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« Ringard, le royalisme ? S'il n'était pas rare de croiser des monarchistes au siècle dernier, leur existence aujourd'hui est perçue comme une incongruité par une majorité de Français. Quand ils ne sont pas considérés comme une dangereuse mouvance d'extrême-droite. Pourtant, d'après un sondage BVA paru en 2016, 17 % des Français verraient bien la fonction présidentielle être assurée par un roi. Un chiffre identique à celui d'un autre sondage, datant de 2007, confirmant qu'il existe bien une base royaliste établie et stable. »
« Dans un pays où la culture économique est très faible et souvent détournée au profit de la "lutte des classes", les Français ont du mal à comprendre pourquoi il est nécessaire de combler un déficit des retraites de l'ordre de 12 milliards d'euros par an [quasiment trois fois plus en réalité], alors que depuis le début 2020, la dette publique de la France a flambé de 581,9 milliards d'euros. »
« Les dirigeants français finissent simplement par subir les excès du "quoi qu'il en coûte" et de la distribution de chèques à la moindre contrariété. Des choix court-termistes qui ont pu laisser croire que "l'argent magique" existait vraiment et qu'il "tombait du ciel". À force d'avoir usé à l'envi de la stratégie du "déni de réalité" et de la "fuite en avant" permanente, l'heure du paiement des factures est donc bien arrivée »
« D'ailleurs […], le coût économique d'une journée de grève dure (c'est-à-dire avec blocage des transports et de l'économie nationale) oscille entre 1,5 et 2 milliards d'euros de créations de richesses (ou encore de PIB) en moins. Mais, attention, si les conflits sociaux se multiplient et s'enlisent, le coût économique pourrait rapidement s'amplifier, aggravant la récession qui s'est installée dans l'Hexagone depuis le quatrième trimestre 2022. Une évolution qui ne manquerait évidemment pas de peser à la hausse sur les défaillances d'entreprises, puis sur le chômage. »
« Et tout ça pour quoi ? Pour une réformette qui, même si elle votée, ne permettra pas de sauver définitivement la retraite par répartition à la française. En effet, comme toutes les "réformes" des retraites qui ont été menées en France depuis plus de vingt ans, celle qui nous est proposée aujourd'hui table sur une croissance économique annuelle d'au moins 2 % et un taux de chômage de 5%. Or, la croissance structurelle de l'économie française est d'au mieux 0,9 % et le taux de chômage avoisine les 7,3 % au sens du Bureau international du Travail. Bien plus grave, celui-ci atteint 12,6 % si on intègre le halo du chômage (c'est-à-dire les personnes sans emploi mais qui ne sont pas disponibles et/ou ne font pas de recherche active) et 16,5 % si on inclut les chômeurs à temps partiel. C'est dire l'ampleur des dégâts pour les cotisations retraites et les pensions actuelles et à venir… »
« En d'autres termes, le coup de poker d'une réformette risque de coûter très cher à l'ensemble de l'économie française. En outre, si cette dernière plonge à cause des blocages et que, face à l'ampleur des dégâts, la réforme des retraites est annulée ou vidée de sa maigre substance, la crédibilité du gouvernement français sur sa capacité à moderniser l'économie nationale sera encore fortement affaiblie, ce qui pèsera à la hausse sur les taux d'intérêt des obligations d'État. Déjà douloureuse, la récession s'aggravera alors et une nouvelle crise de la dette publique s'installera en France, puis dans l'ensemble de la zone euro. »
« Les dirigeants français finissent simplement par subir les excès du "quoi qu'il en coûte" et de la distribution de chèques à la moindre contrariété. Des choix court-termistes qui ont pu laisser croire que "l'argent magique" existait vraiment et qu'il "tombait du ciel". À force d'avoir usé à l'envi de la stratégie du "déni de réalité" et de la "fuite en avant" permanente, l'heure du paiement des factures est donc bien arrivée »
« D'ailleurs […], le coût économique d'une journée de grève dure (c'est-à-dire avec blocage des transports et de l'économie nationale) oscille entre 1,5 et 2 milliards d'euros de créations de richesses (ou encore de PIB) en moins. Mais, attention, si les conflits sociaux se multiplient et s'enlisent, le coût économique pourrait rapidement s'amplifier, aggravant la récession qui s'est installée dans l'Hexagone depuis le quatrième trimestre 2022. Une évolution qui ne manquerait évidemment pas de peser à la hausse sur les défaillances d'entreprises, puis sur le chômage. »
« Et tout ça pour quoi ? Pour une réformette qui, même si elle votée, ne permettra pas de sauver définitivement la retraite par répartition à la française. En effet, comme toutes les "réformes" des retraites qui ont été menées en France depuis plus de vingt ans, celle qui nous est proposée aujourd'hui table sur une croissance économique annuelle d'au moins 2 % et un taux de chômage de 5%. Or, la croissance structurelle de l'économie française est d'au mieux 0,9 % et le taux de chômage avoisine les 7,3 % au sens du Bureau international du Travail. Bien plus grave, celui-ci atteint 12,6 % si on intègre le halo du chômage (c'est-à-dire les personnes sans emploi mais qui ne sont pas disponibles et/ou ne font pas de recherche active) et 16,5 % si on inclut les chômeurs à temps partiel. C'est dire l'ampleur des dégâts pour les cotisations retraites et les pensions actuelles et à venir… »
