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« Maman de Lilie, un enfant transgenre qui fêtera ses neuf ans samedi, Chrystelle Vincent a annoncé ce lundi que le procureur de la République de Carpentras (Vaucluse) avait refusé le changement d'état civil demandé par la famille. Les papiers officiels de l'enfant qui a annoncé à ses parents qu'« elle » se sentait petite fille il y a deux ans porteront encore son prénom masculin de naissance. Le parquet motive son refus par le fait qu'une procédure de « changement irréversible » n'a pas été entamée. »
« "Pourtant, nous ne demandons que l'application de la loi de 2016", clame la maman. "C'est contraire à la procédure du cheminement de la transition chez un enfant. Lilie ne comprend pas pourquoi des adultes peuvent refuser son prénom. C'est un ascenseur émotionnel pour elle, elle va d'espoir en désillusion." »
« La "petite fille" est suivie par une équipe pluridisciplinaire de l'hôpital Robert Debré à Paris. "Après avoir médiatisé son cas à la rentrée, nous avons obtenu que la maîtresse d'école l'appelle Lilie et ça se passe très bien." En témoignant dans de nombreux médias, Lilie est devenue un symbole du combat pour l'acceptation des enfants transgenres. "C'est presque elle qui en est à l'initiative", assure Chrystelle Vincent, "elle voulait même organiser une manifestation dans l'école pour revendiquer le droit d'être différente. En disant ce qu'elle est, estime la maman, elle sait qu'elle aide d'autres enfants dans son cas." »
Presque ? Voilà un mot qui en dit long. Surtout qu'à cet âge-là, on n'a pas forcément de carte d'identité, ni l'obligation de remplir des formulaires administratifs à son nom à longueur de journée…
« "Pourtant, nous ne demandons que l'application de la loi de 2016", clame la maman. "C'est contraire à la procédure du cheminement de la transition chez un enfant. Lilie ne comprend pas pourquoi des adultes peuvent refuser son prénom. C'est un ascenseur émotionnel pour elle, elle va d'espoir en désillusion." »
« La "petite fille" est suivie par une équipe pluridisciplinaire de l'hôpital Robert Debré à Paris. "Après avoir médiatisé son cas à la rentrée, nous avons obtenu que la maîtresse d'école l'appelle Lilie et ça se passe très bien." En témoignant dans de nombreux médias, Lilie est devenue un symbole du combat pour l'acceptation des enfants transgenres. "C'est presque elle qui en est à l'initiative", assure Chrystelle Vincent, "elle voulait même organiser une manifestation dans l'école pour revendiquer le droit d'être différente. En disant ce qu'elle est, estime la maman, elle sait qu'elle aide d'autres enfants dans son cas." »
Presque ? Voilà un mot qui en dit long. Surtout qu'à cet âge-là, on n'a pas forcément de carte d'identité, ni l'obligation de remplir des formulaires administratifs à son nom à longueur de journée…
« Un célèbre présentateur britannique, Piers Morgan, va quitter son émission matinale, Good Morning Britain, après avoir vertement critiqué Meghan Markle dans une émission qui a provoqué une vague de plaintes, a annoncé mardi son employeur, ITV. »
« Lundi, après avoir diffusé un extrait de l'interview donnée par Meghan à Oprah Winfrey, dans laquelle l'épouse du prince Harry évoquait ses idées suicidaires et se plaignait de n'avoir reçu aucune aide, le présentateur s'en est violemment pris à la duchesse de Sussex, mettant en doute ses propos. "Je suis désolé, je ne crois pas un mot de ce qu'elle dit", a-t-il déclaré. "Je ne la croirais pas si elle me lisait un bulletin météo", a-t-il ajouté. »
« L'Ofcom, le régulateur britannique, a annoncé mardi avoir ouvert une enquête sur ces propos. L'organisation a expliqué avoir reçu plus de 41 000 plaintes concernant l'émission. Les propos de Piers Morgan ont aussi été critiqués par l'association de défense de la santé mentale, Mind. "Il est essentiel que, lorsque les gens demandent du soutien ou partagent leurs problèmes de santé mentale, ils soient considérés avec dignité, respect et empathie", a réagi Mind sur Twitter. Lors de l'émission de mardi, le présentateur est revenu sur ses déclarations de la veille, expliquant avoir "toujours de sérieuses inquiétudes quant à la véracité de beaucoup de choses qu'elle a dites" tout en reconnaissant que la santé mentale et le suicide étaient "des choses extrêmement graves qui devraient être prises très au sérieux". »
« Lundi, après avoir diffusé un extrait de l'interview donnée par Meghan à Oprah Winfrey, dans laquelle l'épouse du prince Harry évoquait ses idées suicidaires et se plaignait de n'avoir reçu aucune aide, le présentateur s'en est violemment pris à la duchesse de Sussex, mettant en doute ses propos. "Je suis désolé, je ne crois pas un mot de ce qu'elle dit", a-t-il déclaré. "Je ne la croirais pas si elle me lisait un bulletin météo", a-t-il ajouté. »
« L'Ofcom, le régulateur britannique, a annoncé mardi avoir ouvert une enquête sur ces propos. L'organisation a expliqué avoir reçu plus de 41 000 plaintes concernant l'émission. Les propos de Piers Morgan ont aussi été critiqués par l'association de défense de la santé mentale, Mind. "Il est essentiel que, lorsque les gens demandent du soutien ou partagent leurs problèmes de santé mentale, ils soient considérés avec dignité, respect et empathie", a réagi Mind sur Twitter. Lors de l'émission de mardi, le présentateur est revenu sur ses déclarations de la veille, expliquant avoir "toujours de sérieuses inquiétudes quant à la véracité de beaucoup de choses qu'elle a dites" tout en reconnaissant que la santé mentale et le suicide étaient "des choses extrêmement graves qui devraient être prises très au sérieux". »
