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« Le nombre d'appels pour dénoncer des personnes qui ne respectent pas les règles du confinement pendant l'épidémie de coronavirus sont en augmentation et peuvent atteindre jusqu'à 70 % de la totalité des appels reçus par la police dans les grandes agglomérations. »
« Le référent adjoint d'Alternative police dans le Grand-Est, Sylvain André, estime sur France Info que c'est dû à "ce système de jalousie qui se met en place" entre les personnes qui n'ont pas les mêmes conditions de confinement. Pour Sylvain André, "dire que la personne a sorti quatre ou cinq fois son chien, que la personne s'est rendue à plusieurs reprises dans un magasin pour faire ses courses, ou dénoncer des jeunes enfants qui sont en train de s'adonner à des pratiques sportives, c'est effectivement un petit peu excessif" et "il n'y a aucune utilité". »
« À Paris, la maire du 20e arrondissement demande aux habitants de cesser les messages de délation pour non respect du confinement. Les appels encombrent le 17, réservé aux appels d'urgence, rapporte France Bleu Paris. Frédérique Calandra dénonce notamment des "appels fantaisistes" de dénonciation : "Des habitants qui prennent des photos, depuis leur fenêtre, de parents avec enfants en bas âges sortis pour se dégourdir les jambes. Et ils les envoient à la police". »
« Le référent adjoint d'Alternative police dans le Grand-Est, Sylvain André, estime sur France Info que c'est dû à "ce système de jalousie qui se met en place" entre les personnes qui n'ont pas les mêmes conditions de confinement. Pour Sylvain André, "dire que la personne a sorti quatre ou cinq fois son chien, que la personne s'est rendue à plusieurs reprises dans un magasin pour faire ses courses, ou dénoncer des jeunes enfants qui sont en train de s'adonner à des pratiques sportives, c'est effectivement un petit peu excessif" et "il n'y a aucune utilité". »
« À Paris, la maire du 20e arrondissement demande aux habitants de cesser les messages de délation pour non respect du confinement. Les appels encombrent le 17, réservé aux appels d'urgence, rapporte France Bleu Paris. Frédérique Calandra dénonce notamment des "appels fantaisistes" de dénonciation : "Des habitants qui prennent des photos, depuis leur fenêtre, de parents avec enfants en bas âges sortis pour se dégourdir les jambes. Et ils les envoient à la police". »
« Toutes les idées, même abjectes, doivent-elles pouvoir s'exprimer librement ? La traduction d'un obscur pamphlet antisémite met l'Islande en émoi. Pour la première fois, ce pays réputé consensuel s'interroge sur la liberté d'expression. Une mystérieuse personne du nom de Björn Jónsson a traduit en islandais The Hoax of the Twentieth Century [La Mystification du XXe siècle] et a acheté un encart publicitaire dans le Bókatídindi, un catalogue de livres distribué chaque année à tous les ménages. Publié en 1976 par l'Américain antisémite Arthur R. Butz , l'ouvrage a pour sous-titre The Case Against the Presumed Extermination of European Jewry [Pourquoi l'extermination présumée des Juifs européens n'a pas eu lieu]. [La traduction de] ce livre négationniste fait beaucoup de bruit dans la société islandaise. »
« Les résultats montrent une baisse de près de 25 %, bien qu'au premier semestre 80 % des expéditeurs habituels continuaient à transférer des fonds, envoyant en moyenne plus de 1 300 euros par an. "La situation sanitaire a ainsi accentué la fragilité d'une partie de ces travailleurs, pris en étau entre la baisse de leurs revenus et les sollicitations fortes de la famille au pays", résume-t-on à l'AFD. Les envois de fonds des diasporas, poursuit-elle, représentent des "sources de revenus essentielles pour de nombreux pays en Afrique", comme au Sénégal où ils représentent 12,8 % du PIB. "Ces montants sont d'ailleurs plus élevés que l'aide publique au développement, même lorsqu'on ne prend pas en compte les transferts informels, eux aussi conséquents." »
« À Grabels, dans l'Hérault, un enfant de sept ans n'a plus le droit d'aller dans son établissement scolaire. […] Le petit garçon est atteint de la maladie de cœliaque. Il s'agit d'une pathologie auto-immune liée à l'intolérance au gluten. Ce n'est pas directement à cause de cette maladie qu'il ne supporte pas le masque. Mais elle a causé chez l'enfant une fragilité psychologique, rendant la situation intolérable. […] Sa mère a tenté, depuis, d'obtenir une dérogation, appuyée par un certificat médical. Elle souhaitait en effet que son enfant puisse continuer à aller à l'école. Mais, l'inspection d'académie s'est opposée à cet aménagement. »
« "Hugo a tout le temps chaud. C'est tout juste s'il supporte un manteau, quel que soit le temps... alors le masque ! Un enfant, cela doit jouer, cela doit respirer normalement. Ce ne sont pas aux enfants de prendre soin de l'adulte, mais aux adultes d'être dans la bienveillance. J'en ai marre de voir souffrir les enfants parce que je pense que cette crise les fait souffrir", dénonce ainsi la mère de famille. »
« "Hugo a tout le temps chaud. C'est tout juste s'il supporte un manteau, quel que soit le temps... alors le masque ! Un enfant, cela doit jouer, cela doit respirer normalement. Ce ne sont pas aux enfants de prendre soin de l'adulte, mais aux adultes d'être dans la bienveillance. J'en ai marre de voir souffrir les enfants parce que je pense que cette crise les fait souffrir", dénonce ainsi la mère de famille. »
Installer un V8 sous le capot d'une Model S ? C'est le projet fantasque de Rich Rebuilds. Qui dénonce incidemment la difficulté d'entretenir sa Tesla sans passer par le réseau officiel du constructeur de Palo Alto. C'est en tout cas ce que rapporte Caradisiac : « Cet homme […] peste toutefois depuis déjà un bout de temps contre le verrouillage de Tesla sur les pièces détachées. Comme il l'explique dans cette vidéo-résumé : vous avez un moteur en panne, allez chez Tesla, ou... rachetez simplement une voiture. Aucun réparateur indépendant ne pourra faire quoi que ce soit pour votre auto, puisque la marque californienne a le contrôle total sur ses pièces. En tout cas aux États-Unis, a minima. » Un nouveau combat en perspective pour Right to Repair ?
