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« En l'état actuel du droit, c'est […] au juge qu'il revient, dans certains cas, de décider, en son âme et conscience, sous réserve de l'exercice par la personne condamnée de ses voies de recours, de la rendre ou non inéligible. Alors qu'en prononçant l'inéligibilité il prive de fait les électeurs de la possibilité de la voir candidater, en s'abstenant de le faire il ménage au contraire leur faculté de choix, à charge pour eux de l'éliminer de la course électorale ou au contraire de l'investir du mandat. »
« Derrière cette alternative se ressent la tension qui existe depuis le XIXe siècle entre l'État de droit et la démocratie : tandis que le premier fait du juge un rempart contre les foucades irrationnelles du peuple, la seconde s'en remet à la sagesse – réelle ou supposée – du plus grand nombre pour procéder en raison à un choix éclairé. »
« Dans tous les cas, la question reste entière : qui, dans une démocratie libérale, du juge ou du corps électoral doit être l'arbitre de l'incapacité d'un candidat à gouverner ? Le juge ? Le législateur ? les électeurs ? Un mélange des trois comme actuellement ? L'élection présidentielle qui s'annonce pourrait être l'occasion pour les candidats de prendre position sur ce sujet sensible. »
« Derrière cette alternative se ressent la tension qui existe depuis le XIXe siècle entre l'État de droit et la démocratie : tandis que le premier fait du juge un rempart contre les foucades irrationnelles du peuple, la seconde s'en remet à la sagesse – réelle ou supposée – du plus grand nombre pour procéder en raison à un choix éclairé. »
« Dans tous les cas, la question reste entière : qui, dans une démocratie libérale, du juge ou du corps électoral doit être l'arbitre de l'incapacité d'un candidat à gouverner ? Le juge ? Le législateur ? les électeurs ? Un mélange des trois comme actuellement ? L'élection présidentielle qui s'annonce pourrait être l'occasion pour les candidats de prendre position sur ce sujet sensible. »
Selon Mike Lee, sénateur républicain de l'Utah : « Notre objectif n'est pas la démocratie, mais la liberté, la paix et la prospérité. Nous cherchons l'épanouissement de la condition humaine. L'excès de démocratie peut contrecarrer cet objectif. »
Philippe Laurent, secrétaire général de l'Association des maires de France (AMF) : « Nous avons le sentiment que nos dirigeants, à commencer par le président de la République, ont une vision romantique du maire. Jamais, les collectivités locales ne sont considérées comme des partenaires économiques avec qui il faut négocier des politiques publiques. Les projets de loi sur l'école de la confiance ou sur l'économie circulaire sont arrivés en Conseil des ministres sans négociations. Ils ne prennent pas en compte l'institution communale car ils n'ont non cette culture de décentralisation réelle des responsabilités. »
Extrait d'un "cahier de doléances" ouvert à la mairie du 7e arrondissement de Paris : « Il faut un roi. La nation a besoin d'une incarnation enracinée dans le temps et au-dessus des partis. Les élections présidentielles tous les cinq ans coûtent et divisent les Français. Le chef de l'État doit incarner l'union au-delà des clivages. C'est donc un roi qu'il faut pour cela. »
L'Usine nouvelle s'interroge : « Des entreprises numériques fortes, un crédit sous contrôle, un virage environnemental et des compétences d'innovation, n'est-ce pas ce tout ce dont rêve l'Europe ? » La démocratie n'a plus la cote…
« L'analyse suit le système fiscal de quatre pays […] et cherche à montrer comment le contexte institutionnel et politique a facilité […] ou retardé et limité […] l'influence des économistes sur la politique fiscale. »
Jérôme Perrier : « Au risque de heurter quelques bonnes consciences républicaines, nous dirons qu'une monarchie parlementaire offre l'avantage d'avoir un chef de l'État placé par nature au-dessus de la mêlée. »
« Il n'y a aucune raison de penser que l'agrégation de décisions individuelles élimine la possibilité d'erreur. » Au contraire ! Mais cette critique est formulée « sans remettre en cause [...] la légitimité du vote populaire ».
La démocratie fait toujours débat, comme en témoigne la parution d'un ouvrage (en anglais) décryptant le système majoritaire, dont La Vie des Idées propose ici une lecture critique.
« un président, en France, en Espagne ou ailleurs, ne remplit jamais les mêmes services qu'un monarque », affirme Guy Sorman.
« La démocratie, aussi directe soit-elle, n'est absolument rien d'autre qu’une forme de dictature du nombre, ni plus, ni moins éclairée qu'un despote. »
Associée à l'espace, la chambre haute « introduit de la longue durée » alors que l'Assemblée nationale apparaît « centrée sur l'individu et son rythme plus court ».
Un cabinet de gestion des affaires courantes lui suffit bien, et ceux qui pétitionnent pour le retour des politiques aux manettes n'ont rien compris aux pays modernes : la Belgique est le prototype de l'État futur, affirme Catoneo.