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« Il fut une époque où la Marine nationale était à la pointe de l'exploration des fonds marins. […] Seulement, ces capacités d'exploration des fonds marins déclinèrent à partir de la décennie 1970… Et seule l'Ifremer a, actuellement, les moyens d'envoyer un sous-marin habité – le Nautile – à 6000 mètres de profondeur. »
« Cependant, d'autres pays, à commencer par les États-Unis et la Russie, ont gardé leurs moyens d'exploration des abysses… mais aussi et surtout leurs capacités d'intervention. Et, étant donné les menaces qui pèsent désormais sur les câbles sous-marins de télécommunication (qui n'est certes pas nouvelle… la premier acte de sabotage ayant été commis durant la guerre entre le Chili et le Pérou, entre 1879 et 1883…) ainsi que sur les gazoducs et autres infrastructures énergétiques, la maîtrise des fonds marins est redevenue une priorité. D'où la stratégie ministérielle dévoilée par la France en février 2022… Et les moyens accrus qui seront alloués à la Marine nationale. »
« Cette stratégie va ainsi se traduire par un nouveau changement d'appellation de la Cephismer [Cellule plongée humaine et intervention sous la mer], qui va prendre de l'ampleur dans les années à venir. En effet, le 10 janvier, elle est officiellement devenue le "Centre expert dans la plongée humaine et l'intervention sous la mer" de la Marine nationale. Si le sigle ne change pas, il en va tout autrement de son organisation. »
« La Marine précise que cette résurrection du Gismer, après une éclipse de trente ans, "incarne la montée en puissance de la maîtrise des fonds marins", ce qui se traduira par une hausse des effectifs d'ici l'été 2023. Plus généralement, l'effectif du Cephismer – composé d'une cinquantaine de marins – va doubler à l'horizon 2030, afin de lui permettre d'utiliser des moyens nouveaux. Outre les robots sous-marins (ROV) Ulisse et Diomede, aux capacités limitées, qu'il met en œuvre actuellement, le Gismer en disposera de quatre de plus, pouvant plonger à - 3000 et - 6000 mètres. Il sera aussi doté de quatre drones sous-marins (AUV) capables d'atteindre les mêmes profondeurs. »
« À noter que les effectifs et les moyens du Cephismer "seront équitablement répartis entre Toulon et Brest dans de nouvelles infrastructures en cours de conception", a indiqué la Marine nationale. »
« Cependant, d'autres pays, à commencer par les États-Unis et la Russie, ont gardé leurs moyens d'exploration des abysses… mais aussi et surtout leurs capacités d'intervention. Et, étant donné les menaces qui pèsent désormais sur les câbles sous-marins de télécommunication (qui n'est certes pas nouvelle… la premier acte de sabotage ayant été commis durant la guerre entre le Chili et le Pérou, entre 1879 et 1883…) ainsi que sur les gazoducs et autres infrastructures énergétiques, la maîtrise des fonds marins est redevenue une priorité. D'où la stratégie ministérielle dévoilée par la France en février 2022… Et les moyens accrus qui seront alloués à la Marine nationale. »
« Cette stratégie va ainsi se traduire par un nouveau changement d'appellation de la Cephismer [Cellule plongée humaine et intervention sous la mer], qui va prendre de l'ampleur dans les années à venir. En effet, le 10 janvier, elle est officiellement devenue le "Centre expert dans la plongée humaine et l'intervention sous la mer" de la Marine nationale. Si le sigle ne change pas, il en va tout autrement de son organisation. »
« La Marine précise que cette résurrection du Gismer, après une éclipse de trente ans, "incarne la montée en puissance de la maîtrise des fonds marins", ce qui se traduira par une hausse des effectifs d'ici l'été 2023. Plus généralement, l'effectif du Cephismer – composé d'une cinquantaine de marins – va doubler à l'horizon 2030, afin de lui permettre d'utiliser des moyens nouveaux. Outre les robots sous-marins (ROV) Ulisse et Diomede, aux capacités limitées, qu'il met en œuvre actuellement, le Gismer en disposera de quatre de plus, pouvant plonger à - 3000 et - 6000 mètres. Il sera aussi doté de quatre drones sous-marins (AUV) capables d'atteindre les mêmes profondeurs. »
« À noter que les effectifs et les moyens du Cephismer "seront équitablement répartis entre Toulon et Brest dans de nouvelles infrastructures en cours de conception", a indiqué la Marine nationale. »