« Alors, la dernière connerie qu'ils ont trouvée pour essayer de lutter contre le racisme, c'est dans le prochain James Bond qu'ils sont en train de tourner en ce moment au cinéma. Le prochain personnage de James Bond, enfin, Agent 007, sera incarné par une femme renoi. Est-ce qu'on n'est pas en train d'aller trop loin dans la lutte contre le racisme ? "My name is Bond, Fatoumata Bond." Non ça ne va pas du tout, je ne suis pas d'accord. James Bond, c'est un personnage, on l'aime comme ça, vous l'aimez comme ça, on ne va pas le changer du jour au lendemain pour un quota. Ou alors OK. On dit que James Bond est une femme renoi. Mais dans ce cas-là, le jour où on tournera le biopic de Michael Jordan au cinéma, je veux que ce soit joué par Thierry Lhermitte, et que tout le monde valide ça normal. »
Peut-être l'auteur de ces propos aurait-il dû s'excuser, mais pas pour les raisons qu'il invoque. Le problème, c'est qu'il propage une infox à propos du prochain James Bond… Pourtant, les exemples ne manquent pas pour dénoncer les dérives de l'antiracisme !
Peut-être l'auteur de ces propos aurait-il dû s'excuser, mais pas pour les raisons qu'il invoque. Le problème, c'est qu'il propage une infox à propos du prochain James Bond… Pourtant, les exemples ne manquent pas pour dénoncer les dérives de l'antiracisme !
« Un représentant des pêcheurs britanniques s'est estimé lundi "trahi", après l'accord commercial post-Brexit entre le gouvernement britannique et l'Union européenne annoncé à la veille de Noël. Andrew Locker, président de la Fédération nationale des organisations de pêcheurs, a déclaré que ceux-ci se trouveraient dans une situation "pire" qu'avant. "Je suis en colère, déçu et trahi. Boris Johnson nous a promis les droits (de pêche) sur tous les poissons qui nagent dans notre zone économique exclusive et nous n'en avons qu'une fraction", a-t-il déclaré à la BBC, dénonçant l'engagement non tenu du chef du gouvernement de reprendre le plein contrôle des eaux britanniques. »
« Au final, cet accord prévoit une période de transition jusqu'en juin 2026, à l'issue de laquelle les pêcheurs européens auront progressivement renoncé à 25% de leurs prises, bien moins que ce qu'espéraient les Britanniques. »
« Michael Gove, ministre chargé de coordonner l'action du gouvernement britannique, a assuré pour sa part que le Royaume-Uni se trouverait dans une "position plus forte" que lorsqu'il appartenait à l'Union européenne. "Dans le cadre de la politique commune de la pêche, nous ne pouvions accéder qu'à environ 50 % des poissons de nos eaux. Nous allons désormais augmenter significativement ce chiffre, et nous aurons d'ici 2026 environ les deux tiers des prises dans nos eaux", a déclaré M. Gove lundi à la BBC. »
« Au final, cet accord prévoit une période de transition jusqu'en juin 2026, à l'issue de laquelle les pêcheurs européens auront progressivement renoncé à 25% de leurs prises, bien moins que ce qu'espéraient les Britanniques. »
« Michael Gove, ministre chargé de coordonner l'action du gouvernement britannique, a assuré pour sa part que le Royaume-Uni se trouverait dans une "position plus forte" que lorsqu'il appartenait à l'Union européenne. "Dans le cadre de la politique commune de la pêche, nous ne pouvions accéder qu'à environ 50 % des poissons de nos eaux. Nous allons désormais augmenter significativement ce chiffre, et nous aurons d'ici 2026 environ les deux tiers des prises dans nos eaux", a déclaré M. Gove lundi à la BBC. »
« Responsables politiques, journalistes et commentateurs déplorent régulièrement la passivité des plateformes en matière de coopération judiciaire ou policière. 68 % des officiers interrogés par Europol se disent, a contrario "satisfaits", "très satisfaits" ou "extrêmement satisfaits" de leurs relations avec elles. »
« Concrètement, peut-on interdire une publicité pour un site de rencontres encourageant l'adultère ? […] Avant toute chose, il est important de procéder à un rappel de jurisprudence : la Cour de cassation, par un arrêt rendu en assemblée plénière le 29 octobre 2004, et conformément aux conclusions de l'avocat général, juge que n'est pas nulle comme ayant une cause contraire aux bonnes mœurs la libéralité consentie à l'occasion d'une relation adultère. L'une des conséquences directes de cette jurisprudence se trouve dans l'abandon pur et simple du caractère d'ordre public du devoir de fidélité. »
« De l'aveu même de M. Bizot, conseiller rapporteur dans cette affaire, l'adultère "s'est banalisé, est devenu quasiment une composante possible, sinon admise et tolérée, de l'histoire d'un couple marié, et en tous cas objet d'une très faible réprobation sociale à l'égard de celui qui le commet ; sa sanction relève désormais d'une décision individuelle du conjoint trompé, sans pour autant constituer un obstacle inévitable à la pérennité du mariage, voire à sa coexistence plus ou moins pacifiée avec le partenaire de l'époux infidèle. […] le devoir de fidélité n'est plus d'ordre public, et, s'il demeure entre époux une obligation pouvant être sanctionnée sous l'angle d'une simple faute civile, celle-ci est de force variable et relative, car dépendant désormais presque exclusivement des parcours individuels des conjoints et de leur morale personnelle". »
