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« L'ancien chroniqueur de C-News avait été condamné en première instance à une amende de 4 000 euros pour avoir notamment déclaré, sur C-News, en octobre 2019 : "On a des caprices d’une petite minorité qui tient la main sur l’État et qui l’asservit à son profit et qui va d’abord désagréger la société, parce qu’on va avoir des enfants sans père et je viens de vous dire que c’est une catastrophe, et, deuxièmement, qui va faire payer ses caprices par tous les autres Français." » Mais en appel, dans un jugement rendu le 11 septembre 2024, « les magistrats considèrent que "les propos incriminés ne sont pas injurieux envers un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" ». Dans une autre affaire « la patron de Reconquête a néanmoins été condamné, le lendemain, à 10 000 euros d'amende pour "provocation à la haine raciale", suite à ses propos sur les mineurs isolés tenus en 2020 sur C-News ».
« La notion de transidentité ne renvoie pas à un groupe homogène qui se caractériserait par une conduite unique, de sorte que les attaques contre cette notion ne peuvent être considérées comme des attaques contre les personnes à raison de l’identité de genre." Cette décision de la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris en date du 6 septembre |2024] doit rassurer ceux qui s'inquiètent de la liberté de critiquer ce que beaucoup appellent, désormais, la grande « supercherie du genre". […] En l'espèce, trois associations LGBT (Mousse, Stop Homophobie et Adheos) portaient plainte contre le Syndicat de la famille (anciennement Manif pour tous). |…] Les magistrats ont tranché : « Les propos incriminés - "La transidentité n'est pas un fait mais une idéologie diffusée par des militants qui cherchent à convertir un maximum de personnes. À ce titre-là, elle n'a pas à entrer à l'école" - ne contiennent aucune exhortation même implicite à la haine, à la violence ou à la discrimination", écrivent-ils. La plainte est rejetée. BV ignore, à cette heure, si les associations interjetteront appel de cette décision. »
« Selon la BBC, au Royaume-Uni, le nombre de femmes pédocriminelles connaît une importante augmentation. Il serait pour l'instant impossible de savoir si cela est dû à une réelle augmentation de la criminalité féminine, ou bien à l'augmentation du nombre de pédocriminels se déclarants femmes, car le sexe de naissance n'est plus pris en compte par les autorités. »
« Au moins seize unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.
« Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84 %, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d'une prise de conscience de la population, ou d'une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d'un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l'idéologie transgenre. »
« Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d'être incarcérés dans les prisons pour femmes. »
« En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l'accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ? »
« Au moins seize unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.
« Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84 %, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d'une prise de conscience de la population, ou d'une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d'un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l'idéologie transgenre. »
« Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d'être incarcérés dans les prisons pour femmes. »
« En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l'accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ? »
« C'est une rame de tram un peu particulière qui a été inaugurée ce mercredi matin [15 juin 2022] à Lyon. Il s'agit de la "rame des fiertés", une rame de tramway entièrement revisitée par l'artiste lyonnaise Morgane Fadanelli, dédiée à la lutte contre les LGBTphobies. […] "À l'occasion du Mois des Fiertés, la Métropole réaffirme sa volonté de célébrer la diversité en matière d'identité de genre et d'orientation sexuelle, et de faire cesser tous les actes de violence à l'encontre des personnes LGBT+", a-t-on précisé. Cette rame a été inaugurée par Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et Michèle Picard, vice-présidente [chargée] de la lutte contre les discriminations et de l'égalité femmes-hommes. »
« La signature a eu lieu le 24 juin 2022 au Carrefour Market de la rue de Sèvres, en présence d'Alexandre Bompard, président-directeur général de Carrefour, de Denis Triay, président de L'Autre Cercle et de Catherine Tripon, porte-parole de L'Autre Cercle. Carrefour s'engage ainsi à renforcer l'inclusion et la visibilité des personnes LGBT+. »
« "Carrefour fera des points réguliers avec l'association L'Autre Cercle, afin d'évaluer les plans d'action et les progrès réalisés. […] Une Charte pour plus d'inclusion et de visibilité des personnes LGBT+ Le baromètre LGBT+ 2022 réalisé par L'Autre Cercle et l'IFOP montre qu'en France une personne LGBT+ sur deux n'est pas visible dans son organisation", explique le communiqué de la l'enseigne. Ce sont sept personnes LGBT+ sur dix qui omettent de manière volontaire de parler du sexe de leur conjoint au travail. »
