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« Il y a une volonté manifeste de faire changer d'appareils », affirme Romuald Priol, de Green IT, cité par le média suisse Bilan. « Batteries non accessibles, composants collés, la liste est longue » selon lui. « En Italie, Samsung et Apple ont été condamnés pour obsolescence programmée pour avoir poussé à des mises à jour du système qui ralentissaient le fonctionnement des appareils plus anciens », poursuit-il. Vraiment ?
Même si ces deux fabricants ont bien été condamnés dans ce pays, il l'ont été surtout pour un défaut d'information, sans que soit démontrée leur volonté d'introduire des dysfonctionnements dans les appareils déjà vendus à leurs clients. De fait, concernant Apple, l'Autorité de la concurrence et du marché italienne (AGCM) rend compte d'une « prise de conscience » progressive au sein de l'entreprise, consécutive à des pannes « imprévues », laissant clairement entendre que rien de tout cela n'avait été "programmé".
Même si ces deux fabricants ont bien été condamnés dans ce pays, il l'ont été surtout pour un défaut d'information, sans que soit démontrée leur volonté d'introduire des dysfonctionnements dans les appareils déjà vendus à leurs clients. De fait, concernant Apple, l'Autorité de la concurrence et du marché italienne (AGCM) rend compte d'une « prise de conscience » progressive au sein de l'entreprise, consécutive à des pannes « imprévues », laissant clairement entendre que rien de tout cela n'avait été "programmé".
« Plusieurs Hongrois ont été interpellés pour avoir critiqué leur gouvernement sur les réseaux sociaux » ; faut-il y voir le signe de la dérive dictatoriale de ce pays ?
« Mercredi, c'est un membre du parti d'opposition Momentum qui a été détenu quelques heures » ; « il avait publié un message sur une mesure controversée ayant conduit à expulser de nombreux patients des hôpitaux hongrois pour libérer des lits en prévision d'une aggravation de l'épidémie de Covid-19 ». Un sort similaire n'a-t-il pas été réservé, en France, à ceux qui avaient déployé une banderole « Macronavirus » sur la façade de leur habitation ?
« La veille, la police avait annoncé avoir perquisitionné le domicile d'un homme de soixante-quatre ans pour un message posté le mois dernier sur les réseaux sociaux » ; « le message visé critiquait les mesures de confinement avec le commentaire suivant : "vous êtes un tyran sans pitié, mais rappelez-vous, les dictateurs tombent toujours" ». Qu'est-il advenu ? « Le sexagénaire a indiqué à la presse que la police l'avait interrogé sur la personne visée par le mot "dictateur", avant de le relâcher » ; et finalement, « les procureurs ont indiqué mercredi que ce cas avait été classé ». La Hongrie se montrerait-elle moins sévère que la France ? Chez-nous, en février dernier, un homme a été condamné, lui, pour avoir comparé le ministre de l'Intérieur et le président de la République à Oussama ben Laden et Saddam Hussein…
« Mercredi, c'est un membre du parti d'opposition Momentum qui a été détenu quelques heures » ; « il avait publié un message sur une mesure controversée ayant conduit à expulser de nombreux patients des hôpitaux hongrois pour libérer des lits en prévision d'une aggravation de l'épidémie de Covid-19 ». Un sort similaire n'a-t-il pas été réservé, en France, à ceux qui avaient déployé une banderole « Macronavirus » sur la façade de leur habitation ?
« La veille, la police avait annoncé avoir perquisitionné le domicile d'un homme de soixante-quatre ans pour un message posté le mois dernier sur les réseaux sociaux » ; « le message visé critiquait les mesures de confinement avec le commentaire suivant : "vous êtes un tyran sans pitié, mais rappelez-vous, les dictateurs tombent toujours" ». Qu'est-il advenu ? « Le sexagénaire a indiqué à la presse que la police l'avait interrogé sur la personne visée par le mot "dictateur", avant de le relâcher » ; et finalement, « les procureurs ont indiqué mercredi que ce cas avait été classé ». La Hongrie se montrerait-elle moins sévère que la France ? Chez-nous, en février dernier, un homme a été condamné, lui, pour avoir comparé le ministre de l'Intérieur et le président de la République à Oussama ben Laden et Saddam Hussein…
En cause, des propos tenus dans un groupe dit privé : « "À tous les connards qui veulent défendre les sous-merdes du type de celui qui a tué deux personnes à Romans", le tout suivi d'un émoji "doigt d'honneur". Le bâtonnier a commenté en écrivant : "Il peut crever où il veut, rien à… et, moi aussi je pèse mes mots", laissant entendre qu'il ne ferait pas d'effort pour désigner un avocat commis d'office. »
« On n'est comptable que des actes que l'on pose », commente Céline Pina ; de son point de vue, « il y a donc une vraie différence entre la parole publique et la parole privée : elles ne sont pas du même ordre ». Mais dès lors qu'une parole privée est révélée à la connaissance du public, elle change fatalement de nature… De plus, parler, même en privé, c'est déjà poser un acte. Et de toute façon, quand on s'exprime devant des confrères, on le fait dans un cadre somme toute très professionnel ; il s'agit donc de propos tenus à huis-clos plus que dans un cadre privé,
Or, qu'un avocat investi de telles responsabilités conteste, à la faveur d'un cas certes extrême, la légitimité des principes censés gouverner son action, c'est assurément très gênant… Sa démission s'imposait.