« En d'autres termes, le coup de poker d'une réformette risque de coûter très cher à l'ensemble de l'économie française. En outre, si cette dernière plonge à cause des blocages et que, face à l'ampleur des dégâts, la réforme des retraites est annulée ou vidée de sa maigre substance, la crédibilité du gouvernement français sur sa capacité à moderniser l'économie nationale sera encore fortement affaiblie, ce qui pèsera à la hausse sur les taux d'intérêt des obligations d'État. Déjà douloureuse, la récession s'aggravera alors et une nouvelle crise de la dette publique s'installera en France, puis dans l'ensemble de la zone euro. »
Replika ? C'est paraît-il un chatbot susceptible de faire office ami virtuel. « Contre un abonnement payant, on peut choisir que le logiciel agisse de manière romantique, voire érotique », précise Numerama. Mais pour certains utilisateurs, l'expérience aurait « viré au harcèlement sexuel de la part d'un logiciel aux propos beaucoup plus agressifs qu'attendus ».
« Le dernier livre de Daniel Chirot montre brillamment, à travers de multiples exemples historiques – la Révolution française comme cas archétypal, mais aussi les révolutions marxistes russe et chinoise, la montée du nazisme, la révolution iranienne et quelques autres –, que les utopies politiques radicales mènent presque inexorablement à des catastrophes, à la dictature et à des massacres de masse. »
« Ces faits sont aujourd'hui bien connus. L'intérêt du livre de Daniel Chirot n'est pas d'en raconter à nouveau l'histoire, mais de montrer que ces errements dramatiques à partir d'un modèle supposément idéal, ne sont pas des dérives mais ont un caractère systémique. »
« Daniel Chirot montre, exemples historiques à l'appui, que les élites révolutionnaires, au moins au début, croient dans leur projet messianique. Elles ne sont pas cyniques et c'est ce qui les rend d'autant plus dangereuses. Les Khmers rouges avaient un projet délirant d'une société agraire idéale et étaient convaincus de sa justesse ce qui les a conduit à mettre en œuvre une émigration forcée des populations urbaines qui a occasionné à peu près de deux millions de morts, un quart de la population totale du pays. »
« Un des enseignements du livre de Chirot est également que les libéraux ou les conservateurs qui ont fait alliance avec les révolutionnaires en pensant pouvoir les contrôler ont toujours fini par être éliminés. »
« Pour se prémunir contre le risque des utopies politiques radicales, il faut, dit Daniel Chirot, lire les ouvrages de leurs promoteurs et les prendre au sérieux. Ces derniers annoncent le plus souvent explicitement ce qu'ils comptent faire, comme l'a fait Hitler dans Mein Kampf publié en 1925. Le tort des démocrates et des modérés est bien souvent de ne pas prendre les extrémistes au sérieux. »
« Le "grand bond en avant" de Mao est un autre exemple de folie révolutionnaire ayant conduit à la mort des millions de personnes. Mao "était convaincu qu'un engagement idéologique indéfectible en faveur de sa propre version de la théorie marxiste pouvait venir à bout […] des obstacles naturels et humains limitant le production agricole". Pour arriver à ce but Mao détruisit les liens familiaux traditionnels – les enfants furent séparés de leurs parents, les familles dispersées – au profit de lieux de vie collectifs, les communes populaires. Comme l'idéologie devait faire plier la réalité, des objectifs de production inatteignables furent assignés aux communes populaires. Les cadres locaux, craignant eux-mêmes pour leur vie, s'efforçaient de satisfaire aux quotas de production, au détriment des populations locales qui mourraient de faim. Le désastre fut complet et se solda par plusieurs dizaines de millions de mort de malnutrition et de famine. »
« Si les idéalistes révolutionnaires ont foi dans leur programme radical, cette foi finit néanmoins par s'éroder et par disparaître complètement, chez eux ou chez leurs successeurs. La corruption finit alors par s'installer tandis que les institutions répressives se maintiennent et se renforcent. »
« Quelles leçons tirer pour aujourd'hui du vaste panorama historique des utopies révolutionnaires que livre Daniel Chirot ? L'auteur en propose lui-même plusieurs dans la conclusion de son ouvrage en mettant notamment en garde contre la tentation "de croire que ce qui nous semble extrémiste n'est guère qu'une exagération opportuniste". "C'est encore vrai aujourd'hui", poursuit-il. "Il suffit de scruter attentivement ce que les leaders politiques du moment écrivent ou déclarent : si leurs propos semblent excessifs, il ne faut jamais y voir une simple gesticulation politique sans conséquence, mais partir au contraire du principe que tout encouragement à la violence laisse entrevoir ce que sera la réalité de leur politique." »
