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Selon De Telegraaf, un quotidien néerlandais : « Le président français Emmanuel Macron et le ministre des Finances Bruno Le Maire se font les dignes héritiers du Roi-Soleil, qui attaqua les Pays-Bas en 1672 au motif que notre pays était à ses yeux trop riche – il fallait que sa richesse soit plus équitablement répartie. »
Parole du chef de l'État… « Nous sommes français, nous avons des spécificités : des choix, un droit, une histoire, une langue qui n'est pas la même que les autres. »
« Je ne crois pas en un grand peuple mondialisé », a-t-il déclaré à la tribune des Nations unies, tout en mettant en garde contre « le fracas des nationalismes ». De son point de vue, il convient d'articuler « les principes de la souveraineté des peuples, de l'engagement régional et d'un vrai soutien de la communauté internationale ».
C'est tout à fait plausible, car l'Élysée profiterait vraisemblablement d'une recomposition des partis européens transnationaux. D'où l'embarras des eurodéputés LR : « Le choix iconoclaste de la droite française serait motivé par le souci de ne pas affaiblir le PPE à l'approche des élections européennes, ce qui aurait pour effet mathématique de favoriser les chances des centristes rassemblés autour d'Emmanuel Macron. »
Alors qu'il n'était pas encore président de la République, Emmanuel Macron s'était affiché aux côtés de Philippe de Villiers. Il semblerait que celui-ci soit toujours apprécié par le chef de l'État – ainsi que par son épouse.
C'était il y a déjà quelques semaines. Dans une relative discrétion. Signe d'un intérêt sincère pour l'histoire de France ? En tout cas, le chef de l'État n'en finit pas de cultiver son royalisme !
Cette devise apparaît à la une du Neues Deutschland, l'ancien organe du Parti communiste est-allemand. Cela à l'occasion du premier anniversaire de l'élection d'Emmanuel Macron.
Le chef de l'État serait passé, paraît-il, « pour un dragueur lourdingue ». Cela après avoir choisi un terme anglais inadéquat pour faire l'éloge de la femme du Premier ministre. Le galopin !
L'ex-président normal dénonce les penchants monarchistes de son successeur à l'Élysée. Alors que celui-ci les avait explicitement revendiqués tandis qu'il était ministre, celui-là raconte qu'il ne l'avait pas pris au sérieux.
Lu dans la presse italienne : « Depuis le jour de son élection, Macron a montré que, afin de contenir les pulsions populistes de son pays, il était prêt à payer le prix de l'inhumanité et de l'arrogance. »
« Maurras a participé à l'histoire de France et je crois que ce n'est pas une bonne idée […] de vouloir l'effacer ». Et si sa figure « ne m'a pas inspiré à titre personnel, elle a pu inspirer parfois certains des prédécesseurs ».
Notre président ne manque pas de répartie ! Mais les préoccupations déplacées de certains journalistes ne reflètent-elles pas les exigences de leurs rédactions – et surtout les attentes du public ?
Laurent Wauquiez : « Macron a fait une grande erreur en fêtant son anniversaire à Chambord au moment où il s'apprête à augmenter la CSG. Ce pays a certes une tradition monarchiste, mais il a aussi coupé des têtes. »
Lu dans La Tribune : « Ainsi, le principe de subsidiarité qui anime la réforme Pénicaud, cette volonté de laisser les professionnels créer leurs propres normes, n'est pas sans rappeler les corporations de l'ancienne France. »
La question vient d'être posée par Les Inrockuptibles. Dans cet article signé Hugo Boursier, parmi les noms cités, plusieurs nous sont familiers.
Tout cela est bien connu, mais cet article a le mérite d'être riche en citations, d'où le choix de l'archiver dans nos partages de liens.
Emmanuel Macron ? C'est « un homme […] qui au fond croit davantage en une forme de monarchie qu'en la démocratie ». Du moins selon Matthias Fekl, qui fut ministre de l'Intérieur quelques mois durant sous François Hollande.
Emmanuel Macron a jadis flirté avec le MDC. Il aurait même voté pour Jean-Pierre Chevènement en 2002, comme le rapportait Marianne il y a quelques mois. « Je me suis toujours interrogé sur le rôle de l'État », explique-t-il lui-même.
Un peu de légèreté… Ce jour-là, Emmanuel Macron voyageait à bord d'une Peugeot 5008. Un modèle qui rencontre apparemment le succès mais que nous trouvons bien laid.
Jean-Vincent Brisset : « Il savait que les budgets allaient baisser. Il a fait des promesses en sachant qu'il ne pourrait pas les tenir. Il essaie alors de prendre les devants avec une communication assez brutale. »