous les niveaux et on s'y habitue. Des personnes ont été verbalisées chez elles pour avoir fait une petite fête, alors que ces verbalisations pouvaient être illégales. On est tellement dans une logique d'état d'exception, que ça leur a semblé comme une atteinte aux libertés comme une autre. Et c'est ça qui est inquiétant. Là, il y a une dérive", pointe du doigt Evan Raschel. "On voit que la sécurité prend le pas sur la liberté", constate Avner Doukhan, "le Covid-19 chamboule beaucoup l'état de droit". »
« "Il y a des recommandations de ne pas être plus de six, mais pas d'interdiction", souligne Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l'université de Lille. […] "On peut être soixante dans un appartement de 20 mètres carrés. C'est déconseillé pour plein de raisons, mais ce n'est pas illégal" confirme Evan Raschel, professeur de droit pénal à l'université de Clermont-Auvergne. Il rappelle qu'"il y a une sanctuarisation du domicile, de 21 heures à 6 heures du matin, sauf dans certains cas très particuliers, type terrorisme". »
« Conséquence : les policiers n'ont tout simplement pas le droit de venir chez vous, comme bon leur semble. "Une des libertés fondamentales, c'est le respect de la vie privée qui est garanti par la Constitution et l'article 9 du Code civil. C'est l'une des bases de l'État de droit, sinon n'importe quel policier rentrerait chez vous. On ne serait plus du tout en État de droit", indique Maître Avner Doukhan, avocat au barreau de Paris. […] "Ce n'est absolument pas légal pour un policier de venir contrôler, verbaliser ou interpeller des personnes qui font une fête chez eux en soirée. Les personnes ont absolument le droit d'être ensemble. Le couvre-feu n'interdit pas d'aller dormir chez une autre personne", recadre Evan Raschel. En revanche, précise le professeur de droit, les policiers peuvent agir sur le fondement du droit commun, en cas de "tapage nocturne ou d'usage de stupéfiant". La fête devra donc être calme et évidemment sans drogue illégale.
« "On peut refuser l'entrée aux policiers. Et s'ils rentrent quand même, c'est une violation de domicile et c'est une infraction pénale, aggravée par leur statut de force de l'ordre", explique Evan Raschel. Les forces de l'ordre arrivent pourtant parfois à rentrer. Comment ? "Il y a du bluff en quelque sorte, car les personnes ne savent pas. Quand les policiers tambourinent pour rentrer, c'est impressionnant. Ils profitent de la méconnaissance de la réglementation pour venir". À partir du moment où on les laisse rentrer, le cadre légal est respecté. Même "bluff" sur les verbalisations pour non-respect du couvre-feu, alors que la personne est déjà à l'intérieur d'un domicile. "Ils verbalisent à tout va en sachant très bien que les verbalisés n'auront pas le courage de contester ou ne savent pas", ajoute le professeur de l'université de Clermont-Auvergne. »
« Malgré cette absence de cadre juridique pour empêcher les fêtes clandestines, les forces de l'ordre agissent. […] Pour mise en danger de la vie d'autrui. […] Problème : ce délit est très loin d'être constitué. Et l'exécutif le sait bien. Une note de la direction des affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice, daté du 23 mars 2020, et révélée samedi par Le Monde, "recommande formellement d'écarter la qualification de "mise en danger délibérée de la vie d'autrui", en cas de non-respect des mesures de confinement. Raison invoquée : ce délit implique un "risque immédiat de mort ou de blessures graves", une condition qui "ne paraît pas remplie au regard des données épidémiologiques connues", relate le quotidien. Les policiers, appuyés par les procureurs, ont pourtant recours à ce fondement pour justifier leurs interventions dans les fêtes. Un nouveau coup de bluff, qui permet d'ouvrir les portes, raconte Le Monde. […] "Ça se plaide comme on dit en droit. Car on est face à l'article 223-1 du Code pénal, qui n'a pas été pensé pour ça. La façon dont il est rédigé est assez floue, ce qui fait que certains procureurs, parquetiers, ont tenté de recourir à la mise en danger de la vie d'autrui. Mais pour l'instant, sans succès", souligne Evan Raschel. Les procédures sont donc très faibles pour ne pas dire vouées à l'échec. En résumé, comme rien "ne permet aux forces de l'ordre d'empêcher une fête clandestine, hormis pour tapage nocturne ou non-respect du couvre-feu s'il est constaté, pas mal de procédures ont fait l'objet d'un classement sans suite", explique Avner Doukhan. »