« Toutefois, la première chambre civile de la Cour de cassation opère une réponse des plus troublantes. Le communiqué de la juridiction est lapidaire : "Le devoir de fidélité est considéré comme étant d'ordre public, les époux ne pouvant s'en délier par un pacte ou une convention de liberté mutuelle. Ainsi, l'adultère constitue une faute civile, qui peut conduire au prononcé du divorce pour faute. Cependant, cette faute ne peut plus aujourd'hui être utilement invoquée que par un époux contre l'autre, à l'occasion d'une procédure de divorce. Dès lors, en l'absence de sanction civile de l'adultère en dehors de la sphère des relations entre époux, le devoir de fidélité ne peut justifier une interdiction légale de la publicité pour des rencontres extra-conjugales à des fins commerciales." »
« En résumé, la Cour de Cassation admet qu'une obligation d'ordre public soit vidée de sa substance et de son efficacité, que l'exercice du dit moyen aille même à l'encontre de l'essence même d'un moyen dit d'ordre public. […] Cette contradiction flagrante dans la solution de la Cour combinée à la faiblesse des argumentations présentées par les parties s'explique d'abord par la lente mais certaine déconstruction dans la jurisprudence judiciaire du devoir de fidélité. […] n fine, ce cas d'espèce nous renvoie simplement aux fondamentaux de la théorie du Droit et de la légistique : sans efficacité, sans aucune sanction, une norme, une règle de droit perd son essence et ne peut plus à terme être une norme. »
« De l'aveu même de M. Bizot, conseiller rapporteur dans cette affaire, l'adultère "s'est banalisé, est devenu quasiment une composante possible, sinon admise et tolérée, de l'histoire d'un couple marié, et en tous cas objet d'une très faible réprobation sociale à l'égard de celui qui le commet ; sa sanction relève désormais d'une décision individuelle du conjoint trompé, sans pour autant constituer un obstacle inévitable à la pérennité du mariage, voire à sa coexistence plus ou moins pacifiée avec le partenaire de l'époux infidèle. […] le devoir de fidélité n'est plus d'ordre public, et, s'il demeure entre époux une obligation pouvant être sanctionnée sous l'angle d'une simple faute civile, celle-ci est de force variable et relative, car dépendant désormais presque exclusivement des parcours individuels des conjoints et de leur morale personnelle". »
« Toutefois, la première chambre civile de la Cour de cassation opère une réponse des plus troublantes. Le communiqué de la juridiction est lapidaire : "Le devoir de fidélité est considéré comme étant d'ordre public, les époux ne pouvant s'en délier par un pacte ou une convention de liberté mutuelle. Ainsi, l'adultère constitue une faute civile, qui peut conduire au prononcé du divorce pour faute. Cependant, cette faute ne peut plus aujourd'hui être utilement invoquée que par un époux contre l'autre, à l'occasion d'une procédure de divorce. Dès lors, en l'absence de sanction civile de l'adultère en dehors de la sphère des relations entre époux, le devoir de fidélité ne peut justifier une interdiction légale de la publicité pour des rencontres extra-conjugales à des fins commerciales." »
« En résumé, la Cour de Cassation admet qu'une obligation d'ordre public soit vidée de sa substance et de son efficacité, que l'exercice du dit moyen aille même à l'encontre de l'essence même d'un moyen dit d'ordre public. […] Cette contradiction flagrante dans la solution de la Cour combinée à la faiblesse des argumentations présentées par les parties s'explique d'abord par la lente mais certaine déconstruction dans la jurisprudence judiciaire du devoir de fidélité. […] n fine, ce cas d'espèce nous renvoie simplement aux fondamentaux de la théorie du Droit et de la légistique : sans efficacité, sans aucune sanction, une norme, une règle de droit perd son essence et ne peut plus à terme être une norme. »
« Des photos venues de Pologne ont indigné de nombreux internautes. La raison des ces indignations : on y voit des gens poser à l'entrée de leur ville, devant des panneaux jaunes portant l'inscription "zone sans LGBT". Même l'ancien Premier ministre belge et eurodéputé libéral Guy Verhofstadt a réagi à ces photos indiquant : "Cela me fait mal à l'estomac. Je demande instamment à la Commission européenne de prendre des mesures immédiates contre ces pratiques dégoûtantes et contre les autorités polonaises qui ont affiché ces signes anti-LGBTI+." »