« Parmi les différentes actions concrètes lancées dans la foulée de la signature de la Charte, Carrefour va promouvoir des rôles modèles LGBT+, assumés dans leur environnement de travail et qui incarnent cette Charte, en répondant à des missions de prévention et de visibilité de la communauté LGBT+. "À travers leur expérience et leur témoignage, ces rôles modèles, qui étaient présents lors de la signature de la Charte, contribueront à une représentation positive de la communauté LGBT+ au sein de l'entreprise, en inspirant d'autres salariés, ou en leur permettant de s'identifier à eux. Par ailleurs, ils ont également un rôle d'ambassadeurs auprès des talents externes, issus de la communauté LGBT+, qui auraient envie de rejoindre l'enseigne Carrefour", peut-on lire dans le communiqué. »
« À compter de la semaine prochaine, une campagne de communication interne, intitulée “Chacun sa chance”, viendra également compléter ce dispositif en célébrant la diversité sous toutes ses formes et en mettant notamment à l'honneur l'un de nos collaborateurs LGBT+", conclut le communiqué. »
« "Carrefour fera des points réguliers avec l'association L'Autre Cercle, afin d'évaluer les plans d'action et les progrès réalisés. […] Une Charte pour plus d'inclusion et de visibilité des personnes LGBT+ Le baromètre LGBT+ 2022 réalisé par L'Autre Cercle et l'IFOP montre qu'en France une personne LGBT+ sur deux n'est pas visible dans son organisation", explique le communiqué de la l'enseigne. Ce sont sept personnes LGBT+ sur dix qui omettent de manière volontaire de parler du sexe de leur conjoint au travail. »
« Parmi les différentes actions concrètes lancées dans la foulée de la signature de la Charte, Carrefour va promouvoir des rôles modèles LGBT+, assumés dans leur environnement de travail et qui incarnent cette Charte, en répondant à des missions de prévention et de visibilité de la communauté LGBT+. "À travers leur expérience et leur témoignage, ces rôles modèles, qui étaient présents lors de la signature de la Charte, contribueront à une représentation positive de la communauté LGBT+ au sein de l'entreprise, en inspirant d'autres salariés, ou en leur permettant de s'identifier à eux. Par ailleurs, ils ont également un rôle d'ambassadeurs auprès des talents externes, issus de la communauté LGBT+, qui auraient envie de rejoindre l'enseigne Carrefour", peut-on lire dans le communiqué. »
« À compter de la semaine prochaine, une campagne de communication interne, intitulée “Chacun sa chance”, viendra également compléter ce dispositif en célébrant la diversité sous toutes ses formes et en mettant notamment à l'honneur l'un de nos collaborateurs LGBT+", conclut le communiqué. »
Ce mois-ci (juin 2022), les Formule 1 marquées du A fléché arboreront les couleurs du militantisme LGBT. Un engagement fièrement revendiqué par la filiale sportive de Renault, dont la direction sombre dans la caricature woke.
Quoique cela semble en passe de devenir la norme !
« Alpine travaille avec Racing Pride pour comprendre les défis auxquels est confrontée la communauté LGBTQ+ dans le sport, pour combattre les préjugés et faire d'Alpine un lieu de travail sûr et accueillant, quelle que soit l'orientation sexuelle, l'expression de genre ou l'identité de genre. »
« La première étape a consisté à consulter tous les secteurs clés de l'entreprise, du sommet à la base, pour connaître les défis et les préjugés sur le lieu de travail d'Alpine. Racing Pride a procédé à un examen approfondi des politiques existantes de l'équipe et a travaillé avec différents départements pour orienter les politiques futures afin d'améliorer la diversité et l'inclusion de l'équipe bien au-delà du mois des fiertés. »
« Un indicateur précoce se trouve dans une enquête menée auprès du personnel d'Alpine à la fin de l'année 2021, qui a identifié que si la majorité du personnel se sentait respecté, valorisé et apprécié dans son environnement, un certain nombre[…] ont identifié une forte culture hétéronormée avec une certaine propension aux commérages. »
« Des initiatives sont désormais en place pour commencer à contrer ce phénomène et encourager l'empathie en aidant les membres de l'équipe à comprendre et à apprécier les expériences des différentes communautés. »
« Au début de cette année, l'équipe a également mis en place un comité de diversité et d'inclusion, composé d'un éventail de membres du personnel issus de différents milieux, notamment la communauté LGBTQ+, les communautés noires et ethniques diverses, les femmes et les familles monoparentales, afin de reconnaître l'importance des individualités pour offrir un lieu de travail ouvert et accueillant. »
« L'objectif est d'identifier les principaux domaines de progrès nécessaires à la création et au maintien d'un lieu de travail positif et inclusif et de veiller à ce que les générations futures aient accès à l'égalité des chances dans le sport automobile. »
« Alpine profitera du Mois des Fiertés pour reconnaître et célébrer les contributions des membres de son personnel qui sont LGBTQ+. Les cadres supérieurs de l'entreprise ont déjà participé à une série de réunions de formation pour s'informer sur les défis et les conversations autour de l'inclusion, tandis que le département RH de l'équipe est guidé par Racing Pride dans l'adoption de politiques d'inclusion qui aident les membres de la communauté LGBTQ+ à se sentir valorisés et capables d'apporter toute leur personne à leur travail. »
Quoique cela semble en passe de devenir la norme !