« On peut en évoquer une autre leçon pour aujourd'hui dont il ne parle pas. […] La nouvelle utopie qui émerge est l'utopie écologiste. Elle est séduisante, car comme les doctrines socialistes autrefois avec la question sociale, elle repose sur des faits avérés concernant l'environnement et la nature. […] Pour peu que des prêtres émergent pour célébrer ce culte et faire respecter ses lois, on risque fort de se trouver sous la domination de nouveaux dictateurs ou du moins sous la férule d'une société autoritaire. Il faut donc suivre le conseil de Daniel Chirot et lire attentivement ce que disent et annoncent les nouveaux prêtres les plus fervents de l'écologie profonde, pour au besoin s'en prémunir. »
« Ces faits sont aujourd'hui bien connus. L'intérêt du livre de Daniel Chirot n'est pas d'en raconter à nouveau l'histoire, mais de montrer que ces errements dramatiques à partir d'un modèle supposément idéal, ne sont pas des dérives mais ont un caractère systémique. »
« Daniel Chirot montre, exemples historiques à l'appui, que les élites révolutionnaires, au moins au début, croient dans leur projet messianique. Elles ne sont pas cyniques et c'est ce qui les rend d'autant plus dangereuses. Les Khmers rouges avaient un projet délirant d'une société agraire idéale et étaient convaincus de sa justesse ce qui les a conduit à mettre en œuvre une émigration forcée des populations urbaines qui a occasionné à peu près de deux millions de morts, un quart de la population totale du pays. »
« Un des enseignements du livre de Chirot est également que les libéraux ou les conservateurs qui ont fait alliance avec les révolutionnaires en pensant pouvoir les contrôler ont toujours fini par être éliminés. »
« Pour se prémunir contre le risque des utopies politiques radicales, il faut, dit Daniel Chirot, lire les ouvrages de leurs promoteurs et les prendre au sérieux. Ces derniers annoncent le plus souvent explicitement ce qu'ils comptent faire, comme l'a fait Hitler dans Mein Kampf publié en 1925. Le tort des démocrates et des modérés est bien souvent de ne pas prendre les extrémistes au sérieux. »
« Le "grand bond en avant" de Mao est un autre exemple de folie révolutionnaire ayant conduit à la mort des millions de personnes. Mao "était convaincu qu'un engagement idéologique indéfectible en faveur de sa propre version de la théorie marxiste pouvait venir à bout […] des obstacles naturels et humains limitant le production agricole". Pour arriver à ce but Mao détruisit les liens familiaux traditionnels – les enfants furent séparés de leurs parents, les familles dispersées – au profit de lieux de vie collectifs, les communes populaires. Comme l'idéologie devait faire plier la réalité, des objectifs de production inatteignables furent assignés aux communes populaires. Les cadres locaux, craignant eux-mêmes pour leur vie, s'efforçaient de satisfaire aux quotas de production, au détriment des populations locales qui mourraient de faim. Le désastre fut complet et se solda par plusieurs dizaines de millions de mort de malnutrition et de famine. »
« Si les idéalistes révolutionnaires ont foi dans leur programme radical, cette foi finit néanmoins par s'éroder et par disparaître complètement, chez eux ou chez leurs successeurs. La corruption finit alors par s'installer tandis que les institutions répressives se maintiennent et se renforcent. »
« Quelles leçons tirer pour aujourd'hui du vaste panorama historique des utopies révolutionnaires que livre Daniel Chirot ? L'auteur en propose lui-même plusieurs dans la conclusion de son ouvrage en mettant notamment en garde contre la tentation "de croire que ce qui nous semble extrémiste n'est guère qu'une exagération opportuniste". "C'est encore vrai aujourd'hui", poursuit-il. "Il suffit de scruter attentivement ce que les leaders politiques du moment écrivent ou déclarent : si leurs propos semblent excessifs, il ne faut jamais y voir une simple gesticulation politique sans conséquence, mais partir au contraire du principe que tout encouragement à la violence laisse entrevoir ce que sera la réalité de leur politique." »
« On peut en évoquer une autre leçon pour aujourd'hui dont il ne parle pas. […] La nouvelle utopie qui émerge est l'utopie écologiste. Elle est séduisante, car comme les doctrines socialistes autrefois avec la question sociale, elle repose sur des faits avérés concernant l'environnement et la nature. […] Pour peu que des prêtres émergent pour célébrer ce culte et faire respecter ses lois, on risque fort de se trouver sous la domination de nouveaux dictateurs ou du moins sous la férule d'une société autoritaire. Il faut donc suivre le conseil de Daniel Chirot et lire attentivement ce que disent et annoncent les nouveaux prêtres les plus fervents de l'écologie profonde, pour au besoin s'en prémunir. »
« Selon la BBC, au Royaume-Uni, le nombre de femmes pédocriminelles connaît une importante augmentation. Il serait pour l'instant impossible de savoir si cela est dû à une réelle augmentation de la criminalité féminine, ou bien à l'augmentation du nombre de pédocriminels se déclarants femmes, car le sexe de naissance n'est plus pris en compte par les autorités. »
« Au moins seize unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.
« Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84 %, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d'une prise de conscience de la population, ou d'une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d'un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l'idéologie transgenre. »
« Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d'être incarcérés dans les prisons pour femmes. »
« En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l'accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ? »
« Au moins seize unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.
« Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84 %, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d'une prise de conscience de la population, ou d'une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d'un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l'idéologie transgenre. »
« Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d'être incarcérés dans les prisons pour femmes. »
« En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l'accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ? »
« Il fut une époque où la Marine nationale était à la pointe de l'exploration des fonds marins. […] Seulement, ces capacités d'exploration des fonds marins déclinèrent à partir de la décennie 1970… Et seule l'Ifremer a, actuellement, les moyens d'envoyer un sous-marin habité – le Nautile – à 6000 mètres de profondeur. »
« Cependant, d'autres pays, à commencer par les États-Unis et la Russie, ont gardé leurs moyens d'exploration des abysses… mais aussi et surtout leurs capacités d'intervention. Et, étant donné les menaces qui pèsent désormais sur les câbles sous-marins de télécommunication (qui n'est certes pas nouvelle… la premier acte de sabotage ayant été commis durant la guerre entre le Chili et le Pérou, entre 1879 et 1883…) ainsi que sur les gazoducs et autres infrastructures énergétiques, la maîtrise des fonds marins est redevenue une priorité. D'où la stratégie ministérielle dévoilée par la France en février 2022… Et les moyens accrus qui seront alloués à la Marine nationale. »
« Cette stratégie va ainsi se traduire par un nouveau changement d'appellation de la Cephismer [Cellule plongée humaine et intervention sous la mer], qui va prendre de l'ampleur dans les années à venir. En effet, le 10 janvier, elle est officiellement devenue le "Centre expert dans la plongée humaine et l'intervention sous la mer" de la Marine nationale. Si le sigle ne change pas, il en va tout autrement de son organisation. »
« La Marine précise que cette résurrection du Gismer, après une éclipse de trente ans, "incarne la montée en puissance de la maîtrise des fonds marins", ce qui se traduira par une hausse des effectifs d'ici l'été 2023. Plus généralement, l'effectif du Cephismer – composé d'une cinquantaine de marins – va doubler à l'horizon 2030, afin de lui permettre d'utiliser des moyens nouveaux. Outre les robots sous-marins (ROV) Ulisse et Diomede, aux capacités limitées, qu'il met en œuvre actuellement, le Gismer en disposera de quatre de plus, pouvant plonger à - 3000 et - 6000 mètres. Il sera aussi doté de quatre drones sous-marins (AUV) capables d'atteindre les mêmes profondeurs. »
« À noter que les effectifs et les moyens du Cephismer "seront équitablement répartis entre Toulon et Brest dans de nouvelles infrastructures en cours de conception", a indiqué la Marine nationale. »
« Cependant, d'autres pays, à commencer par les États-Unis et la Russie, ont gardé leurs moyens d'exploration des abysses… mais aussi et surtout leurs capacités d'intervention. Et, étant donné les menaces qui pèsent désormais sur les câbles sous-marins de télécommunication (qui n'est certes pas nouvelle… la premier acte de sabotage ayant été commis durant la guerre entre le Chili et le Pérou, entre 1879 et 1883…) ainsi que sur les gazoducs et autres infrastructures énergétiques, la maîtrise des fonds marins est redevenue une priorité. D'où la stratégie ministérielle dévoilée par la France en février 2022… Et les moyens accrus qui seront alloués à la Marine nationale. »
« Cette stratégie va ainsi se traduire par un nouveau changement d'appellation de la Cephismer [Cellule plongée humaine et intervention sous la mer], qui va prendre de l'ampleur dans les années à venir. En effet, le 10 janvier, elle est officiellement devenue le "Centre expert dans la plongée humaine et l'intervention sous la mer" de la Marine nationale. Si le sigle ne change pas, il en va tout autrement de son organisation. »
« La Marine précise que cette résurrection du Gismer, après une éclipse de trente ans, "incarne la montée en puissance de la maîtrise des fonds marins", ce qui se traduira par une hausse des effectifs d'ici l'été 2023. Plus généralement, l'effectif du Cephismer – composé d'une cinquantaine de marins – va doubler à l'horizon 2030, afin de lui permettre d'utiliser des moyens nouveaux. Outre les robots sous-marins (ROV) Ulisse et Diomede, aux capacités limitées, qu'il met en œuvre actuellement, le Gismer en disposera de quatre de plus, pouvant plonger à - 3000 et - 6000 mètres. Il sera aussi doté de quatre drones sous-marins (AUV) capables d'atteindre les mêmes profondeurs. »
« À noter que les effectifs et les moyens du Cephismer "seront équitablement répartis entre Toulon et Brest dans de nouvelles infrastructures en cours de conception", a indiqué la Marine nationale. »
Cela à l'occasion des Jeux Olympiques de 2024. En invoquant même parfois des prétextes relativement futiles.