Autopsie d'un sophisme par Jean Szlamowicz :
« Certains linguistes ont été jusqu'à transformer leur interprétation des faits de langue pour considérer que "aller chez le coiffeur" est une locution sexiste au regard de "aller aux putes" : le coupable serait la préposition "chez" qui marquerait le respect du coiffeur et alors que "aux" serait méprisant pour les péripatéticiennes. Pour imposer une telle projection délirante, cela implique – outre une profonde mauvaise foi – un remaniement intégral des normes d'interprétation de la langue. Cela illustre bien que les divers postulats, plus ou moins implicites, qui fondent l'inclusivisme linguistique sont en vérité anti-scientifiques. »
« L'égarement inclusiviste, friand d'injustices à dénoncer, part du principe que tout est patriarcat et que tout doit être "déconstruit". La langue serait donc sexiste et favoriserait une vision du monde "androcentrée". Réfutons immédiatement cette proposition faisant de la grammaire le fondement de l'organisation sociale : si l'on appliquait littéralement cette idée que la langue exprime une vision de la société, alors les locuteurs des langues dénuées de genre seraient aveugles à la différence sexuelle… Il faudrait alors penser que les locuteurs arméniens, basques, cantonnais, comanches, finnois, géorgiens, igbos, perses, khmers, turcs, vietnamiens, yorubas partagent une conception du genre qui ne parviendrait pas à distinguer les hommes des femmes ! Si un discours peut être sexiste, la langue comme structure n'est que ce que les locuteurs en font. »
« La comparaison entre coiffeur et putes constitue un rapprochement sélectif provenant d'un biais parfaitement arbitraire. Quel peut bien être le lien entre deux expressions dans une langue ? Comment expliquer une locution en allant chercher une autre qui n'a pas grand-chose en commun ? Bref, que viennent faire les putes là-dedans ? Absurdité supplémentaire, le postulat idéologique de ces remarques qui échouent si catastrophiquement à établir un lien entre grammaire et société consiste à arguer que la péjoration sémantico-grammaticale pèserait sur la femme au bénéfice de l'homme. Faut-il vraiment leur faire remarquer que, dans les faits, coiffeur est une profession radicalement féminisée ? »
« Décidément, l'état de crétinisme avancé de telles grandiloquences vertueuses constitue une offense envers l'université, la science et le bon sens. C'est donc à des analyses de ce niveau qu'on se fierait pour réformer la langue sur un socle moral ? »
« Certains linguistes ont été jusqu'à transformer leur interprétation des faits de langue pour considérer que "aller chez le coiffeur" est une locution sexiste au regard de "aller aux putes" : le coupable serait la préposition "chez" qui marquerait le respect du coiffeur et alors que "aux" serait méprisant pour les péripatéticiennes. Pour imposer une telle projection délirante, cela implique – outre une profonde mauvaise foi – un remaniement intégral des normes d'interprétation de la langue. Cela illustre bien que les divers postulats, plus ou moins implicites, qui fondent l'inclusivisme linguistique sont en vérité anti-scientifiques. »
« L'égarement inclusiviste, friand d'injustices à dénoncer, part du principe que tout est patriarcat et que tout doit être "déconstruit". La langue serait donc sexiste et favoriserait une vision du monde "androcentrée". Réfutons immédiatement cette proposition faisant de la grammaire le fondement de l'organisation sociale : si l'on appliquait littéralement cette idée que la langue exprime une vision de la société, alors les locuteurs des langues dénuées de genre seraient aveugles à la différence sexuelle… Il faudrait alors penser que les locuteurs arméniens, basques, cantonnais, comanches, finnois, géorgiens, igbos, perses, khmers, turcs, vietnamiens, yorubas partagent une conception du genre qui ne parviendrait pas à distinguer les hommes des femmes ! Si un discours peut être sexiste, la langue comme structure n'est que ce que les locuteurs en font. »
« La comparaison entre coiffeur et putes constitue un rapprochement sélectif provenant d'un biais parfaitement arbitraire. Quel peut bien être le lien entre deux expressions dans une langue ? Comment expliquer une locution en allant chercher une autre qui n'a pas grand-chose en commun ? Bref, que viennent faire les putes là-dedans ? Absurdité supplémentaire, le postulat idéologique de ces remarques qui échouent si catastrophiquement à établir un lien entre grammaire et société consiste à arguer que la péjoration sémantico-grammaticale pèserait sur la femme au bénéfice de l'homme. Faut-il vraiment leur faire remarquer que, dans les faits, coiffeur est une profession radicalement féminisée ? »
« Décidément, l'état de crétinisme avancé de telles grandiloquences vertueuses constitue une offense envers l'université, la science et le bon sens. C'est donc à des analyses de ce niveau qu'on se fierait pour réformer la langue sur un socle moral ? »
C'est à craindre, alors qu'un référendum vient de se tenir pour la proscrire. « Tout cela pour une burqa qui ne serait portée que par trente à quarante personnes de l'autre côté des Alpes. » Ce sera certainement davantage demain, du moins si les choses se passent comme en France, où son interdiction a directement contribué à sa prolifération (voir à ce sujet les travaux de la sociologue Agnès de Féo).