« Alpine travaille avec Racing Pride pour comprendre les défis auxquels est confrontée la communauté LGBTQ+ dans le sport, pour combattre les préjugés et faire d'Alpine un lieu de travail sûr et accueillant, quelle que soit l'orientation sexuelle, l'expression de genre ou l'identité de genre. »
« La première étape a consisté à consulter tous les secteurs clés de l'entreprise, du sommet à la base, pour connaître les défis et les préjugés sur le lieu de travail d'Alpine. Racing Pride a procédé à un examen approfondi des politiques existantes de l'équipe et a travaillé avec différents départements pour orienter les politiques futures afin d'améliorer la diversité et l'inclusion de l'équipe bien au-delà du mois des fiertés. »
« Un indicateur précoce se trouve dans une enquête menée auprès du personnel d'Alpine à la fin de l'année 2021, qui a identifié que si la majorité du personnel se sentait respecté, valorisé et apprécié dans son environnement, un certain nombre[…] ont identifié une forte culture hétéronormée avec une certaine propension aux commérages. »
« Des initiatives sont désormais en place pour commencer à contrer ce phénomène et encourager l'empathie en aidant les membres de l'équipe à comprendre et à apprécier les expériences des différentes communautés. »
« Au début de cette année, l'équipe a également mis en place un comité de diversité et d'inclusion, composé d'un éventail de membres du personnel issus de différents milieux, notamment la communauté LGBTQ+, les communautés noires et ethniques diverses, les femmes et les familles monoparentales, afin de reconnaître l'importance des individualités pour offrir un lieu de travail ouvert et accueillant. »
« L'objectif est d'identifier les principaux domaines de progrès nécessaires à la création et au maintien d'un lieu de travail positif et inclusif et de veiller à ce que les générations futures aient accès à l'égalité des chances dans le sport automobile. »
« Alpine profitera du Mois des Fiertés pour reconnaître et célébrer les contributions des membres de son personnel qui sont LGBTQ+. Les cadres supérieurs de l'entreprise ont déjà participé à une série de réunions de formation pour s'informer sur les défis et les conversations autour de l'inclusion, tandis que le département RH de l'équipe est guidé par Racing Pride dans l'adoption de politiques d'inclusion qui aident les membres de la communauté LGBTQ+ à se sentir valorisés et capables d'apporter toute leur personne à leur travail. »
« Vers de possibles sanctions pour Idrissa Gueye ? Comme l'an dernier, le milieu de terrain parisien a refusé de jouer samedi [14 mai 2022] avec un maillot au flocage arc-en-ciel. […] Un "refus" qui "ne pourrait rester sans sanction !", a commenté ce lundi sur Twitter la présidente (LR) de la région d'Île-de-France, Valérie Pécresse. Au passage, la candidate malheureuse à la présidentielle a rappelé que les "joueurs d'un club de football" sont "des figures d'identification pour nos jeunes". "Un refus d'Idrissa Gana Gueye de s'associer à la lutte contre l'homophobie ne pourrait rester sans sanction !", a-t-elle jugé, interpellant directement le PSG. »
« Alors qu'il figurait initialement dans le groupe appelé à jouer, l'international sénégalais de trente-deux ans avait disparu des radars quelques heures plus tard. Interrogé sur ce forfait, Mauricio Pochettino ne s'était pas étendu mais avait évoqué "des raisons personnelles" concernant son joueur. L'entraîneur argentin, pas vraiment à l'aise, a confirmé que le milieu de terrain, n'était pas touché physiquement. Son refus d'endosser le maillot arc-en-ciel pourrait donc être la principale raison de cette absence impromptue. La volonté pour l'ancien Lillois de ne pas être associé à cette cause pourrait être motivée par ses convictions religieuses, comme nous l'évoquions déjà dimanche. »
Quand on pense que Valérie Pécresse avait jadis soutenu la Manif pour tous… On est sidéré, surtout, par le degré d'intolérance atteint dans cette affaire : apparemment, ce joueur ne s'est même pas engagé ouvertement contre la "PMA sans père", le recours aux mères porteuses, la "sensibilisation" des enfants aux thématiques LGBT, etc ; non, il a simplement refusé d'embrasser une cause qu'il récuse, et cela, avec discrétion… Mais, visiblement, c'est déjà trop !