« Dans ce premier amendement, défendu par Philippe Tabarot (LR), il s'agit d'autoriser la captation du son par les caméras. […] Un autre amendement vise cette fois à mobiliser la vidéosurveillance pour "lutter efficacement contre la multiplication des infractions de prise en charge illégale de clients par des transporteurs publics particuliers, VTC ou taxis clandestins". Une situation qui "porte atteinte à l'image de la France auprès des voyageurs", lit-on dans l'exposé des motifs. Quant au dernier amendement du genre déposé par la droite, il souhaite ouvrir la possibilité "mettre en œuvre un traitement algorithmique destiné à identifier, sur la base de leurs caractéristiques biométriques, des personnes limitativement et préalablement énumérées faisant peser une menace grave et immédiate sur l'ordre public". […] Il s'agit de recourir "à des traitements de données biométriques en temps réel dans l'espace public". »
« Dans ce premier amendement, défendu par Philippe Tabarot (LR), il s'agit d'autoriser la captation du son par les caméras. […] Un autre amendement vise cette fois à mobiliser la vidéosurveillance pour "lutter efficacement contre la multiplication des infractions de prise en charge illégale de clients par des transporteurs publics particuliers, VTC ou taxis clandestins". Une situation qui "porte atteinte à l'image de la France auprès des voyageurs", lit-on dans l'exposé des motifs. Quant au dernier amendement du genre déposé par la droite, il souhaite ouvrir la possibilité "mettre en œuvre un traitement algorithmique destiné à identifier, sur la base de leurs caractéristiques biométriques, des personnes limitativement et préalablement énumérées faisant peser une menace grave et immédiate sur l'ordre public". […] Il s'agit de recourir "à des traitements de données biométriques en temps réel dans l'espace public". »
« Pour parler d'une seule et même, plusieurs acteurs ont décidé de se regrouper en créer "Coalition Rétrofit H2". Présentée comme une "initiative d'entreprises et d'organisations désireuses d'industrialiser le rétrofit à hydrogène pour le transport routier lourd", la jeune entité vise à rassembler l'ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du domaine du transport : spécialistes du rétrofit mais aussi chargeurs, transporteurs, équipements, sociétés de financements, politiques et administration publique. En rassemblant une diversité d'acteurs aux métiers très complémentaires, la coalition souhaite favoriser l'émergence d'une filière rétrofit "industrielle" capable de convertir plusieurs dizaines de milliers de poids lourds chaque année. »
« Pour David Belliard, maire adjoint écolo à la "transformation de l'espace public et mobilités", la série qui fait de la capitale une sorte de bonbon sucré instagrammable ne fait pas que véhiculer une image "conservatrice" de la capitale, elle vit sur le "déni climatique". […] Vous l'aurez compris, le déclassement de la capitale n'est donc pas seulement le résultat de la négligence de sa mairie socialiste mais un projet idéologique qui promet de la redessiner pour en chasser les touristes qui ne sont pas encore totalement dégoûtés par l'intermittence des transports publics, la pénurie de chauffeurs de bus, les rats ou encore le saccage du mobilier urbain au nom de l'enchevêtrement de planifications locales. »
Un « plan anti-avortement » ? « Une initiative controversée du parti d’extrême droite Vox visant à empêcher les avortements dans la région espagnole de Castille-et-León » ? À la lecture du titre puis du chapeau cet article d'Euractiv, on s'imagine qu'il s'agit de restreindre sévèrement le droit à l'avortement. Ce qui s'avère trompeur, étant donné les précisions apportées par la suite : « Le "protocole du battement de cœur du fœtus" sera proposé aux femmes enceintes de six à neuf semaines, a expliqué M. Garcia Gallardo, dans le but de permettre aux parents de créer un lien émotionnel avec leur bébé. "Les médecins ne seront pas forcés de faire quoi que ce soit, les femmes enceintes ne seront pas forcées de faire quoi que ce soit", a déclaré M. Fernández Mañueco lundi. »
« Emily in Paris ne garde de la ville-lumière que ses monuments, sa romance, ses magasins, son architecture. Une ville préservée des idéologies politiques qui défigurent les Champs-Élysées ou la place du Trocadéro, où la porte de la Chapelle et Stalingrad n'existent pas et où l'on ne sait pas ce que sont des élections. Une ville où l'on ne garde que le confort de notre siècle et la beauté de ceux qui l'ont précédé. On ne sait trop s'il faut en vouloir à ladite série car après tout, le but premier de l'art est peut-être, avant d'être engagé, d'être beau, sans compter que nombre de téléspectateurs y cherchent une distraction, non une leçon. La série attire en tout cas les touristes : et si, au lieu d'être fidèle à la ville, elle l'inspirait ? »