« Plus généralement, Jean-Yves Leconte voit dans ce sujet "une question de responsabilité du pouvoir politique. Quand […] on prend des décisions dont on sait parfaitement qu'elles ne sont pas conformes au droit, il y a derrière un problème de responsabilité. Ce n'est pas correct en démocratie". Le risque est alors d'avoir une forme de glissement, par petites touches, de l'état de droit vers quelque chose d'autre. "Ça fait presque un an qu'on a des dispositions dérogatoires à tous les niveaux et on s'y habitue. Des personnes ont été verbalisées chez elles pour avoir fait une petite fête, alors que ces verbalisations pouvaient être illégales. On est tellement dans une logique d'état d'exception, que ça leur a semblé comme une atteinte aux libertés comme une autre. Et c'est ça qui est inquiétant. Là, il y a une dérive", pointe du doigt Evan Raschel. "On voit que la sécurité prend le pas sur la liberté", constate Avner Doukhan, "le Covid-19 chamboule beaucoup l'état de droit". »
« C'est qui le patron va changer d'échelle. L'initiative […] va s'ouvrir aux industriels qui le souhaitent. […] Pour résumer les débats interne (parce que CQLP est une coopérative) en une “accroche”, l'idée est de proposer beaucoup plus de produits pour engager beaucoup plus de consommateurs à soutenir beaucoup plus d'agriculteurs. Comment ? Pour comprendre le principe : “Intel Inside”. OK, c'est ambitieux, mais c'est l'idée. Des brioches pourront être élaborées avec des œufs respectant le cahier des charges CQLP (à commencer évidemment par la rémunération de l'aviculteur), des desserts avec le lait, des plats cuisinés avec le bœuf, etc. L'industriel pourrait alors le revendiquer on-pack et donner ainsi une valeur supplémentaire à son produit et donc à l'ingrédient équitable. »
« Le projet de loi "Séparatisme" réserve chaque jour de nouvelles surprises. […] En l'occurrence, la notion d'"identité de genre" s'invite à l'occasion d'une réforme de l'article L212-1 du Code de Sécurité intérieure qui encadre la dissolution en Conseil des ministres de certaines associations. […] L'article 8 du projet de loi "Séparatisme" met à jour et étend les caractéristiques des associations susceptibles d'être dissoutes. »
« Pourront ainsi désormais l'être celles qui "provoquent à des manifestations armées ou à des agissements violents à l'encontre des personnes ou des biens", "qui présentent, par leur forme ou leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées", ou qui "tendent" à porter atteinte ("ont pour but" dans la législation actuelle) à "[par la force] à la forme républicaine du Gouvernement". Pour les associations qui provoquent "à la discrimination, à la haine ou à la violence", il suffira maintenant qu'elles y "contribuent" pour se voir dissoutes. C'est là que s'invite la notion d'"identité de genre". »
« Selon le projet de loi, pourront ainsi être dissoutes en Conseil des ministres les associations qui "soit contribuent par leurs agissements, à la discrimination, à la haine ou à la violence envers les personnes" en raison de "leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre", "soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence". Le texte ajoute donc "l'orientation sexuelle" et "l'identité de genre" aux autres motifs déjà présents dans la législation : l'origine, l'appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
« Pourront ainsi désormais l'être celles qui "provoquent à des manifestations armées ou à des agissements violents à l'encontre des personnes ou des biens", "qui présentent, par leur forme ou leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées", ou qui "tendent" à porter atteinte ("ont pour but" dans la législation actuelle) à "[par la force] à la forme républicaine du Gouvernement". Pour les associations qui provoquent "à la discrimination, à la haine ou à la violence", il suffira maintenant qu'elles y "contribuent" pour se voir dissoutes. C'est là que s'invite la notion d'"identité de genre". »