« Alors qu'il figurait initialement dans le groupe appelé à jouer, l'international sénégalais de trente-deux ans avait disparu des radars quelques heures plus tard. Interrogé sur ce forfait, Mauricio Pochettino ne s'était pas étendu mais avait évoqué "des raisons personnelles" concernant son joueur. L'entraîneur argentin, pas vraiment à l'aise, a confirmé que le milieu de terrain, n'était pas touché physiquement. Son refus d'endosser le maillot arc-en-ciel pourrait donc être la principale raison de cette absence impromptue. La volonté pour l'ancien Lillois de ne pas être associé à cette cause pourrait être motivée par ses convictions religieuses, comme nous l'évoquions déjà dimanche. »
Quand on pense que Valérie Pécresse avait jadis soutenu la Manif pour tous… On est sidéré, surtout, par le degré d'intolérance atteint dans cette affaire : apparemment, ce joueur ne s'est même pas engagé ouvertement contre la "PMA sans père", le recours aux mères porteuses, la "sensibilisation" des enfants aux thématiques LGBT, etc ; non, il a simplement refusé d'embrasser une cause qu'il récuse, et cela, avec discrétion… Mais, visiblement, c'est déjà trop !
« Ce 23 novembre [2021], la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris a finalement décidé de relaxer Renaissance catholique. […] Selon le tribunal, le texte n'est pas "une exhortation claire faite aux fidèles catholiques susceptibles de constituer des autorités civiles de ne pas célébrer de mariages entre personnes homosexuelles", il doit être perçu comme un "propos général et doctrinal permettant aux fidèles de situer leur action au regard des principes de l'Église". […] On ignore, à l'heure actuelle, si les trois associations LGBT feront appel du jugement. »
« Un couple d'hommes parents d'un enfant né par GPA aux États-Unis s'était vu refuser la prime de naissance par la CAF, ne pouvant présenter de certificat de grossesse. Ils avaient ainsi porté l'affaire devant la Justice du Haut-Rhin en septembre dernier, s'estimant discriminés. Cette dernière n'a cependant pas été sensible aux arguments du couple, qui a été débouté ce 15 novembre par le tribunal de Mulhouse. »
« Dans un tweet, Jim Banks a mégenré Rachel Levine, secrétaire adjointe à la santé de l'administration Biden depuis le mois de mars. […] En début de semaine dernière, Rachel Levine a été nommée au titre "d'amiral" du service de santé publique des États-Unis, dont les membres portent des uniformes sans être militaires. Il s'agit de la plus haute fonction jamais atteinte par une personne transgenre dans l'administration américaine. »
« L'étoile montante de la frange la plus conservatrice du Parti républicain, le député de l'Indiana Jim Banks a réagi à cette nomination en tweetant : "Le titre de première femme officier quatre étoiles est pris par un homme", ce qui a entraîné la suspension de son compte Twitter, qui a depuis été rétabli. »
« Un porte-parole du réseau social a expliqué à USA Today que le compte du député était suspendu "jusqu'à ce qu'il supprime le tweet concerné", qui aurait enfreint les conditions d'utilisations de la plateforme. Ces règles proscrivent "de cibler autrui avec des insultes répétées ou d'autres contenus qui ont l'intention de déshumaniser, de dégrader ou de renforcer les stéréotypes négatifs ou préjudiciables à propos d'une catégorie protégée", ce qui inclut le fait de désigner une personne par un genre qui ne lui correspond pas. »
« "Mon tweet était une déclaration de fait. Les grandes plateformes du numérique n'ont pas à être d'accord avec moi, mais elles ne devraient pas pouvoir me censurer", a réagi Jim Banks, au média IndyStar. De son côté, Rachel Levine s'est félicitée de la suspension de ce compte Twitter, en espérant que ce soit "le premier d'une longue liste pour créer un futur plus divers et plus inclusif". »
« L'étoile montante de la frange la plus conservatrice du Parti républicain, le député de l'Indiana Jim Banks a réagi à cette nomination en tweetant : "Le titre de première femme officier quatre étoiles est pris par un homme", ce qui a entraîné la suspension de son compte Twitter, qui a depuis été rétabli. »
« Un porte-parole du réseau social a expliqué à USA Today que le compte du député était suspendu "jusqu'à ce qu'il supprime le tweet concerné", qui aurait enfreint les conditions d'utilisations de la plateforme. Ces règles proscrivent "de cibler autrui avec des insultes répétées ou d'autres contenus qui ont l'intention de déshumaniser, de dégrader ou de renforcer les stéréotypes négatifs ou préjudiciables à propos d'une catégorie protégée", ce qui inclut le fait de désigner une personne par un genre qui ne lui correspond pas. »
« "Mon tweet était une déclaration de fait. Les grandes plateformes du numérique n'ont pas à être d'accord avec moi, mais elles ne devraient pas pouvoir me censurer", a réagi Jim Banks, au média IndyStar. De son côté, Rachel Levine s'est félicitée de la suspension de ce compte Twitter, en espérant que ce soit "le premier d'une longue liste pour créer un futur plus divers et plus inclusif". »
