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Brexit
« Cette apparition de Netscape Communicator, ainsi que de Mozilla Mail, lui-aussi disparu, est très probablement liée à un copier-coller d’un vieux document officiel. […] Plus grave, encore, l’accord du Brexit évoque des protocoles de chiffrage et des algorithmes qui sont, aujourd’hui, obsolètes et vulnérables à des cyberattaques. […] Si cette erreur n’est pas gravissime, elle pose forcément question pour le reste du document rassemblant 1 200 pages, notamment au niveau des enjeux technologiques qui pèsent sur les sociétés modernes. »
« Un représentant des pêcheurs britanniques s'est estimé lundi "trahi", après l'accord commercial post-Brexit entre le gouvernement britannique et l'Union européenne annoncé à la veille de Noël. Andrew Locker, président de la Fédération nationale des organisations de pêcheurs, a déclaré que ceux-ci se trouveraient dans une situation "pire" qu'avant. "Je suis en colère, déçu et trahi. Boris Johnson nous a promis les droits (de pêche) sur tous les poissons qui nagent dans notre zone économique exclusive et nous n'en avons qu'une fraction", a-t-il déclaré à la BBC, dénonçant l'engagement non tenu du chef du gouvernement de reprendre le plein contrôle des eaux britanniques. »
« Au final, cet accord prévoit une période de transition jusqu'en juin 2026, à l'issue de laquelle les pêcheurs européens auront progressivement renoncé à 25% de leurs prises, bien moins que ce qu'espéraient les Britanniques. »
« Michael Gove, ministre chargé de coordonner l'action du gouvernement britannique, a assuré pour sa part que le Royaume-Uni se trouverait dans une "position plus forte" que lorsqu'il appartenait à l'Union européenne. "Dans le cadre de la politique commune de la pêche, nous ne pouvions accéder qu'à environ 50 % des poissons de nos eaux. Nous allons désormais augmenter significativement ce chiffre, et nous aurons d'ici 2026 environ les deux tiers des prises dans nos eaux", a déclaré M. Gove lundi à la BBC. »
« Au final, cet accord prévoit une période de transition jusqu'en juin 2026, à l'issue de laquelle les pêcheurs européens auront progressivement renoncé à 25% de leurs prises, bien moins que ce qu'espéraient les Britanniques. »
« Michael Gove, ministre chargé de coordonner l'action du gouvernement britannique, a assuré pour sa part que le Royaume-Uni se trouverait dans une "position plus forte" que lorsqu'il appartenait à l'Union européenne. "Dans le cadre de la politique commune de la pêche, nous ne pouvions accéder qu'à environ 50 % des poissons de nos eaux. Nous allons désormais augmenter significativement ce chiffre, et nous aurons d'ici 2026 environ les deux tiers des prises dans nos eaux", a déclaré M. Gove lundi à la BBC. »
« Les tarifs extérieurs pratiqués par l'UE dans le cadre du système de l'OMC sont faibles sur la plupart des marchés, et ce serait également le cas de ceux que mettrait en place le Royaume-Uni. L'ordre de grandeur de ces tarifs est inférieur aux variations de change euro-sterling auxquelles sont confrontées les entreprises des deux côtés de la Manche. Cependant, ce cadre reste évidemment bien plus lourd en termes de procédures douanières et réglementaires que les échanges dans le cadre du marché unique. C'est ce qui fait craindre une situation chaotique sur le plan logistique, si près de l'échéance. »
« La France s'est faite pas à pas. […] Elle peut aussi se défaire, se déchirer, notre histoire est emplie de guerres civiles ouvertes ou feutrées. Le Frexit dégagé par la loi stupide du Nombre pourrait aboutir au partage du pays si des territoires refusaient le suicide national. Ne l'oublions pas et redevenons sérieux. […] Optimisons nos dépendances pour le bien-être de notre peuple et la perpétuation de nos valeurs spécifiques et oublions la grandeur que nous n'avons jamais atteinte depuis la chute du Second Empire. »
« À l'usine Toyota de Burnaston, le stock de composants qu'alimentent une rotation quotidienne de cinquante camions en provenance d'Europe ne permet d'assurer que quatre heures d'activité. » C'est pareil chez BMW : « Le simple retour des contrôles aux frontières, avec un arrêt de cinq minutes seulement, pourrait suffire à désorganiser l'usine Mini d'Oxford. Laquelle accueille cent cinquante camions de composants chaque jour et renvoie cent dix-huit camions en retour. »
Marc Roche : « À court terme, le Royaume-Uni va voir son économie souffrir du Brexit, et ce quelle que soit l'issue des négociations avec Bruxelles. Mais dans cinq ou dix ans […] ? Ma thèse est qu'il rebondira grâce à ses atouts traditionnels, qu'il va pouvoir pousser à leur maximum car il n'aura plus à respecter les limites que lui impose aujourd'hui Bruxelles. » Dans cette perspective, le Royaume-Uni pourrait tirer profit de… « son absence de patriotisme économique ».