« A minima, la symbolique est discutable. Alors que le gouvernement ne cesse d'appeler à la souveraineté numérique, c'est sur le cloud de l'américain Amazon que la banque publique d'investissement BPI-Ffrance a décidé d'héberger la plate-forme délivrant des attestations aux entreprises qui souhaitaient contracter un prêt garanti par l'État (PGE), un soutien exceptionnel lié à la crise du Covid. Mais au-delà du message contradictoire que ce choix renvoie, comporte-t-il de réels risques ? Sans aucun doute, répond Nathalie Goulet, sénatrice UDI. […] "Les données liées au PGE sont des données financières d'entreprises en difficulté, s'est-elle inquiétée. Or parmi ces entreprises, il y a des pépites intellectuelles, dont certaine détiennent des technologies de très haute valeur ajoutée." »
« L'entreprise basée dans l'Essonne est une pure réussite de l'investissement français en matière de pharmaceutique. La société est devenue le premier industriel français dédiée à la création de médicaments de thérapie génique et cellulaire concernant les maladies rares. […] L'entreprise se voulait leader européen en matière de thérapie génique et cellulaire. »
« Pourtant, malgré les investissements futurs pour la société française et les espoirs placés en elle, c'est bien vers un rachat que l'on se dirigerait d'après Médiapart. […] Ce potentiel rachat est un nouvel exemple des échecs successifs dans le domaine pharmaceutique mais aussi de la confusion ambiante sur la politique à mener concernant les investissements étrangers vis à vis des actifs stratégiques de notre pays. […] Après le refus de cession de Carrefour au groupe canadien Couche Tard, celle de Yposkesi questionnerait la cohérence stratégique de l'État français concernant le contrôle des investissements étrangers. »
« Pourtant, malgré les investissements futurs pour la société française et les espoirs placés en elle, c'est bien vers un rachat que l'on se dirigerait d'après Médiapart. […] Ce potentiel rachat est un nouvel exemple des échecs successifs dans le domaine pharmaceutique mais aussi de la confusion ambiante sur la politique à mener concernant les investissements étrangers vis à vis des actifs stratégiques de notre pays. […] Après le refus de cession de Carrefour au groupe canadien Couche Tard, celle de Yposkesi questionnerait la cohérence stratégique de l'État français concernant le contrôle des investissements étrangers. »
Aujourd'hui, on se focalise sur le rachat hypothétique de Carrefour par des Canadiens. Mais ce dossier-là n'aurait-il pas mérité davantage d'attention, jusqu'à sa conclusion le mois dernier ?
« Le groupe taïwanais de production électronique USI finalise le rachat du français Asteelflash. Une opération qui vise à assurer la pérennité de l'entreprise au prix de faire perdre à la France son champion de la sous-traitance électronique. »
« Le groupe taïwanais de production électronique USI finalise le rachat du français Asteelflash. Une opération qui vise à assurer la pérennité de l'entreprise au prix de faire perdre à la France son champion de la sous-traitance électronique. »
« Un représentant des pêcheurs britanniques s'est estimé lundi "trahi", après l'accord commercial post-Brexit entre le gouvernement britannique et l'Union européenne annoncé à la veille de Noël. Andrew Locker, président de la Fédération nationale des organisations de pêcheurs, a déclaré que ceux-ci se trouveraient dans une situation "pire" qu'avant. "Je suis en colère, déçu et trahi. Boris Johnson nous a promis les droits (de pêche) sur tous les poissons qui nagent dans notre zone économique exclusive et nous n'en avons qu'une fraction", a-t-il déclaré à la BBC, dénonçant l'engagement non tenu du chef du gouvernement de reprendre le plein contrôle des eaux britanniques. »
« Au final, cet accord prévoit une période de transition jusqu'en juin 2026, à l'issue de laquelle les pêcheurs européens auront progressivement renoncé à 25% de leurs prises, bien moins que ce qu'espéraient les Britanniques. »
« Michael Gove, ministre chargé de coordonner l'action du gouvernement britannique, a assuré pour sa part que le Royaume-Uni se trouverait dans une "position plus forte" que lorsqu'il appartenait à l'Union européenne. "Dans le cadre de la politique commune de la pêche, nous ne pouvions accéder qu'à environ 50 % des poissons de nos eaux. Nous allons désormais augmenter significativement ce chiffre, et nous aurons d'ici 2026 environ les deux tiers des prises dans nos eaux", a déclaré M. Gove lundi à la BBC. »
« Au final, cet accord prévoit une période de transition jusqu'en juin 2026, à l'issue de laquelle les pêcheurs européens auront progressivement renoncé à 25% de leurs prises, bien moins que ce qu'espéraient les Britanniques. »