« Et de quatre. Après le Lavoir moderne parisien, La Flèche d'or et le Bataclan, la Ville de Paris s'apprête à mettre la main sur un nouveau lieu culturel en péril : le Tango, une boîte de nuit gay du Marais. Le projet a été validé, lundi 8 novembre, par le conseil de l'arrondissement du centre et devrait obtenir l'ultime feu vert des élus de la capitale lors du conseil municipal prévu du 16 au 19 novembre. C'est la première fois qu'une boîte de nuit parisienne passe ainsi sous contrôle public. »
« La Ville ne reprend pas seulement l'un des plus anciens bals de la capitale. Elle achète tout le petit immeuble situé 13, rue au Maire, dans le 3e arrondissement. […] Sur le papier, l'opération vise avant tout à développer le logement social. Les huit appartements seront confiés à l'un des bailleurs sociaux dépendant de la ville. […] Si les élus de gauche se sont intéressés à ce dossier, cependant, c'est avant tout pour le Tango, ces 200 mètres carrés à l'histoire chargée de frissons.
« Le lieu s'est transformé en dancing gay et lesbien à la fin des années 1990. Une boîte de nuit comme il n'en existe guère d'autres à Paris. Pas de musique techno surpuissante, de débauche de lasers, ni de "carré VIP". Un plancher en chêne. Un décor un peu kitsch. Des thés dansants associatifs, le dimanche. "Quand vous êtes un jeune LGBT, que vous arrivez à Paris, et que vous ne voulez pas aller dans un des grands lieux de clubbing, on vous conseille vite le Tango", souligne Gauthier Caron-Thibault, l'un des élus à l'origine du projet de rachat par la Mairie. »
« La Ville ne reprend pas seulement l'un des plus anciens bals de la capitale. Elle achète tout le petit immeuble situé 13, rue au Maire, dans le 3e arrondissement. […] Sur le papier, l'opération vise avant tout à développer le logement social. Les huit appartements seront confiés à l'un des bailleurs sociaux dépendant de la ville. […] Si les élus de gauche se sont intéressés à ce dossier, cependant, c'est avant tout pour le Tango, ces 200 mètres carrés à l'histoire chargée de frissons.
« Le lieu s'est transformé en dancing gay et lesbien à la fin des années 1990. Une boîte de nuit comme il n'en existe guère d'autres à Paris. Pas de musique techno surpuissante, de débauche de lasers, ni de "carré VIP". Un plancher en chêne. Un décor un peu kitsch. Des thés dansants associatifs, le dimanche. "Quand vous êtes un jeune LGBT, que vous arrivez à Paris, et que vous ne voulez pas aller dans un des grands lieux de clubbing, on vous conseille vite le Tango", souligne Gauthier Caron-Thibault, l'un des élus à l'origine du projet de rachat par la Mairie. »
« Pendant que le Gouvernement […] commémorait la mort du professeur Samuel Paty […], se déroulait, le 18 octobre dernier, devant la XVIIe chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, le procès de Jean-Pierre Maugendre, directeur de publication du site Internet Renaissance catholique. »
« Poursuivi par trois associations, Stop Homophobie, Mousse et Adheos, le prévenu était accusé de "provocation à la discrimination à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" pour avoir publié, le 13 juin 2019, un article intitulé "L'Église du Dieu vivant : la colonne et l'appui de la vérité", extrait d'un texte publié le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, placée à l'époque sous l'autorité du cardinal Josef Ratzinger, futur pape Benoît XVI. »
« L'incrimination visait les propos suivants : "Les autorités civiles ne doivent pas établir d'unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe qui clairement imitent l'union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d'un grave scandale pour d'autres." »
« Quand bien même, au grand étonnement d'ailleurs de la défense, la représentante du ministère public a requis la relaxe de Jean-Pierre Maugendre, arguant que les propos incriminés se limitaient à l'affirmation de la doctrine de l'Église catholique et qu'à ce titre, ils relevaient de la liberté d'expression et ne pouvaient être considérés comme une exhortation aux autorités civiles de ne pas unir des personnes de même sexe, la plainte déposée par les associations précitées a été déclarée recevable par le parquet, estimant que l'action engagée était donc susceptible de conduire à la condamnation du prévenu. Nos tribunaux peuvent-ils censurer le pape ? Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie et de s'interroger sur la l'état des libertés dans la patrie des droits de l'homme. »
« Poursuivi par trois associations, Stop Homophobie, Mousse et Adheos, le prévenu était accusé de "provocation à la discrimination à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" pour avoir publié, le 13 juin 2019, un article intitulé "L'Église du Dieu vivant : la colonne et l'appui de la vérité", extrait d'un texte publié le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, placée à l'époque sous l'autorité du cardinal Josef Ratzinger, futur pape Benoît XVI. »