« Rechercher par exemple "site officiel de X site pirate" ne donne aucun résultat pertinent. En revanche, cela fait remonter dans les recherches des sites non officiels (et aux intentions souvent bien plus malhonnêtes) empruntant le nom de ceux plus connus. »
« Le concept Toyota AE86 H2 hérite d'un bloc moteur de 1,6 l converti pour fonctionner à l'hydrogène. Outre la modification des injecteurs et des bougies d'allumage, le constructeur a intégré au niveau du coffre deux réservoirs de stockage issus de la Mirai. Sans donner d'indications précises quant aux caractéristiques et aux performances du concept, Toyota indique que son développement est issu de l'expérience acquise dans le milieu de la compétition où les prototypes Corolla et Yaris H2 sont actuellement mis à l'épreuve. »
« "L'hydrogène apparaît comme une proposition très attrayante" a souligné le dirigeant [de Tata Motors] lors d'une interview accordée à The Economic Times en marge de l'Auto Expo de Delhi. "Au sein de l'hydrogène, il existe deux technologies : l'une est la pile à combustible électrique et la seconde est le moteur à combustion interne à hydrogène. Dans l'état actuel des choses, il semble que le moteur à combustion interne à hydrogène puisse probablement voir le jour en termes de commercialisation plus rapidement que la pile à combustible" a-t-il estimé. Pour le dirigeant de Tata Motors, l'émergence du moteur à combustion hydrogène est favorisée […] par la possibilité de pouvoir utiliser un hydrogène à la pureté inférieure à celle exigée par les piles à combustible. »
De la part d'un quotidien de référence comme Le Monde, on n'attendait bien l'expression d'un minimum de dédain ! François Angelier revient sur l'Histoire de France de Jacques Bainville, à l'occasion d'une réédition chez Tempus.
« Quand on veut peser sur le destin de la France, autant en connaître l'histoire, celle de ses égarements avoués et de ses triomphes supposés. Si les maurrassiens attendirent en vain le "coup de force" qui allait rendre "le pays réel" à ses rois, ils eurent en revanche l'opportunité de s'entendre conter le passé du "récit national" par quelques bardes autorisés. Best-seller paru en 1924 chez Fayard, l'Histoire de France, de Jacques Bainville (1879-1936), spécialiste des affaires étrangères au quotidien L'Action française, en reste le parangon. Loin du tranchant polémique de Maurras (1868-1952) ou de l'euphorie sanguine d'un Léon Daudet (1867-1942), usant d'une clarté de propos apaisée (Michelet, étonnamment, est vanté pour son "impression juste" des faits) et rectiligne, le monarchiste Bainville vulgarise, de roi en crise, de bataille en réforme, la gestation française. Il évoque l'émergence d'une France toujours en chantier, idéale dans son principe et son étendue, terre dont l'avènement est accéléré ou retardé selon que l'heure est à la stricte gestion ou à la démence, aux devoirs du trône ou au règne de la rue. »
« Mais ce qui frappe le plus est bien sa vision du temps historique. Pour lui, "la vie des peuples a comme des lois fixes", des événements archétypaux qui se réactualisent au fil des siècles, l'affaire Dreyfus "répétant" la Réforme, la Fronde ou 1789. Rééditée avec les illustrations de Job (1858-1931), l'Histoire de France, de Bainville, tient aujourd'hui de l'Atlantide et du "lieu de mémoire". »
« Quand on veut peser sur le destin de la France, autant en connaître l'histoire, celle de ses égarements avoués et de ses triomphes supposés. Si les maurrassiens attendirent en vain le "coup de force" qui allait rendre "le pays réel" à ses rois, ils eurent en revanche l'opportunité de s'entendre conter le passé du "récit national" par quelques bardes autorisés. Best-seller paru en 1924 chez Fayard, l'Histoire de France, de Jacques Bainville (1879-1936), spécialiste des affaires étrangères au quotidien L'Action française, en reste le parangon. Loin du tranchant polémique de Maurras (1868-1952) ou de l'euphorie sanguine d'un Léon Daudet (1867-1942), usant d'une clarté de propos apaisée (Michelet, étonnamment, est vanté pour son "impression juste" des faits) et rectiligne, le monarchiste Bainville vulgarise, de roi en crise, de bataille en réforme, la gestation française. Il évoque l'émergence d'une France toujours en chantier, idéale dans son principe et son étendue, terre dont l'avènement est accéléré ou retardé selon que l'heure est à la stricte gestion ou à la démence, aux devoirs du trône ou au règne de la rue. »
