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consigne
« Le gouvernement lancera fin janvier une concertation sur la mise en place éventuelle de consignes pour les bouteilles plastiques en France, initiative envisagée lors du vote de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire en 2020, avortée sous l'opposition des collectivités locales. […] La loi […] avait renvoyé une prise de décision sur le déploiement ou non de la consigne des bouteilles à juin 2023. Les objectifs européens de taux de collecte des bouteilles plastique sont de 77 % en 2025 et 90 % en 2029, quand la France plafonne à moins de 60 %. »
« Au gouvernement, on reconnaît que l'imposition d'une consigne sur les bouteilles en plastique en 2019-20 aurait eu pour effet de diminuer les flux d'emballages dans les bacs jaunes des déchets ménagers triés pour le recyclage, et donc de réduire les revenus des centres de tri sélectif pilotés par les collectivités locales. Or ceux-là ont investi massivement ces dernières années dans de coûteuses machines pour améliorer le tri et les volumes de matériaux à recycler. »
Attention toutefois aux effets pervers…
« Par consigne sauvage, le ministère désigne les automates de dépôt installés sur les parkings de supermarchés où les consommateurs peuvent ramener leurs bouteilles vides en échange d'une rétribution de quelques centimes, sur le modèle de ce qui se passe dans des pays voisins comme l'Allemagne. Dans certaines villes, "cela a conduit certains réseaux parallèles à mener des pillages de poubelles jaunes pour alimenter les automates" relève-t-on de même source. »
« Dans les pays où elle existe, la consigne permet néanmoins d'augmenter le taux de collecte, reconnaissent les professionnels du secteur. Mais elle aboutit aussi à une augmentation des prix de l'alimentaire, puisque chaque consommateur doit payer une "caution" sur sa bouteille à chaque achat, avant de récupérer quelques centimes en la rapportant dans un automate dédié. »
« Au gouvernement, on reconnaît que l'imposition d'une consigne sur les bouteilles en plastique en 2019-20 aurait eu pour effet de diminuer les flux d'emballages dans les bacs jaunes des déchets ménagers triés pour le recyclage, et donc de réduire les revenus des centres de tri sélectif pilotés par les collectivités locales. Or ceux-là ont investi massivement ces dernières années dans de coûteuses machines pour améliorer le tri et les volumes de matériaux à recycler. »
Attention toutefois aux effets pervers…
« Par consigne sauvage, le ministère désigne les automates de dépôt installés sur les parkings de supermarchés où les consommateurs peuvent ramener leurs bouteilles vides en échange d'une rétribution de quelques centimes, sur le modèle de ce qui se passe dans des pays voisins comme l'Allemagne. Dans certaines villes, "cela a conduit certains réseaux parallèles à mener des pillages de poubelles jaunes pour alimenter les automates" relève-t-on de même source. »
« Dans les pays où elle existe, la consigne permet néanmoins d'augmenter le taux de collecte, reconnaissent les professionnels du secteur. Mais elle aboutit aussi à une augmentation des prix de l'alimentaire, puisque chaque consommateur doit payer une "caution" sur sa bouteille à chaque achat, avant de récupérer quelques centimes en la rapportant dans un automate dédié. »
Le partenariat entre Loop et Carrefour s'est concrétisé dernièrement dans quelques magasins. Olivier Dauvers a visité l'un d'entre eux : on y trouve vingt-cinq produits différents vendus dans des emballages consignés. Le prix affiché comprend à chaque fois le montant de la consigne. À savoir : 10 centimes pour une petite bouteille de Coca-Cola, 1 euro pour un pot de Nutella, 4 euros pour une boîte de Nesquik. Le retour des emballages peut se faire via l'usage d'un smartphone et d'un automate, ou bien en caisse. Actuellement, leur nettoyage se fait en Angleterre, mais cette opération devrait bientôt être rapatriée en région parisienne. Affaire à suivre.
« Produits et recyclés […] en Italie […], les collants Atelier Unes […] sont en vente en précommande sur la plateforme Ulule au prix de 19 euros plus 2 euros de consigne. De fait, en fin de vie, la cliente peut le renvoyer gratuitement et se faire rembourser la consigne. Le collant sera ensuite découpé pour servir d'élastique pour d'autres produits. »
« Brune Poirson reçoit ce mercredi les représentants de Deliveroo, Uber Eats, Food Chéri, Frichti et autres livreurs. Des entreprises dont le modèle "est quasi exclusivement basé sur le tout-jetable et produit une quantité de déchets notamment plastiques toujours plus importantes", déplore le ministère dans son communiqué. Brune Poirson devrait ainsi leur demander de plancher sur un projet de contenants réutilisables, selon Le Parisien ce mercredi. […] La loi anti-gaspillage prévoit la disparition de tous les plastiques à usages uniques d'ici 2040, et la convention citoyenne pour le climat propose même de ramener l'échéance à 2023. D'où la nécessité de trouver des alternatives pour les entreprises de livraison de repas. Parmi les solutions à l'étude, des systèmes de caution sur des contenants réutilisables qu'il faudrait renvoyer. Une consigne en somme, comme il en existe parfois sur les bouteilles en verre. […] Les entreprises du secteur, elles, affirment de leur côté avoir déjà réfléchi à des livraisons plus écolos. Uber Eats et Deliveroo ont ainsi indiqué au Parisien proposer à leurs clients restaurateurs des contenants en carton, en canne à sucre ou dans un plastique biosourcé qui se recyclent ou se compostent. »
La consigne, c'est la nouvelle coqueluche de Brune Poirson ! Mais derrière les bons sentiments qu'elle agite au nom du Gouvernement, il y a des enjeux économiques : la consigne, c'est un pactole financier qui fera le bonheur de ses gestionnaires, vraisemblablement de puissants industriels ; c'est un moyen, pour les producteurs d'eau minérale, de relégitimer la vente de bouteilles ; c'est aussi l'assurance, pour la grande distribution, qu'on viendra faire ses courses dans ses magasins en même temps qu'on y ramènera les bouteilles consignés. C'est également une menace pour les spécialistes du recyclage, auxquels on doit d'ailleurs ce décryptage…
« Si le nettoyage a été la première des priorités, la durabilité se situe désormais au cœur de nos attentions. Nos emballages 2.0 devront maintenir l'esthétisme du produit, pour au moins cent utilisations. Le verre, en l'état actuel, ne le permet pas. Les bouteilles gardent bien souvent les marques de leur passage sur les lignes de remplissage. Elles se rayent. Pour éviter cela, nous envisageons des emballages multi-matériaux, qui associent le verre et le métal. Ce dernier servira à solidifier et à protéger les points de contact. Nous imaginons une bouteille sans étiquette avec un embossage et le logo Lesieur gravé, ou encore une bouteille sérigraphiée. […] Loop nous donne aussi l'occasion de nous réapproprier un peu de notre histoire. Nos bouteilles d'huile étaient consignées de 1924 à 1970 environ. Aujourd'hui, on réapprend à gérer ce type de système, aussi bien d'un point de vue informatique que financier. Et ce n'est pas simple. On paie 40 ans d'usage unique depuis l'essor du tout jetable. »