« Le député européen, qui a supprimé son tweet depuis, partageait alors un message de Bart Staszewski, un artiste polonais qui explique que ces photos partagées sont en réalité le résultat d'un projet photographique. Et la performance ne consiste pas seulement dans le fait de photographier des personnes LGBT+ devant ces panneaux. En réalité, il a lui-même créé ces pancartes jaunes, comme il l'a expliqué aux journalistes espagnols de Newtral. Il les a réalisées dans le but de dénoncer "les récentes déclarations qui ont été approuvées dans différentes régions et villes du Sud-Ouest du pays, qui se déclarent 'libres' de l'idéologie LGBT". »
« Le député européen, qui a supprimé son tweet depuis, partageait alors un message de Bart Staszewski, un artiste polonais qui explique que ces photos partagées sont en réalité le résultat d'un projet photographique. Et la performance ne consiste pas seulement dans le fait de photographier des personnes LGBT+ devant ces panneaux. En réalité, il a lui-même créé ces pancartes jaunes, comme il l'a expliqué aux journalistes espagnols de Newtral. Il les a réalisées dans le but de dénoncer "les récentes déclarations qui ont été approuvées dans différentes régions et villes du Sud-Ouest du pays, qui se déclarent 'libres' de l'idéologie LGBT". »
« À peine nommé, Clément Beaune a dénoncé sur France Inter les zones "sans LGBT" en Pologne, après des mois de silence de Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères. À Têtu, en kiosques ce mercredi, il annonce son intention de se rendre dans une de ces zones début 2021. "J'irai soutenir une des associations qui défendent le droit à l'avortement", ajoute-t-il. "Je viens d'une famille dans laquelle des personnes ont été déportées parce que juives, il y a seulement deux générations. Cela fait écho en moi. Pour autant, je n'aimerais pas qu'on dise que je me démène contre les zones 'sans LGBT' parce que je suis gay. Ce serait insultant de dire que je mène ce combat pour moi-même", dit-il. »
« Les responsables de la ville de San Francisco ont pris la décision d'interdire la cigarette à l'intérieur des appartements. [….] Fait étonnant : alors que la proposition originale interdisait également le cannabis, les élus ont finalement décidé de retirer ce volet. Les militants étaient montés au créneau affirmant qu'un tel texte leur retirerait le seul endroit légal qu'ils ont pour consommer de la marijuana. […] […] San Francisco est désormais la soixante-troisième ville de Californie à interdire la cigarette à l'intérieur. […] L'ordonnance doit passer par un deuxième vote du conseil la semaine prochaine avant que le maire ne la signe. La nouvelle loi entrera ensuite en vigueur trente jours plus tard. »
« Vendredi 4 décembre, une retraitée, âgée de soixante-treize ans, a été condamnée par le tribunal de police de Vesoul pour ne pas avoir présenté une attestation dérogatoire de déplacement valide lors du premier confinement. […] Or, cette septuagénaire est atteinte d'Alzheimer. Les faits remontent au 28 avril dernier, à Luxeuil en Haute-Saône. La retraitée était sortie faire ses courses, à huit cents mètres de son domicile. Elle avait bien en sa possession son attestation, mais l'avait malheureusement mal datée. Contrôlée par la police, qui ne s'est pas aperçue de sa maladie, elle a été verbalisée. »
« Depuis, sa fille se démène pour tenter de faire annuler l'amende. […] Le maire de Luxeuil, Frédéric Burghard, a quant à lui demandé à la police municipale de ne plus verbaliser cette dame en cas de défaut d'attestation, en raison de sa désorientation. […] À l'audience vendredi, sa fille a tenté de demander la clémence du tribunal, tout comme le procureur, en vain. La retraitée a été reconnue coupable de défaut d'attestation. Néanmoins, une dispense de peine, et la dispense des frais de justice ont été prononcées. Un jugement qui laisse un goût amer à la fille de la septuagénaire qui avait fait part de son émotion et son incompréhension à la barre. »
« Depuis, sa fille se démène pour tenter de faire annuler l'amende. […] Le maire de Luxeuil, Frédéric Burghard, a quant à lui demandé à la police municipale de ne plus verbaliser cette dame en cas de défaut d'attestation, en raison de sa désorientation. […] À l'audience vendredi, sa fille a tenté de demander la clémence du tribunal, tout comme le procureur, en vain. La retraitée a été reconnue coupable de défaut d'attestation. Néanmoins, une dispense de peine, et la dispense des frais de justice ont été prononcées. Un jugement qui laisse un goût amer à la fille de la septuagénaire qui avait fait part de son émotion et son incompréhension à la barre. »
À vrai dire, de notre point de vue, la liberté d'expression des enseignants n'avait pas lieu d'être sacralisée. Du moins, pas dans le secondaire. Mais à l'université, pourquoi pas ? Hélas, on passe d'un extrême à l'autre.