« Mais ce qui frappe le plus est bien sa vision du temps historique. Pour lui, "la vie des peuples a comme des lois fixes", des événements archétypaux qui se réactualisent au fil des siècles, l'affaire Dreyfus "répétant" la Réforme, la Fronde ou 1789. Rééditée avec les illustrations de Job (1858-1931), l'Histoire de France, de Bainville, tient aujourd'hui de l'Atlantide et du "lieu de mémoire". »
« Depuis que l'interdiction des élevages de poules en batterie est entrée en vigueur, le 1er janvier, le pays fait face à une pénurie d'œufs. Les rayons sont vides. Et beaucoup imaginent désormais adopter des poules et les garder chez eux. Un intérêt observé par Trade Me. "Ruby Topzand, sa porte-parole, indique que les recherches de poulets, de cages et d'aliments pour animaux sont passées de 9 300 à plus de 21 400 la semaine dernière, soit une augmentation de 129 %", rapportait RNZ le 5 janvier. »
« Il faut attendre l'électrochoc MX-5 en 1989 pour que le feu vert soit réellement donné à un futur roadster MG. […] Entre traction, moteur avant-propulsion, et moteur central-propulsion, on retient cette dernière formule en 1991. En effet, les tests clientèle montrent un rejet de la traction pour une voiture-plaisir découvrable, et on n'a pas les fonds pour développer une plate-forme moteur avant/roues arrière motrices. En revanche, si on place l'ensemble moteur-boîte au centre de l'auto, on peut tout à fait se procurer la plate-forme ad-hoc. Comment ? On prend celle de la Rover 100 puis on la retourne, afin de placer la mécanique derrière les passagers. Il fallait y penser ! »
« Souvenez-vous… Il y a quasiment un an, sur le plateau de BFM, Michel-Édouard Leclerc (sentant la peur de l'inflation avant les autres) annonce bloquer le prix de la baguette à 29 centimes. […] Le 15 avril […], un boulanger de Nice (indépendant mais sous enseigne Paul) attaque l'enseigne devant l'Autorité de la Concurrence. »
« Le mois dernier, l'Autorité de la Concurrence a rendu sa décision. […] Le boulanger est débouté. Tant sur le prix abusivement bas que sur la concurrence déloyale qui en découlerait (le boulanger en question était fort éloigné d'un Leclerc et donc, à ce titre, ne pouvait argumenter un préjudice). Mais le plus intéressant, comme toujours, est le pourquoi de la décision. L'Autorité de la Concurrence note que le plaignant, malgré deux relances, n'a fourni aucun élément tangible sur le coût de production d'une baguette de nature à alimenter sa requête. Ce qui illustre bien, avec le recul, l'incroyable polémique : tout le monde avait un avis mais personne n'avait de données précises pour l'étayer. Même un boulanger. »
« Le mois dernier, l'Autorité de la Concurrence a rendu sa décision. […] Le boulanger est débouté. Tant sur le prix abusivement bas que sur la concurrence déloyale qui en découlerait (le boulanger en question était fort éloigné d'un Leclerc et donc, à ce titre, ne pouvait argumenter un préjudice). Mais le plus intéressant, comme toujours, est le pourquoi de la décision. L'Autorité de la Concurrence note que le plaignant, malgré deux relances, n'a fourni aucun élément tangible sur le coût de production d'une baguette de nature à alimenter sa requête. Ce qui illustre bien, avec le recul, l'incroyable polémique : tout le monde avait un avis mais personne n'avait de données précises pour l'étayer. Même un boulanger. »
« Les élèves de première année de l'IEP lyonnais ont découvert que leur sujet de partiel employait le pronom "iels" et l'écriture inclusive. »
« Selon Daphné, même Sciences Po Lyon utilise rarement ce pronom: "L'IEP emploie l'écriture inclusive, dans toute sa communication et dans une partie des sujets, mais personnellement, je n'avais encore jamais vu ce mot à Sciences Po Lyon", déclare l'étudiante. Avant de poursuivre : "Mais c'était un partiel de sociologie. Et les enseignants dans cette matière sont souvent les plus marqués par l'idéologie woke." »
« Si les étudiants interrogés affirment qu'ils ne sont pas obligés d'employer l'écriture inclusive, certains s'inquiètent des répercussions s'ils décident de ne pas l'utiliser. "On ne nous menace pas de nous enlever des points pour cela, mais dans la mesure où une grande majorité d'élèves tend à l'appliquer, le fait d'y renoncer vous désigne de facto comme un étudiant récalcitrant", indique Antoine, en troisième année à Sciences Po Lyon et militant à la Cocarde, syndicat étudiant proche de la droite souverainiste. Et d'ajouter: "Quand on voit à quel point certains d'entre eux sont militants, on peut se demander s'ils ne le prennent pas en compte dans leur notation." »
En tout cas, l'écriture dite inclusive se reflète non pas seulement dans le vocabulaire, mais aussi dans la grammaire elle-même, si bien qu'en raison de son émergence, des gens aux opinions différentes n'ont plus de langage commun ; c'est dramatique !