Extraits d'un appel signé par soixante-seize universitaires, publié le 13 janvier 2021 :
« Nous faisons face aujourd'hui à une vague identitaire sans précédent au sein de l'enseignement supérieur et de la recherche. […] Le nouveau credo du décolonialisme et des idéologies identitaires se répand sur les réseaux sociaux qui l'amplifient, et ses adeptes visent quiconque refuse la conversion : des phénomènes de censure, d'intimidation, de discrimination politique ont instauré des clivages inédits et conduisent de jeunes doctorants à s'aligner sur les nouveaux mandarins sous peine de ne jamais obtenir de postes. […] De plus la conquête méthodique d'une hégémonie culturelle se traduit par une emprise croissante sur les médias. »
« Ces nouveaux militantismes fanatiques procèdent à de curieuses inversions. Au nom de l'"antiracisme politique", on revendique des identités raciales et on assigne les individus à leur "blanchité" ou à leur non "blanchité". »
« En lançant l'Observatoire du décolonialisme et des autres idéologies identitaires qui se présentent comme savantes, nous appelons à mettre un terme à l'embrigadement de la recherche et de la transmission des savoirs. […] Pour résister fermement aux intimidations idéologiques qui alimentent l'obscurantisme, il faut défendre le pluralisme et le goût de la discussion sur des bases rationnelles. »
« Nous faisons face aujourd'hui à une vague identitaire sans précédent au sein de l'enseignement supérieur et de la recherche. […] Le nouveau credo du décolonialisme et des idéologies identitaires se répand sur les réseaux sociaux qui l'amplifient, et ses adeptes visent quiconque refuse la conversion : des phénomènes de censure, d'intimidation, de discrimination politique ont instauré des clivages inédits et conduisent de jeunes doctorants à s'aligner sur les nouveaux mandarins sous peine de ne jamais obtenir de postes. […] De plus la conquête méthodique d'une hégémonie culturelle se traduit par une emprise croissante sur les médias. »
« Ces nouveaux militantismes fanatiques procèdent à de curieuses inversions. Au nom de l'"antiracisme politique", on revendique des identités raciales et on assigne les individus à leur "blanchité" ou à leur non "blanchité". »
« En lançant l'Observatoire du décolonialisme et des autres idéologies identitaires qui se présentent comme savantes, nous appelons à mettre un terme à l'embrigadement de la recherche et de la transmission des savoirs. […] Pour résister fermement aux intimidations idéologiques qui alimentent l'obscurantisme, il faut défendre le pluralisme et le goût de la discussion sur des bases rationnelles. »
Les joueuses de l'équipe de France ? « Elles n'ont aucun match perdu », constate Noël Le Graët, président de la Fédération française de football ; « donc elles peuvent se tirer les cheveux, ça m'est égal », a-t-il poursuivi. De quoi susciter des accusations de « sexisme ordinaires », proférées, entre autres, par deux membres du Gouvernement, Marlène Schiappa et Élisabeth Moreno. Une fois n'est pas coutume, le "coupable" refuse de présenter ses excuses : « aucun regret », leur a-t-il rétorqué. C'est assez rare pour être souligné.
« La garderie de la commune de Moreuil dans la Somme veut mettre en place un système d'amendes allant de cinq à cinquante euros pour les parents venant chercher leurs enfants en retard. En réalité, cette idée n'est pas si novatrice. […] Un petit détour par des expériences empiriques menées à plusieurs milliers de kilomètres de la France, dans le petit État d'Israël, nous rappellent que ce système fiscal d'amende est une très mauvaise idée, surtout pour le personnel de la garderie de Moreuil. »
« Les économistes Uri Gneezy et Aldo Rustichini (1998) mènent une expérience de terrain dans des crèches de la ville de Haïfa en Israël. Les parents sont supposés récupérer leurs enfants à 17 heures mais il y a beaucoup de retards, ce qui pénalise l'équipe éducative et son personnel. Pour mener à bien leur expérience, les deux économistes mettent en place un système d'amende pour les parents retardataires dans six crèches sur dix. […] De manière inattendue, les retards avaient doublé dans les crèches mettant les parents retardataires à l'amende : ils payaient les amendes et se pointaient vers 20 heures ! »
« En l'absence de pénalité monétaire, les parents en retard violent une norme sociale, celle de la ponctualité. Ils passent pour de mauvais parents et sont dans l'embarras. En revanche, le système d'amende fixe un prix sur le fait d'arriver en retard et procure le sentiment de bénéficier d'un service marchand en payant pour récupérer ses enfants plus tard. Aussi, on a l'impression de dédommager le personnel de la garderie pour le désagrément causé. »
« Cette expérience souligne qu'un programme fiscal ne doit pas avoir un objectif moral. En effet, comme le note à juste titre l'économiste Jean-Marc Daniel, professeur émérite à l'ESCP : "Fonder son raisonnement fiscal presque exclusivement sur des considérations morales ou politiques peut conduire au résultat inverse de celui recherché. Pour les économistes, ce qui illustre le mieux le fait que les bonnes intentions peuvent être déçues ou que les résultats d'une action fiscale ne sont pas toujours à la hauteur des attentes est ce que l'on appelle la parabole de la crèche d'Haïfa." »
« Les économistes Uri Gneezy et Aldo Rustichini (1998) mènent une expérience de terrain dans des crèches de la ville de Haïfa en Israël. Les parents sont supposés récupérer leurs enfants à 17 heures mais il y a beaucoup de retards, ce qui pénalise l'équipe éducative et son personnel. Pour mener à bien leur expérience, les deux économistes mettent en place un système d'amende pour les parents retardataires dans six crèches sur dix. […] De manière inattendue, les retards avaient doublé dans les crèches mettant les parents retardataires à l'amende : ils payaient les amendes et se pointaient vers 20 heures ! »
« En l'absence de pénalité monétaire, les parents en retard violent une norme sociale, celle de la ponctualité. Ils passent pour de mauvais parents et sont dans l'embarras. En revanche, le système d'amende fixe un prix sur le fait d'arriver en retard et procure le sentiment de bénéficier d'un service marchand en payant pour récupérer ses enfants plus tard. Aussi, on a l'impression de dédommager le personnel de la garderie pour le désagrément causé. »
« Cette expérience souligne qu'un programme fiscal ne doit pas avoir un objectif moral. En effet, comme le note à juste titre l'économiste Jean-Marc Daniel, professeur émérite à l'ESCP : "Fonder son raisonnement fiscal presque exclusivement sur des considérations morales ou politiques peut conduire au résultat inverse de celui recherché. Pour les économistes, ce qui illustre le mieux le fait que les bonnes intentions peuvent être déçues ou que les résultats d'une action fiscale ne sont pas toujours à la hauteur des attentes est ce que l'on appelle la parabole de la crèche d'Haïfa." »
« Sur les 18 368 points de vente alimentaires recensés par GTR Suite (et pour lesquels existent des fiches Google My Business), près de trois sur quatre sont ouverts le dimanche, généralement le matin. Et, ce, hors période exceptionnelle comme le mois de décembre. »
« Sans surprise, ce sont les magasins de proximité qui sont le plus majoritairement ouverts. […] Mais le mouvement le plus marquant ces dernières années a été l'ouverture des hypers, des drives et même des discounters (un quart des Lidl sont ouverts et trois Aldi sur dix, selon GTR Suite).