« L'incrimination visait les propos suivants : "Les autorités civiles ne doivent pas établir d'unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe qui clairement imitent l'union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d'un grave scandale pour d'autres." »
« Quand bien même, au grand étonnement d'ailleurs de la défense, la représentante du ministère public a requis la relaxe de Jean-Pierre Maugendre, arguant que les propos incriminés se limitaient à l'affirmation de la doctrine de l'Église catholique et qu'à ce titre, ils relevaient de la liberté d'expression et ne pouvaient être considérés comme une exhortation aux autorités civiles de ne pas unir des personnes de même sexe, la plainte déposée par les associations précitées a été déclarée recevable par le parquet, estimant que l'action engagée était donc susceptible de conduire à la condamnation du prévenu. Nos tribunaux peuvent-ils censurer le pape ? Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie et de s'interroger sur la l'état des libertés dans la patrie des droits de l'homme. »
« La plus importante chaîne de radiodiffusion britannique a annoncé le 10 novembre 2021 […] qu'elle mettait fin à sa participation au programme "Champions de la diversité" et à l'index "Égalité au travail" pilotés par la très influente association caritative LGBT Stonewall. »
« Dans le cadre de ces programmes, la BBC payait l'organisation pour conseiller et évaluer la mise en place de "lieux de travail inclusifs", notamment en édictant des guides pratiques pour "transformer un environnement de travail en un lieu où chaque employé s'épanouit". »
« Le directeur général du diffuseur national, Tim Davie, a déclaré qu'il était "incontestable" que la participation continue à ces programmes "a conduit certains à se demander si la BBC peut être impartiale lors de ses reportages sur les débats de politiques publiques où Stonewall jour un rôle actif". »
« Stonewall se gargarise sur son site du fait que plus de neuf cents organisations adhèrent au programme "Champions de la diversité" à travers le Royaume-Uni. Mais depuis quelques mois maintenant, le poids de l'association est remis en cause et son influence controversée. Certains, comme la journaliste Sonia Sodha, dénoncent le fait que "l'association a le pouvoir de faire taire les femmes critiques en matière de genre de peur d'être accusées à tort de discours de haine".
« Des organismes tels l'Ofcom, la Commission pour l'égalité des droits de l'homme, le Bureau de l'égalité, le ministère de la Justice du gouvernement ou encore la chaîne de télévision Channel 4, ont également exprimé leur volonté de se retirer des programmes proposés par Stonewall. »
« L'affaire avait commencé à agiter l'actualité après la publication d'une enquête en podcast réalisée par la BBC d'Irlande du nord et publiée mi-octobre 2021. Cette investigation, menée par le journaliste Stephen Nolan, pointait notamment l'influence prépondérante de Stonewall et la pression que ses programmes auraient pu exercer sur le travail des organismes. Sur les questions de genre et de sexe, le podcast révèle notamment qu'un guide signé par BBC News, établit une norme de langage à adopter dans ses contenus, comme la définition que fait Stonewall de l'homosexualité . »
« Après un travail de dix-huit mois, le podcast a été mis en ligne sur Spotify et il dénonce les possibles conflits d'intérêts et la partialité des médias faisant appel aux programmes de Stonewall. »
« Selon le journal The Guardian, la question de la couverture des droits trans divise également la rédaction de la BBC depuis un certain temps. De nombreux membres du personnel, souvent plus jeunes, pensent que le débat sur le sujet n'a pas lieu d'être, alors que les plus âgés estiment que des opinions critiques en matière de genre doivent pouvoir être exprimées pour répondre aux exigences d'impartialité. »
« Dans le cadre de ces programmes, la BBC payait l'organisation pour conseiller et évaluer la mise en place de "lieux de travail inclusifs", notamment en édictant des guides pratiques pour "transformer un environnement de travail en un lieu où chaque employé s'épanouit". »
« Le directeur général du diffuseur national, Tim Davie, a déclaré qu'il était "incontestable" que la participation continue à ces programmes "a conduit certains à se demander si la BBC peut être impartiale lors de ses reportages sur les débats de politiques publiques où Stonewall jour un rôle actif". »
« Stonewall se gargarise sur son site du fait que plus de neuf cents organisations adhèrent au programme "Champions de la diversité" à travers le Royaume-Uni. Mais depuis quelques mois maintenant, le poids de l'association est remis en cause et son influence controversée. Certains, comme la journaliste Sonia Sodha, dénoncent le fait que "l'association a le pouvoir de faire taire les femmes critiques en matière de genre de peur d'être accusées à tort de discours de haine".