« Selon Daphné, même Sciences Po Lyon utilise rarement ce pronom: "L'IEP emploie l'écriture inclusive, dans toute sa communication et dans une partie des sujets, mais personnellement, je n'avais encore jamais vu ce mot à Sciences Po Lyon", déclare l'étudiante. Avant de poursuivre : "Mais c'était un partiel de sociologie. Et les enseignants dans cette matière sont souvent les plus marqués par l'idéologie woke." »
« Si les étudiants interrogés affirment qu'ils ne sont pas obligés d'employer l'écriture inclusive, certains s'inquiètent des répercussions s'ils décident de ne pas l'utiliser. "On ne nous menace pas de nous enlever des points pour cela, mais dans la mesure où une grande majorité d'élèves tend à l'appliquer, le fait d'y renoncer vous désigne de facto comme un étudiant récalcitrant", indique Antoine, en troisième année à Sciences Po Lyon et militant à la Cocarde, syndicat étudiant proche de la droite souverainiste. Et d'ajouter: "Quand on voit à quel point certains d'entre eux sont militants, on peut se demander s'ils ne le prennent pas en compte dans leur notation." »
En tout cas, l'écriture dite inclusive se reflète non pas seulement dans le vocabulaire, mais aussi dans la grammaire elle-même, si bien qu'en raison de son émergence, des gens aux opinions différentes n'ont plus de langage commun ; c'est dramatique !
« Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20 % de la population française totale. Parmi ces 7,8 millions de Français, figuraient 73 000 Français d'Algérie, soit 20 % de toute la population "pied-noir". Les pertes parmi les Français métropolitains furent de 1 300 000 morts, soit 16,67 % des effectifs. Les pertes des Français d'Algérie furent de 12 000 morts, soit 16,44 % des effectifs. »
« Le Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) fournit 218 000 hommes (dont 178 000 Algériens), soit 2,65 % de tous les effectifs de l'armée française. Les colonies d'Afrique noire dans leur ensemble fournirent quant à elles, 189 000 hommes, soit 2,3 % de tous les effectifs de l'armée française. »
« Les pertes des Maghrébins combattant dans l'armée française furent de 35 900 hommes, soit 16,47 % des effectifs. Les chiffres des pertes au sein des unités composées d'Africains sud-sahariens (les Tirailleurs) sont imprécis. L'estimation haute est de 35 000 morts, soit 18,51 % des effectifs ; l'estimation basse est de 30 000 morts, soit 15,87 %. »
« Ces chiffres contredisent donc l'idée-reçue de "chair à canon" africaine d'autant plus qu'au minimum, un tiers des pertes des Tirailleurs "sénégalais" furent la conséquence de pneumonies et autres maladies dues au froid, et non à des combats. »
« Le Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) fournit 218 000 hommes (dont 178 000 Algériens), soit 2,65 % de tous les effectifs de l'armée française. Les colonies d'Afrique noire dans leur ensemble fournirent quant à elles, 189 000 hommes, soit 2,3 % de tous les effectifs de l'armée française. »
« Les pertes des Maghrébins combattant dans l'armée française furent de 35 900 hommes, soit 16,47 % des effectifs. Les chiffres des pertes au sein des unités composées d'Africains sud-sahariens (les Tirailleurs) sont imprécis. L'estimation haute est de 35 000 morts, soit 18,51 % des effectifs ; l'estimation basse est de 30 000 morts, soit 15,87 %. »
« Ces chiffres contredisent donc l'idée-reçue de "chair à canon" africaine d'autant plus qu'au minimum, un tiers des pertes des Tirailleurs "sénégalais" furent la conséquence de pneumonies et autres maladies dues au froid, et non à des combats. »