« Parmi les hypers, Auchan a été la première enseigne à lancer le mouvement. Probablement car […] Auchan était à la traîne en termes de chiffre d'affaires. […] Reste que dès lors que le mouvement devient localement significatif, tous les concurrents se doivent de suivre. Voilà ce qui a entraîné ce phénomène d'ouverture quasi généralisé. »
« Une exception néanmoins : les hypers des indépendants ! Guère plus d'un Leclerc sur trois et un Hyper U sur quatre sont ouverts. Une minorité donc mais qui se développe (il y a trois ans, moins de 20 % des Leclerc étaient ouverts) car il est plus que jamais difficile de demeurer fermés lorsque tous les magasins de la zone sont accessibles. »
« Pour autant, le dimanche demeure une journée de modeste affluence. Il compte pour environ 5 % des ventes hebdomadaires selon Nielsen mais avec d'importants écarts selon les circuits : 2 % pour le drive, 3 % pour les hypers, 6 % pour les supermarchés et 10 % pour la proximité. »
« Sans surprise, ce sont les magasins de proximité qui sont le plus majoritairement ouverts. […] Mais le mouvement le plus marquant ces dernières années a été l'ouverture des hypers, des drives et même des discounters (un quart des Lidl sont ouverts et trois Aldi sur dix, selon GTR Suite).
« Parmi les hypers, Auchan a été la première enseigne à lancer le mouvement. Probablement car […] Auchan était à la traîne en termes de chiffre d'affaires. […] Reste que dès lors que le mouvement devient localement significatif, tous les concurrents se doivent de suivre. Voilà ce qui a entraîné ce phénomène d'ouverture quasi généralisé. »
« Une exception néanmoins : les hypers des indépendants ! Guère plus d'un Leclerc sur trois et un Hyper U sur quatre sont ouverts. Une minorité donc mais qui se développe (il y a trois ans, moins de 20 % des Leclerc étaient ouverts) car il est plus que jamais difficile de demeurer fermés lorsque tous les magasins de la zone sont accessibles. »
« Pour autant, le dimanche demeure une journée de modeste affluence. Il compte pour environ 5 % des ventes hebdomadaires selon Nielsen mais avec d'importants écarts selon les circuits : 2 % pour le drive, 3 % pour les hypers, 6 % pour les supermarchés et 10 % pour la proximité. »
« À ses dires engagée dans une relation consentie avec PPDA, elle aurait pris conscience, quelque quinze ans plus tard, qu’elle n’était pas si consentante que cela. Ou pas toujours. […] À bien y regarder, le néo-féminisme actuel se révèle profondément régressif : il fait des femmes d’éternelles petites filles, enfants inconscientes de ce qui leur arrive et incapables de se défendre face au mâle prédateur exerçant sur elles une fascination mortifère. »
Cet article, publié sur un site du "service public", est censé présenter « l'enjeu » d'une proposition de loi interdisant l'écriture dite inclusive dans les documents administratifs, défendue par François Jolivet, député de l'Indre. « De quoi parle-t-on, au juste ? », se demande ici Patrick Ferret. « Pour le député de l'Indre, il s'agit de l'usage récent du point médian, ainsi que des raccourcis (ielles pour ils et elles, par exemple) », assure le journaliste, tout en rappelant, à juste tire, que « l'écriture inclusive prend bien d'autres formes ». A-t-il lu la proposition de loi en question, vers laquelle un lien figure pourtant en marge de son propre article ? Visiblement, la réponse est non, car contrairement à ce qu'il laisse entendre, ce texte n'entend pas proscrire seulement les points médians et autres pronoms exotiques, mais toutes « les pratiques rédactionnelles et typographiques visant à substituer à l'emploi du masculin, lorsqu'il est utilisé dans un sens générique, une graphie faisant ressortir l’existence d'une forme féminine ».