« Des organismes tels l'Ofcom, la Commission pour l'égalité des droits de l'homme, le Bureau de l'égalité, le ministère de la Justice du gouvernement ou encore la chaîne de télévision Channel 4, ont également exprimé leur volonté de se retirer des programmes proposés par Stonewall. »
« L'affaire avait commencé à agiter l'actualité après la publication d'une enquête en podcast réalisée par la BBC d'Irlande du nord et publiée mi-octobre 2021. Cette investigation, menée par le journaliste Stephen Nolan, pointait notamment l'influence prépondérante de Stonewall et la pression que ses programmes auraient pu exercer sur le travail des organismes. Sur les questions de genre et de sexe, le podcast révèle notamment qu'un guide signé par BBC News, établit une norme de langage à adopter dans ses contenus, comme la définition que fait Stonewall de l'homosexualité . »
« Après un travail de dix-huit mois, le podcast a été mis en ligne sur Spotify et il dénonce les possibles conflits d'intérêts et la partialité des médias faisant appel aux programmes de Stonewall. »
« Selon le journal The Guardian, la question de la couverture des droits trans divise également la rédaction de la BBC depuis un certain temps. De nombreux membres du personnel, souvent plus jeunes, pensent que le débat sur le sujet n'a pas lieu d'être, alors que les plus âgés estiment que des opinions critiques en matière de genre doivent pouvoir être exprimées pour répondre aux exigences d'impartialité. »
« La Fédération internationale de patinage ne peut pas rester silencieuse face à cette poussée de haine », s'emporte la Fédération française des sports de glace (FFSG). « Depuis plusieurs mois », déplore-t-elle, « Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron sont pris pour cible, pas sur un plan sportif, mais en raison de l'orientation sexuelle de Guillaume » – lequel avait rendu publique son homosexualité en mai 2020.
La FFSG vise plus particulièrement les propos suivant, tenus par un juge international de patinage artistique : « Papadakis et Cizeron sont très bons. […] Ce sera difficile de les battre. Il faudra miser sur une autre idée de la danse et de nouveaux éléments, mais aussi sur les sentiments ! Ils patinent très bien mais de façon froide. L'un des partenaires a une orientation sexuelle non traditionnelle, et ça ne peut pas se cacher. » À l'opposé, selon lui, leurs rivaux russes « peuvent exprimer un véritable amour, et cela peut les conduire à la victoire ».
Tel serait donc le visage de la haine au XXIe siècle ?
Guillaume Cizero, le principal intéressé, a répondu quant à lui de façon beaucoup plus sensée, loin des hyperboles grotesques de la FFSG, en déclarant au Parisien : « C'est d'une bêtise incommensurable à laquelle il est même difficile de répondre. C'est d'un niveau intellectuel tellement bas. Mais ça me permet de rappeler que dans l'art, la danse, le cinéma, l'intérêt et la qualité des acteurs, c'est quand même leur habileté à s'éloigner de qui ils sont dans la vie. C'est habiter une œuvre qui ne leur appartient pas. Si le but du jeu c'était d'être qui on est dans la vie, ce serait complètement inintéressant. »
La FFSG vise plus particulièrement les propos suivant, tenus par un juge international de patinage artistique : « Papadakis et Cizeron sont très bons. […] Ce sera difficile de les battre. Il faudra miser sur une autre idée de la danse et de nouveaux éléments, mais aussi sur les sentiments ! Ils patinent très bien mais de façon froide. L'un des partenaires a une orientation sexuelle non traditionnelle, et ça ne peut pas se cacher. » À l'opposé, selon lui, leurs rivaux russes « peuvent exprimer un véritable amour, et cela peut les conduire à la victoire ».
Tel serait donc le visage de la haine au XXIe siècle ?