« Une enquête va être ouverte après une plainte de la Ligue des droits de l'Homme qui dénonce des propos "antisémites et islamophobes" d'une professeure de droit de l'université d'Aix-Marseille. L'enquête sera ouverte pour "injures publiques en raison d'appartenance à des religions", a précisé à l'AFP le parquet. Dans un court extrait diffusé par Mediapart de son cours enregistré sur Zoom le 27 octobre, cette professeure de droit assure notamment qu'"on n'a aucune liberté de conscience en islam". "Si on naît d'un père musulman, on est musulman à vie. Une sorte de religion sexuellement transmissible, je n'ai jamais compris. On dirait du judaïsme, c'est pareil, c'est par la mère. Une sorte de MST, de RST, de religion sexuellement transmissible", ajoute-t-elle. […] On n'a pas communiqué à l'extérieur étant donné le contexte sécuritaire", après l'assassinat de Samuel Paty qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, a expliqué le président de l'établissement Éric Berton. "Si les propos sont avérés, ils seront fermement condamnés", a-t-il ajouté. »
« Une enquête va être ouverte après une plainte de la Ligue des droits de l'Homme qui dénonce des propos "antisémites et islamophobes" d'une professeure de droit de l'université d'Aix-Marseille. L'enquête sera ouverte pour "injures publiques en raison d'appartenance à des religions", a précisé à l'AFP le parquet. Dans un court extrait diffusé par Mediapart de son cours enregistré sur Zoom le 27 octobre, cette professeure de droit assure notamment qu'"on n'a aucune liberté de conscience en islam". "Si on naît d'un père musulman, on est musulman à vie. Une sorte de religion sexuellement transmissible, je n'ai jamais compris. On dirait du judaïsme, c'est pareil, c'est par la mère. Une sorte de MST, de RST, de religion sexuellement transmissible", ajoute-t-elle. […] On n'a pas communiqué à l'extérieur étant donné le contexte sécuritaire", après l'assassinat de Samuel Paty qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, a expliqué le président de l'établissement Éric Berton. "Si les propos sont avérés, ils seront fermement condamnés", a-t-il ajouté. »
« Même chez Europe-Écologie-Les Verts, personne n'est à l'abri d'être accusé de ne pas être assez "conscientisé". Le secrétaire général du parti, Julien Bayou, en a fait l'amère expérience ce dimanche 29 novembre, repris de volée par la réalisatrice Amandine Gay après avoir désigné comme tel le "lynchage" de policiers à Bastille lors de la manifestation de la veille. Selon elle, l'emploi de ce terme devrait en effet être réservé aux lynchages de personnes noires. Loin de se rebiffer contre la tentative d'OPA langagière de la militante afroféministe, le leader écolo a au contraire battu sa coulpe, allant jusqu'à réclamer un "échange" pour choisir le lexique adéquat et non offensant. »
« Vous ne voyez pas le problème ? Amandine Gay se charge d'éclairer votre lanterne : "Voilà pourquoi la banalisation du terme 'lynchage' et son usage par les personnes blanches […] conduit non seulement à effacer l’expérience et les souffrances des personnes noires, mais aussi à inverser la réalité", annonce la militante. Notons qu'outre le terme lui-même, c'est "son usage par les personnes blanches" qui est désigné comme "problématique", pour employer un terme cher à l'orthodoxie antiraciste. »
« La démonstration s'appuie sur l'idée que des lynchages de personnes noires ont toujours lieu aux États-Unis. Fait dont Amandine Gay tire cette conclusion : "Il ne s’agit donc pas d’étendre un terme décrivant une pratique révolue. Ce terme concerne toujours spécifiquement les Noir.e.s." Outre le fait que la langue, ses extensions et ses analogies, n'aient jamais réglé leurs pas sur la marche de l'Histoire, les définitions des termes "lyncher" et de son substantif "lynchage", tout comme leur étymologie, n'expriment en rien l'idée qu'ils concerneraient "toujours spécifiquement les Noir.e.s". »
« Par ailleurs, faut-il exclure du langage courant, dans lequel ils sont passés, tous les mots se référant de près ou de loin à l'Histoire, sous prétexte qu'ils pourraient offenser quelqu'un ? Le mot "vendetta" offense-t-il les Corses ? "Razzia" offense-t-il les peuples arabes ? "Schisme" est-il une insulte aux catholiques ? Faut-il bannir les mots "synode", "balkanisation", "krach", "croisade" et autres "oukase", parce qu'ils voleraient à quiconque, victime ou pas, une part de son identité ? »
« Ces objections linguistiques n'empêchent pas Amandine Gay de poursuivre son sermon, selon lequel Julien Bayou participe "à un système de déshumanisation des Noir.e.s" et invalide "le continuum négrophobe à l’origine de l’agression de Michel" – prénom du producteur Michel Zecler, dont l'agression par des policiers a été révélée la semaine dernière par des vidéos de Loopsider. "Utiliser l’expression 'lynchage de policiers', la semaine où la vidéo d’un passage à tabac d’un homme noir par des policiers blancs vous a soi-disant ému, c’est prouver, s’il en était encore besoin, qu’il n’y aura pas de convergences des luttes de sitôt", continue la militante, pour qui "la suprématie blanche est un continuum auquel vous [Julien Bayou] appartenez". »