« Dans un premier communiqué publié sur son site internet jeudi, Hasbro indiquait vouloir désormais "s'assurer que tout le monde se sente le bienvenu dans le monde des têtes de patates en abandonnant officiellement la marque et le logo de Monsieur Tête de Patate. Avec l'intention de "promouvoir égalité des genres et inclusion". Mais un autre communiqué, plus bref, l'a ensuite remplacé, indiquant que "les personnages emblématiques de M. et Mme Patate ne disparaîtraient pas", sans préciser pour autant sous quelle forme ils seraient maintenus. Le nouveau texte retirait aussi toute mention d'inclusion ou d'égalité des genres, indiquant simplement qu'il s'agissait de "célébrer les différents visages des familles". »
« Dimanche dernier, le politologue Ryan T. Anderson recevait un message d'un potentiel acheteur. Celui-ci lui indiquait que son ouvrage When Harry Became Sally : Responding to the Transgender Moment, n'était plus disponible sur Amazon. Publié en 2018 par Encounter Books, l'œuvre n'avait jusque là présenté aucun problème à la plate-forme. Connu pour son opposition au mariage homosexuel, Anderson est populaire dans le milieu conservateur. […] "Tous les vendeurs prennent des décisions sur la sélection qu'ils choisissent de proposer et nous ne prenons pas les décisions de sélection à la légère", a indiqué […] Amazon dans un communiqué. »
« Être supprimé du site d'Amazon n'est pas anodin pour un auteur. Comme le rappelle le Washington Post, l'entreprise représente 53 % des livres physiques aux États-Unis et 80 % de tous les livres électroniques. Cependant dans le cas Ryan T. Anderson la situation ne semble pas si catastrophique. L'affaire, abondamment médiatisée, a permis au livre de connaître une seconde jeunesse. »
« Être supprimé du site d'Amazon n'est pas anodin pour un auteur. Comme le rappelle le Washington Post, l'entreprise représente 53 % des livres physiques aux États-Unis et 80 % de tous les livres électroniques. Cependant dans le cas Ryan T. Anderson la situation ne semble pas si catastrophique. L'affaire, abondamment médiatisée, a permis au livre de connaître une seconde jeunesse. »
« À Sciences Po Paris, des étudiants ont bien été poussés à utiliser l'écriture inclusive au cours d'un partiel. Et ce, lors des deux dernières années universitaires. Le Figaro a pu se procurer une copie de cet examen qui concerne un cours de sociologie. […] Le document précise dans ses consignes que l'écriture inclusive "est encouragée" mais que "son non-usage ne sera pas pénalisé, les étudiant.e.s étrangers.ères pouvant avoir davantage de difficultés à la mettre en œuvre". "Toutefois, un demi-point bonus sera attribué à celles et ceux qui tenteront de l'utiliser", indique le document. »
« Selon plusieurs élèves, EB, l'enseignant en charge de ce cours magistral sur "les grandes questions de la sociologie au prisme du genre" a incité à plusieurs reprises ses élèves à employer cette graphie. […] Ce que confirme également un enseignant historique de l'école. "Il y a quelques jours, quand la polémique a éclaté, je pensais que c'était totalement faux. Puis j'ai creusé et je vous confirme que des étudiants ayant utilisé l'écriture inclusive ont bel et bien été favorisés dans cet enseignement", assure-t-il. […] L'administration précise qu'elle n'a pas encore pu vérifier les faits "sur ce cas précis". Elle assure toutefois qu'"au niveau de la scolarité, aucune consigne en ce sens n'a jamais été adressée ni aux enseignants ni aux étudiants". »
« Selon plusieurs élèves, EB, l'enseignant en charge de ce cours magistral sur "les grandes questions de la sociologie au prisme du genre" a incité à plusieurs reprises ses élèves à employer cette graphie. […] Ce que confirme également un enseignant historique de l'école. "Il y a quelques jours, quand la polémique a éclaté, je pensais que c'était totalement faux. Puis j'ai creusé et je vous confirme que des étudiants ayant utilisé l'écriture inclusive ont bel et bien été favorisés dans cet enseignement", assure-t-il. […] L'administration précise qu'elle n'a pas encore pu vérifier les faits "sur ce cas précis". Elle assure toutefois qu'"au niveau de la scolarité, aucune consigne en ce sens n'a jamais été adressée ni aux enseignants ni aux étudiants". »
Une fois de plus, nous souscrivons volontiers aux propos d'Ingrid Riocreux !