« Michael Gove, ministre chargé de coordonner l'action du gouvernement britannique, a assuré pour sa part que le Royaume-Uni se trouverait dans une "position plus forte" que lorsqu'il appartenait à l'Union européenne. "Dans le cadre de la politique commune de la pêche, nous ne pouvions accéder qu'à environ 50 % des poissons de nos eaux. Nous allons désormais augmenter significativement ce chiffre, et nous aurons d'ici 2026 environ les deux tiers des prises dans nos eaux", a déclaré M. Gove lundi à la BBC. »
Le journaliste Marc Endeweld publie dans Le Média une longue enquête consacrée aux soutiens macronistes de Qwant, qualifié de par son auteur. Il y révèle que la Direction interministérielle du numérique estimait dans son audit que le moteur de recherche "souffre de plusieurs limitations : une difficulté à passer à l'échelle, notamment en termes de nombre de pages web traitées ; une difficulté à gérer un rafraîchissement fréquent des pages web déjà visitées pour en capturer les modifications ; une impossibilité d'utiliser l'index en temps réel pour les recherches des utilisateurs". Le document, qui n'a jamais été rendu public, n'est pas diffusé mais en partie révélé. En annexe, l'analyse technique des auditeurs assistés de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), du ministère des Armées et de l'École normale supérieure "se fait à la fois plus sévère et précise" écrit notre confrère. »
Et donc, parce que Qwant n'est pas parfait, on devrait en occulter les qualités, et prôner la préférence américaine, y compris pour l'administration française ?
Et donc, parce que Qwant n'est pas parfait, on devrait en occulter les qualités, et prôner la préférence américaine, y compris pour l'administration française ?
« La décision d'Apple est on ne peut plus compréhensible et repose en trois points que Cédric O peut tout à fait comprendre : une solution internationale et qui fonctionne est disponible, une exception politique ne sera pas donnée à la France et une modification d'i-OS pour amoindrir la vie privée d'un utilisateur n'est pas envisageable. On peut, certes, regretter que le retard français ou européen en matière de souveraineté numérique rendent les gouvernements dépendants de solutions étrangères dont ils n'ont pas la maîtrise. Mais on peut aussi rétorquer que cette séparation est, dans bien des cas, un garde-fou contre les abus de ces mêmes gouvernements. »
Quelques passages de cet entretien nous inspirent des réserves, mais sur ce point, on est d'accord :
« Après la crise, nous n'allons pas réduire les interdépendances parce qu'elles constituent aussi une forme de richesse et de pacification des relations internationales. Nous ne pourrons pas tout relocaliser sur le territoire national. Penser que nous allons devenir totalement autonomes et indépendants sur l'alimentation, sur les médicaments, sur l'industrie… C'est un leurre. D'abord parce que cela coûterait très cher mais aussi parce que nous n'avons pas la main-d'œuvre qualifiée et parce que nous serons de toute façon dépendants des matières premières. Les interdépendances vont continuer à perdurer parce que nous n'avons pas d'alternative et parce que, dans le fond, ce n'est pas un mauvais choix. »
« Par contre, nous allons peut-être devenir plus réalistes vis-à-vis de ces interdépendances et nous allons les traiter de manière plus éveillée, moins naïve. En identifiant des doubles sources ou en en mettant en place des stratégies qui permettraient rapidement, dans le cas d'une crise, de reconvertir une usine pour produire des masques ou des produits alimentaires. »
« Après la crise, nous n'allons pas réduire les interdépendances parce qu'elles constituent aussi une forme de richesse et de pacification des relations internationales. Nous ne pourrons pas tout relocaliser sur le territoire national. Penser que nous allons devenir totalement autonomes et indépendants sur l'alimentation, sur les médicaments, sur l'industrie… C'est un leurre. D'abord parce que cela coûterait très cher mais aussi parce que nous n'avons pas la main-d'œuvre qualifiée et parce que nous serons de toute façon dépendants des matières premières. Les interdépendances vont continuer à perdurer parce que nous n'avons pas d'alternative et parce que, dans le fond, ce n'est pas un mauvais choix. »
« Par contre, nous allons peut-être devenir plus réalistes vis-à-vis de ces interdépendances et nous allons les traiter de manière plus éveillée, moins naïve. En identifiant des doubles sources ou en en mettant en place des stratégies qui permettraient rapidement, dans le cas d'une crise, de reconvertir une usine pour produire des masques ou des produits alimentaires. »