« Mais le meilleur reste à venir : comme évoqué plus haut, Julien Bayou [….] a en effet préféré tendre l'autre joue à Amandine Gay, au lieu de l'inviter à ouvrir un dictionnaire. Et c'est tremblant de reconnaissance et de contrition mêlées que le patron des Verts fait son mea culpa : "Merci d’avoir pris le temps d’une explication de texte argumentée. Je vous présente mes excuses, je ne souhaitais surtout pas générer cette réaction, effacer les souffrances des personnes noires et encore moins inverser l'histoire", assure-t-il sur Twitter. […] Pétrifié, semble-t-il, à l'idée d'être la cible d'une infamante accusation de racisme, le secrétaire général d'EELV souscrit complètement. » au propos de la militante afroféministe, affirmant que "le terme lynchage n’est pas adapté pour une personne blanche, a fortiori dépositaire de l’autorité publique". »
« Vous ne voyez pas le problème ? Amandine Gay se charge d'éclairer votre lanterne : "Voilà pourquoi la banalisation du terme 'lynchage' et son usage par les personnes blanches […] conduit non seulement à effacer l’expérience et les souffrances des personnes noires, mais aussi à inverser la réalité", annonce la militante. Notons qu'outre le terme lui-même, c'est "son usage par les personnes blanches" qui est désigné comme "problématique", pour employer un terme cher à l'orthodoxie antiraciste. »
« La démonstration s'appuie sur l'idée que des lynchages de personnes noires ont toujours lieu aux États-Unis. Fait dont Amandine Gay tire cette conclusion : "Il ne s’agit donc pas d’étendre un terme décrivant une pratique révolue. Ce terme concerne toujours spécifiquement les Noir.e.s." Outre le fait que la langue, ses extensions et ses analogies, n'aient jamais réglé leurs pas sur la marche de l'Histoire, les définitions des termes "lyncher" et de son substantif "lynchage", tout comme leur étymologie, n'expriment en rien l'idée qu'ils concerneraient "toujours spécifiquement les Noir.e.s". »
« Par ailleurs, faut-il exclure du langage courant, dans lequel ils sont passés, tous les mots se référant de près ou de loin à l'Histoire, sous prétexte qu'ils pourraient offenser quelqu'un ? Le mot "vendetta" offense-t-il les Corses ? "Razzia" offense-t-il les peuples arabes ? "Schisme" est-il une insulte aux catholiques ? Faut-il bannir les mots "synode", "balkanisation", "krach", "croisade" et autres "oukase", parce qu'ils voleraient à quiconque, victime ou pas, une part de son identité ? »
« Ces objections linguistiques n'empêchent pas Amandine Gay de poursuivre son sermon, selon lequel Julien Bayou participe "à un système de déshumanisation des Noir.e.s" et invalide "le continuum négrophobe à l’origine de l’agression de Michel" – prénom du producteur Michel Zecler, dont l'agression par des policiers a été révélée la semaine dernière par des vidéos de Loopsider. "Utiliser l’expression 'lynchage de policiers', la semaine où la vidéo d’un passage à tabac d’un homme noir par des policiers blancs vous a soi-disant ému, c’est prouver, s’il en était encore besoin, qu’il n’y aura pas de convergences des luttes de sitôt", continue la militante, pour qui "la suprématie blanche est un continuum auquel vous [Julien Bayou] appartenez". »
« Mais le meilleur reste à venir : comme évoqué plus haut, Julien Bayou [….] a en effet préféré tendre l'autre joue à Amandine Gay, au lieu de l'inviter à ouvrir un dictionnaire. Et c'est tremblant de reconnaissance et de contrition mêlées que le patron des Verts fait son mea culpa : "Merci d’avoir pris le temps d’une explication de texte argumentée. Je vous présente mes excuses, je ne souhaitais surtout pas générer cette réaction, effacer les souffrances des personnes noires et encore moins inverser l'histoire", assure-t-il sur Twitter. […] Pétrifié, semble-t-il, à l'idée d'être la cible d'une infamante accusation de racisme, le secrétaire général d'EELV souscrit complètement. » au propos de la militante afroféministe, affirmant que "le terme lynchage n’est pas adapté pour une personne blanche, a fortiori dépositaire de l’autorité publique". »
« Deux ans de prison avec sursis et dont un an de geôle ferme ! Les juges du tribunal d'instance de Mbour ont fait tonner le maillet. Ils ont suivi les réquisitions du procureur. Les trois pères qui ont encouragé puis poussé la bancale embarcation de leurs enfants, dont le jeune Doudou Faye, au large du Sénégal en direction de l'Espagne, sont ainsi sanctionnés pour "mise en danger de la vie d'autrui". Mise en danger qui a coûté la vie à l'adolescent Doudou, qui s'éteindra sans jamais illuminer son rêve de devenir footballeur international, à l'image d'un Samuel Eto'o ou d'un Sadio Mané. »
Une seule visite par demi-journée ! De quoi obliger les malheureux agents à courir d'un bout à l'autre de la ville… Sans parler des conflits qui en résulteront quand ils sont plusieurs sur le coup. Et pas plus d'un visiteur à chaque fois : un mari et sa femme ne pourront pas faire la moindre visite ensemble ! Alors qu'une famille compte pour une seule personne dans les commerces, soit dit en passant… Autre exigence imposée aux agents immobiliers : obligation de délivrer des bons de visite, à présenter en cas de contrôle policier. Enfin, cerise sur le gâteau : le Gouvernement en fait carrément ses supplétifs, en les priant d'inciter chaque visiteur à télécharger son application Tous Anti-Covid.