« Selon le projet de loi, pourront ainsi être dissoutes en Conseil des ministres les associations qui "soit contribuent par leurs agissements, à la discrimination, à la haine ou à la violence envers les personnes" en raison de "leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre", "soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence". Le texte ajoute donc "l'orientation sexuelle" et "l'identité de genre" aux autres motifs déjà présents dans la législation : l'origine, l'appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
« Les collisions entre un sous-marin et un navire de surface ne sont pas aussi rares qu'on pourrait le penser. En vingt ans, on compte au moins six incidents de ce type et une suspicion (naufrage du Bugaled Breizh, en 2004). Et un autre est venu s'ajouter à la liste. En effet, le 8 février, l'un des onze sous-marin japonais appartenant à la classe Sōryū est entré en collision avec un navire commercial, alors qu'il naviguait à vingt-sept nautiques au sud-est du cap Ashizuri, au large de l'île de Shikoku. »
« Selon les autorités nippones, trois sous-mariniers ont été légèrement blessé. Quant au sous-marin, il a apparemment subi des dégâts au niveau de son massif, son aileron tribord ayant été brisé. Ses systèmes de communication ont également été endommagés… Ce qui explique la raison pour laquelle il a fallu plus de trois heures à l'équipage pour alerter les secours. […] L'hypothèse d'une erreur humaine est pour le moment privilégiée. Les investigations devront permettre de vérifier si le commandant du sous-marin a respecté les procédures avant de faire surface. »
« Pour connaître la situation à la surface, un sous-marin pourrait utiliser un sonar actif. Sauf que, dans ce cas, il trahirait sa position, ce qui n'est évidemment pas le but recherché. En revanche, un sonar passif, qui ne fait qu'écouter sans rien émettre, peut permettre de repérer un navire de surface. Mais cette solution n'est pas garantie à 100%. Un autre moyen est de faire une vérification périscopique. C'est sans doute ce qu'a voulu faire le commandant du le JS Sōryū SS 501, selon des sources du ministère japonais de la Défense. Le sous-marin "n'a pas pu détecter le navire avec son sonar et il n'a remarqué le navire que lorsqu'il a sorti son périscope. À ce moment-là, il ne pouvait pas changer de vitesse et a fini par toucher la coque du vraquier," ont-elles expliqué. »
« Quoi qu'il en soit, faire surface est l'une des manœuvres les plus délicates pour un sous-marin. Le nombre de collisions ayant eu lieu ces dernières années tendent à le montrer. C'est d'ailleurs l'une des explications avancées pour expliquer le naufrage de la Minerve, dont l'équipage a été retrouvée en juillet 2019, plus de cinquante ans après sa disparition. »
« Selon les autorités nippones, trois sous-mariniers ont été légèrement blessé. Quant au sous-marin, il a apparemment subi des dégâts au niveau de son massif, son aileron tribord ayant été brisé. Ses systèmes de communication ont également été endommagés… Ce qui explique la raison pour laquelle il a fallu plus de trois heures à l'équipage pour alerter les secours. […] L'hypothèse d'une erreur humaine est pour le moment privilégiée. Les investigations devront permettre de vérifier si le commandant du sous-marin a respecté les procédures avant de faire surface. »
« Pour connaître la situation à la surface, un sous-marin pourrait utiliser un sonar actif. Sauf que, dans ce cas, il trahirait sa position, ce qui n'est évidemment pas le but recherché. En revanche, un sonar passif, qui ne fait qu'écouter sans rien émettre, peut permettre de repérer un navire de surface. Mais cette solution n'est pas garantie à 100%. Un autre moyen est de faire une vérification périscopique. C'est sans doute ce qu'a voulu faire le commandant du le JS Sōryū SS 501, selon des sources du ministère japonais de la Défense. Le sous-marin "n'a pas pu détecter le navire avec son sonar et il n'a remarqué le navire que lorsqu'il a sorti son périscope. À ce moment-là, il ne pouvait pas changer de vitesse et a fini par toucher la coque du vraquier," ont-elles expliqué. »