Guillaume Cizero, le principal intéressé, a répondu quant à lui de façon beaucoup plus sensée, loin des hyperboles grotesques de la FFSG, en déclarant au Parisien : « C'est d'une bêtise incommensurable à laquelle il est même difficile de répondre. C'est d'un niveau intellectuel tellement bas. Mais ça me permet de rappeler que dans l'art, la danse, le cinéma, l'intérêt et la qualité des acteurs, c'est quand même leur habileté à s'éloigner de qui ils sont dans la vie. C'est habiter une œuvre qui ne leur appartient pas. Si le but du jeu c'était d'être qui on est dans la vie, ce serait complètement inintéressant. »
« Mariés, ils ont eu recours à la gestation pour autrui (GPA) aux États-Unis pour devenir parents. Grâce à ce système, interdit en France depuis 1994, et avec l'aide d'une mère porteuse, ils sont devenus parents en avril 2020. Ils espéraient pouvoir bénéficier d'une prime de naissance, mais la Caisse d'allocations familiales (CAF) du Haut-Rhin leur réclame un certificat de grossesse qu'ils ne peuvent fournir. »
« "On se trouve devant un mur, une Caisse qui devrait servir les intérêts de l'enfant et qui ne le fait pas", regrette Bruno, qui a décidé de saisir la justice dans cette affaire, examinée le 16 septembre dernier. Dans ce dossier, le défenseur des droits pencherait de leur côté, pointant notamment une discrimination due à la sexualité et le fait que l'intérêt supérieur de l'enfant n'ait pas été pris en compte ici. »
Pourtant, le problème ne serait-il pas le même avec un couple traditionnel ayant loué lui aussi les services d'une mère porteuse ? Il faut d'ailleurs relever le titre trompeur de l'article choisi par France Bleu, et repris par Capital : « La CAF du Haut-Rhin demande un certificat de grossesse à un couple d'hommes ».
« "Nous avons eu recours à une mère porteuse, mais légalement elle n'existe dans aucun document. Demander un certificat de grossesse à deux hommes, ce n'est pas gentiment demandé, c'est méprisant. Cela nous oblige à parler de notre homosexualité, alors que c'est quelque chose que l'on n'a pas envie d'exposer", assène Bruno, dont le combat administratif dure depuis plus d'un an. »
N'est-ce pas oublier que le mariage constitue, précisément, la reconnaissance et même la "consécration" d'une union par la société ?
« "Nous sommes des gens ouverts, à l'écoute. On peut comprendre que les lois peuvent être anciennes, ont pu être écrites dans d'autres temps. Mais on peut aussi attendre un peu d'écoute, un peu d'échanges : on ne l'a jamais eu avec la CAF", regrette-t-il. »
De leur point de vue, la loi serait donc "périmée", et il serait manifestement légal de s'en affranchir ; l'enfant et les prestations associées leur seraient dus…
« L'administration se défend et balaye toute discrimination dans cette affaire, arguant qu'elle n'a fait que suivre les textes en vigueur. La CAF précise à France Bleu que le couple peut prétendre à l'allocation de base de la prestation d'accueil du jeune enfant également. La justice devrait rendre son verdict dans cette affaire le 15 novembre prochain. »
Affaire à suivre !
« "On se trouve devant un mur, une Caisse qui devrait servir les intérêts de l'enfant et qui ne le fait pas", regrette Bruno, qui a décidé de saisir la justice dans cette affaire, examinée le 16 septembre dernier. Dans ce dossier, le défenseur des droits pencherait de leur côté, pointant notamment une discrimination due à la sexualité et le fait que l'intérêt supérieur de l'enfant n'ait pas été pris en compte ici. »
Pourtant, le problème ne serait-il pas le même avec un couple traditionnel ayant loué lui aussi les services d'une mère porteuse ? Il faut d'ailleurs relever le titre trompeur de l'article choisi par France Bleu, et repris par Capital : « La CAF du Haut-Rhin demande un certificat de grossesse à un couple d'hommes ».
« "Nous avons eu recours à une mère porteuse, mais légalement elle n'existe dans aucun document. Demander un certificat de grossesse à deux hommes, ce n'est pas gentiment demandé, c'est méprisant. Cela nous oblige à parler de notre homosexualité, alors que c'est quelque chose que l'on n'a pas envie d'exposer", assène Bruno, dont le combat administratif dure depuis plus d'un an. »
N'est-ce pas oublier que le mariage constitue, précisément, la reconnaissance et même la "consécration" d'une union par la société ?
« "Nous sommes des gens ouverts, à l'écoute. On peut comprendre que les lois peuvent être anciennes, ont pu être écrites dans d'autres temps. Mais on peut aussi attendre un peu d'écoute, un peu d'échanges : on ne l'a jamais eu avec la CAF", regrette-t-il. »
De leur point de vue, la loi serait donc "périmée", et il serait manifestement légal de s'en affranchir ; l'enfant et les prestations associées leur seraient dus…
« L'administration se défend et balaye toute discrimination dans cette affaire, arguant qu'elle n'a fait que suivre les textes en vigueur. La CAF précise à France Bleu que le couple peut prétendre à l'allocation de base de la prestation d'accueil du jeune enfant également. La justice devrait rendre son verdict dans cette affaire le 15 novembre prochain. »
Affaire à suivre !