« Ce matin, Linda Kebbab était l'invitée de "L'Heure des Pros" sur CNews. Sur le plateau de Pascal Praud, la déléguée nationale de l'Unité SGP Police-FO s'en est pris à BFM TV. "Quand on dit que la presse et les médias sont le quatrième pouvoir, moi j'ai le sentiment qu'ils en sont les premiers. Ils ont le pouvoir de faire basculer une opinion. Quand un article 24 est écrit, il est bon aussi de ne pas ajouter du feu au feu et de ne pas réinterpréter cet article en disant qu'il restreindrait la liberté de filmer, car ce n'est pas le cas", a-t-elle débuté. Et d'ajouter : "Hier matin, j'étais sur BFM TV […] et j'ai accusé la chaîne, bande son à l'appui, d'avoir lors d'un reportage dit : 'Un article qui restreindrait la liberté de filmer. Une loi liberticide selon les manifestants'. Ce qui est faux !". »
« Linda Kebbab continue en précisant qu'en sortant du studio, après son interview dans Bourdin Direct, elle croise Bruce Toussaint, qui présente la tranche info 9 heures – 12 heures. "Il se garde bien le droit de me dire qu'il me réserve. Il aurait pu me laisser un droit de parole et même un droit de débat sur le plateau. Ce monsieur prend beaucoup parti pour un journaliste. […] Vingt minutes plus tard, j'apprends qu'il me raille, il me moque en disant que j'ai déformé les propos de BFM TV. Sauf que je les ai pris la main dans le sac dans le mensonge", ajoute la syndicaliste. »
« Quelques heures après son interview chez Jean-Jacques Bourdin, la déléguée nationale de l'Unité SGP Police-FO explique avoir reçu un appel du patron de la chaîne info, Marc-Olivier Fogiel. "Je pensais qu'il appelait pour s'excuser. Il m'a appelé pour me fustiger comme si j'étais son employée. Durant l'appel, j'ai maintenu mordicus ma position. J'ai dit : 'vous avez une responsabilité. Vous n'avez pas le droit de dire que cet article restreint la possibilité de filmer.' C'est ce mot-là qui donne l'impression que cet article est liberticide", rétorque la syndicaliste. Et de conclure : "Il m'a dit : 'C'est comme ça qu'on l'a interprété.' Je lui ai dit : 'Monsieur, vous êtes journaliste et vous n'avez pas à interpréter. Vous devez citer les mots tels qu'ils sont et laisser l'opinion faire sa propre interprétation.'" »
« Linda Kebbab continue en précisant qu'en sortant du studio, après son interview dans Bourdin Direct, elle croise Bruce Toussaint, qui présente la tranche info 9 heures – 12 heures. "Il se garde bien le droit de me dire qu'il me réserve. Il aurait pu me laisser un droit de parole et même un droit de débat sur le plateau. Ce monsieur prend beaucoup parti pour un journaliste. […] Vingt minutes plus tard, j'apprends qu'il me raille, il me moque en disant que j'ai déformé les propos de BFM TV. Sauf que je les ai pris la main dans le sac dans le mensonge", ajoute la syndicaliste. »
« Quelques heures après son interview chez Jean-Jacques Bourdin, la déléguée nationale de l'Unité SGP Police-FO explique avoir reçu un appel du patron de la chaîne info, Marc-Olivier Fogiel. "Je pensais qu'il appelait pour s'excuser. Il m'a appelé pour me fustiger comme si j'étais son employée. Durant l'appel, j'ai maintenu mordicus ma position. J'ai dit : 'vous avez une responsabilité. Vous n'avez pas le droit de dire que cet article restreint la possibilité de filmer.' C'est ce mot-là qui donne l'impression que cet article est liberticide", rétorque la syndicaliste. Et de conclure : "Il m'a dit : 'C'est comme ça qu'on l'a interprété.' Je lui ai dit : 'Monsieur, vous êtes journaliste et vous n'avez pas à interpréter. Vous devez citer les mots tels qu'ils sont et laisser l'opinion faire sa propre interprétation.'" »
Selon le tribunal administratif de Clermont-Ferrand, « il ne résulte pas des dispositions en vigueur qu'une manifestation sur la voie publique puisse être interdite, au seul motif qu’elle pourrait être regardée comme la manifestation extérieure d’un culte ». Dans un État prétendument laîc, cela devrait sembler évident ! Mais tel n'est pas l'avis des autorités préfectorales… Soit dit en passant, c'est précisément le scandale mis en lumière par une reportage controversé de Quotidien.