« N'est-il pas étonnant que personne n'ose tenir une petite chronique des aberrations qu'on nous impose sous prétexte de protocole sanitaire ? Devons-nous tout accepter sans broncher ou, du moins, sans rire ? »
« Il faudrait pourtant les recenser, ces prescriptions contestables qui ont pour seul effet de donner à des gens, soudain investis d'un pouvoir de surveillance, la jouissance jubilatoire de rappeler à l'ordre les récalcitrants. […] Les plus scrupuleux sont les "bons citoyens", ceux qui appliquent la règle sans se poser de questions et veillent à ce que les autres fassent de même. Le masque est obligatoire alors on le porte, et c'est tout. »
« Voyez cette dame qui marche dans la rue, tôt le matin, toute seule, absolument seule, sur son large trottoir; elle porte le masque. Elle ne protège rien ni personne mais elle applique la règle. Si la visière Covid était également obligatoire, même là, toute seule sur son trottoir, avec son arrogance pincée, elle porterait fièrement sa visière Covid. Cette femme n'a aucune dignité. »
« Le plus grave est que nos règles sanitaires dispensent, semble-t-il, de toute empathie et de la plus simple réaction humaine : il est vrai que la gentillesse ne fait pas partie du protocole sanitaire. Voyez cette scène maintenant : un vieux monsieur qui monte dans l'ascenseur du parking souterrain ; il est dans un état de panique, il a les larmes aux yeux, il bredouille des excuses parce qu'il n'a pas son masque, on voit bien qu'il a des ennuis. "Remontez votre col, Monsieur", dit une petite dame à la voix sèche, "puisque vous n'avez pas de masque." Il explique qu'il ne sait plus où il a garé sa voiture dans ce grand parking. […] Elle le coupe : "En fait, vous ne devriez pas parler, Monsieur, vous allez nous contaminer." Ce monsieur âgé est cependant plus "à risque" qu'elle et moi. Elle est méchante mais elle a bonne conscience : elle fait respecter la règle. »
« Souvenons-nous aussi (et ce souvenir commun devrait saupoudrer d'humour tous les rappels à l'ordre) qu'initialement, le masque était "inutile". »
Et pour finir, ce fait très significatif :
« Je crois qu'au sortir de cette crise sanitaire, nous aurons tous une belle collection d'anecdotes de ce genre à raconter pendant des années. […] Et parmi mes souvenirs les plus marquants, il y aura ceci : dans un coin de vestiaire, près du radiateur, la chaise sur laquelle on a préféré coller soigneusement un scotch rouge pour en interdire l'usage, plutôt que de l'enlever tout bonnement. Ce qui importe n'est pas seulement que vous ne vous asseyiez pas ; c'est que vous voyiez qu'on vous l'interdit. »
« N'est-il pas étonnant que personne n'ose tenir une petite chronique des aberrations qu'on nous impose sous prétexte de protocole sanitaire ? Devons-nous tout accepter sans broncher ou, du moins, sans rire ? »
« Il faudrait pourtant les recenser, ces prescriptions contestables qui ont pour seul effet de donner à des gens, soudain investis d'un pouvoir de surveillance, la jouissance jubilatoire de rappeler à l'ordre les récalcitrants. […] Les plus scrupuleux sont les "bons citoyens", ceux qui appliquent la règle sans se poser de questions et veillent à ce que les autres fassent de même. Le masque est obligatoire alors on le porte, et c'est tout. »
« Voyez cette dame qui marche dans la rue, tôt le matin, toute seule, absolument seule, sur son large trottoir; elle porte le masque. Elle ne protège rien ni personne mais elle applique la règle. Si la visière Covid était également obligatoire, même là, toute seule sur son trottoir, avec son arrogance pincée, elle porterait fièrement sa visière Covid. Cette femme n'a aucune dignité. »
« Le plus grave est que nos règles sanitaires dispensent, semble-t-il, de toute empathie et de la plus simple réaction humaine : il est vrai que la gentillesse ne fait pas partie du protocole sanitaire. Voyez cette scène maintenant : un vieux monsieur qui monte dans l'ascenseur du parking souterrain ; il est dans un état de panique, il a les larmes aux yeux, il bredouille des excuses parce qu'il n'a pas son masque, on voit bien qu'il a des ennuis. "Remontez votre col, Monsieur", dit une petite dame à la voix sèche, "puisque vous n'avez pas de masque." Il explique qu'il ne sait plus où il a garé sa voiture dans ce grand parking. […] Elle le coupe : "En fait, vous ne devriez pas parler, Monsieur, vous allez nous contaminer." Ce monsieur âgé est cependant plus "à risque" qu'elle et moi. Elle est méchante mais elle a bonne conscience : elle fait respecter la règle. »
« Souvenons-nous aussi (et ce souvenir commun devrait saupoudrer d'humour tous les rappels à l'ordre) qu'initialement, le masque était "inutile". »
Et pour finir, ce fait très significatif :
« Je crois qu'au sortir de cette crise sanitaire, nous aurons tous une belle collection d'anecdotes de ce genre à raconter pendant des années. […] Et parmi mes souvenirs les plus marquants, il y aura ceci : dans un coin de vestiaire, près du radiateur, la chaise sur laquelle on a préféré coller soigneusement un scotch rouge pour en interdire l'usage, plutôt que de l'enlever tout bonnement. Ce qui importe n'est pas seulement que vous ne vous asseyiez pas ; c'est que vous voyiez qu'on vous l'interdit. »
« C'est qui le patron va changer d'échelle. L'initiative […] va s'ouvrir aux industriels qui le souhaitent. […] Pour résumer les débats interne (parce que CQLP est une coopérative) en une “accroche”, l'idée est de proposer beaucoup plus de produits pour engager beaucoup plus de consommateurs à soutenir beaucoup plus d'agriculteurs. Comment ? Pour comprendre le principe : “Intel Inside”. OK, c'est ambitieux, mais c'est l'idée. Des brioches pourront être élaborées avec des œufs respectant le cahier des charges CQLP (à commencer évidemment par la rémunération de l'aviculteur), des desserts avec le lait, des plats cuisinés avec le bœuf, etc. L'industriel pourrait alors le revendiquer on-pack et donner ainsi une valeur supplémentaire à son produit et donc à l'ingrédient équitable. »