« Quoi qu'il en soit, faire surface est l'une des manœuvres les plus délicates pour un sous-marin. Le nombre de collisions ayant eu lieu ces dernières années tendent à le montrer. C'est d'ailleurs l'une des explications avancées pour expliquer le naufrage de la Minerve, dont l'équipage a été retrouvée en juillet 2019, plus de cinquante ans après sa disparition. »
« La Formule 1 reconduit en 2021 un moment de recueillement avant les Grands Prix, comme en 2020 contre le racisme, a-t-elle annoncé dans un communiqué mercredi. […] En 2021, par contre, les monoplaces et le paddock ne seront plus ornés de l'arc-en-ciel en hommage aux luttes contre le racisme et le Covid-19. L'instance dirigeante de la catégorie assure tout de même demeurer engagée autour des problématiques environnementales (hybridation des moteurs, biocarburants, usage de plastiques...) et de diversité (stages et bourses à destination des minorités...). »
« C'est avec amertume que les usagers du réseau urbain d'Amiens ont découvert que les bus électriques Irizar Ie-Tram ne circulaient pas hier. La raison de l'arrêt de la quasi-totalité du réseau est la vague de froid qui a gagné le nord de la France. […] En cause, des pompes à chaleur trop peu efficaces et des bouteilles d'air gelées. »
« Si la température à bord des bus électriques peinait à atteindre les 10 °C à cause des températures très basses, le vrai problème se situe au niveau du circuit pneumatique des véhicules. Fonctionnant à l'aide de bouteilles d'air comprimé, de la condensation s'est formée à l'intérieur. Le gel a ensuite fait son effet. Les circuits d'air permettant de libérer le système de freinage sont restés coincés. »
« Finalement, ce sont 37 véhicules sur 43 qui sont restés coincés sur le parc du réseau Ametis. Certains ont pu être remplacés par des véhicules de réserve d'ancienne génération. […] Les techniciens du constructeur Irizar devaient se rendre sur place […] pour tenter de remédier aux différents problèmes rencontrés. La Métropole d'Amiens a investi plus de 40 millions d'euros dans ses 43 véhicules mis en service au printemps 2019. Son représentant, Alain Gest, a déclaré à France Bleu Picardie qu'il n'avait que très rarement vu les quarante-trois véhicules fonctionner tous en même temps. »
« Sur les véhicules de type poids-lourd, fonctionnant avec un circuit pneumatique pour le freinage, il existait des systèmes de purge de la condensation pour éviter ce problème. Le conducteur ou un mécanicien devait régulièrement tirer sur une languette sous le véhicule qui libérait un orifice en bas des bouteilles d'air prévues pour évacuer l'eau qui avait pu se former à l'intérieur. Reste à savoir si les véhicules d'Irizar en sont encore pourvus de nos jours et si le système n'a pas été automatisé pour éviter aux conducteurs ou aux services techniques des transporteurs de devoir le faire. Quoi qu'il en soit, la motorisation électrique n'a rien à voir avec le fond du problème. Du moins pour la partie freinage. »
« Le système de pompe à chaleur équipant ce type de véhicule montre néanmoins ses limites dans des conditions hivernales. Certains constructeurs d'autobus, tels que MAN, proposent en option des systèmes de chauffage auxiliaire fonctionnant au gasoil sur ces véhicules pour les journées les plus froides. »
« Si la température à bord des bus électriques peinait à atteindre les 10 °C à cause des températures très basses, le vrai problème se situe au niveau du circuit pneumatique des véhicules. Fonctionnant à l'aide de bouteilles d'air comprimé, de la condensation s'est formée à l'intérieur. Le gel a ensuite fait son effet. Les circuits d'air permettant de libérer le système de freinage sont restés coincés. »
« Finalement, ce sont 37 véhicules sur 43 qui sont restés coincés sur le parc du réseau Ametis. Certains ont pu être remplacés par des véhicules de réserve d'ancienne génération. […] Les techniciens du constructeur Irizar devaient se rendre sur place […] pour tenter de remédier aux différents problèmes rencontrés. La Métropole d'Amiens a investi plus de 40 millions d'euros dans ses 43 véhicules mis en service au printemps 2019. Son représentant, Alain Gest, a déclaré à France Bleu Picardie qu'il n'avait que très rarement vu les quarante-trois véhicules fonctionner tous en même temps. »