« On n'est comptable que des actes que l'on pose », commente Céline Pina ; de son point de vue, « il y a donc une vraie différence entre la parole publique et la parole privée : elles ne sont pas du même ordre ». Mais dès lors qu'une parole privée est révélée à la connaissance du public, elle change fatalement de nature… De plus, parler, même en privé, c'est déjà poser un acte. Et de toute façon, quand on s'exprime devant des confrères, on le fait dans un cadre somme toute très professionnel ; il s'agit donc de propos tenus à huis-clos plus que dans un cadre privé,
Or, qu'un avocat investi de telles responsabilités conteste, à la faveur d'un cas certes extrême, la légitimité des principes censés gouverner son action, c'est assurément très gênant… Sa démission s'imposait.
Et cela, n'en déplaise à Véronique Rabiot, l'agent d'un joueur de football vexée d'avoir été mise en scène sous les traits d'une femme négociant des faveurs sexuelles en échange d'une grosse somme d'argent.
Selon elle, comme le rapporte Capital, « Florian Gazan l'a présentée comme "une prostituée", "prête à avoir des relations sexuelles tarifées pour promouvoir la carrière de son fils" » ; « en outre, le chroniqueur "l'essentialise dans un stéréotype machiste et discriminant" en la présentant comme une femme vulgaire, dépourvue de capacités intellectuelles, "simplement bonne à coucher avec le premier venu", bref en montrant qu'une femme agent ne peut jouer que de son physique ».
Ses arguments n'ont pas convaincu les tribunaux.
« Las ! La justice a débouté la mère du footballeur, depuis transféré à la Juventus de Turin, en lui expliquant patiemment ce qu'est l'humour. La référence à la prostitution est "quelque peu acrobatique", a estimé le tribunal de grande instance de Paris. Surtout, il s'agit d'une imitation "métaphorique et imaginaire", qui relève de la satire, ajoute le jugement rendu le 28 mai 2019 et consulté par "Capital". "Le caractère outrancier et fantaisiste du propos lui retire tout lien avec la réalité". En outre, "Véronique Rabiot s'est exposée aux médias par son rôle d'agent". Et c'est "son âpreté au gain qui est plutôt le propos". Tenace, Véronique Rabiot a fait appel, mais vient d'être à nouveau déboutée le 6 février dernier. Pour la cour d'appel, "le déroulement de cette séquence déroulement ne peut laisser aucun doute dans l'esprit du téléspectateur, qui comprend nécessairement et clairement que la scène est purement imaginaire, et que les propos ne peuvent être pris ni au premier degré, ni au sérieux. Les propos ont été tenus par un humoriste professionnel dans un sketch manifestement parodique, ce qui a créé une distanciation leur faisant perdre tout caractère sérieux". »
On attend maintenant le verdict de la Cour de cassation.
Selon elle, comme le rapporte Capital, « Florian Gazan l'a présentée comme "une prostituée", "prête à avoir des relations sexuelles tarifées pour promouvoir la carrière de son fils" » ; « en outre, le chroniqueur "l'essentialise dans un stéréotype machiste et discriminant" en la présentant comme une femme vulgaire, dépourvue de capacités intellectuelles, "simplement bonne à coucher avec le premier venu", bref en montrant qu'une femme agent ne peut jouer que de son physique ».
Ses arguments n'ont pas convaincu les tribunaux.
« Las ! La justice a débouté la mère du footballeur, depuis transféré à la Juventus de Turin, en lui expliquant patiemment ce qu'est l'humour. La référence à la prostitution est "quelque peu acrobatique", a estimé le tribunal de grande instance de Paris. Surtout, il s'agit d'une imitation "métaphorique et imaginaire", qui relève de la satire, ajoute le jugement rendu le 28 mai 2019 et consulté par "Capital". "Le caractère outrancier et fantaisiste du propos lui retire tout lien avec la réalité". En outre, "Véronique Rabiot s'est exposée aux médias par son rôle d'agent". Et c'est "son âpreté au gain qui est plutôt le propos". Tenace, Véronique Rabiot a fait appel, mais vient d'être à nouveau déboutée le 6 février dernier. Pour la cour d'appel, "le déroulement de cette séquence déroulement ne peut laisser aucun doute dans l'esprit du téléspectateur, qui comprend nécessairement et clairement que la scène est purement imaginaire, et que les propos ne peuvent être pris ni au premier degré, ni au sérieux. Les propos ont été tenus par un humoriste professionnel dans un sketch manifestement parodique, ce qui a créé une distanciation leur faisant perdre tout caractère sérieux". »
On attend maintenant le verdict de la Cour de cassation.