Commentaire ironique dans la presse britannique : « Theresa May a enfin assuré la signature de son premier accord commercial – qui reprend les conditions actuelles de l'accord de l'Union européenne. » Tout ça pour ça ?
Selon Jacob Rees-Mogg, député conservateur, chantre d'un hard Brexit, le Royaume-Uni doit sortir de l'union douanière parc que celle-ci « empêche d'offrir des taxes moins élevées aux partenaires commerciaux du reste du monde ».
Que va-t-il advenir des Britanniques fonctionnaires dans les institutions de l'UE ? Sans doute ses détracteurs l'ignorent-ils, mais il semblerait que celle-ci pratique la "préférence nationale". Naturalisations en perspective ?
Comme annoncé, c'est bien Gemalto qui va s'en charger. Theresa May nous avait prévenus : Brexit means Brexit.
« Quand saurons-nous ce pour quoi nous avons voté ? » Voilà une bonne question ! Ceux qui la posent bénéficient du soutien de George Soros. Si sa réputation outre-Manche est la même qu'en France, c'est mal parti.
La Normandie est prête à accueillir les Britanniques. Elle tient à le leur faire savoir ! Mais ses affiches ne seront pas placardées dans le métro de Londres, où l'on a jugé la question trop sensible.
Selon Denis MacShane, « toute la classe politique britannique attend, en fait, que l'opinion publique, qui bouge très lentement contre le Brexit, commence à se montrer hostile à la sortie ». Wait and see.
Lu dans Les Échos : « Le Parti travailliste demande déjà que le texte garantisse la protection des droits des travailleurs telle qu'elle est assurée aujourd'hui par la réglementation européenne. » On est loin des clichés souverainistes !
L'attractivité du Royaume-Uni diminue, aux yeux des migrants, avec la valeur de sa monnaie. On comrpend mieux pourquoi le Front national veut sortir de l'euro !
Si le référendum est jugé « illégitime », que dire du reste ? « Quand les gens utilisent des expressions comme "le peuple a parlé" ou "les Britanniques ont voté pour la sortie de l’UE", cela n’a pas de sens. »
Pour la France, selon cet article, les conséquences seraient modérées, mais bien négatives. Évidemment, toutes les entreprises n'y sont pas exposées de la même façon.
Maxime Lefebvre sur Telos : « Le Brexit aura un coût, mais ce coût peut être limité. » Affaire à suivre !
À la faveur du Brexit et des velléités protectionnistes des États-Unis, l'Union européenne devrait « saisir l'opportunité d'une coopération stratégique plus rapprochée avec la Chine », selon Karine Lisbonne-de Vergeron.
Jean-Louis Bourlanges à propos du "hard Brexit" : « Malgré les apparences, c’est moins la volonté d’en découdre que la force des choses qui fait ici loi. »