« Le projet de loi "Séparatisme" réserve chaque jour de nouvelles surprises. […] En l'occurrence, la notion d'"identité de genre" s'invite à l'occasion d'une réforme de l'article L212-1 du Code de Sécurité intérieure qui encadre la dissolution en Conseil des ministres de certaines associations. […] L'article 8 du projet de loi "Séparatisme" met à jour et étend les caractéristiques des associations susceptibles d'être dissoutes. »
« Pourront ainsi désormais l'être celles qui "provoquent à des manifestations armées ou à des agissements violents à l'encontre des personnes ou des biens", "qui présentent, par leur forme ou leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées", ou qui "tendent" à porter atteinte ("ont pour but" dans la législation actuelle) à "[par la force] à la forme républicaine du Gouvernement". Pour les associations qui provoquent "à la discrimination, à la haine ou à la violence", il suffira maintenant qu'elles y "contribuent" pour se voir dissoutes. C'est là que s'invite la notion d'"identité de genre". »
« Selon le projet de loi, pourront ainsi être dissoutes en Conseil des ministres les associations qui "soit contribuent par leurs agissements, à la discrimination, à la haine ou à la violence envers les personnes" en raison de "leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre", "soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence". Le texte ajoute donc "l'orientation sexuelle" et "l'identité de genre" aux autres motifs déjà présents dans la législation : l'origine, l'appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
« Pourront ainsi désormais l'être celles qui "provoquent à des manifestations armées ou à des agissements violents à l'encontre des personnes ou des biens", "qui présentent, par leur forme ou leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées", ou qui "tendent" à porter atteinte ("ont pour but" dans la législation actuelle) à "[par la force] à la forme républicaine du Gouvernement". Pour les associations qui provoquent "à la discrimination, à la haine ou à la violence", il suffira maintenant qu'elles y "contribuent" pour se voir dissoutes. C'est là que s'invite la notion d'"identité de genre". »
« Selon le projet de loi, pourront ainsi être dissoutes en Conseil des ministres les associations qui "soit contribuent par leurs agissements, à la discrimination, à la haine ou à la violence envers les personnes" en raison de "leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre", "soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence". Le texte ajoute donc "l'orientation sexuelle" et "l'identité de genre" aux autres motifs déjà présents dans la législation : l'origine, l'appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
« La Formule 1 reconduit en 2021 un moment de recueillement avant les Grands Prix, comme en 2020 contre le racisme, a-t-elle annoncé dans un communiqué mercredi. […] En 2021, par contre, les monoplaces et le paddock ne seront plus ornés de l'arc-en-ciel en hommage aux luttes contre le racisme et le Covid-19. L'instance dirigeante de la catégorie assure tout de même demeurer engagée autour des problématiques environnementales (hybridation des moteurs, biocarburants, usage de plastiques...) et de diversité (stages et bourses à destination des minorités...). »
« Yoshiro Mori va quitter la présidence du comité d'organisation des JO de Tokyo (Tocog). […] Révélée jeudi 11 février par la presse nippone, la démission de M. Mori, quatre-vingt-trois ans, devrait être actée le vendredi, lors d'une réunion du comité d'organisation décidée dans l'urgence, en présence du président du Comité international olympique, Thomas Bach, de la ministre des Jeux olympiques, Seiko Hashimoto, et de la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, qui avait annoncé qu'elle n'y participerait pas si la situation autour de l'affaire Mori "ne s'améliorait pas". »
« Les participants vont discuter de la succession de M. Mori, avec l'espoir qu'elle calme la tempête déclenchée par les propos du démissionnaire, qui avait déploré le 3 février que "les conseils d'administration avec beaucoup de femmes prennent beaucoup de temps", car elles ont, selon lui, "du mal à finir" leurs interventions. Ses excuses formulées du bout des lèvres le lendemain n'avaient fait qu'exacerber la colère provoquée. »
« Une pétition lancée le 4 février et appelant à des "sanctions appropriées" a réuni en une semaine près de cent cinquante mille signatures. Le 7 février, 60 % des Japonais estimaient dans un sondage que M. Mori n'avait plus sa place à la tête du Tocog, et quelque quatre cent quarante bénévoles ont décidé de renoncer à leur mission. A l'international, les critiques se sont multipliées. »
« Du côté du gouvernement japonais, l'idée du départ de M. Mori semblait inenvisageable en raison de son influence et de son rôle central dans la préparation des JO. […] M. Mori reste l'artisan du succès de la coupe du monde de rugby organisée en 2019 dans l'archipel. […] Le Premier ministre, Yoshihide Suga a considéré ainsi ses propos comme "s'écartant complètement de l'importante philosophie olympique en faveur de l'égalité des genres". Mais il n'a pas appelé à sa démission. Idem du côté du Keidanren, la puissante confédération patronale nippone. "S'il démissionne, il n'y aura pas de Jeux olympiques. Nous avons besoin de lui. Il faut qu'il continue, quel qu'en soit le prix", déclarait le 8 février une source gouvernementale. »
« C'était sans compter la colère des sponsors nippons. […] "Nous sommes déçus par les récents commentaires du président du Tocog, qui sont contraires aux valeurs que Toyota respecte et soutient", a déclaré, le 10 février, Akio Toyoda, patron du tout-puissant constructeur automobile. […] Plus tôt, le brasseur Asahi avait trouvé les propos de M. Mori "décevants et inappropriés, alors que les JO promeuvent l'égalité des genres". Le groupe pétrolier Eneos a, lui, "déploré les propos sexistes" du président du comité. L'évolution de la situation a aussi poussé le Comité international olympique à revoir son positionnement : ayant initialement déclaré que l'affaire était close après les excuses de M. Mori, il a finalement qualifié le 9 septembre ses commentaires d'"absolument inappropriés". »