« En général, il n'y a pas d'arrestation pour ce genre de situation, et en particulier, pas de Japonais. Aucun responsable de la catastrophe de Fukushima n'a fait un seul jour de prison. Alors que les faits sont plus graves que la non-déclaration de sommes que l'on n'a pas touchées. Saikawa non plus, alors même qu'il a admis avoir trop perçu… […] On ne peut pas comprendre cette affaire, si l'on ne saisit pas l'importance de la fibre nationaliste au Japon. Cette affaire est dans une large mesure marquée par le patriotisme économique et c'est une lutte d'émancipation. Et dans ces moments, tout est permis ! »
La République revendique volontiers l'héritage de la Révolution française. Sauf quand l'imaginaire historique nourrit la défiance à l'égard de ses propres élites. Un internaute a été condamné pour avoir déclaré, dans un commentaire publié en ligne, à l'intention de Marlène Schiappa : «Grosse putain, on va te couper la tête !» Avant de se reprendre : « Une balle, c'est mieux ! » Est-il bien nécessaire d'encombrer les tribunaux pour y orchestrer le procès d'individus par ailleurs sans histoire ?
Selon un tribunal suédois, « le fait que la plaignante et l'agresseur se soient allongés dans le même lit et qu'ils n'aient été vêtus que de sous-vêtements ne veut pas dire que la plaignante a été volontaire pour des actes sexuels » Balance ton porc ?
En soutien aux Gilets jaunes, il avait diffusé une affiche avec le slogan suivant : « La police vous parle tous les jours sur BFM TV. » Cela lui a valu une lourde condamnation. C'était, a-t-il expliqué, un clin d’œil à Mai 68. De fait, BFM TV étant la première chaîne d'information, il est vrai qu'elle joue plus ou moins le rôle qui était jadis celui de l'ORTF. Mais selon le TGI de Marseille, cela porte atteinte à son image… Un verdict ahurissant !
Un maire de Gironde part en croisade contre ces gens – « d'origine urbaine pour la plupart » – qui ne supportent pas les bruits de la campagne. Au point de vouloir faire taire un coq ou réduire au silence le clocher d'une église. En 2016, les propriétaires d'une mare où croassaient des grenouilles ont d'ailleurs été condamnés à s'en débarrasser.
La Licra, le MRAP, SOS Racisme, l'UEJF : voilà qu'ils bataillent tous ouvertement contre l'État de droit ! De leur point de vue, la loi mérite manifestement d'être bafouée si c'est pour la bonne cause (en l'occurrence, envoyer Alain Soral en prison le plus vite possible). La recrudescence de l'antisémitisme doit assurément nous inquiéter. Mais ces velléités totalitaires également.
Quand un internaute, par ailleurs sans histoire, tient des propos trop véhéments sur Facebook, est-il bien opportun d'envoyer des policiers fouiller son domicile ? Si une enquête s'avère vraiment nécessaire, n'est-il pas possible de simplement le convoquer pour un entretien ? Dans cette affaire, il n'y a visiblement pas d'autre victime que celui qui vient d'être condamné à huit mois de prison avec sursis. En partie parce qu'on a retrouvé du cannabis chez lui. Il y a des moments où la Justice porte bien mal son nom.
Un homme aurait été placé en garde à vue pour avoir prononcé à deux reprises le mot « guillotine » tandis qu'il chahutait un député de la République en marche. Le procureur dénonce des « menaces contre un élu de la nation ». Tout ça pour ça ?
C'est en tout cas ce qu'exige la justice administrative. La loi est mal faite. Son application s'avère regrettable. Mais il faut s'indigner aussi du dévoiement de ce symbole à des fins politique. Triste !
Cette pétition rend compte de situations kafkaïennes, où des gens se retrouvent à devoir rembourser des prêts qu'ils n'ont jamais souscrits, où ils sont affublés d'un casier judiciaire bien rempli sans avoir jamais commis aucun délit… Un vrai cauchemar !
Une ancienne détenue se plaint qu'une surveillante lui ait souhaité une « bonne soirée » alors qu'elle venait d'arriver en prison. « Ça, c'est de la violence », dénonce-t-elle. C'est assurément le discours qu'il faut tenir pour alerter l'opinion sur les conditions de détention, vraisemblablement déplorables au demeurant.
« Finalement, ce n'est donc pas le cambrioleur qui a été interpellé, car il avait pris la fuite, mais le propriétaire de la maison », conclut notre consœur Marine Chailloux.
Les États membres de l'Union européenne restent libres d'ouvrir ou non le mariage aux couples de même sexe. Mais ils sont tenus d'accueillir sur leur sol les conjoints de leurs ressortissants déclarés tels dans un pays étranger.
L'automobiliste poursuivi pour avoir fait un doigt d'honneur à un radar a été relaxé. De fait, selon son avocat, « l'outrage à une machine n'existe pas en droit ».
Une proposition de loi a été déposée au Sénat afin de « supprimer l'aide juridictionnelle aux auteurs d'actes terroristes ». Avec le soutien d'une trentaine de parlementaires.
Le témoignage d'un jeune avocat. Cela fera vraisemblablement écho à des expériences vécues par des militants issus de tous les horizons politiques.