« Sur les véhicules de type poids-lourd, fonctionnant avec un circuit pneumatique pour le freinage, il existait des systèmes de purge de la condensation pour éviter ce problème. Le conducteur ou un mécanicien devait régulièrement tirer sur une languette sous le véhicule qui libérait un orifice en bas des bouteilles d'air prévues pour évacuer l'eau qui avait pu se former à l'intérieur. Reste à savoir si les véhicules d'Irizar en sont encore pourvus de nos jours et si le système n'a pas été automatisé pour éviter aux conducteurs ou aux services techniques des transporteurs de devoir le faire. Quoi qu'il en soit, la motorisation électrique n'a rien à voir avec le fond du problème. Du moins pour la partie freinage. »
« Le système de pompe à chaleur équipant ce type de véhicule montre néanmoins ses limites dans des conditions hivernales. Certains constructeurs d'autobus, tels que MAN, proposent en option des systèmes de chauffage auxiliaire fonctionnant au gasoil sur ces véhicules pour les journées les plus froides. »
« Yoshiro Mori va quitter la présidence du comité d'organisation des JO de Tokyo (Tocog). […] Révélée jeudi 11 février par la presse nippone, la démission de M. Mori, quatre-vingt-trois ans, devrait être actée le vendredi, lors d'une réunion du comité d'organisation décidée dans l'urgence, en présence du président du Comité international olympique, Thomas Bach, de la ministre des Jeux olympiques, Seiko Hashimoto, et de la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, qui avait annoncé qu'elle n'y participerait pas si la situation autour de l'affaire Mori "ne s'améliorait pas". »
« Les participants vont discuter de la succession de M. Mori, avec l'espoir qu'elle calme la tempête déclenchée par les propos du démissionnaire, qui avait déploré le 3 février que "les conseils d'administration avec beaucoup de femmes prennent beaucoup de temps", car elles ont, selon lui, "du mal à finir" leurs interventions. Ses excuses formulées du bout des lèvres le lendemain n'avaient fait qu'exacerber la colère provoquée. »
« Une pétition lancée le 4 février et appelant à des "sanctions appropriées" a réuni en une semaine près de cent cinquante mille signatures. Le 7 février, 60 % des Japonais estimaient dans un sondage que M. Mori n'avait plus sa place à la tête du Tocog, et quelque quatre cent quarante bénévoles ont décidé de renoncer à leur mission. A l'international, les critiques se sont multipliées. »
« Du côté du gouvernement japonais, l'idée du départ de M. Mori semblait inenvisageable en raison de son influence et de son rôle central dans la préparation des JO. […] M. Mori reste l'artisan du succès de la coupe du monde de rugby organisée en 2019 dans l'archipel. […] Le Premier ministre, Yoshihide Suga a considéré ainsi ses propos comme "s'écartant complètement de l'importante philosophie olympique en faveur de l'égalité des genres". Mais il n'a pas appelé à sa démission. Idem du côté du Keidanren, la puissante confédération patronale nippone. "S'il démissionne, il n'y aura pas de Jeux olympiques. Nous avons besoin de lui. Il faut qu'il continue, quel qu'en soit le prix", déclarait le 8 février une source gouvernementale. »
« C'était sans compter la colère des sponsors nippons. […] "Nous sommes déçus par les récents commentaires du président du Tocog, qui sont contraires aux valeurs que Toyota respecte et soutient", a déclaré, le 10 février, Akio Toyoda, patron du tout-puissant constructeur automobile. […] Plus tôt, le brasseur Asahi avait trouvé les propos de M. Mori "décevants et inappropriés, alors que les JO promeuvent l'égalité des genres". Le groupe pétrolier Eneos a, lui, "déploré les propos sexistes" du président du comité. L'évolution de la situation a aussi poussé le Comité international olympique à revoir son positionnement : ayant initialement déclaré que l'affaire était close après les excuses de M. Mori, il a finalement qualifié le 9 septembre ses commentaires d'"absolument inappropriés". »