« Les participants vont discuter de la succession de M. Mori, avec l'espoir qu'elle calme la tempête déclenchée par les propos du démissionnaire, qui avait déploré le 3 février que "les conseils d'administration avec beaucoup de femmes prennent beaucoup de temps", car elles ont, selon lui, "du mal à finir" leurs interventions. Ses excuses formulées du bout des lèvres le lendemain n'avaient fait qu'exacerber la colère provoquée. »
« Une pétition lancée le 4 février et appelant à des "sanctions appropriées" a réuni en une semaine près de cent cinquante mille signatures. Le 7 février, 60 % des Japonais estimaient dans un sondage que M. Mori n'avait plus sa place à la tête du Tocog, et quelque quatre cent quarante bénévoles ont décidé de renoncer à leur mission. A l'international, les critiques se sont multipliées. »
« Du côté du gouvernement japonais, l'idée du départ de M. Mori semblait inenvisageable en raison de son influence et de son rôle central dans la préparation des JO. […] M. Mori reste l'artisan du succès de la coupe du monde de rugby organisée en 2019 dans l'archipel. […] Le Premier ministre, Yoshihide Suga a considéré ainsi ses propos comme "s'écartant complètement de l'importante philosophie olympique en faveur de l'égalité des genres". Mais il n'a pas appelé à sa démission. Idem du côté du Keidanren, la puissante confédération patronale nippone. "S'il démissionne, il n'y aura pas de Jeux olympiques. Nous avons besoin de lui. Il faut qu'il continue, quel qu'en soit le prix", déclarait le 8 février une source gouvernementale. »
« C'était sans compter la colère des sponsors nippons. […] "Nous sommes déçus par les récents commentaires du président du Tocog, qui sont contraires aux valeurs que Toyota respecte et soutient", a déclaré, le 10 février, Akio Toyoda, patron du tout-puissant constructeur automobile. […] Plus tôt, le brasseur Asahi avait trouvé les propos de M. Mori "décevants et inappropriés, alors que les JO promeuvent l'égalité des genres". Le groupe pétrolier Eneos a, lui, "déploré les propos sexistes" du président du comité. L'évolution de la situation a aussi poussé le Comité international olympique à revoir son positionnement : ayant initialement déclaré que l'affaire était close après les excuses de M. Mori, il a finalement qualifié le 9 septembre ses commentaires d'"absolument inappropriés". »
« Tout ne s'est pas passé comme prévu, raconte un des fondateurs du projet. […] Le manque de soleil à l'endroit où ils ont été installés a empêché la pompe d'évacuer l'urine dans le réservoir prévu à cet effet. Un problème d'emplacement donc… "On a décidé de l'emplacement des urinoirs en février. Il n'y avait alors pas une feuille sur les arbres. Maintenant, il y a un platane et c'est beaucoup moins ensoleillé", concède Benjamin Clouet de la société Ecosec. Résultat : des traces d'urine sur le trottoir, des odeurs incommodantes, des plantes vertes asséchées et le bois qui entoure les urinoirs qui se détériore de jour en jour. Dans un premier temps, Benjamin Clouet espérait solutionner la question en changeant son emplacement sur le trottoir d'en face, mais rien n'y a fait. »
« La révolution néopuritaine qui fait rage dans les universités américaines serait-elle en train de gagner la France ? On peut le craindre. Déjà, les annulations et les tentatives d'annulation de conférences sont légion. […] L'an dernier, l'enseignante de la Sorbonne Yana Grinshpun s'est fait refuser la publication d'un texte sous prétexte qu'il ne respectait pas les règles de l'"écriture inclusive", ce code impraticable devenu le nouveau drapeau rouge des militantes féministes les plus radicales. »
« Ce que Grinshpun nomme la "radicalisation progressive de l'espace universitaire" a déjà atteint aux États-Unis des sommets stratosphériques. En 2018, les chercheurs américains Helen Pluckrose, James Lindsay et Peter Boghossian en avaient fait la démonstration par l'absurde. Ils rédigèrent une vingtaine d'articles truffés d'enquêtes bidon et de statistiques bidouillées flattant tous dans le sens du poil les nouvelles idéologies radicales à la mode. L'un d'eux affirmait démontrer qu'une "rampante culture du viol" sévissait chez les chiens, dont certaines races souffraient d'une "oppression systémique". Un autre dénonçait l'astrologie comme une pratique masculiniste et sexiste afin de lui opposer "une astrologie féministe, queer et indigéniste". Au moment où le canular fut révélé, sept de ces articles avaient été acceptés, sept autres étaient à l'étape du comité de lecture et six seulement avaient été refusés. »
« Un dernier, mais non le moindre, reproduisait un extrait de Mein Kampf où l'on avait simplement remplacé les Juifs par les Blancs. Il fut refusé, mais reçut les éloges de plusieurs universitaires chevronnés. Les auteurs de ce coup fumant entendaient ainsi démontrer à quel point ce qu'ils nomment les "grievance studies" – que l'on pourrait traduire par "facultés de la récrimination" ou des "doléances" – a substitué l'idéologie à l'étude des faits. »
« Ce que Grinshpun nomme la "radicalisation progressive de l'espace universitaire" a déjà atteint aux États-Unis des sommets stratosphériques. En 2018, les chercheurs américains Helen Pluckrose, James Lindsay et Peter Boghossian en avaient fait la démonstration par l'absurde. Ils rédigèrent une vingtaine d'articles truffés d'enquêtes bidon et de statistiques bidouillées flattant tous dans le sens du poil les nouvelles idéologies radicales à la mode. L'un d'eux affirmait démontrer qu'une "rampante culture du viol" sévissait chez les chiens, dont certaines races souffraient d'une "oppression systémique". Un autre dénonçait l'astrologie comme une pratique masculiniste et sexiste afin de lui opposer "une astrologie féministe, queer et indigéniste". Au moment où le canular fut révélé, sept de ces articles avaient été acceptés, sept autres étaient à l'étape du comité de lecture et six seulement avaient été refusés. »
« Un dernier, mais non le moindre, reproduisait un extrait de Mein Kampf où l'on avait simplement remplacé les Juifs par les Blancs. Il fut refusé, mais reçut les éloges de plusieurs universitaires chevronnés. Les auteurs de ce coup fumant entendaient ainsi démontrer à quel point ce qu'ils nomment les "grievance studies" – que l'on pourrait traduire par "facultés de la récrimination" ou des "doléances" – a substitué l'idéologie à l'étude des faits. »