Extrait d'un article publié en 2018, exhumé après la diffusion d'un documentaire sur Arte :
« Les thérapies qui cherchent à aider les enfants atteints de dysphorie de genre à se sentir à l'aise avec leur sexe de naissance (on parle souvent d'"approche thérapeutique" dans la littérature scientifique) ont été assimilées à des thérapies de conversion, mais cette confusion est inexacte. En l'état actuel des connaissances, toutes les études longitudinales menées sur des enfants dysphoriques montrent que la majorité cesse de l'être au cours de leur développement : à la puberté, ils dépassent progressivement leur impression d'être dysphorique et, à l'âge adulte, deviennent des personnes homosexuelles et non pas transgenres. »
« Si des enfants disent qu'ils "sont" du sexe opposé, c'est parce que c'est la seule façon qu'ils ont de faire comprendre à des adultes qu'ils veulent faire des choses que l'autre sexe fait. Chez les hommes, les comportements inter-sexués dans l'enfance sont de très solides prédicteurs d'homosexualité à l'âge adulte. Et des études ont aussi montré que même les enfants à la dysphorie de genre très marquée finissent par ne plus la ressentir. »
« Une méta-analyse de vingt-huit études montre que la transition est effectivement bénéfique chez certains adultes, mais si un enfant peut finalement dépasser son malaise par rapport à son sexe de naissance, considérer que l'homosexualité est préférable à une vie de supplémentation hormonale, d'opérations chirurgicales et de risques de stérilité ne devrait rien avoir de polémique. »
« Depuis que j'ai commencé à écrire sur ce sujet, voici déjà plusieurs années, beaucoup de mes amis m'ont exprimé leur soulagement de n'avoir pas grandi à l'époque et dans le climat politique actuels. Enfants, ils ont souvent dit qu'ils ne se sentaient pas bien dans leur corps et qu'ils s'identifiaient au sexe opposé, pour finalement devenir des hommes homosexuels parfaitement heureux et équilibrés. Et, rétrospectivement, ils redoutent d'avoir pu subir une transition, aujourd'hui considérée comme un moyen viable et quasiment banal de résoudre ce "problème". »
« Reste que concernant les enfants manifestant une dysphorie de genre, nous ne sommes pas encore capables de déterminer dans quelle catégorie ils se situeront après la puberté : la majorité qui dépassera cet état ou la minorité qui y restera et pour laquelle la transition est une procédure effectivement bénéfique. Avant d'avoir la réponse, nous devons suivre les données scientifiques et ne jamais oublier que les personnes homosexuelles méritent, elles aussi, d'être aimées et acceptées telles qu'elles sont. »
« Les thérapies qui cherchent à aider les enfants atteints de dysphorie de genre à se sentir à l'aise avec leur sexe de naissance (on parle souvent d'"approche thérapeutique" dans la littérature scientifique) ont été assimilées à des thérapies de conversion, mais cette confusion est inexacte. En l'état actuel des connaissances, toutes les études longitudinales menées sur des enfants dysphoriques montrent que la majorité cesse de l'être au cours de leur développement : à la puberté, ils dépassent progressivement leur impression d'être dysphorique et, à l'âge adulte, deviennent des personnes homosexuelles et non pas transgenres. »
« Si des enfants disent qu'ils "sont" du sexe opposé, c'est parce que c'est la seule façon qu'ils ont de faire comprendre à des adultes qu'ils veulent faire des choses que l'autre sexe fait. Chez les hommes, les comportements inter-sexués dans l'enfance sont de très solides prédicteurs d'homosexualité à l'âge adulte. Et des études ont aussi montré que même les enfants à la dysphorie de genre très marquée finissent par ne plus la ressentir. »
« Une méta-analyse de vingt-huit études montre que la transition est effectivement bénéfique chez certains adultes, mais si un enfant peut finalement dépasser son malaise par rapport à son sexe de naissance, considérer que l'homosexualité est préférable à une vie de supplémentation hormonale, d'opérations chirurgicales et de risques de stérilité ne devrait rien avoir de polémique. »
« Depuis que j'ai commencé à écrire sur ce sujet, voici déjà plusieurs années, beaucoup de mes amis m'ont exprimé leur soulagement de n'avoir pas grandi à l'époque et dans le climat politique actuels. Enfants, ils ont souvent dit qu'ils ne se sentaient pas bien dans leur corps et qu'ils s'identifiaient au sexe opposé, pour finalement devenir des hommes homosexuels parfaitement heureux et équilibrés. Et, rétrospectivement, ils redoutent d'avoir pu subir une transition, aujourd'hui considérée comme un moyen viable et quasiment banal de résoudre ce "problème". »
« Reste que concernant les enfants manifestant une dysphorie de genre, nous ne sommes pas encore capables de déterminer dans quelle catégorie ils se situeront après la puberté : la majorité qui dépassera cet état ou la minorité qui y restera et pour laquelle la transition est une procédure effectivement bénéfique. Avant d'avoir la réponse, nous devons suivre les données scientifiques et ne jamais oublier que les personnes homosexuelles méritent, elles aussi, d'être aimées et acceptées telles qu'elles sont. »