« Les participants vont discuter de la succession de M. Mori, avec l'espoir qu'elle calme la tempête déclenchée par les propos du démissionnaire, qui avait déploré le 3 février que "les conseils d'administration avec beaucoup de femmes prennent beaucoup de temps", car elles ont, selon lui, "du mal à finir" leurs interventions. Ses excuses formulées du bout des lèvres le lendemain n'avaient fait qu'exacerber la colère provoquée. »
« Une pétition lancée le 4 février et appelant à des "sanctions appropriées" a réuni en une semaine près de cent cinquante mille signatures. Le 7 février, 60 % des Japonais estimaient dans un sondage que M. Mori n'avait plus sa place à la tête du Tocog, et quelque quatre cent quarante bénévoles ont décidé de renoncer à leur mission. A l'international, les critiques se sont multipliées. »
« Du côté du gouvernement japonais, l'idée du départ de M. Mori semblait inenvisageable en raison de son influence et de son rôle central dans la préparation des JO. […] M. Mori reste l'artisan du succès de la coupe du monde de rugby organisée en 2019 dans l'archipel. […] Le Premier ministre, Yoshihide Suga a considéré ainsi ses propos comme "s'écartant complètement de l'importante philosophie olympique en faveur de l'égalité des genres". Mais il n'a pas appelé à sa démission. Idem du côté du Keidanren, la puissante confédération patronale nippone. "S'il démissionne, il n'y aura pas de Jeux olympiques. Nous avons besoin de lui. Il faut qu'il continue, quel qu'en soit le prix", déclarait le 8 février une source gouvernementale. »
« C'était sans compter la colère des sponsors nippons. […] "Nous sommes déçus par les récents commentaires du président du Tocog, qui sont contraires aux valeurs que Toyota respecte et soutient", a déclaré, le 10 février, Akio Toyoda, patron du tout-puissant constructeur automobile. […] Plus tôt, le brasseur Asahi avait trouvé les propos de M. Mori "décevants et inappropriés, alors que les JO promeuvent l'égalité des genres". Le groupe pétrolier Eneos a, lui, "déploré les propos sexistes" du président du comité. L'évolution de la situation a aussi poussé le Comité international olympique à revoir son positionnement : ayant initialement déclaré que l'affaire était close après les excuses de M. Mori, il a finalement qualifié le 9 septembre ses commentaires d'"absolument inappropriés". »
« Le conseil académique de San Francisco a voté en faveur de la destitution de Lincoln, de sept autres présidents des États-Unis, de trois anciens maires de la ville et d'une vingtaine d'autres notables et pour que leurs noms soient retirés d'écoles publiques parce qu'il s'agissait soit de racistes, soit de conquistadors, ou parce qu'ils avaient un lien avec l'esclavage, le racisme ou l'oppression. »
« Le lycée Mission et le collège Presidio se sont également retrouvés sur la liste. Le couperet n'a même pas épargné ce qui est le nom d'un mythe : El Dorado. Quant à Alamo, mieux vaut l'oublier. Washington, Jefferson, Daniel Webster, Paul Revere, John Muir, Robert Louis Stevenson, Francis Scott Key et James Marshall, dont la découverte a déclenché la ruée vers l'or qui a transformé la Californie, tous sont désormais exclus. La sénatrice démocrate Dianne Feinstein est la seule personne vivante sur la liste. Quand elle était maire, elle avait ordonné qu'un drapeau confédéré arraché par des manifestants soit remis à sa place dans une salle de la mairie. C'était il y a trente-six ans. »
« Le lycée Mission et le collège Presidio se sont également retrouvés sur la liste. Le couperet n'a même pas épargné ce qui est le nom d'un mythe : El Dorado. Quant à Alamo, mieux vaut l'oublier. Washington, Jefferson, Daniel Webster, Paul Revere, John Muir, Robert Louis Stevenson, Francis Scott Key et James Marshall, dont la découverte a déclenché la ruée vers l'or qui a transformé la Californie, tous sont désormais exclus. La sénatrice démocrate Dianne Feinstein est la seule personne vivante sur la liste. Quand elle était maire, elle avait ordonné qu'un drapeau confédéré arraché par des manifestants soit remis à sa place dans une salle de la mairie. C'était il y a trente-six ans. »